Caractéristiques du sorcier | EPOUVANTARD : Fenrir, ce loup géant de la mythologie nordique | PATRONUS : Une loutre | POINTS DE COMPÉTENCE :
Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Sam 21 Juil 2018 - 1:04
Cela n’avait duré que quelques jours. C’était ce qu’on lui répétait depuis qu’elle était rentrée. Pour elle cela avait été plus une éternité… Elle avait fait tellement de choses horribles. Oh elle en avait vécu aussi, mais de les faire… Et elle n’avait rien fait volontairement pourtant. Mais Freya avait tout vu, tout entendu, tout ressenti. Sans l’intervention de Dumbledore, qui sait ce qu’elle aurait encore fait. Alors elle était repartie en Norvège, comme pour se protéger, se ressourcer un peu. Au final il était difficile de dire si c’était une bonne idée ou pas. Honteuse face au massacre qui avait été fait ici -qu’elle avait fait ici!- elle était résolue à ne pas sortir avant la rentrée scolaire, ou très peu. Surtout que les nouvelles allaient vite dans le coin. Elle restait à l’intérieur à se nourrir de tisanes et à dormir d’un sommeil bien trop léger. C’était plus ou moins ce qu’elle avait pensé faire encore un moment quand on lui avait apporté une lettre. Une lettre qui semblait plutôt officielle. Elle venait de Lars Skagen. Ce qui n’indiquait pas que du positif…
Yrian avait toujours été un ai très cher. Il était presque devenu son petit frère, son confident, un être très cher à ses yeux. Plus tôt dans l’année elle avait eu une vision en sa présence. Une vision particulièrement désagréable mais également particulièrement rapide. Ne sachant pas trop quoi répondre aux interrogations de son petit frère, elle avait préféré ne rien lui dire. Sans doute une erreur, même si cela n’aurait sans doute rien changé. Quelques mois plus tard, Yrian était agressé. Il avait toujours refusé de lui adresser la parole depuis. Ce qui l’avait beaucoup attristé. Elle s’était dit qu’il serait sans doute bénéfique de lui laisser un peu de temps. Et maintenant une lettre de son père? Ce n’était pas très bon signe… Freya avait vu juste. La mère d’Yrian qui était déjà très malade était décédée. La voilà conviée aux obsèques. Quelle triste nouvelle, et qui tombait à un mauvais moment pour tout le monde… La belle avait relu la lettre au moins deux fois pour être sûre. Tant pis, quoi qu’elle puisse penser, elle irait. Et si Yrian ne voulait pas de son soutien, elle l’apporterait aux autres.
Le jour convenu elle s’était présentée au lieu de rendez-vous, toute en noir, voile sur le visage. Un visage qui avait eu le temps de perdre en couleurs et en rondeur depuis qu’elle était rentrée. Les yeux mouillés en permanence, elle avait assisté au funérailles sans se faire remarquer, sans rien dire à personne. Ce n’est qu’à la fin qu’elle avait osé s’approcher dans un premier temps de Lars Skagen. Lui présentant ses hommages et ses plus sincères condoléances, lui assurant partager sa peine et y compatir pleinement, elle n’avait pas pu s’empêcher de regarder régulièrement Yrian qui n’était pas très loin. Elle hésitait un peu, de peur qu’il ne la repousse violemment. Et puis écoutant son coeur de søster elle avait rassemblé le peu de courage qu’elle avait encore pour venir vers lui.
-Yrian je… je suis sincèrement désolée. Et je sais très bien que je ne peux rien dire pour calmer ta douleur… Mais si… si je peux faire quelque chose pour toi…
Pour la douleur, elle comprenait. Freya n’avait pas pu assister aux funérailles de 7 membres de sa familles qu’elle avait elle-même assassiné malgré elle. Ce n’était pas sa mère, mais elle pensait être en mesure de compatir sincèrement avec lui. Repliée sur elle-même, les yeux embués, pâle comme jamais et le regard triste, elle ne savait pas quoi lui dire pour tenter de l’apaiser. Elle n’osait pas non plus le toucher à cause de cette distance qu’il avait voulu prendre avec elle. Pourtant là, maintenant, elle n’avait qu’une envie c’était de le prendre dans ses bras. Cette idée, cette retenue qu’elle s’imposait, cette fatigue qu’elle accumulait, cela finit par avoir raison de sa volonté et les larmes commencèrent à couler silencieusement sur ses joues.
-J’espère sincèrement que tu me pardonneras un jour, je sais que j’ai été lâche, faible, encore, et que je le mérite sans doute. Comme tout le reste. Mais si tu ne veux plus me parler, pardonne au moins ma faiblesse…
Freya ne s’était pas encore permis de réellement craquer depuis son “retour”. Une fois le premier choc passé, elle était simplement rentrée. Il semblerait que cette tristesse ambiante et la confrontation avec Yrian n’aient fini par avoir le dernier mot. Elle était un peu perdue, faisait attention de le regarder dans les yeux tout en sentant que ses jambes avaient du mal à la porter. Mais c’était tellement important pour elle, il fallait qu’il puisse comprendre, ou à défaut entendre ses regrets.
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Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule ϟ Freya & Yrian [Norvège] Sam 21 Juil 2018 - 22:15
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Ces dernières semaines furent aussi épouvantables qu'inimaginables. Une mise à pied infondée, une lettre tourmentée, un retour au pays obscurcit, en soit une convalescence agitée. Le norvégien ne réalisait pas tout à fait ce qui lui tombait sur le coin du chaudron. Tout s'était déroulé si vite. En une semaine, sept petits jours, sa vie avait prit un tournant à qautre-vingt-dix degrés. Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seul, Lars, son paternel l'avait informé d'un regrettable incident impliquant Freya Bakke. Au détour d'une conversation, il l'avait averti de la venu de son amie lors des obsèques de sa défunte mère. Le bleu et or n'avait pas trouvé la force de la prévenir. Il avait toujours eut le tact d'un dragon enrhumé pour ce genre de sujet sensible. L'ancien kostein avait coupé les ponts avec sa søster donnant suite à une demi-vérité aux alentours des dernières vacances de la saint-sylvestre. S'en était suivit une fâcheuse et douloureuse rencontre avec la désastreuse miss Black. Le garçon des fjords avait tenu la Spakona responsable de son malheur préférant la garder à distance le temps que la pastille de gerbe lui passe. - Le jour fatidique était enfin venu. Pernille Skagen, mère, épouse, sœur et fille, s'en était allée dans un dernier tour d'honneur à la moldu dans la plus grande intimité aux sons des rites paganiques. Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun du père ou du fils ne laissèrent paraître la profonde tristesse qui était la leur. Les deux hommes s'étaient en effet préparés à cette finalité depuis la découverte des premiers symptômes. Au court de cette année de descente aux enfers, les deux sorciers avaient fait leur deuil, s'acharnant à rendre les derniers jours de la défunte aussi paisible possible. Le fonctionnaire, contraint au repos forcé, n'avait su être aussi présent que son paternel, la distance, le travail, la peur de la réalité des maux, l'avait poussé à se renfermer sur poste au ministère de la magie anglaise au détriment de sa famille au pays. Mais Tant qu'il y avait de la magie, il avait de l'espoir. Et malgré les regrets qu'il nourrissait, ce funeste jour se devait être une journée de rapprochement solidaire. Le norvégien ne pouvait qu'imaginer la douleur que sa sœur de cœur traversait, l'amertume. - Le cortège hétéroclite s'était naturellement dirigé dans la demeure familiale des Skagen, se retrouvé pour partager les souvenirs qui ravivait la flamme de la disparue. Perché sur les hauteurs d'un mont plongé dans la mer de barents, la propriété modeste surplombait la localité de Vardø. De la foule qui se pressait pour présenter leurs hommages au jeune nordiste, ce dernier n'avait d'yeux que pour miss Bakke conversant avec Lars. L'homme s’exerçait à ne jamais croiser le regard de la belle brune. De la foule moldo-sorcière, le scandinave ne reconnut que peu de visages. Toutefois, le moment qu'il redoutait le plus se présenta à lui comme un poil de graphorn dans la potion. Elle lui faisait face, distante et pourtant si proche, les yeux brouillés par les larmes qui lui montaient. Le kostein sentit son cœur de pierre s'émietté à chacun de ses mots, chacune de ses mimiques. Elle venait tout juste de lui présenter officiellement ses condoléances. A peine eut-elle finit que son regard déborda comme chaudron sous pression. Un réflexe, une envie, un désir brûlant. Sans pouvoir l'expliquer, le bleu et or referma son étreinte sur la jeune femme. Une étreinte chaleureuse, fraternelle. Il ne pouvait ignorer sa détresse. Une perle salée roula sur la joue du sorcier, s'échoua sur l'épaule de la Spakona. «Je n'aurais jamais dû agir ainsi, j'ai pété un chaudron, je suis sincèrement désolé.» lui murmura-t-il au creux de l'oreille. Désolé de ne pas avoir été là au moment propice. Désolé de l'avoir laissé seul quand elle en avait eut le plus besoin. Désolé de ne pas l'avoir aider à traverser les récents bouleversements. Il avait agit comme un sot puéril pour ainsi dire. Le bleu et or brisa cette étreinte bénéfique et plongea son regard clair et brillant dans le sien, séchant d'un doigt habile le filet luisant qui se déversait sur le visage de sa søster.
