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| Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. | |
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Auteur | Message |
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Grace Pham Le MOLDUCe n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © ladyhyoko | SANG : ⊰ Pur dumol !
| Sujet: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Ven 13 Avr 2018 - 12:13 | |
| La chouette effraie des Tonks était de bonne composition mais finit par pincer le doigt de sa propriétaire outrée lorsque celle-ci souhaita la missionner de porter un courrier pour la troisième fois d’affilée dans la matinée. Et voilà que Nymphadora répétait joyeusement en se dandinant dans toute la maisonnée le juron sorcier qui avait échappé à sa mère (pour une fois que ce n’était pas le père qui fautait ceci dit). La petite fille venait d’apprendre qu’elle retournerait finalement à la foire de la ville voisine avec ses grand-parents moldus et s’en faisait toute une joie. L’emploi du temps d’Andromeda lui permettait donc de se rendre à Londres chez son amie Mildred. Elle avait confirmé sa présence plus tôt dans la matinée avant de l’annuler et comme la chouette confortait sa position gréviste en fourrant son pâle crâne sous son aile (et qu’elle avait une petite fille surexcitée à préparer, redoutait-elle à la vue de sa chevelure rose bonbon), elle en était venue à la simple conclusion qu’elle passerait chez son hôtesse à l’improviste. Mildred Nott, en dépit de son grand nom, n’avait jamais vraiment été ce qu’on pouvait appeler une socialwitch de leur monde. Sans doute n’avait-elle rien prévu d'autre, la sous-estimait cette fois un peu trop l’épouse Tonks.
Ainsi peu mécontente de troquer son sac de « nécessaire à maman » contre celui plus petit et élégant de « nécessaire à copine », elle glissa à côté d’un petit cadeau bien emballé une bouteille de prosecco des nymphes (non sans se rappeler avec une pointe de nostalgie l’époque où le seul alcool pétillant qu’elle connaissait était le champibulle). Elle était devenue mère entretemps et cette nouvelle boisson, autrement appelé champibulle des pauvres, faisait néanmoins tout aussi bien l’affaire pour qui aimait s’enjailler. POP ! Elle disparut jusqu’au chemin de traverse (autrement appelé la rue la plus prisée dans laquelle avoir son logement pour un sorcier) et trouva vite la nouvelle adresse que sa meilleure amie avait griffonné sur le dernier parchemin qu'elle lui avait envoyée. Elle frappa la lourde porte avec le heurtoir et s’enthousiasma d’un large sourire dès que la figure de son amie apparut. « J’ai finalement pu me libérer alors … joyeuse crémaillère ! ». Mais une ombre qui planait sur les traits fins de son amie l’interrogeait et son bras qui brandissait victorieusement la bouteille retomba le long de son flanc. « Est-ce que je dérange ? » fit-elle en coulant un regard à la fois curieux et amusé dans l’entrebâillement de la porte où elle découvrirait peut-être, allez savoir, le nouveau petit-ami de l’héritière cachottière. La petite sorcière vivait loin du foyer de ses parents maintenant, peut-être sa vie avait-elle pris un nouveau tour. Cela faisait un petit moment que les deux amies ne s’étaient pas vues et Andromeda était persuadée que Mildred avait un tas de choses à lui raconter (pourvu que l'esprit de merlin la pousse gentiment pour laisser entrer son invitée). - dragées:
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Dernière édition par Andromeda Tonks le Mer 18 Juil 2018 - 19:35, édité 1 fois |
| | | Randolf Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 416 | AVATARS / CRÉDITS : Alexander Skarsgard ▬ Squirrel | SANG : Mêlé, que voulez-vous d'autre ?
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Ven 13 Avr 2018 - 18:48 | |
| Habiter dans le Londres sorcier ne faisait pas pour autant de Mildred Nott la plus sociable des créatures. Non pas qu'elle ne l'était pas de nature, puisqu'elle n'était que bonté et gentillesse, mais on l'approchait bien peu, soit par crainte de son nom, soit par crainte d'être accusé si elle tombait dans les vapes. De telles idioties étaient malheureusement très rependues comme le sujet de sa maladie était connu de tous. Finalement, la petite Nott ne pouvait guère plus que compter sur des amis qui l'avaient toujours toléré pour ce qu'elle était. Ils se comptaient hélas sur les doigts d'une main pour la plupart, sans compter son frère bien entendu, qu'elle était toute retournée d'avoir retrouvée. Wolfgang avait été mort pour elle pendant des mois et des années, et alors même qu'elle avait accepté sa mort réellement, le voilà qui revenait miraculeusement à la vie, comme un pêcheur que la mer relâche sur la plage sain et sauf. Ces mythes et légendes n'étaient pas censés être réels, mais avec le retour de son grand frère, Mildred voulait bien penser que cela était vrai. Cette après-midi là, elle était à l'appartement qu'elle partageait avec un langue-de-plomb du nom d'Augustus Rookwood, un homme assez austère qu'elle ne croisait finalement que bien peu, pour son grand bonheur. L'elfe de sa famille venait vérifier qu'elle n'était pas morte matin et soir et repartait pour la laisser dans sa solitude. Alors, elle se retroussait les manches, nettoyait l'appartement, rangeait les plats, s'occupait des plantes. Elle veillait à ne pas toucher à la soigneuse décoration de l'homme qui avait décoré afin de ne pas le froisser. En soit, elle faisait tout ce que la ménagère parfaite devait faire, avant de se retirer souvent dans sa chambre pour lire. Mildred menait à bien sa