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mariage, écosse et cornemuse | FINI

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Gardenia E. Powell

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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Sam 17 Nov 2018 - 23:08



Mariage, Écosse et Cornemuse
The marriage disturbs the reason, if it is nectar, it is also poison.
Gardenia était en quelque sorte soulagée de ne pas avoir réveillé celui qui était maintenant et définitivement son époux, même si elle avait espéré qu’il ne se lève pas, ou tout du moins qu’il ne descende pas. « Tant mieux, j’avais peur d’avoir fait trop de bruit. » Elle aurait avoué sans filtre qu’elle était descendue par mal aise. Elle n’avait du fermé l’œil qu’une petite heure, tournant et tournant encore dans le lit matrimonial et avait finit par fuir la chaleur de Moran, tourmentée par les évènements à venir — soit la naissance d’un enfant.

Un sourire léger apparu sur les lèvres de Nia en se disant que Moran parlant gaélique aurait été quelque chose de très drôle dans un autre contexte que celui-ci. La tentative de justification du jeune homme fut stopper par un hochement de tête de celle-ci, signifiant qu’il n’avait pas besoin de le faire, elle comprenait parfaitement. À vrai dire feu son grand-père avait une tendance à parler en latin après quelques verres de vin, mais elle n’aurait jamais pensé revivre ce genre d’expérience. « Quelle déception ! Moi qui pensait que tu m’avais trouvé jolie dans ma robe, tant pis ! » dit-elle en essuyant une larme imaginaire coulant au coin de son œil droit. Elle laissa passer quelques secondes avant de se décider à ranger la bouteille, en observant le visage du jeune homme, cela faisait bien trop longtemps qu’elle n’avait pas vu apparaître ses fossettes. « Ton sourire m’avait manqué, Moran. » dit-elle contente qu’il aille mieux, ou tout du moins qu’il ait l’air mieux que ces derniers mois passé en sa présence. Remplissant son précédent verre de scotch d’eau, elle manqua de s’étouffer lorsqu’il parla de parrain pour le bébé. Si elle s’y était attendue… Par pur réflexe et sans pour autant s’en rendre compte, elle plaça une main sur son ventre. « Tu as une petite idée ? » dit-elle légèrement rougissante. La nuit était décidément terminée.
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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Sam 17 Nov 2018 - 23:29

Moran ne savait pas comment Gardenia se sentait avec toute cette situation. Ils avaient évité outrageusement le sujet, et pendant bien trop longtemps. Il s’était égoïstement concentré sur lui-même avant de se concentrer sur elle, alors qu’elle avait plus d’épreuves à vivre que lui. Son propre égoïsme le dégoûtait tellement qu’il en pleurerait de honte, s’il n’avait pas une fierté. “On peut faire chambre à part, si tu veux” dit-il à brûle-pourpoint. Il n’était pas vexé de ce qu’il croyait avoir comprit. Peut-être s’inventait-il un sous-entendu de la part de la jeune femme, ou peut-être faisait-il simplement preuve de gentillesse et de prévenance. Si sa présence la mettait mal-à-l’aise pour une raison ou pour une autre, il était prêt à dormir sur le canapé. Il la regarda fixement sans paraître agacé, ou énervé. Moran, à cet instant, était surtout très compréhensif.
Et elle semblait l’être tout autant. Il lui semblait qu’ils avaient enfin grandi, après avoir passé des années à se crêper le chignon pour un oui ou pour un non dans les couloirs de Poudlard, à se chambrer après les matchs de Quidditchs, et à faire des bêtises ensemble. Les enfants étaient devenus des adultes aux responsabilités assumées. Une telle évolution, le laissait perplexe. Car après tout, c’était leur immaturité à écumer les bars qui les avait conduit dans cette situation détestable. “Je ne doute pas que tu devais être splendide dans ta robe, Gardenia” répondit-il doucement en posant son verre à côté de lui. Les mains agrippaient fermement le plan de travail sans qu’il ne la quitta des yeux un seul instant. Après tout, la Serdaigle était une jolie jeune femme. Il pouvait s’estimer heureux, surtout qu’il s’entendait bien avec elle. Qu’est-ce que cela aurait été si Gardenia avait été McKinnon ? A n’en point douté, ils n’auraient jamais couché ensemble ! Le petit rire qu’il eut à cette pensée était aussi un écho aux plaisanteries de la jeune femme, qui le complimenta sur son sourire : “J’ai dû être invivable ces derniers mois” formula-t-il malgré lui sans s’excuser pour autant. Il avait l’impression d’avoir beaucoup de choses à se faire pardonner, et il comprenait mal comment sa femme pouvait l’encadrer. Et pourtant, elle semblait le supporter, au point d’accepter de le marier, et de vivre avec lui. Elle lui demandait même s’il avait un avis concernant le parrain et la marraine. N’y avait-elle donc vraiment pas réfléchis ? “Eh bien… Je pensais à mon cousin, Darius. Je suis proche de lui” proposa-t-il. Son cousin avait toujours été davantage son frère, sinon son frère jumeau plutôt que son cousin. Il ne voyait pas qui d’autre pouvait se charger de ce genre de choses… “Encore faut-il qu’il encaisse que je suis marié et bientôt père…” ajouta-t-il, mi-figue mi-raisin. Nul doute que la nouvelle allait lui faire un choc aussi violent que lorsque lui-même avait appris la nouvelle.
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Gardenia E. Powell

