ϟ la fiche de recensement

NOM - Vacaresco PRENOMS - Razvan Mihai Iustinian Matyas DATE DE NAISSANCE - 4.10 AGE - 32 ans VILLE D'ORIGINE - Banlieue de Turda (Transylvanie, Roumanie) SANG - Inconnu ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Durmstrang ORIENTATION - mal ▬ mangemort par dépit

Enfant discret, adulte éteint, Razvan ne s'est jamais démarqué par son caractère lumineux. Son incroyable habilité à raser les murs ne l'a cependant jamais rendu transparent. On le remarquait pour son apparente solitude, associée à un caractère qu'il veut lui-même méfiant. On lui a apprit, par la force des choses, à se méfier, à ne pas trop en dire. A être taciturne. Et c'est bien dommage car sous cette apparence, Razvan cache un sens de l'humour agréable et léger. Il n'a certes pas, de prime abord, l'image d'un homme qui se déride, il est pourtant facile de l'amuser, tout comme il est facile de rire à ses plaisanteries.

Néanmoins, sous ses airs austères, Razvan est un homme profondément bon, animé par une volonté altruiste qui l'a conduit à devenir médicomage. Si le chemin sombre qu'il a prit était imprévisible, c'est surtout un chemin douloureux pour cet homme qui ne désirait qu'aider son prochain. Médicomage convaincu, il aime soigner les gens sans rien avoir en retour, sans être payé, simplement parce qu'il aime son métier, et qu'il aime ce qu'il fait. Moldus, sorciers, le roumain soigne quiconque franchit le pas de sa porte avec un professionnalisme que lui seul parvient à afficher. Ce n'est pas, par ailleurs, un homme que l'on irrite facilement. Sa nature paisible lui permet de prendre les plus judicieuses décisions, et l'aident sans doute à ne pas craquer face à la pression qu'il subit à Londres. Le groupe de fanatique de Voldemort le débecte, et en faire parti entraîne nécessairement sur lui des répercussions physiques. Plus morose, les traits de son visage sont souvent assombris devant le terrible paradoxe qui fait de lui autant un médecin, qu'un meurtrier.

VOTRE PATRONUS - chacal doré
VOTRE EPOUVANTARD - sa petite fille torturée
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – citrouille
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – impedimenta
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – élixir cérébral de Baruffio
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – la réponse ne serait pas raisonnable.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – qui ?
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – sombral
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Une odeur d'encre séchée dans laquelle on peut sentir une délicate odeur que l'on ne trouve que dans les forêts transylvaines. Il peut également sentir des étranges effluves de granit, accompagnée d'une douce odeur de rose.  

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? -  Razvan est un homme qui a besoin de se défouler. Ainsi, en Roumanie comme en Angleterre, il est un fervent adepte des clubs de boxe clandestins. Par ailleurs, la langue maternelle de Razvan est le roumain. S'il a un anglais correct maintenant qu'il travaille au Royaume-Uni, dire qu'il serait bilingue serait faux, sans parler de son accent épouvantable.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

« Bonsoir » marmonna-t-il mal-à-l'aise, les bras croisés sur sa cape. Il observa l'anglaise avec suspicion. Il ne comprenait pas l'objet de cet entretient. Il n'était qu'un personnage parmi d'autres, un simple médicomage. « Je travaille depuis pas longtemps à Sainte-Mangouste » fit-il de manière maladroite, « alors oui, je sauve des vies ». Il préféra ne pas ajouter qu'il en prenait hélas beaucoup trop.  

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

« Je n'y répondrai pas ».

Sa chère et tendre était morte depuis cinq ans et il ne se passait pas un jour sans qu'il ne pense à elle et sans qu'il ne regrette sa mort. Razvan se sentait vide sans la douce présence de sa femme et il aurait terriblement aimé qu'elle soit avec lui, et leur fille, au Royaume-Uni. Elle en avait rêvé, avec lui, de sa maison tranquille en Angleterre et elle n'avait jamais pu la voir, parce qu'elle était morte en accouchant. Mara, il l'avait connu à l'école, n'entrant pas dans les castes prévues par Durmstrang, ils étaient vites devenus amis. Ils s'étaient aimés, sincèrement, profondément, et tendrement. Mais la vie préférait jouer avec celle déjà difficile du roumain.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

Hm. Peut-être était-ce vrai pour certains. Peut-être pas pour lui. Il serait tout à fait incapable de le dire. Il avait grandi dans une famille fermière non loin de la ville de Turda en Roumanie. Pas tous les membres de sa famille étaient sorciers de ce qu'il avait toujours vu, et ne s'était jamais posé la question plus que cela. Ses parents, il ne les a pas connu. Il est fils unique, a été à Durmstrang où il a durement apprit la loi du plus fort : « Enfance basique, études à Durmstrang » se contenta-t-il de répondre avec son accent qui le rendait parfois difficilement compréhensible.  