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c'est pas terrible mais je me rattrape au prochain
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Freya Bakke
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Dim 22 Juil 2018 - 13:13
Se rendre à ces funérailles avait été pour elle tout à fait logique. Tout comme, bien qu’elle soit prêtresse, il avait semblé logique à tout le monde qu’elle ne mène pas cette cérémonie. Pernille n’ayant plus reconnu ses capacités dans ce domaine depuis un moment. Ce qui avait plutôt arrangé Freya dans le sens ou elle ne se sentait pas tellement en état de faire ce genre de choses, plus encore pour quelqu’un qu’elle avait tant apprécié. Alors tout cela ajouté au fait qu’Yrian ne lui adressait plus la parole, elle avait finalement trouvé sa position très discrète assez appréciable. On ne lui demandait rien, on ne lui disait rien non plus… Le temps passait simplement, alors que les derniers hommages étaient rendus à Mrs Skagen. Leur dernière entrevue n’avait pas été des plus joyeuses, mais Freya était consciente de la difficulté qu’elle avait du traverser. Elle ne pouvait donc pas la tenir réellement pour responsable de ses actes.
La belle avait déjà du mal à organiser sa pensé ces derniers jours. Une fois devant Yrian, ça avait été pire encore. Quoi lui? Dans un premier temps les banalités, ces phrases qu’il devait entendre depuis le départ de Pernille, mais qu’elle estimait importantes à dire. Et ensuite, comment faire autrement que lui faire part de ses autres regrets. Une fois les pensés organisées, c’était une première chose, il fallait gérer les émotions derrière. Là, c’était encore une autre histoire. Avoir ces personnes dans sa tête pendant des jours avait été plus que perturbant. Elle avait parfois même l’impression qu’ils étaient encore là. Alors Freya avait craqué, tout avait lâché face à son ami, une fois encore bien malgré elle. Elle qui n’avait déjà pas su quoi faire de ses mains et les avait simplement gardé contre son corps. On était pas très loin du pathétique. Heureusement, son ami semblait déjà un peu plus organisé dans sa tête. Il l’avait prise dans ses bras dans une étreinte qu’elle sentait à la fois forte et d’une grande douceur. Freya avait presque immédiatement refermé son emprise autour de lui. Le visage enfoui dans son épaule, c’était comme si il lui réchauffait le coeur d’un coup. Malgré le fait qu’elle senti rapidement qu’il pleurait aussi.
-Je n'aurais jamais dû agir ainsi, j'ai pété un chaudron, je suis sincèrement désolé.
C’était sans doute les paroles les plus douces qu’il pouvait lui dire. Il l’avait ensuite regardé de ses yeux clairs, essuyant au passage les quelques larmes qui restaient sur son visages. Freya lui accorda un sourire un peu soulagé et quelque part un peu attendri par sa sincérité.
-Tu sais que je te pardonnerais n’importe quoi min lille hvite ræv.
Freya avait ensuite tendu la main vers son visage pour à son tour balayer les traces de cette larme qui avait perlé de son si doux regard.
-Et puis, je ne suis pas non plus totalement innocente. Si j’en avais dit plus peut-être…
Il n’était sans doute pas utile de terminer cette phrase. Elle s’en était voulu, il lui en avait voulu, mais la situation semblait apaisée, inutile de tout relancer. Sans compter que ce n’était pas le moment!
-Dans quelques jours c’est la nouvelle lune, on va faire un petit quelque chose chez nous pour ta maman. Elle est quand même resté un moment avec nous, c’est assez normal… J’ai déjà proposé à ton père de se joindre à nous mais je n’ai pas l’impression qu’il y tienne. Tu voudrais venir?
Plus précisément, elle avait tenu à organiser cette petite cérémonie à cette date pour Pernille. Il n’était pas même certain qu’il y ait grand monde étant donné que beaucoup avaient perdu leur confiance pour leur prêtresse. Ce qui pouvait parfaitement se comprendre. Mais même si elle finissait seule, Freya voulait au moins faire ce geste pour la mère de son ami qu’elle unirait aux pertes de sa famille. Un peu comme si elle pouvait combler les remords qu’elle avait… Au fond elle ne savait même pas si Yrian était au courant. Une part d'elle espérait qu'il ignore ce qu'elle avait fait. Mais elle avait des doutes, notamment par les regards qu'on lui avait lancé tout au long de la cérémonie...
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Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule ϟ Freya & Yrian [Norvège] Dim 22 Juil 2018 - 16:41
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La Spakona se présenta à lui, décontenancée, au bord du vide. Son regard, le miroir d'un chagrin, une peine immense. Merlin lui-même n'aurait pu supporter le poids de la magie sur ses épaules. Pourtant ce fut le sentiment qui prédominait dans les yeux de la brune. D'un naturel fraternel, le norvégien s'était mué dans une accolade chaleureuse, animé par cette envie de soulager son désarroi. Son geste lui arracha une goutte salée, roulant dans un silence douloureux sur une joue creusée d'un chagrin indéfectible. Brisant cette étreinte curative, bénéfique autant à l'un qu'à l'autre, son regard éclairé pourchassait l'émotion non dissimulée de sa søster. Les lèvres du scandinave se posèrent alors sur le front du professeur avant de fluctuer dans un sourire aussi radieux que la situation ne le permettait. Les paroles de son amie d'enfance lui mirent du baume au cœur. Le kostein pouvait se montrer très maladroit quand on en venait aux questions relationnelles. La fuite lui semblait être une initiative plus appréciable qu'un affrontement. Connaissant son tempérament de chaudron à retardement, briser les ponts et attendre que le temps fasse son œuvre, était préférable aux éclats d'une discussion tumultueuse. Evidemment, la réalité les avait tout deux rattrapée à grand renfort de nouvelles peu glorieuses. - Le norvégien eut une moue désapprobatrice aux allusions de sa grande sœur. Fallait-il revenir sur ce fâcheux point ? La dragée avait toujours autant de mal à lui passer. Le sujet toujours aussi brûlant qu'une tasse de thé² au petit matin. La situation ne prêtait pas à un tel discours. Le fonctionnaire ne lui en tint cependant pas rigueur. Elle venait de vivre un été chamboulé. D'après ce que Lars - membre de la confédération magique scandinave, avait pu entendre des officiels, le début de la saison n'avait pas su être de tout repos pour la belle. «Gårsdagens handlinger tilhører fortiden» lui dit-il dans un norvégien calme. Il n'y avait pas de quoi fouetter un hippogriffe. Le sorcier n'avait sut trouver les mots pour la persuader de cracher sa chocogrenouille. Ils avaient tout les deux manquer de jugement et en avait payer de leur mornille, mais devaient-ils pour autant se rejeter le scrout? La dévisageant toujours avec un inquiétude perceptible, l'ancien batteur des bleus et or prit la main de la Spakona. Il tendit une oreille attentive à son invitation et ne put refréner un soupir hilare. M. Skagen n'avait jamais été un grand admirateur des cultes paganiques. Voir son fils et sa femme s'embrigader avec des moldus aillant un troupeau de doxy au plafond, ne l'avait guère enchanté. «Tu connais le point de vue de mon père à ce sujet. Il est sans doute trop poli pour refuser, mais c'est avec plaisir que je me joindrais à vous.» lui répondit-il avec honnêteté. Il avait bien longtemps que le nordiste n'avait plus remis les pieds à une cérémonie du genre. Il ne partageait plus leur croyance, mais le geste comptait ainsi que sa présence. Sa défunte mère avait durant de longues années épousé les convictions de cette secte - comme le décrivait si bien son époux.