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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Dim 18 Nov 2018 - 0:32



Mariage, Écosse et Cornemuse
The marriage disturbs the reason, if it is nectar, it is also poison.
La proposition du jeune homme la laissait quelque peu pantoise, il fallait dire que cela faisait un certain temps que personne ne s’était soucié de ce qu’elle pouvait penser. Il fallait dire qu’elle ne voyait plus grand monde, ayant décidé de prendre ses cours par correspondance, son ventre commençant à s’arrondir et lorsqu’elle se rendait à la boutique, elle usait de quelques sortilèges. Heureusement pour elle, les nausées avaient disparues pour laisser leur place à des envies de tarte à la mélasse et elle pouvait étudier correctement. « Je pense qu’agrandir le lit est une meilleur solution, ça ne me dérange pas. » dit-elle doucement, avant de prendre en compte qu’il s’agissait peut-être là d’un sous-entendu. Elle comprenait parfaitement que le jeune homme ressente le besoin d’avoir sa propre chambre et de profiter du repos qu’ils auraient jusqu’au mois de mai. « À moins que tu veuilles une des chambres, je comprendrais, après tout, on… » la voix de la demoiselle se cassa légèrement et elle changea de sujet, ne voulant pas rappeler que leur couple ne contenait aucun amour, ou tout du moins pas le même que dans un couple normal.

Bien que les souvenirs de Moran soient quelques peu flous, elle appréciait l’intention qu’il mettait dans ses mots. Cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient plus eue une véritable discussion, sans s’éviter, se fuir et se tenir le plus loin possible de l’autre. Elle voyait après ce mariage, une acceptation de leur situation. Ils avaient grandis trop vite et commençaient doucement à combler le fossé séparant situation et esprit. « Tu n’étais pas si mal dans ton costume, tu m’as presque fait pensé à mon cavalier en sixième année, tu ne dois pas le connaître. » dit-elle moqueuse. Ils avaient changé, certes. Mais ils restaient amis avant quoi que ce soit d’autre et elle espérait sincèrement qu’il le pensait également. « Tu es mon meilleur ami. » fit-elle en faisant une grimace. Si il avait été son frère, sa moitié à une époque, il fallait dire qu’à présent le qualifier en tant que tel serait incestueux et peu approprié. « Je ne te trouverais jamais invivable, jamais. Cette situation nous dépasse, je te comprends, Moran. » dit-elle en plongeant ses yeux remplis de sincérité dans ceux de son mari, hésitant à poser sa main sur la sienne. Ils avaient vécu tant de choses ensemble, qu’elles soient heureuses ou non, ils en avaient même fini par oublier l’existence de l’un et l’autre et maintenant ils en étaient à un point où ils parlaient de choisir un parrain et une marraine ensemble. Gardenia préféra demander l’avis de Moran sur la question avant que ce soit, se doutant du choix qu’il ferait quant au parrain, ce qui s’avéra juste. Darius avait toujours fait parti de la vie de son mari, et de la sienne à Poudlard. Après tout comment dissocier les deux jeunes hommes ? Impossible.
« Comment Darius ne pourrait-il pas l’encaisser ? Il est comme ton frère. Vous avez toujours été fourrés ensemble. » finit-elle par dire en souriant doucement, sa main hésitante finit par se poser sur celle du jeune homme se voulant rassurante. « Et puis… Je suis sûre qu’entre un Capitaine et un attrapeur, il serait gâté. » dit-elle mine de rien en buvant une gorgée de son verre.
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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Dim 18 Nov 2018 - 1:13