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

Ses rêves ? Il la regarda d'un air incrédule. A dire vrai, il n'y avait jamais franchement pensé. Il avait vécu des années dans une ferme en Transylvannie où il soignait gratuitement tant les moldus que les sorciers, avec sa femme. Ses rêves, il les avait fondé avec elle, ceux d'avoir une meilleure vie en Angleterre. Ce n'est malheureusement pas par joie qu'il se trouvait sur cette île désormais, mais il ne saurait en parler. Non seulement parce qu'il ne connaissait pas les mots pour s'exprimer correctement mais également parce que sa présence faisait partie de choses dont il avait honte et qui était inavouable. Il préféra ne pas répondre et se contenta de détourner la tête.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

Sans doute que s'il avait commandé quelque chose, il se serait étouffé avec, peu importe combien sa gorge était entraînée à voir dévaler les alcools les plus forts. Il n'avait pas vraiment d'opinion politique en Roumanie, mais cela semblait être quelque chose d'assez important au Royaume-Uni. On ne lui avait jamais autant demandé pour qui il comptait voter que dans ce pays. « Plutôt magie blanche » osa-t-il répondre finalement, « mais je n'aime pas la politique ». Il préféra se taire ne sachant pas vraiment comment exprimer, une fois encore, ce qu'il ressentait sur le délicat sujet que proposait Rita Skeeter. La politique faisait le jeu des plus forts sur le dos des plus faibles, c'était là quelque chose d'universel qu'il avait constaté autant chez lui qu'ici.  

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

Il n'y avait pas grand chose que Razvan désirait par dessus tout. Une seule personne lui manquait intensément depuis cinq ans, et il ne ressentait pas de manque du côté de ces parents qu'il n'avait jamais connu. Aussi, s'il avait dû faire un vœu, sans doute en aurait-il fait trois uniquement pour être certain de ramener sa femme. Mais ce n'était pas possible et troublé il répondit maladroitement qu'il ne croyait pas à ces stupidités de toute façon.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  well vraiment j'ai honte Où avez vous connu le forum ?  je sais pluuus Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : je l'ai lu une dizaine de fois et je ne me souviens toujours pas de ce fichu code + jeudi-jobarbille

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► Les nuits en Roumanie avaient toujours été les plus douces que l'on pouvait rencontrer en Europe. Au printemps, les oiseaux sortaient bien plus souvent, les animaux se faisaient moins craintifs et redécouvraient la terre après avoir longtemps dormi. Razvan avait toujours aimé ces chaudes soirées pendant lesquelles il pouvait réfléchir, penser, sans s'endormir. Regarder les étoiles avait toujours été un passe-temps infantile et inavouable qu'il avait pourtant conservé une fois adulte. Dans son petit salon à peine éclairé à la lampe à pétrole, il fumait un cigare devant sa fenêtre ouverte, qui laissait entrer l'air chaud de cette nuit de mars. Les étoiles depuis cet endroit étaient tout naturellement toujours les mêmes, c'étaient celles qu'il identifiait toujours en premier comme il avait l'habitude de les voir, dans ces longues nuits où il ne trouvait pas le sommeil. Sa fille dormait à point fermé, et lui avait ses yeux grands ouverts, astres sombres dans cette nuit étoilé. Son cigare, acheté une misère au marché de Balota ne valait sans doute pas les cigares cubains qui faisaient leur réputation, mais c'était suffisant pour un homme fatigué qui ne désirait que s'occuper les mains. La brise qui passait par sa fenêtre ouverte avait tendance à lui éteindre ce qu'il fumait et d'un coup de baguette il devait le rallumer. Ses gestes millimétrés de chirurgien, il les répétait généralement jusqu'à ce qu'il finisse de le fumer. Mais pas ce soir. Les yeux égarés sur une constellation dont il n'avait jamais su le nom, il sursauta violemment en entendant frapper à sa porte. Baguette en main, cigare dans la bouche, il ouvrit prudemment la porte pour voir une femme du village, d'un âge respectable, qui soutenait vraisemblablement son fils à bout de bras, sur le pas de chez lui. Le garçon avait vingt ans, quelques années à peine de moins que lui.