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Traduction:
*Les actions d'hier appartiennent au passé ² + 20 points pour Gryffondor
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Dernière édition par Yrian R. Skagen le Sam 18 Aoû 2018 - 23:53, édité 4 fois
Freya Bakke
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Dim 22 Juil 2018 - 18:47
Freya était d’une stabilité toute relative ces derniers jours. Dormant réellement assez peu comparé au temps passé à somnoler, souvent prise de panique pour assez peu de choses, sursautant sur des voix de personnes qui n’étaient pas là, sa pensé désorganisée la laissant souvent commencer quelque chose en lui faisant oublier pourquoi elle l’avait fait. L’accolade offerte par con frère de coeur dans ce contexte était plus qu’agréable. Il lui retirait au moins un problème de l’esprit. Tout comme ce baiser sur son front qui lui causa un frisson. Ses lèvres prirent donc le sourire le plus clair qu’elles le pouvaient malgré le contexte. Un certain soulagement se lisait dans son regard plein de compassion qu’elle lui adressait.
-Gårsdagens handlinger tilhører fortiden
Sa réaction la rassurait un peu. Freya s’était rendu compte que sa remarque était hors de propos et peu judicieuse. Elle était pourtant sortir, comme si c’était plus fort qu’elle. Et encore, heureusement qu’elle s’était arrêté en cours de route… Elle ne remarqua pas forcément l’inquiétude sur le visage de son ami, trop absorbée par se réconfort de sa main qui prenait la sienne. Freya y avait ajouté sa seconde main, n’en détachant plus le regard, comme fascinée par le geste.
-Tu connais le point de vue de mon père à ce sujet. Il est sans doute trop poli pour refuser, mais c'est avec plaisir que je me joindrais à vous.
Cette réponse l’avait comme ramenée à la réalité. Il est vrai que Lars n’avait jamais partagé leurs croyances. Elle n’était donc pas surprise…
-Oui, je sais bien, et je le comprends. Je te remercie de te joindre à nous, même si je sais que tu n’es plus aussi investi que tu as pu l’être.
Freya ne mettait pas la moindre méchanceté dans ses mots. Ce n’était qu’un constat. Elle en appréciait d’autant plus sa réponse. Yrian n’avait pas pris part à une telle cérémonie depuis un bon moment. Un sourire déjà plus franc sur le visage, la belle s’était un peu détendue, tenant encore fermement la main d’Yrian dans les siennes.
Cela ne dura pourtant pas. Lars qui n’avait aucun mauvaise intention avait simplement posé sa main sur l’épaule de Freya, sans doute dans le but innocent d’attirer son attention. Seulement ce n’est pas comme cela que les choses se passaient en ce moment pour la belle brune. Ce geste innocent lui provoqua un grand sursaut. Elle se retourna d’un bond, le regard paniqué, envoyant une main au hasard vaguement dans la direction de la personne qui devait se tenir derrière elle. Lars n’eut pas un grand mal à éviter le coup mais ce n’était pas terminé. Freya comme réveillée par sa surprise eut comme des flashs, reculant en fermant les yeux par moment, entendant de nouveau des cris et des ordres. Portant une mains à son front et finissant par s’accroupir pour reprendre ses esprits. Elle tremblait, les yeux fermés, murmurant pour elle-même quelques mots, visiblement en pleine panique.
-C’est fini, ils sont partis, c’est fini, ça va aller…
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Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule ϟ Freya & Yrian [Norvège] Dim 22 Juil 2018 - 22:58
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La foule sorcière fuya instinctivement à l'approche de Freya, ne laissant plus qu'une masse à majorité moldue autour du scandinave et de la Spakona. Lars Skagen quant à lui jugeait d'un œil - dans un posture pour le moins défensive, son fils et la brune s'enlacer fraternellement. De ce revirement de comportement, le nordiste ressentit une vague de colère l'envahir, un quasi dégoût pour ses pairs. Le norvégien, bien qu'au courant des dernières actualités de miss Bakke, ne pouvait se contenter de la laisser dans une solitude funeste. Il avait manqué le coche depuis sa vision, entre évitement et contact rompu, il se devait de l'épauler dans cette nouvelle épreuve. La discussion tourna très vite autour de la cérémonie en l'honneur de Pernille et la probable absence de son père. Il ne lui en tiendrait sans doute pas rigueur, si le magizoologiste ne daignait faire le déplacement. «Je me joignais à vous plus par contrainte, tu connaissais ma mère et son don de persuasion. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas apprécié chaque moment partager en votre compagnie.» lui répondit-il avec douceur sans pour autant chercher à la vexer dans ses croyances. Il était vrai, que miss Skagen n'avait guère donné le choix à son bambin quant il avait s'agit du paganisme - une véritable source de conflit au sein du ménage. Toutefois, le fonctionnaire devait reconnaître qu'il n'avait plus jamais été le même à partir du moment où il avait commencé à côtoyer les païens nordiques. En somme, le kostein leur était redevable de l'avoir aider à se construire, se définir comme l'homme qui se présenterait à eux à la nouvelle lune - peut-être arriverait-il à discerner certains visages familiers. Et puis, les étés partagés avec la Spakona ne furent que de doux et agréables souvenirs. De surcroît, jamais les chemins des deux norvégiens ne se seraient croisé sans l'intervention de Pernille. - Le couple d'amis se toisa un instant, avant que Lars ne vienne à les interrompre, avec le tact d'un boursouff, sa main délicatement posée sur l'épaule de Freya. «Papa, Freya me disait justement...» Sa phrase resta en suspens. Avant même qu'il n'ait pu se demander si ce fut du lard ou du licheur, sa søster fut pris d'un sursaut digne d'un centaure. Son visage se métamorphose, mélange de panique et d'une peur indescriptible. Les quelques badauds encore agglutinés s'écartèrent dans un exclamation commune de stupeur. Le maître des lieux esquiva un coup qui ne lui fut sans doute pas destiné et porta sa main sur un étui ficelé à sa ceinture. Le kostein quant à lui fut aussi surpris que le reste de l'assemblée, stupéfié par la violence du phénomène. La Spakona en proie à une crise inhabituelle, eut un mouvement de recul avant de finir agenouiller les yeux clos. Était-ce l'une de ses transes? Les murmures s'élevèrent aussitôt dans la foule. Sa sœur avait besoin d'air, d'intimité, ce que le jardin de la propriété ne lui offrait malheureusement pas. Le bleu et or s'avança avec précaution de son amie d'enfance et lui tendit une main, une aide bienvenue. «Jeg tar med det innendørs*» lança-t-il d'un ton autoritaire à son paternel. Prudemment, le garçon imita la posture peu confortable de la professeur tout en passant son bras autour de sa taille avec délicatesse. Précautionneux, il se releva offrant un appui stable à la Spakona. Son visage impassible fixa un court instant la mine déconfite du magizoologiste. «ting vil gå bra*» tenta-t-il de rassurer son père et sa . Le jeune homme prit la direction de cette jolie demeure, croisement de marbre et de bois noble. Le pas alerte, il l'accompagna jusqu'au séjour, ouvert sur les falaises prédominante. «Ågot, kan du komme, vennligst!* » appela-t-il à gorge déployée, supplice d'une aide bienfaitrice. Un craquement sec plus tard, une elfe de maison pas plus haut qu'un murlap sautillait de bon cœur sur le canapé. L'elfe cessa toute activité à la vue de la Spakona. « Maître Skagen. Ooooh qu'arrive-t-il à miss doxy au plafond? Ågot serait ravis d'aider.» couina-t-elle ne feignant pas l'excitation qui était la sienne, ses mains se joignant dans une tempête de petits battements. Un série de craquement s'en suivirent et l'elfe de la famille revint ses yeux brillants, la mine ravis de se sentir d'une aide précieuse, les bras chargés d'une batterie de potions, bandages et autres remède et ustensiles peu utiles à la situation, - à l'image d'une brosse à récurée les toilettes.