Moran avait tendance à penser qu’en l’état actuel des choses, il valait peut-être mieux pour eux qu’ils ne passent pas trop de temps ensemble. Suffisamment pour se figurer l’idée qu’ils allaient vraiment être parents ensemble ▬ Moran commençait doucement à se faire à cette douloureuse idée ▬ mais pas assez pour s’entre-tuer. Il n’avait pas assez écouté les envies de la jeune femme ces derniers mois, se réfugiant dans l’alcool dans un premier temps, puis dans une dépression grimpante dans un second temps. Il avait tellement été pris de cours par tout ce qui lui était arrivé, qu’il avait à peine pris le temps de penser à la vie que devait mener Daisy. Éreinté le soir, épuisé le matin, l’Écossais avait du mal à organiser ses pensées. Sans doute que cela avait mené à l’idée de leur mariage. Mais maintenant que cet événement était passé, il se rendait compte que sa femme avait vécu dans un silence volontairement assourdissant ces derniers mois. Elle ne s’était pas plaint. Elle ne lui avait rien reproché. Pourtant, d’après lui, la liste des choses pour lesquelles il méritait une gifle était bien trop longue pour que l’on puisse raisonnablement la rédiger. “Je pourrais dormir par terre que ça ne changerait pas grand chose” murmura-t-il en esquissant un sourire ironique. Il était un garçon des montagnes, après tout. La question de leur lit, elle revenait entièrement à Gardenia. Si elle se sentait à l’étroit à cause de lui, il ne voyait aucun inconvénient à faire des concessions. Elle les méritait bien.
Elle les méritait pour n’avoir pas bronché devant ses gueules de bois, devant son humeur irascible, sa distance intolérable et pour le gosse. Il la détailla un moment en se disant qu’elle méritait tellement mieux que lui. “Tu sais, Gardenia” commença-t-il avant de s’arrêter brusquement. Est-ce que c’était une bonne idée de dire ça, maintenant, quelques heures à peine après leur union ? Au diable les conventions. “Tu es libre, avec moi. Tu peux aller voir ailleurs quand tu veux, où tu veux. Cette histoire de fidélité au mariage… Je trouve qu’elle ne nous correspond pas trop, non ?” demanda-t-il comme pour chercher son approbation. Il mourrait d’angoisse qu’elle lui dise que non, ils étaient unis pour la vie. Si tel était le cas, il se sentirait encore plus enchaîné que maintenant, et il aurait besoin d’une sortie nocturne pour mettre de l’ordre dans ses idées. Sa proposition, de toute évidence, était très indécente. Là encore, il méritait une bonne baffe.

Mais ils n’étaient ni un couple d’amis normaux, ni un couple d’amour normal. Alors il devait bien essayer de mettre de l’ordre dans tout cela. Ce qu’il voulait surtout lui dire, outre l’approbation qu’il cherchait dans sa réponse, c’était qu’il n’allait certainement pas lui piquer une crise de jalousie… Ce serait même la dernière chose qu’il ferait. Mais amusé, il préféra froncer les sourcils devant la plaisanterie de sa femme : “Je ne sais plus qui c’était. Il a dû beaucoup changer depuis, non ?” demanda-t-il, faussement innocent. Pendant cette soirée aussi, il avait été odieux avec elle. “C’était vraiment une soirée de merde” se mit-il à rire. Entre la crise de jalousie de Daisy, lui qui plantait Gardenia sur la piste de danse et cette dernière qui décidait de boire pour lui coller deux gifles dans la cour, vraiment… Sans parler de sa bagarre avec Alexandre Rozen le même soir… C’était pathétique. Il n’était même pas certain qu’ils aient réellement parlé du pourquoi ils étaient dans cet état. Trop heureux de se réconcilier enfin, ils avaient mis un cadenas sur cette soirée qu’ils évoquaient bien peu. Qu’elle en parle donc maintenant, soulignait peut-être aussi la nouvelle confiance qu’ils devaient avoir l’un envers l’autre. Cette confiance, ils l’avaient depuis des années. Moran faisait aveuglément confiance à la jeune femme depuis qu’ils avaient onze ans, alors, lorsqu’elle lui fit remarquer gentiment qu’elle ne le trouverait jamais invivable, le bout de ses oreilles rougirent un peu, bien qu’elle ne puisse le voir dans la légère pénombre de leur cuisine. Le jeune homme se saisit de sa main, pour toute réponse, et la porta à sa bouche pour lui faire un baiser chaste. Ce fut là, sa seule réponse.

La question du parrain ne posait pas vraiment de problème. Mais Moran craignait tout de même la réaction de son cousin. Oh, il savait qu’il n’allait pas hurler, et l’envoyer chier dans les Highlands. Darius n’était pas comme cela, et les deux Abbot ne s’étaient jamais disputés. Juste qu’il avait peur de le décevoir, il avait peur d’être vu comme un raté. Il avait peur, aussi, que son cousin ne lui en veuille de ne pas lui avoir tout dis dès le début. Le jeune homme craignait de ce fait, autant l’idée de lui avouer qu’il s’était marié et allait être père que celle de lui demander d’être le parrain. “Ce n’est pas ça…Je ne sais pas comment…” commença-t-il à s’emmêler les pinceaux alors qu’elle ajouta quelque chose qui le laissa dubitatif. Les briques semblèrent s’empiler dans le cerveau de Moran dont le regard se perdit sur la commode en face de lui. “Ah” commenta-t-il simplement. A dire vrai, que l’enfant soit une fille ou un garçon l’indifférait assez. Connaître son sexe était en fait le meilleur moyen pour qu’il accepte enfin qu’il allait être père. “Je ne sais pas si savoir qu’il va avoir un neveu changera quelque chose à sa réaction” remarqua le jeune homme en étendant un sourire sur ses lèvres, “mais tu es d’accord ?”. Loin de lui l’idée de lui imposer quelque chose. Il lui imposait déjà un gamin, il ne manquerait plus qu’il lui impose aussi son parrain.