vie tout à fait oisive et se contentait de retourner à Leeds pour s'occuper des plantes de sa serre. Elle ne faisait rien d'autre de sa journée, comme ce n'était pas son rôle et attendait comme toute jeune fille de bonne famille qu'un prétendant se présente à elle avec un contrat de mariage déjà rédigé et signé. Elle était désormais prête à recevoir tout le monde et à donner sa main à quiconque. La petite Nott ne sera pas la fine bouche qui refusera l'homme de sa vie – façon de parler, bien entendu. Ce jour-là, il y avait un garçon chez elle, mais ce n'était ni un prétendant ni même un amoureux, il s'agissait de son ami d'enfance. Mildred avait accepté qu'il vienne lui rendre visite comme elle était seule et qu'elle s'ennuyait, et Evan Talbott avait débarqué. Elle s'en était longtemps voulu de l'avoir relégué au second plan du temps de la première vie de son frère, et essayait désormais de se rattraper comme elle pouvait. Des années qu'elle essayait de faire disparaître cette hideuse culpabilité. « Le mariage Malefoy était splendide, n'as-tu pas trouvé ? » demanda la jeune femme en continuant de parler « il n'y a pas à dire, leurs paons ont eu leur effet ». Elle rêvait d'un mariage aussi exquis et somptueux et commençait à se dire que c'était quelque chose qu'elle n'aura jamais. Pour autant, elle se souvenait avec délectation de sa longue conversation avec l'aîné de son ancien fiancé, Rodolphus. Sans qu'elle ne sache trop pourquoi, elle avait été happée par ses paroles et subjuguée par sa voix, qu'elle ne se rappelait pas être aussi grave. Il fallait bien dire qu'à l'époque, elle n'avait d'yeux que pour Rabastan, qui par ailleurs, était comme elle : un éternel célibataire. Penser que son père avait déchiré leur contrat sans solution pour son fils, révoltait silencieusement l'héritière qui se sentait comme une pestiférée. Mais comme elle l'était sans doute et acceptait cela, elle n'avait rien dit. Mildred avait baissé la tête, était partie pleurer dans sa chambre en apprenant la nouvelle, et n'avait pas mangé de la journée ce qui avait faillit l'envoyer à l'hôpital pour une deuxième fois. Mais bientôt, l'on sonna à la porte pour l'arracher de ces dangereuses pensées, et la jeune femme bondit sur ses pieds en s'excusant auprès de son invité. Quelle ne fut pas sa surprise d'y croiser Andromeda. Andromeda qu'elle avait chaleureusement accueillis par ce jour sombre et glacial où elle lui avait avoué être enceinte d'un né-moldu. Malheureusement, Mildred n'était que trop au courant du froid polaire qui régissait les liens entre l'ancienne Black et le présent Talbott, aussi fut-elle incapable de s'extasier de la venue de son amie. Elle observa d'un air interrogateur la jeune femme qui lui parler de crémaillère : « Mais de quoi tu parles ? » lui demanda-t-elle en fronçant les sourcils devant la bouteille qu'elle brandissait. Lorsque son amie s'inquiéta de déranger, Mildred ne put faire autre chose que d'écarquiller les yeux de peur qu'elle se fourvoie : « Pas du tout, pas du tout Andromeda, tu es toujours la bienvenue hum, chez moi » s'exclama-t-elle en s'effaçant malgré tout. Ce qu'elle s'en voulait d'être faible, grand dieu !
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| | | Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Ven 13 Avr 2018 - 22:49 | |
| La jeune Evan Talbott avait envoyé un hibou à son amie d'enfance, Mildred Nott, dès qu'il avait appris la grande nouvelle : elle avait enfin quitté la résidence de ses parents pour s'installer dans un appartement sur le chemin de traverse. Lui aussi, il y avait deux ans de cela, avait vécu ce grand changement, pour le meilleur et pour le pire. Un appartement loin de ses parents représentait beaucoup pour les jeunes gens en général, c'était la liberté, la maturité et même l'acquisition de nouvelles responsabilités ! S'émanciper de ses parents n'était pas forcément chose aisée pour les enfants des sangs-purs, qui avaient pris l'habitude de disposer de tout chez papa et maman, pouvant avoir tout ce qu'il voulait et, en plus, être servi par de petits êtres tout à fait affreux. Après tout, les sangs-purs faisaient rarement les choses par eux-mêmes, alors se retrouver seul dans un appartement, sans la présence ni des parents ni de leur elfe de maison pouvait se révéler quelque peu difficile au départ, même s'ils pensaient devenir totalement libre. Avoir un appartement à soit, seul, ne signifiait finalement pas vraiment être libre, c'était simplement d'autres contraintes : le loyer, le nettoyage, la cuisine... En bref, Evan savait que trop bien par quelles étapes allait passer sa chère Mildred, alors il eut envie de passer la voir lorsqu'elle était encore dans l'euphorie des premiers jours de liberté et de solitude. Après tout, il fallait tout de même célébrer cet événement. Généralement, les gens faisaient des pendaisons de crémaillère, mais Mildred n'était pas ce genre de personne, pas assez sociable disons... Mais cela ne déplaisez pas du tout à Evan, qui, il fallait l'avouer, ne l'était pas forcément non plus. Le jeune Talbott avait donc proposé à son amie de venir lui rendre visite. Il avait envoyé le hibou dans la matinée, car il n'était pas du genre à préparer ses sorties à l'avance. Mildred lui avait répondu quelques heures après tout de même, mais Evan ne se formalisait pas pour ce genre de choses. Il ne se doutait pas que, si la jeune femme avait mis du temps à répondre, c'était parce qu'elle attendait de savoir si une autre personne, qu'elle avait invitée avant que le jeune Talbott ne se décide à se proposer, serait ou non présente... Evan