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traduction + HRP:
* je l'amène à l'intérieur. ** ça va aller. *** peux-tu venir s'il te plaît.
My bad je me suis lâché sur cette réponse
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Dernière édition par Yrian R. Skagen le Sam 18 Aoû 2018 - 23:54, édité 4 fois
Freya Bakke
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Lun 23 Juil 2018 - 13:07
Freya était bien consciente de ce qu’elle pouvait inspirer à l’heure actuelle dans la communauté sorcière. La nouvelle avait commencé à se répandre, d’abord près de chez elle, ou plutôt près de chez une bonne partie des victimes. Et pour le moment, pas de procès, et pas d’autre moyen de prouver son innocence. D’ailleurs, innocente, elle ne l’était pas pour grand monde, puisqu’elle avait tué devant témoins. Alors inutile de dire que son retour n’avait pas toujours provoqué la joie.
L’enterrement d’une amie ne faisait pas exception. Seuls les moldus présents avait accepté de rester près d’elle, puisque de toute façon ils ne savaient pas qui elle était à part ceux qui avaient comme Pernille côtoyé le paganisme nordique. Retrouver Yrian et partager avec lui cette accolade avait sans doute été le meilleur moment depuis des semaines. Alors elle profitait de sa présence, de son sourire et de ce regard si doux qu’elle lui connaissait déjà mieux.
-Je me joignais à vous plus par contrainte, tu connaissais ma mère et son don de persuasion. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas apprécié chaque moment partager en votre compagnie.
Cette femme douce savait faire preuve d’une certaine autorité, effectivement. Si son mari ne s’était jamais ou très peu joint à eux, Yrian en revanche n’avait pas eu d’autre choix que de le faire. Mais Freya aimait croire qu’il en avait retiré certains enseignements. Et puis surtout, comment en vouloir à cette femme alors qu’elle lui avait donné l’occasion de rencontrer son petit renard blanc, meilleur ami, son petit frère.
-Je le sais bien! Tu n’étais d’ailleurs pas toujours des plus attentif! Mais les choses auraient été plus monotones sans toi.
Sans son petit frère pour faire jeux et autres petites bêtises, il était certain que cela aurait manqué de saveur.
La conversation à proprement parler ne dura pourtant pas beaucoup plus. Avec l’intervention pourtant tout à fait courtoise de Lars, les évènements avaient pris une toute autre tournure, et très rapidement. Prise d’une soudaine panique, Freya n’avait pas même entendu que son ami avait tenté de parler à son père. Tout comme elle ne vit pas ce dernier prêt à réagir à une nouvelle attaque de sa part. Au sol, tremblante, respirant avec une certaine difficulté mais pas encore au point de manquer d’air, des images lui sautaient au visage, et ces voix qui se mêlaient. Elle n’avait senti que cette présence qui s’était approché d’elle, lui donnant un nouveau sursaut. Il lui avait fallu un petit temps pour voir qu’il s’agissait d’Yrian qui lui tendait la main avant de venir près d’elle. Freya avait saisi cette main et l’avait laissé l’aider à se relever, s’appuyant assez largement sur lui. Sa main serrait la sienne comme si elle avait peur de ce qui pourrait se passer si elle lâchait. Parfois sur le chemin de la maison quelque chose revenait, lui provoquant toujours un mouvement assez brusque alors qu’elle avait le réflexe d’essayer d’y échapper. Dans le calme offert par la maison, c’était déjà un peu mieux. Il lui était plus simple de se concentrer et donc de se calmer un peu.
-Ågot, kan du komme, vennligst!
L’elfe de la maison ne mis pas très longtemps à arriver, sautillant partout, donnant presque le tournis à Freya. Heureusement cela ne dura pas trop longtemps.
-Maître Skagen, oh qu'arrive-t-il à miss doxy au plafond, Ågot serait ravis d'aider.
Vraiment? Et bien au moins la voilà fixée sur ce que l’on pouvait penser d’elle dans cette maison. Elle n’en voudrait à personne pour ça. Même Pernille avait perdu sa volonté à lui faire confiance il y a un moment. Mais ce n’était pourtant jamais vraiment agréable. Enfin, de toute façon elle n’était pas trop en état de réellement s’occuper de ce genre de détails. Une fois à porté la belle se laissa presque tomber sur le canapé, on pouvait presque dire qu’elle se laissait couler. La fatigue se faisait clairement sentir, la tête lui tournait, les larmes ne s’arrêtaient plus, et une sensation désagréable lui tenait le ventre. Elle ne fit du coup pas très attention à tout ce bardas que la petite créature avait rapporté…
C’était un peu plus calme. Freya s’était un peu repliée, reprenant difficilement son souffle entre deux sauts dans sa respiration. Quelques murmures étaient encore présents, et même si l’utilité semblait moyenne, elle leur lâchait quelques “shhh” dans l’espoir que ça aide un peu.