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Gardenia E. Powell

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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Dim 18 Nov 2018 - 2:54



 Mariage, Écosse et Cornemuse
The marriage disturbs the reason, if it is nectar, it is also poison.
Les derniers mois avaient été compliqués pour chacun des deux jeunes adultes, à peine sortis de l’adolescence qu’il savaient fait face à des situations qu’ils regrettaient ou n’avaient pas envisager. Si Moran avait noyé ses problèmes dans l’alcool, elle avait fait de même jusqu’à ce qu’ils foirent ce soir là. Il avait continuer et elle avait du trouver d’autres solutions : le travail, le travail et encore le travail. Elle s’était noyé dans ses cours pour ne pas voir son esprit sombré autant que celui de l’écossais qui était tombé dans une dépression dont les blagues et les sourires n’avaient pu avoir raison, et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Elle avait dû mettre Ange au courant de sa propre situation, sans jamais dévoiler l’identité de son complice pour pouvoir arriver à tenir sa tête hors de l’eau. Se taire, avancer, travailler, préparer des potions anti-gueule de bois. Heureusement pour Moran la jeune fille avait été l’une des meilleures élèves dans le domaine du professeur Slughorn. Le travail, les larmes et du temps à accepter de partager son corps avec l’être qui grandissait dans son ventre avaient été son quotidien et la seule chose qu’elle pouvait faire. Alors oui, elle avouait bien volontiers qu’elle avait pensé lui coller des baffes à de nombreuses reprises, mais cela ne servait à rien de tenter de réveiller quelqu’un qui ne désirait pas se réveiller.

Mais l’écossais avait muri d’un coup et elle n’y avait pas été préparée. Le voir s’inquiéter de ce qu’elle pouvait ressentir ou même vouloir était un changement des plus étonnant, mais elle appréciait la douceur dont il tentait de faire preuve envers elle après ces quatre derniers mois à ne le voir que tôt le matin puis un poil plus tard pour repartir en cours. Elle avait vu ses cernes s’allonger et préférait de loin retrouver son meilleur ami si brusquement, et elle ne voulait pas que la conversation ne parte trop loin avec cette histoire de lit. « Si tu dormais par-terre, je devrais acheter une bouillote… »  fit la jeune femme d’un sourire moqueur. À vrai dire, elle avait pris l’habitude de dormir avec Moran et se sentirait certainement encore plus mal de dormir seule. Mais elle lui proposa néanmoins une solution si l’un des deux avait envie de prendre du temps pour lui : aménager la chambre d’ami de sorte à ce que chacun puisse l’utiliser quand bon lui semblait.

« Oui ? répondit-elle alors qu’il s’arrêtait en plein milieu de la phrase. Nia sentait le malaise du jeune homme. Regrettait-il ? Peut-être bien. Elle comprendrait, et pourtant l’annonce qu’il lui fit la toucha, même si elle pensait qu’il mourrait de peur à l’idée d’abandonner ses possibles futures conquêtes. Si dans sa tête un sourire moqueur naissait une fois de plus, elle resta impassible, quitte à lui faire un peu plus peur.  « Je suis désolée, Moran. Mais c’est non. » dit-elle catégorique. Elle laissa un temps de silence entre eux avant d’éclater de rire. « Tu pensais vraiment que j’aurai pu dire ça ? Allons. Comment pourrais-je me priver de me lancer dans un concours du meilleur plan avec mon meilleur ami ? »  dit-elle comme si il s’agissait là d’une évidence, elle posa pourtant une condition. « La maison reste un terrain neutre. Même si nous ne sommes pas vraiment… disons conventionnel ? » fit-elle en cherchant son accord pour le terme employé.  « J’aimerai qu’on évite de briser le mythe ou de croiser tes conquêtes au réveil… ou l’inverse. » Après tout, cela semblait logique, quoi que le sous-entendu voulait qu’ils ne pouvaient insonorisé la chambre de l’être à naître et que d’entendre un nourrisson brailler lors d’ébats ne devait pas être des plus sympathique.