se retrouvait donc dans le nouvel appartement de Mildred, qu'elle partageait avec un colocataire, à parler du mariage des Malefoy. En effet, Lucius Malefoy venait tout juste d'épouser Narcissa Black. Le mariage avait, évidemment, était particulièrement outrancier, à l'image de l'importance de cette union entre deux familles particulièrement importantes. Evan s'y était rendu sans en avoir envie. Ce regroupement de sang-purs désireux de se complaire dans leurs bavardages inutiles n'était pas au goût du jeune homme, mais il se gardait bien d'en faire part à qui que ce soit. Peut-être que le fait que le marié soit un des hommes qu'il aimait le moins, et qui d'ailleurs lui rendait bien, n'aidait pas non plus, il fallait bien l'admettre... "Si l'on veut. Disons qu'il était à leur image", se contenta de répondre le fils d'Elise Lerouge. Lorsque Mildred mentionna les paons qu'avaient fait venir les mariés, Evan ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Cet épisode lui avait parut tout simplement ridicule, mais, encore une fois, il n'en avait pas fait part autour de lui, mais là, auprès de son amie d'enfance, il se sentit assez en confiance pour avouer les choses. "Ce n'était pas du tout à mon goût, je dois bien l'avouer...". Mildred semblait ailleurs, happée par des pensées bien lointaines... Mais la sonnette la sorti de sa torpeur. La jeune femme s'excusa auprès de son invité et alla ouvrir la porte. Evan hésita quelques secondes puis se décida à la suivre. C'était un jeune homme curieux et il mourraient d'envie de savoir qui se présentait à la porte de la jeune Nott. Quelques mètres derrière la toute nouvelle locataire des lieux, le jeune homme n'arrivait pas à voir qui était devant elle. Evan arriva d'ailleurs au moment où Mildred rassura la personne devant elle en disant qu'elle ne dérangeait évidemment pas. Le prénom prononcé par l'héritière à la santé fragile eut un impact assez visible sur le jeune Talbott : son visage se ferma totalement. Un mot, un seul, franchit les lèvres d'Evan, lorsque Milly s’effaça pour laisser entrer son invitée "Black ?". - Spoiler:
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| | | Grace Pham Le MOLDUCe n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © ladyhyoko | SANG : ⊰ Pur dumol !
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Sam 28 Avr 2018 - 12:12 | |
| Lorsque Mildred s’enquit de savoir ce qu’était une crémaillère, Andromeda afficha un sourire amusé. Elle oubliait que sa meilleure amie évoluait dans une autre réalité que la sienne et ressemblait parfois à un oiseau rare perché au sommet de sa tour d’argent. Mais peut-être cela expliquait-il aussi qu’elle soit, pour quiconque avait le bonheur de croiser son chemin, une amie aussi précieuse. Sa douceur - que de mauvaises langues se plaisaient à appeler naïveté - ne semblait pas s’être érodée au contact des horreurs de leur première guerre. « Je ne pensais rien suspendre à ta cheminée - expliqua-t-elle gentiment la tradition qui trouvait son origine dans la tige de fer à crans, la dite crémaillère, que leurs ancêtres suspendaient dans une cheminée pour y accrocher une marmite remplie de poudre de cheminette depuis le treizième siècle - mais simplement et dignement célébrer ta nouvelle indépendance ! ». Pendre la crémaillère ou la cheminette (disaient d’aucuns par abus de langage) s’était transformé avec les années en une toute autre tradition et, se disant, la sorcière déposa dans les mains de l’héritière sa bouteille de prosecco des nymphes. Le temps était clair dehors et elle ne se défit que de son foulard sur le porte-manteau avant d’être interpellée par un nom qu’elle n’entendait plus que lorsqu’un tiers avait le malheur de la confondre avec sa grande sœur qui avait pourtant été la première à perdre (avec beaucoup moins de joie qu’elle) son nom de jeune fille. Bellatrix semblait en effet être beaucoup plus attachée que Andromeda ne l’avait jamais été à leur vieux nom autant qu’à leur devise toujours pur. Et quelle ne fut pas la surprise de cette dernière, lorsqu’elle opéra un tour sur ses talons, de se trouver face à Evan Talbott qui était encore un autre fantôme de son passé. Hormis une barbe naissante qu’il portait fort élégamment, le jeune homme n’avait pas changé d'un autre poil. « Evan ? ». Il fallait lui concéder que, lors de leur dernière entrevue vieille de plus de trois ans, la sorcière avait encore porté son premier nom et semblait plus prête de prendre celui de Macnair que de Tonks. Et lui ? Lui il avait été son meilleur ami et quel meilleur ami ! Andromeda avait commis de nombreuses erreurs pour protéger le secret de sa relation naissante avec son petit-ami d’affiliation moldue à l’époque, instrumentaliser la belle amitié qui avait été la leur était sans doute celle qu’elle regrettait le plus aujourd’hui. Aussi se mit-elle à rougir d’un seul coup sous l’effet d’une bouffée inattendue de culpabilité et à bafouiller quelques mots comme cela ne lui arrivait que rarement. « Hum … je préfère Andromeda ou Tonks » tenta-t-elle sympathiquement. Ses prunelles désolés retrouvèrent vite celles de son amie Mildred l’air de l’interroger sur ce qui se passait. Evan Talbott était-il sur le départ ? Ou était-elle celle qui devait partir ? Cela faisait de nombreuses années qu’elle ne s’était pas sentie dans une posture aussi inconfortable et illégitime à la fois. - dragées:
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| | | Randolf Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 416 | AVATARS / CRÉDITS : Alexander Skarsgard ▬ Squirrel | SANG : Mêlé, que voulez-vous d'autre ?