-Je suis désolée, je ne voulais pas, je suis désolée…
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Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule ϟ Freya & Yrian [Norvège] Lun 23 Juil 2018 - 17:04
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L'elfe de maison retourna la pièce adjacente et revint dans un craquement sec. Plantée sur le seuil du canapé sur lequel Freya reposait, les bras chargés de bric-à-brac, les yeux globuleux voletant entre le norvégien et son amie. Le nordique ne put qu'avoir une mine amusée par ce désordre hétéroclite. Des potions aux manuels ornithologiques, en passant par un trio de verres à la brosse à toilettes, tout les accessoires que ces petits membres pouvaient supporter finirent écrasés au sol dans un tintamarre assourdissant. Peu sûr que cette agitation ne soit d'une grande aide pour la Spakona en pleine crise post-traumatique. L'elfe s'était laissée déborder par son imagination et sa posture emprunte de fierté ne laissa pas le sorcier indifférent aux efforts de son compagnon d'enfance. «Ågot, de simples rafraîchissements feront l'affaire.» lui lança-t-il avec le plus grand respect. Un soupir abusé et un sourire en demie teinte, le scandinave porta son attention sur la brune - tandis que le valet des lieux s'évapora dans un nouveau clappement. Sur le sofa, la prêtresse était toujours en proie aux hallucinations, marmonnant et refrénant des paroles qui n'appartenaient qu'à son esprit tourmenté. «Dis moi ce que je peux faire pour t'aider à traverser cette mauvaise passe.» souffla-t-il, le visage à quelques centimètres du sien. Désemparé, hagard, le norvégien ne sut réellement quelle attitude adopter pour venir à la rescousse de sa søster, la sortir de ce marasme effrayant. Une chose lui était évidente, ce delirium ne pouvait être lié à son don de double-vue. Il avait été témoin à l'hiver dernier de l'émergence d'une vision. Quoi que terriblement déstabilisant pour une personne étrangère aux manifestations de cette aptitude, cela n'avait rien en comparaison aux spasmes qui avaient secoué la Spakona. Inondé par un débordement de thèses aussi farfelues les unes que les autres, le regard vide et dansant dans la pièce, le kostein ne remarqua que tardivement la sortie de crise de son amie d'enfance. Encore secouée par ce bouleversement, peinée à reprendre une respiration rythmée, le bleu et or eut un grand mal à garder son sang-froid. «Ne le sois pas tu n'y es pour rien. Les gens le comprendront» répliqua-t-il posément. Il ne souhaitait pas la contrarier et lui avouer que la majorité de l'assemblée avait tâchée leur sous-vêtement. Au moins ils en avaient eut pour leur gallion. Un surprenant sifflement le sortit alors de sa contemplation inquiète. Ågot venait d'apparaître, son sourire enjôleur en proie à la fierté accroché aux lèvres, trois verres à cognac subtilement coincés entre son menton et ses dessous de bras, un bouteille aux couleurs criardes présentée dans le creux de ses mains tremblantes d'excitation. Le flacon, un récurvite pour chaudron daté des jeunes années du scandinave - et que Pernille utilisait pour astiquer les instruments à potion de son fils, arracha un hoquet de surprise au fonctionnaire «Quand je parlais de rafraîchissement ce n'est pas forcément une crème à récurer qui me venait à l'esprit.» dit-il tout en s'appropriant le pot poussiéreux et étrangement léger. Comme offusquée par ce geste maladroit de la part de son "supérieur", l'elfe porta ses deux mains sur le récipient et le plaqua contre ses haillons poisseux, caressant avec une certaine passion ledit récurvite. « Maître, le vil petit crapaud de la CMS* a volé le jus de papaye² de maître Skagen.» lui répondit-elle tout en crachant sur le tapis du salon avant d'y passer son pied nu pour nettoyer toute trace de saleté. Ses frêles petits bras s'exécutèrent à servir trois verres à demi plein d'une substance acrée à l'odeur acide. « Maître madame votre bonne mère, s’accommodait de sa tasse de thé chaudronnée².» reprit-elle tout en portant sa "liqueur" à ses lèvres toutes brûlées. Confondant vitesse et précipitation, urgence et tact, le norvégien botta le gobelet à travers la pièce, le regard soudainement noir. Que devait-il en conclure? Que l'elfe de la famille avait empoisonné la maîtresse des lieux? Quelle billywig avait bien pu la piquer? Ses yeux clairs parsemés d'éclairs plongèrent dans ceux du petit être apeuré. Il n'avait nul désir de s'en prendre gratuitement au lutin. Elle avait toujours su se montrer loyale et fidèle aux Skagen. Croyant bien faire ou ne répondant qu'aux simples requêtes d'une femme diminuée par la maladie, Ågot n'aurait au grand jamais voulu nuire à la santé de l'un de ses maître. «Promettez-moi toutes les deux. De-ne-jamais-parler-de-cela-à-qui-que-ce-soit. Pas même à mon père !» articula-t-il autoritairement, le visage passant de l'une à l'autre de ses interlocutrices afin que chacun de ses mots soient assimilés par toutes les personnes présentes dans le living-room.
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HRP:
* Confédération Magique Scandinave, le chef du département de contrôle des créatures magique dans lequel Lars Skagen y est en poste.
² Combo, + 50points pour Gryffondor
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Freya Bakke
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Mar 24 Juil 2018 - 0:01
Freya savait bien que nombreux étaient ceux qui avaient une bien basse opinion d’elle. Dans un premier temps, parce qu’elle venait de commettre un certain nombre d’atrocités. Jusque-là elle se devait de faire avec. Mais en plus de cela, elle était membre important d’un culte que tout le monde ne partageait pas. Parmi les personnes présentes, il y avait des moldus qui ne savaient pas toujours qui elle était, et donc n’avaient pas bougé d’un pouce lors de son arrivée. D’autres, sorciers pour la plupart, donc sans doute au courant de ses dernières petites aventures, ce qui était assez gênant…
La petite créatures fut vite revenue. Freya n’avait jamais eu d’elfe de maison chez elle. Normal pour une famille moldue. Mais si elle avait eu l’occasion d’en côtoyer d’un peu plus près avec l’école, elle n’en connaissait que très peu d’habitudes et de coutumes. Elle avait simplement cru comprendre que leur condition était souvent difficile dans certaines familles. Mais pour le coup, cela ne devrait pas être le cas pour cette petite chose qui revenait dans la pièce, les bras chargés de toutes sortes de choses. Des choses qui s’étalèrent à terre dans un fracas assourdissant. Cela provoqua un nouveau sursaut à la pauvre Freya qui avait déjà assez de mal à essayer de se concentrer. Cependant sa réaction fut un peu moins violente. Elle n’eut de toute façon pas tellement le temps de plus réagir puisqu’une nouvelle image s’était présentée. En plus de réveiller une certaine douleur morale, Freya avait un mal de tête impressionnant, lui donnant l’impression que son crâne allait s’ouvrir. Elle senti pourtant près d’elle une présence douce, apaisante. Yrian s’était assis près d’elle, tout près d’elle, murmurant à son oreille.
-Dis moi ce que je peux faire pour t'aider à traverser cette mauvaise passe.
Il ne pouvait rien faire pour elle. Freya le savait et cette idée lui arracha un sanglot. Le pauvre vivait l’enterrement de sa mère, ce qui était déjà en soi une épreuve très difficile. Il fallait maintenant qu’il s’occupe d’elle et de son mal être dont il n’était en aucun cas responsable. Alors elle se blottit contre lui, s’accrochant désespérément à lui, espérant que cela calmerait un peu son esprit. Toutes ces paroles, tous ces visages, ils lui revenaient peu à peu, de véritables attaques. Et puis cela s’était un peu calmé. Elle entendit Yrian répondre à ses paroles qui ne lui étaient pas destinées alors qu’elle avait exprimé son regret à ces visions qu’elle revivait…
-Ne le sois pas tu n'y es pour rien. Les gens le comprendront
La norvégienne pris doucement conscience que sa réaction plus de forte avait sans doute nui un peu plus à sa déjà triste réputation. Après avoir fixé un temps le paysage devant eux, elle avait offert un sourire même triste à son ami levant vers lui son regard fatigué et encore embué de larmes. Freya ne savait pas trop quoi dire. Alors elle avait passé une main douce sur sa joue, posant sa tête quelques instants sur son épaule.
Puis la petite créature avait refait son apparition, avec de drôles d’accessoires. Freya se redressa et essuya d’un revers de la main les traces humides sur son visage. L’elfe portait des verres et ce qui ressemblait à de la crème à récurer.
-Quand je parlais de rafraîchissement ce n'est pas forcément une crème à récurer qui me venait à l'esprit.
C’était donc bien de la crème à récurer. La belle arqua un sourcil devant cette scène improbable. Yrian lui avait retiré la pot des mains, ce qui n’avait pas plu à la petite créature.
-Maître, le vil petit crapaud de la CMS* a volé le jus de papaye² de maître Skagen.
Ah, dommage, ça aurait sans doute été meilleur. La belle regarda la petite créature se servir un verre de cette substance très clairement nocive sans rien dire, observant simplement les réactions de son ami. Et visiblement cette petite chose comptait réellement le boire!
-Maître madame votre bonne mère, s’accommodait de sa tasse de thé chaudronnée
Il fallut un léger temps de réaction à Freya pour comprendre. Elle ne compris réellement que lorsque le verre traversa la pièce. Ouvrant grand les yeux, elle porta la main devant sa bouche, choquée de la signification de ces paroles. Ainsi, les jours de Pernille Skagen avaient été écourtés. Volontairement ou non, son décès était prématuré. Yrian était (à très juste titre) visiblement furieux. La petite bestiole apeurée.