Mais ils ne seraient jamais conventionnels et ne l’avaient jamais été. Quoique qu’ils auraient presque pu passer pour lors du bal jusqu’à ce qu’il l’abandonne sur la piste, qu’elle danse avec Alexandre sur des patins à glace, puis avec Ewan dans un coin de la Grande Salle et qu’elle termine par piquer une bouteille de pur-feu à un quatrième année dans un couloir et mette deux énorme claques à Moran pour terminer par une semaine passer à l’infirmerie et à Sainte-Mangouste pour avoir failli y passer après être restée deux heures en hypothermie dans la neige. « Vraiment joyeux ce bal. Vraiment. » A-bo-mi-nable, en fait. Mais ils avaient tournées la page. Et c’était tout ce qui comptait. Une nouvelle page se tournait, même si moins joyeuse qu’ils auraient pu l’espérer, cela leur avait permis d’avoir cette discussion et de pouvoir commencer sur de nouvelles bases en crevant l’abcès.  « Ça pour avoir changé… je ne suis pas sûre que tu le reconnaîtrais. Surtout aujourd’hui. Et je dois avouer que ça me plait bien ! » fit elle en le remerciant d’un sourire. Cela la touchait réellement. Encore plus lorsqu’après sa petite déclaration d’amitié, il fit un geste auquel elle ne s’était pas attendue. Elle ne pu que lui sourire, encore et encore. Leur amitié reprenait un sens qu’elle avait perdu à ce fameux bal.

Gardenia comprenait la peur de Moran vis à vis de Darius et à vrai dire elle éprouvait cette même peur qui la rongeait depuis des mois vis à vis de James, si la réaction de Gabin ne lui posait pas de problèmes, elle le savait bien trop… lui-même pour lui en vouloir pour quoique ce soit, si ce n’était le fait de ne pas avoir été invité à la cérémonie ou nommé parrain (chose qu’elle ne ferait jamais, cela serait une catastrophe), James était James. Le même cousin qui lui avait crié dessus pendant des heures en découvrant son projet d’Animagus, qu’en serait-il d’un mariage et d’un enfant ? Nia attrapa la main de Moran avec plus de vigueur, espérant le faire comprendre qu’elle partageait cette peur. « Nous sommes deux, Moran. Tu peux compter sur moi si tu ne veux pas le faire seul. »  dit-elle avec toute la sincérité du monde. Il était son meilleur ami et elle était à ses côtés, pour le meilleur et pour le pire, même sans ce fichu serment d’Église. Elle tenta néanmoins de le détendre en faisant allusion aux résultat de son rendez-vous à Sainte-Mangouste la veille du mariage, elle avait voulu être certaine qu’ils ne se lieraient pas jusqu’à la fin pour au final découvrir deux jours plus tard que cela n’avait servit à rien. Surtout pas. Et à en croire le sourire qu’affichait son homme, elle avait eu raison d’y faire allusion. « Bien sûr que oui. J’ai passé trop de temps avec Darius pour ne pas être d’accord avec ça. Mais si Gabin te pose la question : tu ne m’as pas laissé le choix, d’accord ? Solidarité ? » fit-elle en riant avant qu’une idée ne la coupe au milieu de son fou rire. « Si l’idée du neveu ne l’enchante pas… l’idée de voir Luzia comme marraine ne l’enchanterait-il pas plus ? » dit-elle en proposant l’idée.
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Dim 18 Nov 2018 - 14:22

Moran pouvait dire que depuis la fin des cours, il avait foiré sur toute la ligne. De A à Z, en long, en large, et en travers, le jeune homme n’avait pas fais dans la demi-mesure, au grand dam de Gardenia. Alors qu’elle, elle avait fait bien plus qu’encaisser toute cette affaire, elle l’avait également et d’une certaine manière, épaulé pour qu’il aille mieux. Aujourd’hui, lendemain de leur mariage, le jeune homme avait l’impression de sortir du tunnel. Était-ce la perspective de se retrouver lié jusqu’à ce que la mort les sépare qui l’avait fais sombrer plus que de raison ? Il parierait plutôt sur un amas d’événements qui l’avaient conduis à être détestable pendant trois longs mois. Cette soirée de sommeil, cette gueule de bois, lui faisaient prendre conscience qu’il valait mieux que l’ombre qui se promenait dans la maison qu’il partageait désormais avec sa femme. Comment avait-elle affronté les mois qui les avaient séparé de ce moment ? Il ne le savait même pas, parce qu’ils n’en avaient pas discuté. Les deux jeunes adultes se contentant du minimum syndical, il n’était pas question pour eux de discuter de leurs ressentiments. Sa propre réaction à l’annonce de la grossesse non-prévue, annonçait bien les pénibles mois qui avaient suivi. Mais maintenant que le mariage était passé, et que les mois s’écoulaient, Moran avait l’impression de sortir enfin la tête de l’eau pour respirer au lieu de se noyer. “Ah, c’est gentil à toi” répondit-il à la bouillotte. Il doutait cependant, qu’elle lui soit destinée…
Dormir par terre, dans une autre chambre, ou ailleurs si elle le désirait, ne le dérangeait pas vraiment. Sans doute que si leur mariage avait été fait d’amour et d’eau fraîche, il l’aurait mal pris. Mais en l’état actuel des choses, il se demandait même si la notion de couple valait quelque chose. Après tout, ils vivaient ensemble, certes, allaient être parents ensemble, certes, mais tout le côté sentimental n’avait pas lieu d’être. Il avait été odieux avec elle, et Gardenia si elle le voulait, devait pouvoir continuer de vivre sa vie comme elle l’entendait. A dire vrai, le jeune homme proposait cette situation davantage pour lui faire plaisir à elle qu’en pensant à lui. Il avait été sage ces trois derniers mois c’était le moins que l’on puisse dire. En tout cas, sur ce plan-là. La réponse sèche cependant, le laissa perplexe. Son ton catégorique ne laissait pas de place au doute et le bout de ses oreilles rougirent de plus belle, jusqu’à ce qu’elle admette que c’était une blague : “Sale gosse” lui dit-il en esquissant un simple sourire, “adjugé pour le terrain neutre”. Il lui tendit la main d’un air solennel : “Vive notre couple libre, alors”. Autant faire ça de la bonne manière. C’était mieux pour tous les deux. S’ils devaient se vouer fidélité, ils allaient se pourrir la vie. Car un tel couple, sans une once d’amour, ne serait pas supportable pour Moran qui avait besoin de son libre arbitre. Être fidèle à quelqu’un qu’il aimait, cela ne le dérangeait guère. Alors certes, son année passée avec Daisy Blackstone représentait bien peu dans une vie, mais l’attachement qu’il lui avait porté et l’affection qu’il lui vouait encore, avaient été suffisant pour qu’il ne lui vienne pas à l’idée d’aller voir ailleurs.