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Lun 30 Avr 2018 - 20:42 | |
| Le côté candide innocent, rêveur et profondément doux de Mildred n'avait pu qu'être charmé par le mariage de Narcissa et Lucius. La jeune femme les trouvait si beaux ensembles, sans jamais pourtant penser à jalouser leur idyllique relation, qu'elle n'avait pu qu'aimer sa sortie. Il y avait eu du monde, et même si elle avait passé la majorité de la cérémonie seule - avant de se plonger dans une conversation intrigante avec le frère de son ancien fiancé, Rodolphus Lestrange - l'héritière avait appréciée ces moments. Elle gardait encore en mémoire la magnifique robe de Narcissa, la délicatesse des gestes de la nouvelle Malefoy et le sourire qui était apparu sur son visage lorsqu'elle avait été unie pour la vie avec son cousin Lucius. Mais Evan n'était pas du tout sensible à tout cela. Les étoiles dans les yeux de la jeune femme s'éteignirent lorsqu'il répondit simplement que c'était à leur image. Elle aurait pu avoir les mains croisées sous son visage qu'elle aurait changée de position tant son discours à lui contrastait avec ses pensées à elle. Le jeune homme venait de la sortir d'un terrible songe et elle ne savait pas comment se remettre au jour de la réalité. Ses joues se mirent à rosir lorsqu'il lui confia que ce n'était pas de son goût. La jeune femme devait donc garder pour elle que c'était quelque chose qu'elle aurait adoré avoir à son mariage - si mariage un jour il y aura - même si elle n'aurait sans doute pas eu assez de goût pour y penser. Maintenant de toute façon, c'était finit, puisque cela avait été fait. Mildred se voyait mal inonder sa propriété de poules blanches tachetées. C'est sur cette étrange pensée que l'on sonna à sa porte. Après s'être excusée auprès de son invité, elle alla ouvrir pour se retrouver devant... Surprise ! Andromeda !
Et comme d'habitude, elle employa des termes dont elle n'avait absolument pas connaissance. Ainsi, Mildred fit les gros yeux lorsque sa meilleure amie lui expliqua ce que cela voulait dire. "Aaaaaaah !" s'exclama-t-elle en comprenant enfin le but de tout ce traquenard, "c'est génial !". Bah oui, n'était-ce pas merveilleux de célébrer une indépendance qu'elle avait eu autant de mal à obtenir, à vingt deux ans ? La jeune Nott n'était pas tout à fait au courant de la relation assez complexe entre Evan et son amie, aussi ne vit-elle aucun inconvénient à la laisser entrer. Mais elle sursauta lorsqu'il l'appela par son ancien nom de famille. Mildred ne sut pas pourquoi elle se mit à rougir de honte devant aussi peu d'éducation, l'appeler par son nom - ancien nom en plus ! - et puis quoi encore ? "Ce n'est pas très gentil, Evan..." lui fit-elle doucement remarquer en rivant ses yeux au sol puisqu'elle n'assumait pas de reprendre ainsi un homme. Comme il avait l'air figé comme une huître fraîchement pêchée, la jeune femme ferma la porte derrière Andromeda. "Andromeda venait pour vendre la pémaillère !" s'exclama-t-elle en décidant de sourire franchement pour désamorcer ce qu'elle sentait être une franche et dangereuse tension. "Cela me fait très plaisir que tu viennes en tout cas" confia-t-elle à son amie en se retournant vers elle, "viens donc". Elle fit un petit geste pour la diriger vers l'extravagant salon qu'avait aménagé tout seul Augustus Rookwood. En effet, il était décoré avec beaucoup trop de classe pour que cela soit de son goût. La seule fantaisie que s'était autorisée la jeune femme avait été de mettre une petite plante verte près de la fenêtre. Mildred avait dû prendre sur elle pour le faire, parce qu'elle avait peur d'importuner le langue-de-plomb qui habitait également ici. Elle jeta un petit regard à la plante pour se soustraire à celui de ses invités et se dirigea vers elle pour l'arroser.
