ϟ la fiche de recensement

NOM – Beurk. PRENOMS – Aurora Honoria Belvina Diana DATE DE NAISSANCE – 12 Avril 1954 AGE - 22 VILLE D'ORIGINE - Brighton SANG - Sang-pur, malgré un nom aux sonorités déplaisantes. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION - Neutre, elle n'a pas le temps pour ça

Quatrième et ultime enfant du couple très-pur-et-très-noble des Beurks, elle est aussi accessoirement la dernière en vie de sa famille. Rien ne la prédestinait à être une outsider dans la course à l'héritage, mais l'épidémie de Dragoncelle de l'été dernier qui a emporté ses parents et ses deux frères aînés et l'accident de balais de son cadet, a fait d'elle contre toute attente la plus riche héritière du pays. La dynastie Beurk a été balayée d'un souffle capricieux du destin, et Aurora n'est pas vraiment du genre à en pleurer, elle sait très bien que cela a été sa chance. Peu de gens se souvenaient d'elle jusqu'à ce qu'elle hérite, car après des études à Poudlard, à Serpentard bien entendu, elle avait été promptement envoyée dans un pensionnat bulgare au fin fonds des forêts d'Europe de l'Est. Pourquoi ? Cela est un secret bien gardé, mais une chose est sûre, ses parents n'avaient évidemment pas prévu qu'elle hériterait de leur empire. De cette "légère désaffection" parentale, la jeune femme en a tiré une leçon : Le passé n'a d'importance que celle qu'on lui donne. Et autant dire que la dernière Beurk ne lui en donne pas des masses. Dès qu'elle fut en possession de ses biens, elle a tout vendu et amassée une fortune pécuniaire encore plus conséquente. Gérer son argent ? A quoi bon faire lorsqu'on en a assez pour ne pouvoir l'épuiser ?
Dès son retour en Angleterre le lendemain de l'enterrement de son dernier frère, Aurora savait déjà ce qu'elle comptait y faire. S'amuser. Avec toutes les familles qui souhaitaient se précipiter sur l'héritage providentiel Beurk et la dot incommensurable qu'elle représentait, autant dire qu'elle ne doutait pas qu'elle allait pouvoir se divertir. Le Seigneur des Ténèbres ? La politique ne l’intéresse pas à partir du moment où les gens restent à leur place, et qu'on ne vienne pas lui dicter ses faits et gestes. Elle n'a ni morale ni vertu, et n'est là que pour son bon plaisir, philosopher l'ennuie et le suprématisme est d'une banalité bien trop convenue pour l'intéresser.

VOTRE PATRONUS - Une colombe.
VOTRE EPOUVANTARD – Un médicomage.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Violette.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Nox.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Felix Felicis
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Gringott's, banque, boutique, la même chose.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Morgane le Fey
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Le Basilic.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Une odeur de Cologne, une touche de whisky et une note de velours.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Distrais-la, si tu l'ennuies tu peux passer ton chemin.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ? 
La jeune femme haussa des sourcils consternés, avant d'affecter une moue désapprobatrice et d'effectuer un geste de dénégation du visage : « Non, non, non. Rien de cela, merci bien, très peu pour moi. Travailler me paraît définitivement une lassante notion prolétaire et parfaitement ennuyeuse. A quoi bon être riche, si l'on n'en profite pas ? »

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
D'un geste de main blasée, Aurora vint tapoter le bout de son nez, avant de répondre d'un ton neutre d'où perçait néanmoins une trace d'ironie. « Mon corps est un temple. Mais tout cela surtout, très chère, ne vous concerne en rien. »

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Un bruit rythmé résonna dans la pièce tandis que l'héritière pianotait sur la table de ses ongles parfaitement manucurés. Elle cessa finalement, et répondit d'une voix sèche, tout en agitant son boa en plume d'autruche autour d'elle : « Vos questions sont d'un ennuie … Vous n'avez pas obtenu la palme de l'originalité en interview rassurez-moi ? Si ? Et bien, où va le monde. Bon, pour faire vite et faire simple; j'ai eu une scolarité totalement banale à Serpentard et j'ai ensuite été envoyée dans un pensionnat pour jeune fille à Sofia. Vous voyez où c'est Sofia ? Non ? Laissez tomber, on dira que c'est dans l'est pour simplifier. » Elle scruta quelques secondes Rita derrière ses cils, pleine de jugement hautain, avant de lever les yeux au ciel et de se préparer à la question suivante.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Aussitôt, la jeune femme se redressa sur son siège, toute frétillante d'excitation de pouvoir enfin raconter ses envies. Elle leva ses yeux au ciel tout en s'exclamant d'un ton guilleret : « Enfin une question intéressante ! Bien entendu que je ne compte pas m'arrêter là ! Sinon, par Merlin, qu'est ce que ce serait lassant comme histoire. Je compte racheter un manoir et m'exercer à plusieurs hobbies, la production d'hydromel, la musique, l'élevage d'elfe de maison; ce genre d'activités. Mais j'ai surtout hâte d'entreprendre un petit voyage autour du monde, histoire de voir autre chose que vous. » Ses derniers mots cinglèrent comme une insulte, qu'elle adressa néanmoins avec le sourire le plus charmeur de son répertoire. La nonchalance faisait tout passer crème.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
A l'image du désintérêt que la question suscitait, un silence gênant s'installa. La jeune blonde soupira finalement et agita sa main devant le nez de Skeeter pour lui signifier son agacement. « Vous me lassez Rita, question suivante, NEXT. »

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
L'héritière fixa d'un regard presqu'indrédule la journaliste. Était-elle fondamentalement idiote, ou s'en donnait-elle l'air ? Sans doute un peu des deux. « Ritaaaa, sérieusement vous pensez qu'on nous enseigne cela ? Ma pauvre vous ne devez pas interroger beaucoup de personnes d'importance ici-bas. Mes vœux ? De m'amuser, que cette interview finisse enfin, et de ne jamais revoir votre doux minois. » siffla-t-elle finalement en se redressant aussitôt du fauteuil; en resserrant son boa en plume d'autruche autour de sa taille.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Maybe, maybe not. Où avez vous connu le forum ? On me l'a soufflé. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui ça fait un bail, dimanche-demiguise.