Razvan le connaissait pour lui avoir plusieurs fois parlé au marché, c'était un moldu. Comme sa mère, et la mère de sa mère. Pas une goutte de sang sorcier dans les veines. Toutefois, loin de considérations qui ne pouvaient être entendus que par ceux qui avaient le luxe de connaître leur lignée et d'avoir une vie plus aisée, il leur dit : « Intra* ! ». Il se saisit du bras ballant du jeune homme tout en écoutant les supplications de sa mère, qui dans leur langue maternelle, le suppliait de sauver la vie de son fils. C'est qu'il était diplômé en tant que médicomage mais n'avait jamais pu s'empêcher de s'occuper des moldus également. Sans doute était-ce par une féroce volonté altruiste qu'il avait besoin d'aider tout un chacun. Sa femme, lorsqu'elle était encore en vie, faisait de même et ensemble, ils avaient l'habitude de soigner tous ceux qui se présentaient à eux. Notre homme allongea prudemment le garçon sur la table et sans se préoccuper de la surprise qu'il entrevit dans les grands yeux de Katia, il illumina le bout de sa baguette pour lui regarder les iris. Un coup d'oeil à l'horloge pour constater qu'il était trois heures du matin et qu'à cette heure, le pauvre garçon sur la table devrait être en train de boire plutôt que de giser sur du bois de mauvaise qualité. Les explications de la villageoise ne parvenait aux oreilles du roumain qu'en un écho particulièrement lointain, et étouffé. Il l'entendait sans véritablement l'écouter, et ses supplications duraient, s'allongeaient, ses prières aussi, se faisaient plus pressantes. Le fait est qu'il ne comprenait pas ce qu'avait ce garçon. De prime abord, il aurait simplement rassuré la femme en lui assurant que son fils avait passé la soirée à s'alcooliser pour avoir une bonne cuite, et qu'il se réveillerait le lendemain matin avec un mal de crâne terrible. Mais le fait est qu'il présentait des symptômes que l'on retrouvait habituellement chez les sorciers qui avaient abusé de la poudre lunaire, en cent fois pire. Razvan ne s'était jamais demandé jusqu'à maintenant, les effets qu'auraient les drogues sorcières sur les moldus, et il ne se demanda même pas comment il en avait trouvé. Quelques sorciers facétieux, par-ci par-là, utilisaient les drogues sorcières pour piéger les moldus et se les faire acheter à un bon coût. C'est comme ça que cela marchait à Balota. Il posa son cigare sur le bord de la table pour aller dans sa pharmacie et chercher une potion pour un drogué comateux, à laquelle il ajouta vingt-cinq milligrammes de pétales de roses pilées pour adoucir les effets. Il ne tenait vraiment pas à tuer ce garçon et être accusé, après, de sorcellerie. Hélas, il craignait soit qu'il ne soit trop tard, soit que les effets de son petit élixir ne soient visibles que tardivement. Néanmoins, en quelques minutes à peine, les yeux du garçon papillonnèrent pour se poser sur sa mère. Bien qu'un sourire se déclara sur ses lèvres, notre homme ne dit rien, et se contenta de rallumer son cigare, tandis que Katia se confondait en remerciements, tout en cherchant hâtivement sa bourse pour le payer : « Nimic, doamnă** », ce à quoi elle répondit par un air incrédule. Elle semblait comme arrêtée dans le temps, et Razvan se fit la réflexion que jeune, elle devait être drôlement jolie. Il repoussa gentiment la bourse qu'elle lui tendait en refermant ses mains sur les siennes, comme compulsivement, tout en réitérant. « Nu-mi datorezi nimic*** ». Un coup d’œil à l'horloge. Il était quatre heure du matin, lorsque, à peine son patient parti, le cri strident de sa petite fille affamée l'appela à un autre combat.



* entrez
** Rien, Madame
*** Vous ne me devez rien.

Faut-il encore te souhaiter la bienvenue ?