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| | | Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Ven 13 Juil 2018 - 14:58 | |
| Evan fut presque heureux de voir la surprise se peindre sur le visage de son ancienne meilleure amie, quoique heureux serait un bien trop grand mot. Il n’empêche que celui lui fit aussi plaisir de la voir presque regretter d’être là. Et oui, c’était bien lui. La manière dont elle prononça le prénom du jeune homme révélait son profond malaise ainsi que le rouge qui lui montait aux joues. Oh, elle préférait Andromeda ou Tonks, c’était cela ? Cela faisait bien trois ans qu’il ne lui avait pas parlé, pas pardonné non plus d’ailleurs. Il y avait trois ans de cela, elle s’était servie de lui sans le moindre scrupule et, alors qu’il commençait à éprouver des sentiments à son égard, elle l’avait trahit. Tout bonnement et simplement. Il n’allait pas lui faire le plaisir d’être plaisant avec elle, d’abord car il n’en avait pas envie, mais aussi et surtout car Evan avait été profondément blessé par Andromeda, et le jeune Talbott était rancunier. « Pas moi » répondit-il en refusant de l’appeler par les deux propositions qu’elle venait de lui soumettre. Les yeux de la jeune mère de famille – Evan l’avait appris par Mildred- retrouvèrent rapidement ceux de leur hôte, qui n’avait visiblement pas saisit la signification de pendre la crémaillère, et non la vendre. Non, la Langue-de-Plomb n’était pas gentil. Il ne le voulait pas. Pour lui, ceux qui l’avait fait souffrir ne méritait pas sa gentillesse. Evan n’était pas un tapis sur lequel on s’essuyait, du moins plus maintenant, plus depuis que son père n’était plus de ce monde. Le sang pur observa quelque peu celle qui avait fait partie de sa vie. Elle n’avait pas beaucoup changé. Bien sûr, ses traits étaient tirés par la fatigue, surement causé par sa petite sang mêlée, mais son visage était toujours aussi rayonnant. Mildred invita ensuite sa toute nouvelle invitée à passer au salon. Son premier invité, qui se demandait sincèrement s’il n’allait pas rentrer chez lui, leva les yeux au ciel. Devait-il rester ? Avait-il envie de passer un moment avec Black ? Pas vraiment. Mais cela faisait bien trop longtemps qu’il n’avait pas vu sa chère Mildred, celle qu’il avait soutenue lorsque son frère avait disparu. Et puis, il fallait avouer que le visage presque honteux d’Andromeda donnait assez satisfaction à Evan, qui passa alors devant les jeunes femmes avant de se tourner vers la dernière arriver. « Mais oui, Black, viens donc, cela ferait plaisir à Mildred que tu sois des nôtres» dit-il avec un sourire en coin, tout à faire ironique. D’accord, ce n’était absolument pas ce qu’il avait prévu, et Evan n’aimait pas quand rien ne se passait comme prévu, mais c’était peut-être une bonne occasion pour se confronter à Andromeda après toutes ces années…
- HORS RP:
Je suis désolée pour le temps, veuillez m'excuser !
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| | | Grace Pham Le MOLDUCe n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © ladyhyoko | SANG : ⊰ Pur dumol !
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Mer 18 Juil 2018 - 19:18 | |
| Andromeda avait perdu le respect de leur vieille société en perdant son nom de jeune fille, ce n’était ainsi pas la première fois qu’elle affrontait la figure dédaigneuse d’un ancien ami. Sauf que lui, comme la frêle silhouette de l’héritière qui les séparait, avait été son meilleur ami. De la bouche de Evan, elle méritait son statut de traître. Le besoin se fit pressant de retrouver le regard, naturellement doux et léger, de leur hôtesse. Mildred parut partager un peu de sa gêne et la surprit lorsqu’elle corrigea, le regard baissé vers le sol, l’accueil du jeune homme. Ce dernier ne s’y montra pas particulièrement sensible et maintint le ton du reste de leur après-midi.
Même l’erreur de langage de Mildred, qui aurait habituellement décoché un sourire amusé chez Andromeda, la laissa de glace. La sorcière ne pensait qu’à son foulard, encore à portée de bras, lorsqu’elle fut invitée à rentrer dans l’appartement. Elle avait déjà perdu son premier meilleur ami en fuyant, il aurait été dommage de perdre la seconde de la même façon. Ils ne seraient de toute manière pas obligés de parler ensemble. L’une des convenances de son ancien monde, sous laquelle elle accepterait volontiers de se cacher le temps que durerait la sauterie, était de s’ignorer royalement plutôt que de se détester audiblement. L’hypocrisie du Talbott se trouva malgré tout plus incisive. Et lorsqu’il l’appela une seconde fois par cet ancien nom qu’elle ne pouvait plus entendre sans horreur, elle dut presser les ongles dans le tissu de sa robe pour contenir une rage montante. Même désolée et coupable, la sorcière conservait au moins le caractère fier et farouche que lui avait transmis son ancienne famille. « Je ne reste que pour Mildred » souffla-t-elle sa réponse aussi bien en signe de paix que de menace latente tandis que l’intéressée arrosait le plus tranquillement du monde sa plante verte.
