Triturant un petit pois avec une dent de sa fourchette, Wilkes réfléchissait seul à la table des serpentards. Ni Avery, ni Mulciber ou Rogue n'étaient là pour converser avec lui et par Merlin tant mieux, pensa-t-il. Dans son silence de mort, plantant la dent dans la chair du pois charnu qui explosa sous la pression de la pointe tranchante, il souffrait. Bien qu'elle soit moldue, sa mère restait sa mère et sa disparition après des années de maladie avait soufflé en lui un vent glacial et résistant, rendant son cœur plus dur et froid qu'il ne l'était déjà. La fourchette à plat, il s'attaqua à présent à plusieurs pois simultanément, les écrasant de toutes ses forces, les réduisant en bouillie. Ce secret le bouffait, l'anglais ne pouvait en parler à personne... Mais en avait-il réellement e serait-ce que l'envie ?