-Promettez-moi toutes les deux. De-ne-jamais-parler-de-cela-à-qui-que-ce-soit. Pas même à mon père
Freya n’avait pas encore bougé trop surprise. C’est donc les yeux grands ouverts et toujours cette main devant la bouche qu’elle avait hoché la tête après une petite hésitation le temps de bien comprendre. La petite créature finit par partir, laissant sur place ses verres vides et le pot ouvert. La pièce resta silencieuse quelques instants. Freya s’était ensuite levée pour prendre doucement le bras de son ami, tentant de voir un peu où il pouvait en être. Difficile à dire réellement… Elle avait ensuite été attraper sa nuque pour l’entrainer jusque sur son épaule, caressant son dos en le tenant contre elle.
-Je suis désolée Yrian, sincèrement…
La belle resta ainsi quelques instants. Puis recroisant son regard, elle s'efforça de lui adresser un sourire plus franc, plein de compassion et bienveillant.
-Je crois qu'il va falloir qu'on se prenne des vacances...
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Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule ϟ Freya & Yrian [Norvège] Mer 25 Juil 2018 - 18:11
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Les révélations - qu'Ågot vint à leur faire, arrachèrent à la Spakona une mine horrifiée. Yeux écarquillés, mains en obstruction, mâchoire désartibulée, la brune ne prit pas la peine de cacher la surprise qui fut la sienne après de telles confessions. Quelle personne saine d'esprit ne le serait être? Le norvégien quant à lui ne savait plus où il en était, perdant pieds dans cette vérité, partagé d'un sentiment mitigé, fleurant avec l'hystérie d'un hippogriffe tout juste insulté et la compréhension voir l'acceptation d'une telle finalité. Devait-il défausser sa colère, son amertume, sa rancune sur la pauvre créature? Avait-elle commis ce crime en pleine connaissance de cause ou avait-elle simplement -comme à son habitude- exhaussé les dernières volontés d'une maîtresse en disgrâce? Son esprit déborda de théories toutes aussi folles les unes que les autres. Au fond, bien malgré lui, la vérité sommeillait, ne demandant qu'à surgir et l'éclairer de son éclat. L'elfe de famille avait -sans nul doute à la demande de sa maîtresse dans un instant de lucidité, écourté l'existence d'une personne involontairement et ce sous la garde d'un sorcier, régionalement reconnu pour son travail. Une bien triste réalité qui entacherait cette famille respectable. Un sombre secret, une lourde évidence, qu'il se refusait pour le moment de laisser filtrer. Perdu dans ces interrogations décalées, il ne sentit le bras de son amie se refermer sur lui, dans une étreinte, une accolade pleine de bonnes intentions. Était-il désolé, lui qui venait de connaître les détails dans lesquels sa propre mère s'en était aller? Lui qui désirait tant bien que mal dissimuler les réelles circonstances de cette disparition tragique. Evidemment qu'il l'était sans vraiment l'être. Pernille avait fait un choix que tout à chacun devait respecter, y compris son fils, sa chair et son sang. «Si tu étais à ma place que ferais-tu? » la reprit-il en écho. La Spakona avait toujours su le conseiller, l'aiguiller aux moments où le scandinave s'échouait, s'hasardait en sentiments. Fine oreille et habile inspiration, elle poussait le kostein à se remettre en scelle et se reprendre. Le sourire de son amie lui remit du beaume au cœur sans pour autant effacer l'amère déception qui l’inondait. Les dires de la nordiste lui arrachèrent un rictus pincé. Avait-il besoin de vacances, alors même que sa mise à pieds lui interdisait scrupuleusement de vagabonder et papillonner dans les couloirs du ministère anglais? «Hum, en parlant de congés... » dit-il penaud. Le bleu et or n'avait jusque là juger guère utile de l'avertir de sa mise à pieds par le magenmagot. Pour dire vrai, peu de personnes n'étaient informées de ce léger incident lors de sa patrouille d'un soir de match de la coupe du monde de Quidditch. Peu à l'aise avec ce sujet, il avait préféré botter le cognard en touche. Le fonctionnaire en sursit se détacha du professeur cherchant méticuleusement à esquiver son regard lorsque la bavboule se romprait entre ses doigts. «... le ministère a jugé bon de se passer de mes services pour une période indéterminée... » lâcha-t-il honteux.
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Jeu 26 Juil 2018 - 13:00
Cette journée était un véritable ascenseur émotionnel. Freya avait commencé simplement attristée de la perte de Pernille, et un peu anxieuse à l’idée de voir Yrian à cet enterrement. Elle avait ensuite totalement paniqué face à lui, puis avait connu ce doux soulagement au creux de ses bras. Réconfort qu une fois de plus n’avait pas duré. Bref, depuis le début de cette journée tout se passait avec d’innombrables difficultés et pas moyen de passer plus d’une minute au calme. La seule constante était sa volonté de faire ce qu’elle pouvait pour soutenir son ami. Mais là encore c’était compliqué. Déjà parce qu’elle n’était objectivement pas tellement en état de le faire, mais en plus parce que les évènements lui échappaient de plus en plus. Et cela s’était fini en fanfare avec l’annonce de l’elfe de la maison. En même temps, comment ne pas comprendre cette pauvre Pernille qui s’était petit à petit enfoncé dans une folie qui lui allait si mal. Lars et Yrian avaient fait de leur mieux, mais Freya ne pouvait qu’imaginer la souffrance de la pauvre femme. Plus encore maintenant qu’elle avait expérimenté cette frustration et cette douleur de ne pouvoir agir sur son propre corps.
Alors une fois la surprise un peu passée et la petite créature partie, Freya avait une fois de plus tenté d’apaiser Yrian, utilisant un peu son dernier argument. Cette accolade n’était pas grand chose. Mais sans trouver les mots et avec si peu d’énergie, elle n’avait pas trouvé beaucoup mieux. Alors elle y mettait tout son coeur, le serrant contre elle avec toute la bonne volonté qu’elle pouvait y mettre, lui expriment sa profonde compassion.
-Si tu étais à ma place que ferais-tu?
Question délicate. La belle sentait qu’il faisait là appel à cette partie si précieuse et délicate de leur relation. Il attendait les conseils de sa soeur, alors qu’elle ne savait pas elle-même quoi faire. Impensable pourtant de le laisser sans réponse. Prenant quelques instants pour y réfléchir pleinement, pesant le pour et le contre. Finalement, elle arriva à la même conclusion que lui. C’était sans doute le mieux à faire…
-Je crois que tu as la bonne solution Yrian. Je sais que c’est très lourd à porter, mais cela serait sans doute pire de laisser cette information se répandre.
Freya avait légèrement brisé leur étreinte, saisissant doucement le visage d’Yrian entre se mains, posant son front contre le sien.
-Quoi qu’il arrive tu sais que je serai avec toi.
La belle avait ensuite retrouvé un semblant de sourire à lui adresser et avait tenté un trait d’humour maladroit. Une fois encore et bien malgré elle, la Spakona avait tapé là où il ne fallait pas. Triste constatation qu’elle fit en voyant la réaction de son ami.
-Hum, en parlant de congés...
Et maintenant il fuyait son regard. Il n’avait pas fait cela depuis des années! En général, c’était quand il avait fait une bêtise. Si il n’avait jamais eu de comptes à lui rendre, il semblait donner assez de poids à l’avis de son amie pour se sentir un peu mal à l’aise à chaque fois. Forcément, elle attendait la suite un peu anxieuse.
-... le ministère a jugé bon de se passer de mes services pour une période indéterminée..
Ah… Une mise à pieds en gros… concrètement… Mais qu’est-ce qu’il avait pu faire pour avoir une sanction pareille? Freya eut un léger soupir avant de se laisser tomber dans le canapé qui était encore assez proche pour offrir un repos salvateur. Après quelques seconde elle pris ce visage un peu plus dur que d’habitude. C’était celui de la grande soeur qui n’en sait pas assez sur la bêtise de son frère. Et Freya avait même développé le ton qui allait avec.
-Yrian… viens un peu ici s’il te plaît…
Freya montrait du doigt la place près d’elle sur le canapé en espérant qu’il cesserait au moins de fuir son regard. Et puis finalement elle avait repris son visage habituel bien que teinté d’une légère inquiétude tout de même.