Andromeda balaya enfin le reste du salon du regard et en trouva la décoration aussi froide que le marbre des statues qui y trônaient. Le seul signe de vie paraissait provenir de sorciers ronflant tranquillement dans leur toile. Elle ne reconnut par ailleurs chez aucun d’eux les traits des ancêtres de la jeune Nott. « Hum Mildred ? - se tourna-t-elle vers l’intéressée encore occupée à sa main verte pour l’interpeller gentiment. - Tu es sûre que nous sommes chez toi ? » lui posa-t-elle légèrement gênée cette curieuse question. L’appartement lui paraissait froid, un peu comme celui dans lequel elle avait grandi enfant, et à l’opposé de son habitante. « A moins que je ne reconnaisse plus un appartement quand il n’est pas recouvert de couche-culottes ! » plaisanta-t-elle gentiment pour adoucir une remarque qu’elle ne souhaitait pas vexante. « J’aime beaucoup cette plante ! » tenta-t-elle encore en ultime échappatoire. La botanique avait toujours été sa matière préférée quand elle étudiait à l’école et elle était curieuse d'identifier la plante de son hôtesse. Si elle avait su que l’intérieur de son amie était aussi spartiate, sans doute lui aurait-elle également apporté une plante de son propre jardin où il en poussait plein. « Des plantes à pipaillon ont poussé dans de vieux chaudrons percés dont on a oublié de se débarrasser, je t’en rapporterais la prochaine fois si tu veux ? ». Elle sentait la présence ennuyée et proche du jeune homme qui les opposait mais restait entièrement déterminée à ignorer sa présence. Il en ferait peut-être de même faute de pouvoir l’appeler autrement que par un nom qui était devenu une insulte à ses oreilles. - dragées:
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| | | Randolf Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 416 | AVATARS / CRÉDITS : Alexander Skarsgard ▬ Squirrel | SANG : Mêlé, que voulez-vous d'autre ?
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Jeu 26 Juil 2018 - 16:11 | |
| Si Mildred était consciente des relations tendues qu'entretenaient Evan et Andromeda, elle se trouvait trop loin de ce genre de préoccupations pour leur accorder une réelle importance. En effet, si elle s'était un peu décomposée en voyant son amie, sa joie de la voir devant elle pour passer du temps en sa compagnie avait pris le pas sur tout le reste, et avait relégué ses inquiétudes, bien loin dans son esprit. Pour elle qui ne parvenait pas à éprouver de l'animosité pour quiconque, elle se disait innocemment que tous les deux pouvaient passer outre. Peut-être même se disait-elle que d'ici à ce qu'ils partent, ils seraient rabibochés comme avant. La petite correction qu'elle s'était permise sur le langage du jeune Talbott ne sembla pas le troubler outre mesure, et la petite sorcière se contenta de soupirer de soulagement. Comme il aurait été humiliant pour elle d'être reprise par le jeune homme devant sa meilleure amie ! La jeune femme, guillerette donc à l'idée de passer du temps avec des gens qu'elle appréciait profondément, n'entendit pas les petites phrases qu'ils s'échangèrent tous les deux à voix basse. Seule sa fougère en pot semblait trouver sa place dans son coeur, à cet instant précis. "Cette plante est vraiment splendide" s'extasia-t-elle toute seule devant sa main verte, "j'ai vraime..." ne put-elle finir sa phrase puisqu'Andromeda lui demandait s'ils étaient bien dans son appartement.
La petite héritière se tut et vida le contenu de sa carafe dans sa plante qui ne demandait pas tant d'eau : "Oh ! Zut !" s'écria-t-elle en évitant la question. Dire qu'elle habitait avec quelqu'un la mettait particulièrement mal-à-l'aise. Si elle savait qu'Andromeda ne jugerait pas, elle s'inquiétait davantage du jugement d'Evan, qui restait un garçon imprégné des valeurs qu'elle même ne défendait que bien mollement. Elle se racla la gorge en prenant son petit pot pour évaluer les dégâts avec ses doigts - la terre était très molle et elle avait intérêt à ne plus l'arroser avant un long moment. "En fait... pour tout te dire..." commença-t-elle d'une voix minuscule, "je suis en colocation avec quelqu'un". Mildred avait prononcé sa phrase à voix si basse qu'elle doutait que ses deux invités l'aient entendu, plus concentrés à l'idée de se regarder en chien de faïence jugeait-elle, justement pour une fois. Elle n'eut pas le coeur d'ajouter qu'il s'agissait d'un homme - par Merlin ! - bientôt marié - par Merlin par Merlin ! La jeune femme préféra éviter la scandaleuse discussion et rebondit sur ce qu'Andromeda proposait, les yeux pleins d'étoiles. Elle aimait beaucoup trop les plantes pour refuser qu'on lui en donnât. "Oh ! Ce serait vraiment génial ! Ils sont gros, tes chaudrons ? Je peux toujours essayer de les rétrécir cependant, je pourrai les entreposer à Leeds, je ne pense pas que papa dise quelque chose..." s'extasia-t-elle avant de réaliser qu'elle venait de mettre de côté Evan pour se concentrer sur sa meilleure amie, "euh... Je peux te ramener une plante de Leeds Evan, si tu veux !" proposa-t-elle avec hâte. Car Andromeda venait de lui proposer plusieurs plantes à elle et non pas au jeune homme. Cela n'aurait pas dû la choquer outre mesure, mais la jeune femme était bien trop préoccupée par le bonheur des autres pour ne pas soucier de mettre le Talbott à part. Elle reposa sa fougère avec un peu trop de hâte, et la plante faillit passer par la fenêtre pour rejoindre le paradis des plantes sauvages. Mildred préféra donc fermer la vitre et se concentrer à nouveau sur ses invités. "On euh... On ouvre la bouteille, Andromeda ? Tu peux t'asseoir où tu veux !" proposa la petite héritière en sachant bien que son amie n'allait certainement pas s'asseoir à côté de son ancien fiancé.