Leurs années à Poudlard lui semblaient si lointaines, si bien que ce bal semblait avoir fais parti d’un rêve… Ou d’un cauchemar en l’occurrence. Il s’en rappellerait sans doute toute sa vie, car cela avait été la soirée de l’humiliation pour ses joues et sa mâchoire, qui avaient connu deux mains bien différentes ce soir-là. “Tu as changé aussi” répondit-il en échos aux paroles de la jeune femme, “j’espère qu’il ne te viendra plus à l’idée de me gifler pour rien”. Il afficha un sourire narquois. Sur le coup, il n’avait pas eu envie de rire du tout. C’était la première fois que jeune garçon Powell ressentait autant de frustration, frustration qu’il avait eu besoin d’évacuer. Et Gardenia… Il ne savait toujours pas ce qui lui était passé par la tête.
Mais maintenant,  ils étaient étudiants, adultes, différents, bientôt parents. Rien n’était plus pareil, et aucune situation ne pouvait les mener à passer une nouvelle soirée pareille. En tout cas, l’espérait-il. Ils avaient tellement changé que le jeune homme désormais, craignait de parler de quelque chose à son cousin. Ce n’était jamais arrivé, c’était inédit. Darius avait toujours été la paire de Moran et vice-versa. Ils s’étaient toujours tout dis, il était même au courant pour Daisy. Son cousin n’allait pas s’énerver, pensait-il ▬ ou espérait-il ▬ mais il ne voulait pas de sa pitié. Il eut un petit rire devant la solidarité dont faisait preuve l’ancienne Serdaigle : “Non merci, ça va aller. Je vais trouver un moyen de lui en parler à Noël” répondit-il, sans ajouter qu’il allait aussi, accessoirement en parler à ses parents. S’il ne craignait pas la réaction de son père, qui allait sans nul doute passer la soirée à remonter ses lunettes sur son nez pointu, préférant se focaliser sur son haggis, Moran par contre, avait peur de la réaction de sa mère. Élevée dans une toute autre famille que celle d’Arthur Powell, elle était plus rigide, moins encline à accepter les dérapages. Et l’arrivée prématurée de son petit-fils, en était un gros. Cependant, il n’évoqua pas à voix haute ses craintes concernant ses parents, parce qu’il ne doutait pas que la jeune femme à ses côtés aurait donné n’importe quoi pour angoisser comme lui de devoir en parler aux siens. Malheureusement, ils étaient morts. “Solidarité si tu veux” s’esclaffa-t-il. Il était hors de question que Gabin soit le parrain. Et puis… Bon, ils s’étaient légèrement disputés la dernière fois qu’ils s’étaient vu. “Je ne suis pas certain qu’il vienne me voir de suite” ajouta-t-il d’un ton pensif, “la dernière fois qu’on s’est vu, c’était disons… Tendu”. Mais si le parrain ne posait pas de problème, à priori, la marraine par contre, c’était une autre histoire. L’Écossais ne voyait pas vraiment qui choisir jusqu’à ce que la vicieuse héritière Ollivander n’évoque le nom parfait : “Oh ! Merveilleuse idée, Darius ne sait pas comment approcher Luzia”. Enfin quelque chose de positif.