-Comment ça se fait? Qu’est-ce qui s’est passé?
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Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule ϟ Freya & Yrian [Norvège] Sam 28 Juil 2018 - 2:20
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Il y avait-il réellement une bonne ou une mauvaise décision? Si tel était le cas, le norvégien avait décidé de passer sous silence les révélations de son elfe de maison. A la recherche d'un soutien indéfectible, il s'était tourner vers sa fidèle conseillère, celle à qui il aimait se confier, se délester du poids de certains choix, se rassurer en soit. Leur étreinte à demi-brisée, la brune prit le visage de son lill bror entre ses mains, front contre front. La caresse de sa paume sur sa peau éclaira l'horizon. Ils en venaient tout deux à la même conclusion. Garder le secret, dissimuler la vérité aux yeux de tous, mentir pour sauver les apparences, tel auraient été les dernières volontés de Pernille. Ils embrassèrent cette promesse dans le silence. Détaché de sa søster, fuyant son regard de peur de se liquéfier de honte, le scandinave se mit à ruminer, faire les cents pas dans le salon. Le regard perdu dans la brume d'opprobre qui l'assaillait. Son sourire au bord des larmes de la décheance qui était la sienne. Le sorcier se laissa dériver tel un enfant sans repères, un scrout en cage. Le ton autoritaire de la Spakona le fit redescendre sur terre. Il ne connaissait que trop bien cette intonation. Le kostein allait passer un mauvais quart d'heure et il ne pouvait y échapper. Le visage tourné vers sa søster, il s'exécuta sans demander son reste. Les jambes lourdes, la mine fermée, ses yeux clairs vagabonds, il faisait face à la brune. Ses bras se croisèrent sur son torse dans la douleur de son épaule fraîchement remise. Devait-il tout lui dire, lui épargner les détails? Le bleu et or s’éclaircit la gorge. La gorge sèche, les lèvres pincés, sa langue se délia. « Le magenmagot n'est pas un grand amateur des vérités imagées que j'ai peut-être formulé à voix haute, peu fier de son manque de sang-froid devant la haute court transformée en audience disciplinaire sa voix s'était peu à peu effacée. Et il se peut que mon comportement ne soit guère apprécié par les biens pensants du ministère. » Le fonctionnaire lui épargna sa patrouille désastreuse en compagnie de celle avec qui il avait échangé un baiser. Il omit volontairement de faire quelconque mention de l'attaque subit ce soir là. Il négligea également la finalité de cet affrontement sanglant et meurtrier. Ce qu'elle ne pouvait savoir, ne lui causerait ainsi aucun torts. Et puis, d'après les dires et les rapports que Lars avait eut en sa possession -que le nordiste avait peut-être lu par dessus l'épaule de son paternel, il ne fut pas le seul à avoir passer un début d'été catastrophique. A croire que les astres s'étaient alignés pour leur déféquer au bout de la baguette. « Ne t'inquiète pas, ce n'est que temporaire, reprit-il dans une tentative déjà vouée à l'échec de minimiser les faits. Et tout compte fait, cette mise à pied était arrivée à point nommé. L'enquête sera bientôt bouclée et je pourrais de nouveau trimer comme un elfe de maison. » Plus détendu par ses aveux, le norvégien se permit de croiser son regard azuré dans celui de sa søster.
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Sam 28 Juil 2018 - 17:15
Les mauvaises nouvelles semblaient pleuvoir ces jours-ci. Autant pour elle que pour le pauvre Yrian. Il avait déjà perdu sa mère, voilà qu’il apprenait en supplément qu’elle avait souhaité cette fin prématurée. Une nouvelle forcément très perturbante. Elle-même la prenait assez mal, difficile de dire ce que pouvait ressentir son propre fils. Son accolade n’était qu’un léger réconfort qu’elle pouvait lui accorder. Mais il était clairement insuffisant. Il avait cherché un peu plus de réconfort, lui demandant conseil. Comment trouver la réponse qui l’apaiserait avec une telle question. Il semblerait pourtant qu’elle avait réussi à le calmer un peu.
Enfin ça c’était jusqu’à ce qu’il se mette à soigneusement éviter son regard. Ce qui n’indiquait évidemment rien de très bon. Il était agité et faisait des aller retour dans la pièce, visiblement anxieux. Alors comme elle le faisait lorsqu’il était enfant, son ton s’était fait autoritaire le temps d’une phrase. Visiblement cela fonctionnait encore. Sur la défensive devant elle et très touché, il s’était pourtant plié à sa demande, ce qu’elle appréciait bien entendu.
-Le magenmagot n'est pas un grand amateur des vérités imagées que j'ai peut-être formulé à voix haute
Yrian avait toujours eu la langue bien pendue. Il était assez impulsif aussi. Ce qui dans un cas pareil n’avait pas du jouer en sa faveur. Freya ne disait rien, attendant sagement la suite.
- Et il se peut que mon comportement ne soit guère apprécié par les biens pensants du ministère.
Bah voyons… Freya ne se formalisait généralement pas de la façon qu’il avait de s’exprimer. Il était assez fréquent qu’elle le rejoigne en fait. Mais il était simple d’imaginer que ce n’était pas le cas de ces grands noms du Ministère…
-Comment ça se fait? On n’est pas convoqué devant eux sans raison tout de même… si?..
Le Ministère ne perdrait pas son temps à convoquer ses employés sans motif. Et puis même si c’était le cas, pour qu’Yrian ne s’emporte, il devait y avoir une raison. Mais son ami ne semblait pas avoir envie de lâcher l’info…
-Ne t'inquiète pas, ce n'est que temporaire. L'enquête sera bientôt bouclée et je pourrais de nouveau trimer comme un elfe de maison.
Il finit finalement par relever les yeux vers les siens. Déjà mieux. Freya lui accorda un léger sourire en réponse pendant sa propre réflexion. Après tout, au moins il pouvait souffler un peu. Ce qui tombait sans doute assez bien en ce moment.
-J’imagine que tu vas au moins pouvoir en profiter pour prendre un peu de temps pour souffler comme ça.
Freya se perdit quelques instants dans le paysage devant elle, écoutant ce qui se passait dehors où ils avaient laissé les invités venus rendre hommage à Pernille. Si elle avait le choix elle ne ressortirais sans doute plus jamais, honteuse de sa réaction de tout à l’heure.
-J’ai toujours aimé cette saison. Les arbres sont tellement beaux… J’aimais bien quand on allait chercher des plantes dans les forêts. On voyais pleins d’oiseaux, on aurait dit qu’ils n’avaient pas peur de nous.
Son esprit fatigué était parti retrouver ces images pour lui donner une touche plus légère. Elle ne lâchait plus le paysage, comme hypnotisée, mais définitivement plus calme.