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| | | Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Mar 31 Juil 2018 - 22:21 | |
| La demoiselle souhaitait en effet rester, mais pour Mildred. Evan arqua un sourcil et eut un sourire narquois. Oh, Miss comptait l’ignorer, le mettre de côté ? C’était mal connaître le jeune Talbott, qui n’hésiterai pas à se rappeler à sa bonne mémoire au cours de la discussion si jamais elle essayait d’oublier sa présence. Non, Andromeda ne s’en sortirait pas comme ça. La rancune était tenace chez la Langue-de-Plomb, et son ancienne meilleure amie devait bien savoir ça. « Nous sommes deux, alors » répondit le jeune homme en lui offrant un grand sourire, hypocrite bien sûr, mais présent. Pensait-elle vraiment pouvoir passer un bon moment alors qu’il était dans les parages ? Evidemment, il ne voulait pas gâcher l’apres-midi de sa très grande, et très fidèle amie, Mildred, mais il voulait encore moins faire croire à Andromeda qu’il avait déjà pardonné et oublié. Il en était hors de question. Evan s’installa sur le canapé et observa le manège des deux jeunes femmes. L’une détaillait l’appartement quand l’autre montrait ses plantes avec fierté. Le jeune Talbott arqua un sourcil quand Mildred leur avoua, visiblement à contre-cœur, qu’elle habitait en colocation avec quelqu’un. « Qui donc ? » demanda-t-il, curieux de savoir qui partageait cet appartement avec sa chère amie. Il espérait sincèrement que ce soit quelqu’un de bien, de gentil, qui laissait son intimité à la jeune Nott et qui la respectait. Etait-ce une fille ? Evan l’espérait également. Non pas qu’il était vieux jeu – quoiqu’un peu – mais il savait pertinemment que les hommes se sentaient parfois en droit de faire des choses dans leur lieu de vie qui pouvait parfois déranger la gente féminine… Puis la conversation dévia de nouveau sur les plantes, à croire que c’était leur passion commune. Evan les observait sans rien dire, regardant leur visage, leurs gestes, se souvenant de l’époque durant laquelle ils étaient inséparables. Etait-ce si loin que ça ? Quand avaient-ils cessés de se voir aussi souvent qu’avant ? Andromeda avait toujours été une jeune fille, puis une jeune femme, drôle, douce, pleine d’énergie et de joie de vivre, quand Mildred était une fille quelque peu angoissée, mais toujours souriante et bien intentionnée. Ils avaient autrefois formé un trio exceptionnellement étrange, mais ça ne les avait jamais gênés. Ils s’adoraient et faisaient tout ensemble. Et puis… Andromeda avait utilisé Evan pour trahir sa famille, son nom, fuyant son logis et se mariant avec un né-moldu. Tout avait été détruit à partir de ce moment-là. Depuis lors, Evan était empli de colère. Elle lui avait menti, s’était servi de lui, de ses sentiments, lui avait caché ses véritables intentions, avait détruit leur si grande et si belle amitié… Pourquoi ? Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Pourquoi avait-elle pensé qu’elle ne pouvait pas avoir confiance en lui ? Bon sang Evan n’était pas le genre d’ami à trahir les secrets des gens qui comptaient pour lui ! Etait-il blessé ou en colère ? Ses sentiments étaient flous… Mais toujours vivaces ! Soudain, Mildred lui proposa de lui ramener une plante. « Oh, pourquoi pas ! », après tout, son appartement manquait quelque peu de vie. « C’est gentil de penser à moi, Mildred » dit-il en faisant un regard appuyé en direction de l’autre personne occupant la pièce. « Oui, bonne idée ! J’ai soif ! » s’exclama Evan. Andromeda n’avait pas énormément de choix pour s’asseoir. Il restait deux places : une sur le fauteuil en face d’Evan, l’autre à côté de lui sur le canapé. Que choisirait-elle ?
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| | | Grace Pham Le MOLDUCe n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © ladyhyoko | SANG : ⊰ Pur dumol !
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Dim 5 Aoû 2018 - 23:14 | |
| Lorsque Mildred renversa la moitié de son eau sur la fougère, Andromeda eut le réflexe de tourner la tête vers elle en même temps que Evan. Aussi les deux anciens amis perçurent-ils bien l’aveu soufflé à demi-mots. La petite héritière vivait avec une autre personne ? La même question qui avait franchi les lèvres du jeune homme brûlait les siennes. Et son coeur se mit à battre un peu plus fort sous l’effet d’une certaine inquiétude. C’est qu’elle ne trouvait pas rassurant son entourage puriste. La seule personne tolérante qui entourait Mildred, jugeait-elle, se trouvait être le Talbott. Et il n'était pas dans la confidence. Alors qui ? Andromeda ne trahit pourtant pas autrement sa nervosité qu’en faisant jouer son médaillon sur la fine chaînette qu’elle portait autour du cou. Elle se souvenait encore de l’époque où le coeur de son amie se trouvait épris du plus jeune Lestrange. Une infime partie d’elle, qu’elle conservait secrète, se réjouissait que cette union n’ait jamais aboutie.