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Gardenia E. Powell

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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Lun 19 Nov 2018 - 23:59



 Mariage, Écosse et Cornemuse
The marriage disturbs the reason, if it is nectar, it is also poison.
À vrai dire, la jeune fille pensait à beaucoup de chose ces derniers temps, tentant de chasser des cauchemars dont elle ne comprenait pas le sens. Elle avait tout simplement peur de dormir seule, voilà toute l'explication de la chose. Avait-elle peur qu’il disparaisse ? Peut-être. Un petit rire s’échappa de ses lèvres en se rendant compte de Moran ne suivant pas tout ce qu’elle disait, le chapitre était clos. Ils ne reviendrait pas dessus, ou tout du moins pour le moment, personne ne savait ce qu’il adviendrait d’eux dans le futur et encore moins les concernés.
Il fallait pourtant croire que ce qui lui avait paru être une évidence avait encore besoin d’être éclaircit, à vrai dire les liens du mariage les reliaient, mais pas les chaines de l’amour. Son petit cinéma avait eut l’effet escompté compte tenu des oreilles de son mari, qui devait avoir eu une légère peur. Elle faillit s’écrouler de rire en notant cette réaction, comment pouvait elle le retenir ainsi, c’était un homme, elle savait qu’il n’aurait jamais été voir ailleurs dans d’autres circonstances, elle ne le connaissait que trop bien. Mais les circonstances en questions ne prêtaient pas ses titres de noblesse à la fidélité. La fidélité les détruirait à petit feu, qu’il s’agisse d’elle ou de lui, elle les rongerait jusqu’à ce qu’il ne reste que leurs ombres, c’était impossible pour eux de vivre ainsi. « À notre couple libre ! » fit elle en attrapant avec une bonne poigne la main de son époux. Si on lui avait dit ça un jour… elle ne l’aurait pas cru.

Mais il fallait dire qu’elle avait changé, tout comme lui. Leurs époques d’adolescents lui semblaient inexistantes et il fallait dire que la fin de sa scolarité aux côtés de Moran était inexistante. Même si ils avaient en quelque sorte enterrée la hache de guerre au décès de sa mère, ils avaient dû, en tout et pour tout, parlé deux ou trois fois pour les six mois séparant cet événement de leur rencontre au bar. Un an de guerre froide. Lorsqu’il lui rappela l’événement ayant marqué cette guerre, son sourire disparu momentanément avant de réapparaitre tout aussi rapidement. « Dans mes souvenirs, c’était une claque et un magnifique crochet du droit ! Je suis sûr qu’il te manque ! »  fit-elle en imitant ce magnifique geste dans le vide, elle n’avait jamais été aussi peu fière d’une bagarre. « Je ne l’ai jamais dit, mais… je m’excuse pour ça et tout ce que j’ai pu dire ce soir là. » Il était temps pour eux de poser les choses et de régler tout ce qu’il y avait à régler, après tout les quatre heures du matin approchaient et ni l’un, ni l’autre n’avait l’air partir pour terminer leur nuit.

Et il fallait croire qu’ils allaient se poser certaines questions pendant quelques mois, tant qu’ils n’arriveraient pas à en parler à leurs familles. Si Moran devait l’annoncer à Darius et à ses parents, quoiqu’elle ne craigne pas la réaction d’Arthur, elle devait l’annoncer aux Potter. Elle aurait aimé pouvoir l’annoncer à ses parents, et elle le ferait, bien qu’elle n’aurait pas de réponse. « Bonne chance, Moran. » dit-elle en se disant que Noël n’était peut-être pas la meilleure occasion pour le faire. La seule chance dont elle avait besoin était pour tenter de ne pas se faire étriper par Gabin et Wilda pour ne pas leur avoir proposer d’être parrain et marraine. Et honnêtement elle avait peut-être plus peur de mourir que de se disputer une énième fois avec James Potter. A l’évocation de se fait, elle fut étonnée de savoir que son cousin et son époux fussent en mauvais termes, mais décida de prendre cela par l’humour avant tout. « Et bien… Que s’est-il passé ? Un Ollivander t’aurait-il une seconde fois déclaré la guerre, Powell ? »  fit-elle d’un air provocateur. Elle voulait faire redescendre la pression de la future annonce à leurs proches et une idée fabuleuse lui vient à l’esprit.  « Il faudrait être Peter pour ne pas remarquer ce qu’il y a entre Darius et Luzia. » fit elle avec un léger rire. « Ou être eux. »  Darius et Luzia se paisait mutuellement, elle le savait pertinnement, même sans être très proche de Luzia, cela se voyait autant que ce que Doudou ressentait pour Hestia. Tous des idiots à ne pas voir qu’ils pourraient vivre le parfait amour quand autres étaient mariés sans cette condition primaire…
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: mariage, écosse et cornemuse | FINI mariage, écosse et cornemuse | FINI - Page 2 129196351Jeu 22 Nov 2018 - 14:05