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Sujet: Une triste nouvelles n'est jamais seule ϟ Freya & Yrian [Norvège] Lun 30 Juil 2018 - 17:11
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Son ton autoritaire -quasi maternel, avait eut raison du scandinave, qui ne tarda pas à cracher sa chocogrenouille. Sous le couvert d'une cape honteuse, il lui avait exposé grossièrement les faits, dans l'espoir qu'elle ne daigne chercher des explications. De son calme légendaire, la Spakona s'indigna à sa manière. Sa remarque fut tout à fait légitime. De peur de briser le secret d'instruction, le norvégien se cantonna au strict minimum. Effrayé par la réaction qui pourrait-être celle de son amie d'enfance face à une nouvelle vérité scroutonienne. Ainsi, il occulta volontairement sa rencontre anecdotiques avec les sbires du -déjà puissant, Lord. « J'aimerais en dire plus, souffla-t-il avec retenue. Toutefois, je n'ai pas la liberté de dévoiler les tenants et aboutissants de cette affaire. » Sous les feux des projecteurs, accusée à torts de maux commis contre son gré, elle ne pouvait être que la mieux placée pour comprendre ce lourd silence. Leur regard se toisant, l'apostrophe de la Spakon arracha une grimace au fonctionnaire du ministère. Profiter ? Prendre du temps pour souffler ? Venait-elle de débarquer dans ce monde empreint aux ténèbres ? Comment aurait-il pu se pavaner plus que de raison et perdre son temps, pendant que bon nombre de sorciers se soulevaient en ultime rempart contre la montée du Lord ? Avait-elle perdu la raison ? « Je repars en Angleterre dans deux jours, s'offusqua-t-il, son sang-froid mis à rude épreuve. Je ne laisserais personne mené un combat à ma place. » Ses yeux clairs aux éclats sombres se perdirent sur les tapisseries et tableaux ornant les murs du living-room. Les poings crispés sous la tension palpable, ses poumons s'emplirent plus rapidement qu'il ne l'aurait souhaité. S'il ne parvenait à canaliser ce mélange édulcoré de remord et d'irritation, il se pourrait bien que ses émotions l'emportent dans une harmonieuse explosion digne d'un chaudron sous pression. Dos à son amie d'enfance, le kostein prit sur lui, marmonna quelques jurons inaudible, se décomposa face à l'ignorance dont la brune fit preuve. Totalement absente, sa søster, quant à elle se mit à contempler le panorama qu'offrait la baie du salon. Absorbée par l'étendue sauvage qui s'offrait à elle, son analyse saisonnière le prit au dépourvu. Ce changement brutale de conversation fit retomber l'agitation du bleu et or comme un soufflé. « Uh..., pantois le scandinave ne sut que dire. Elle avait ce don de passer du cocatris au sombral, toujours aussi déstabilisant que surprenant. Tu sais que je n'ai jamais réellement aimé l'été. » Bien sûr, ces souvenirs d'enfance les plus heureux furent partagés en période estivale en son agréable compagnie. Les feux de camps sur les berges des fjords, les cérémonies paganiques jusqu'à l'aube, les randonnées à l'ombre des forêts naturelles, tout ces moments d'enfance et d'innocence resteraient gravés en lui à jamais. Cependant, le norvégien avait toujours eut un faible penchant pour l'hiver et son revêtement nacrée, la quiétude et le froid mordant de la poudreuse. Cet aparté rappela soudainement le sorcier à la dure réalité qui avait du être la sienne. Se rapprochant d'un pas feutré de son aînée, les bras du cadet s'enroulèrent délicatement autour des épaules de la Spakona. Il avait laissé le dialogue se broder autour des événements qui rythmaient sa vie, sans chercher à réconforter celle qui devait vivre un enfer sur Terre. « Je suis sincèrement désolé, murmura-t-il tout en posant avec tendresse sa tête sur l'épaule de sa søster. » Les mots ne lui vinrent qu'avec difficulté. Comment réconforter un être cher dans pareilles circonstances ? Le kostein n'avait jamais excellé en relationnel. « Si on venait à s'éclipser, poursuivit-il avec envie. Je suis sûr que mon père ne nous en tiendrait rigueur. » L'atmosphère de la demeure familiale ne lui seyait guère. Cet attroupement d'âmes éplorées n'avait jamais été la tasse de thé du norvégien. Il leur suffisait de transplaner, le monde leur appartenait.
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian] Mer 1 Aoû 2018 - 11:47
Il y avait une forme de tension assez étrange qui régnait dans la pièce. Ce n’était pas quelque chose qui se mettait entre eux. Freya était plus que ravie de revoir son petit renard et Yrian semblait aussi assez soulagé au final. Mais c’était plus ce qu’ils dégageaient indépendamment l’un de l’autre qui finissait par faire un mélange presque palpable de frustration, de peur et de colère. La belle cherchait à savoir ce qui avait bien pu provoquer la sanction subie par son ami. En revanche ce dernier ne semblait pas avoir une violente envie de lui répondre. Ou en tout cas pas complètement.
-J'aimerais en dire plus.Toutefois, je n'ai pas la liberté de dévoiler les tenants et aboutissants de cette affaire.
Une façon bien polie de lui dire qu’il n’avait pas le droit d’en dire plus. Son esprit qui commençait sérieusement à fatiguer eurent un peu de mal à comprendre ce sens dans cette phrase bien pompeuse. Une fois fixée elle eut une légère mou de réflexion avant de simplement laisser tomber l’affaire. Il n’en dirait pas plus et Freya n’était clairement pas là ni même d’humeur pour faire un interrogatoire. Surtout pas avec un tel sujet. Elle avait donc tenté une sortie un peu plus légère du sujet. Encore raté visiblement. Yrian fit une grimace avant de reprendre un peu rudement.
-Je repars en Angleterre dans deux jours. Je ne laisserais personne mené un combat à ma place.
Il repartirait donc. Qu’est-ce qu’elle pouvait y faire après tout? Mais cette déclaration qui avait en plus le mérite d’être assez claire et même un peu sèche, Freya la remis immédiatement dans son contexte. Ce combat elle l’avait connu aussi, mais pas comme elle l’aurait espéré. Pas même d’une façon dont elle pourrait un jour de montrer fière. Une idée lui passa soudain par la tête, une idée très dérangeante. Que se serait-il passé si Yrian s’était retrouvé face à elle? Aurait-elle été capable de retenir son bras? Certains membres de sa famille auraient été prompts à répondre par la négative si ils n’étaient pas justement tombés de sa main. La belle s’était alors raccroché à ce paysage si calme qui était devant elle. Il était stable ce paysage. Son pays restait le même que celui qu’elle avait connu petite. Ses forêts restaient, les coins à champignons, les passages d’animaux.
-Uh... Tu sais que je n'ai jamais réellement aimé l'été.
Sans lâcher du regard les arbres qui bougeaient tranquillement dehors, Freya eut un soupir. Que rajouter? Que les choses continuaient à ne pas aller dans leur sens? Que ce n’était pas tellement la réponse qu’elle avait espéré? Avait-elle seulement espéré une réponse?.. Elle repensait à ce petits oiseaux qu’ils avaient souvent observé petits. Certains étaient venu très près d’eux, Freya en avait été très surprise, habituée à ce que les oiseaux aient peur de l’homme. Un parallèle se fit avec elle et ces gens dehors. Elle le lâcha presque pour elle, sans être encore murmuré, il fallait être assez proche pour l’entendre.
-Maintenant c’est les autres qui auront peur de moi…
C’était presque une fatalité. Et cela avait déjà commencé et était assez visible dans certains cas. Sans l’avoir réellement vu s’approcher, la belle senti les bras de son ami l’enlacer et sa tête se poser sur son épaule.
-Je suis sincèrement désolé.
Il dégageait une certaine tendresse, ce quelque chose qui le rendait réconfortant. Pourtant Freya ne bougea pas, déjà ailleurs. Il y avait tellement de sentiments contradictoires qui lui venaient soudain. La colère envers ceux qui l’avaient plongé dans cette histoire, les regrets envers tous ceux qu’elle avait touché, cette profonde tristesse pour leur triste sort, et cette tendresse toute particulière qu’elle avait pour Yrian sans arriver à l’exprimer dans l’instant.
- Si on venait à s'éclipser. Je suis sûr que mon père ne nous en tiendrait rigueur.
Partir ? Oui, loin, très loin. Freya se leva presque d’un coup pour avancer vers la vitre qui la séparait de l’extérieur. Après y avoir posé les doigts quelques seconde, elle s’était tourné vers Yrian, un expression dérangeante sur le visage. Un sourire visiblement faux et à la limite du crédible tenait ses lèvres alors qu’une larme faisait son chemin sur sa joue. Ses yeux le regardaient sans rien exprimer. Mais sa voix enthousiaste lui répondit alors qu’elle en sautillait presque.
- Oui! Partir! Où tu veux aller? Oh allons voir Atla, Baldr ou Grimnir!
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Sujet: Re: Une triste nouvelles n'est jamais seule [Yrian]