Les vacances étaient arrivées si vite que Pompom n’avait pas eu le temps de réaliser qu’elle allait enfin pouvoir se reposer un peu. Bien sûr il ne s’agissait pas des plus calmes, la période des fêtes s’annonçait mouvementé et elle comptait bien trouver du temps pour voir sa famille et ses amis, mais l’idée d’être chez elle pendant plusieurs avait quelque chose de rassurant. Les élèves lui manqueraient, bien sûr, et elle s'inquiéterait un peu de la santé de certains. Il lui fallait simplement un peu de temps pour elle, comme à tout être humain. Dumbledore s’était arrangé pour que les quelques écoliers restants à l’école puisse tout de même être suivi en cas d’incident et Poppy avait promis de revenir à Poudlard s’il y avait le moindre soucis. En attendant, elle comptait bien profiter de sa vie de jeune femme de 26 ans !
Elle descendit du train dans les derniers, elle se devait d’assurer la sécurité de tous avec le reste du personnel présent. Elle se refusait à utiliser la magie lorsque cela n’était vraiment pas nécessaire si bien qu’elle se retrouva à tirer avec difficulté sa valise dans le couloir du train. Pire encore, elle réalisa qu’il lui serait bien compliqué de la faire descendre : celle-ci devait peser beaucoup plus lourd qu’elle ! Son petit gabarit avait raison d’elle et, au moment où elle allait craquer et sortir sa baguette, aperçu Romeus Flemming sur le quai. Evidemment, il venait chercher Felicia. Elle sentit ses joues rosirent légèrement et préféra accuser le coup de l’effort physique. Elle tenta un petit regard en sa direction mais baissa bien vite les yeux en voyant qu’il se dirigeait vers elle. – T'as besoin d'aide ? Elle releva la tête en entendant sa voix tandis qu’elle se débattait toujours avec sa valise. – Romeus ! S’exclama-t-elle comme si elle était surprise de le voir. Ça ne te dérange pas ? Elle rougit un peu plus. Il devait la trouver idiote, bien sûr que ça ne le dérangeait pas, il venait de lui proposer. Elle voulait se frapper le front du plat de la main. Au lieu de ça, elle préféra s’enfoncer. – C’est à cause des vêtements d’hiver, ils prennent toujours plus de… place. Termina-t-elle, gênée d’être si peu intéressante.