L'on avait appris à Moran à assumer ses gestes, ses erreurs ainsi que ses réussites. S'il n'avait aucun problème à réclamer ces dernières, il lui était souvent arrivé de ne pas admettre ses gestes ainsi que ses erreurs. Mais jamais aucune d'elle n'avait été aussi importante que celle qui l'avait conduis à être père. Aucune n'avait eu de réelle importance et de réelle finalité, si bien que finalement, c'était en situation de crise que le jeune adulte s'illustrait le mieux. Comment aurait-il pu se regarder dans un miroir en laissant tomber Gardenia, pour n'être que le parrain de l'enfant ? Aurait-il d'ailleurs supporté de le considérer comme son neveu, alors que lui-même et l'ancienne Serdaigle, savaient qui était le père ? Aurait-il accepté de la laisser seule fautive pour s'esquiver et prétendre qu'il n'y était pour rien ? Non. Moran était lâche, mais il ne l'était pas tant. Cela dit, leur mariage ne reposait que sur l'embryon qui grandissait dans le ventre de sa femme. Ce n'était donc qu'un château de carte, prêt à être soufflé au moindre coup de vent. Cependant, tous les deux voulaient croire qu'il leur était possible de mener une vie tout à fait normale... Ou presque. Il valait mieux pour eux qu'ils mènent une vie de couple libre, certes unis par les liens sacrés du mariage et par un fils, mais non pas par les liens amoureux. Ils étaient de ce fait libre de leurs histoires et de leurs exploits sexuels, et cela satisfaisait grandement le jeune Powell. Si Gardenia avait refusé, telle qu'elle le lui avait fais croire, il ne lui en aurait pas voulu. Car après tout, c'était une proposition peu conventionnelle, surtout pour leur époque. Il n'est pas certain cependant qu'ils n'auraient pas un jour atteint un terrible point de non-retours tous les deux. Les deux époux se serrèrent la main, et ils en restèrent là.

Aurait-il pu imaginer, quelques années auparavant, être père à dix-neuf ans, marié à dix-huit et toujours étudiant par dessus le marché ? Sans doute pas. Mais les choses étaient ainsi, il n'était plus ce garçon naïf qu'il fut en troisième année, il n'était plus ce garçon farouche qu'il fut en cinquième année, et il n'était plus, à partir de ce jour, l'alcoolique qu'il avait commencé à être depuis Juin. Alors oui, Gardenia et lui, ils avaient bien changé, sans doute ne se seraient-ils pas reconnu d'ailleurs. La plaisanterie de la jeune femme, ne le fit sourire que jaune cependant. Cette dispute avait éclaté quelque chose de particulier en eux, comme un vase précieux qui, même réparé, n'était jamais tout à fais pareil. Car maintenant, les deux adultes nouvellement époux, connaissaient les limites qu'ils n'avaient pas le droit de franchir l'un envers l'autre. Il avait découvert la violence alcoolique de la jeune femme et elle avait découverte la sienne plus froide et vive. Nul besoin de préciser, comme il ne voulait pas revivre cela. L'excuse de la jeune femme le pris un peu au dépourvu, et Moran se contenta de l'observer pour voir si elle était honnête, ou si elle plaisantait. Mais l'ancienne Serdaigle semblait sincère. Son regard fut attiré par l'horloge pendant le laps de temps qu'il lui fallut pour penser sa réponse. Devait-il s'excuser à son tour ? Sans doute que oui. Sobre, il l'avait abandonné dans la neige en lui crachant de vilaines choses à la figure. Ils avaient eu une attitude déplorable, c'était le moins que l'on puisse dire. "Je suppose que je te dois aussi de plates excuses" admit-il, gêné, "je n'aurais pas du passer mes nerfs sur toi". Et elle non plus, mais apparemment, ils n'avaient vraiment pas été bien lunés cette soirée-là.
Comme il priait pour que sa mère soit de bonne humeur lorsqu'il allait devoir lui avouer la terrible vérité ! Allait-il gâcher ses vacances de noël ? Et celles de Darius ? Il ne répondit pas aux encouragements de Gardenia, car sans doute étaient-ils vains. Il lui en faudrait d'autres pour le cas épineux qu'était devenu Gabin Ollivander. Comment justifier la relation qu'ils avaient tous les deux, maintenant que Moran l'avait planté en plein milieux d'un pub restaurant en Écosse ? "Eh bien..." soupira-t-il dramatiquement - comment le lui expliquer ? "J'ai vu Gabin cet été, on a été faire de la randonnée un peu partout en Écosse. Autant te dire, pour la faire courte, que je n'ai pas apprécié ses commentaires à répétition sur l'alcool que j'avalais". Car le cousin de la jeune femme avait essayé de lui faire admettre ce qui n'allait pas, avait essayé de le mettre en garde contre ce qui le rongeait. Mais c'était mal connaître Moran que de penser qu'il n'allait pas se braquer face à autant d'invectives. Il avait eu besoin de boire pour oublier et il ne l'avait pas compris. Il s'était si bien oublié qu'il avait couché avec Gardenia et l'avait mise enceinte. L'histoire de Darius et Luzia était certes pus longue à se mettre en place, elle n'en demeurait pas moins, à bien des égards, beaucoup plus idyllique que la leur : "Ca viendra" préféra-t-il la voix de la sagesse, "ça viendra".


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