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

La jeune femme, serrée dans un tailleur d'un rouge vif, traversa la rue malpropre d'un pas hautain, chassant d'un geste de main une pauvresse qui tentait de lui vendre un élixir frelaté, renversant son plateau sans aucunes considérations. Son talon aiguille noir écrasa dans un crissement de verre un des flacons alors qu'elle ouvrait vivement la porte de l'enseigne « Barjow & Beurk », et y entrait sans plus de cérémonie. Elle s'immobilisa sur le seuil, un instant statufiée par le sacrilège qu'elle s’apprêtait à commettre. Combien de membres de sa famille avaient lutté, torturé, et même tué pour conserver cette lucrative mais sordide échoppe ? Beaucoup. Mais tout ça en vain, car désormais ils étaient morts, et leur fleuron dynastique n'allait pas tarder à les rejoindre.

D'un claquement de doigt elle interpella la gargouille humaine qui se situait dans l'ombre du magasin, et la lorgnait d'un œil malsain. « Barjow je présume ? Vous connaissez la raison de ma présence. » Le vieil homme balbutia quelques mots incompréhensibles dans un sombre dialecte qui n'appartenait qu'à lui et à son grand âge, et la jeune femme l'interrompit d'un nouveau claquement de doigt impérieux. « Monsieeeeur Barjow, si j'avais vaguement souhaité garder ce … magasin » Commença-t-elle en jetant un œil dédaigneux autour d'elle, parcourant du regard les étagères crasseuses et poussiéreuses. « Si cela avait été mon intention, je n'aurais pas fait préalablement remplir ces papiers pour sa vente à votre égard. » Acheva-t-elle en tournant son visage vivement vers son interlocuteur, affichant un franc sourire hypocrite qui dévoila ses dents blanches, tandis qu'elle lui tendait plusieurs pages manuscrites.

« Et les marchandises ? » croassa-t-il d'une voix rauque et sifflante. Aurora déposa un doigt sur le bord du comptoir, et grimaça aussitôt en le retirant, l'essuyant précautionneusement sur un blanc mouchoir qu'elle jeta derrière son épaule juste ensuite.  « Je n'ai que faire de ces babioles, vendez-les-donc aux pauvres ères qui croupissent et pullulent devant l'enseigne, je ne doute pas qu'ils seront à leur hauteur. » lâcha-t-elle en roulant ses yeux vers le ciel, déjà blasée des paroles du vieux croûton. « A moins que vous ne souhaitiez les garder pour votre usage personnel, bien entendu. » souffla-t-elle en agitant les contrats de vente devant le nez du gérant pour capter son attention.

Le vieil homme s'approcha alors, agrippant le bras de la jeune femme d'une poigne de fer. « Nous pourrions trouver un meilleur arrangement, vous n'êtes pas sans savoir que mon fils est célibataire... » lui susurra-t-il avec une haleine à faire pâlir une momie. L’héritière se raidit de tout son long, alors qu'un lent frisson de dégoût lui parcourait l’échine. Elle cilla, avant de détacher soigneusement ses mots, d'une voix distincte et égale : « Je ne crois pas, à dire vrai je suis même absolument certaine, de vous avoir laisser entendre par mon comportement ou mes manières que vous puissiez vous permettre une telle familiarité envers ma personne, et j'ajouterai que si votre fils est célibataire, c'est sans doute pour de bonnes raisons. » La jeune blonde inspira profondément avant de jeter un regard d'une violente haine dans les prunelles jaunies de l'employé. D'un ton autoritaire et menaçant, elle lui intima de la lâcher alors même qu'elle plissait ses paupières finement : « Je vous prierai donc de retirer vos griffes de mon bras, avant que je ne vous règle votre compte. Ce ne serait pas la première fois qu'un Barjow serait remis à la place inférieure qu'il mérite.» Comme le vieux croûton prenait son temps pour la relâcher, elle arracha vivement son bras d'un geste vindicatif, avant de lui presser les feuilles du contrat contre son visage. Elle avait déjà perdu assez de temps et d'énergie dans cette histoire, il était grand temps d'en finir.

« Bon, cela étant dit, Monsieur Barjow, je vous pris de signer cet acte de vente. La boutique et la marchandise en stock, contre cette ridicule petite somme de dix-huit milles et cinq-cents gallions. » Annonça-t-elle vivement, sans ajouter de sourire à sa phrase, ne voyant plus l'intérêt de feindre une amabilité qui se trouvait plus profond sous terre que le coffre fort de sa famille à Gringotts. « Vous savez aussi bien que moi qu'il me serait possible de vendre ce boui-boui pour le double, alors signez, et qu'on en parle plus. » Conclut-elle finalement, avec un rictus de triomphe alors que la main crochue de Barjow signait enfin le contrat qui dépossédait définitivement les Beurk de leur emblème, et le confiait pour toujours aux employés méprisés et poisseux.

La question ne se pose plus, Helo. C'est Eugé

(re)Bienvenue parmi nous très chère !

Eh ben le mystère n'aura pas plané longtemps

Rebienvenue avec cette Beurk