Elle assista un peu éteinte au déroulé de la conversation sur les plantes magiques qu’elle avait pourtant participé à lancer. « Oui … bien sûr » répondit-elle passivement, et passablement à côté, à la question concernant la taille des chaudrons. La remarque du Talbott lui passa également, et pour la première fois depuis l’ouverture des hostilités, au-dessus (un peu comme la plante manqua de passer de l'autre côté de la fenêtre). Les deux amies pouvaient se montrer protectrices entre elles. Mildred l’avait été lorsqu’elle avait accueilli Andromeda à l’instant le plus vulnérable de sa vie. Et la mère lui vouait une loyauté sans faille, une loyauté qu’elle n’avait jamais accordé à la tierce personne de leur assemblée. Elle coula un regard incertain vers Evan Talbott et choisit naturellement de ne pas s’asseoir à ses côtés. Elle se laissa tomber dans le sofa à côté de Mildred.
Elle fit sauter le bouchon de sa bouteille d’un coup de baguette et servit trois coupes avant de lever la sienne pour trinquer. Il ne s’agissait peut-être que d’un prosecco mais son port altier donnait à chaque boisson l’allure du plus fin champibulle entre ses mains. « A la vente de ta pémaillère ! » adressa-t-elle un sourire à l’amie à qui elle ne souhaitait, quel que soit l’exactitude de la formule, que le plus sincère des bonheurs. « Alors … - ne pouvait-elle pas la laisser éternellement se défausser - quel est le nom du mystérieux colocataire ? ». L’austérité de la décoration lui faisait deviner qu’il s’agissait d’un homme. Elle ne put s’empêcher de regarder brièvement Evan. Avait-il également noté la réserve de leur amie à aborder ce sujet de discussion ? Ou était-il trop concentré sur la tâche de la déstabiliser ? |
| | | Randolf Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 416 | AVATARS / CRÉDITS : Alexander Skarsgard ▬ Squirrel | SANG : Mêlé, que voulez-vous d'autre ?
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Lun 6 Aoû 2018 - 22:47 | |
| Nier la réalité en se focalisant sur ses plantes était la grande spécialité de Mildred qui, d'ailleurs, évitait le regard de ses amis en s'occupant de sa fougère en pot. Elle mesurait la température de la bête avec ses doigts fins en palpant la terre, pour avoir l'air de ne pas écouter ses deux invités, qui étaient pour son grand malheur, à couteaux tirés. Comme elle ne désirait pas s'épancher sur le nom de son colocataire, elle ignora sciemment Evan - ou prétendit-elle ne pas l'avoir entendu en lui souriant gentiment. La jeune femme ne désirait pas lui faire de peine bien entendu, car il n'y avait sans doute pas une once de méchanceté en elle. Et elle espérait qu'il ne s'en formaliserait pas, car elle ne se sentait pas le cœur de l'ignorer à nouveau ou de s'excuser platement. Mildred avait la terrible habitude de se confondre en excuse pour tout et rien, pour la pluie comme pour le beau temps, mais à cet instant, elle ne voulait pas s'excuser pour son impolitesse. Elle avait suffisamment honte d'être réduite à devoir cohabiter avec quelqu'un, certes de bonne lignée, alors qu'elle avait vingt trois ans. Uniquement parce qu'elle était "malade". Elle n'avait pas besoin, se disait-elle toujours, qu'on lui rappelle sans arrêt qu'elle était impropre à avoir une existence normale. Son célibat désagréable, beaucoup plus visible car elle était une femme, la rendait nerveuse et honteuse la plupart du temps. Et quiconque la connaissait suffisamment bien savait qu'elle en souffrait terriblement. Heureusement, les plantes étaient toujours là pour souffler sur les vilains nuages qui assombrissaient le ciel de l'héritière. Et pour cause, toute sa vie pourrait bien tourner autour des plantes qu'elle se sentirait bien mieux. Comme elle aimerait, après tout, rejeter loin d'elle toutes les préoccupations liées à l'environnement social ! "Mais c'est normal, Evan !" s'exclama-t-elle, les yeux ronds, "je ne risque pas de t'oublier, tu sais". La confidence avait au moins le mérite d'être sincère, à défaut d'être tenue secrète. Car Andromeda, dans un même mouvement, vînt prendre place juste à côté d'elle pour fêter la vente de la pémaillère.
Une fois sa coupe servie, la jeune femme trinqua avant de passer la coupe sous son nez pour sentir l'effluve de la bête : "C'est du vin ?" questionna-t-elle bêtement son amie, avant d'être prise à revers par la question de celle-ci, qui revenait sur le mystérieux colocataire. Cela eut le don de la rebiffer un peu et elle déglutit en posant sa coupe sur la petite table, sans y toucher. Elle se sentait prise au piège entre ses deux amis et elle ne se sentit pas très bien. Leurs regards, scrutateurs, n'étaient pourtant pas jaugeurs se répétait-elle en essayant de se donner du courage. "En fait, c'est surtout un arrangement de circonstances, mais, euh, mon colocataire est Augustus Rookwood, vous savez, le fiancé de l'aînée Blackstone" annonça-t-elle finalement d'une voix un peu blanche, "mais il n'est jamais dans le coin, alors c'est presque comme si c'était chez moi...". Elle riva les yeux sur sa coupe et regretta de l'avoir posé pour ne pas pouvoir se cacher derrière.
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| | | Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Jeu 30 Aoû 2018 - 14:37 | |
| Mildred était une amie très importante pour Evan. Ils se connaissaient, comme avec Andromeda d'ailleurs, depuis qu'ils étaient enfants. Lorsque les sang-purs se voyaient, tous leurs enfants jouaient ensemble bruyamment, souvent menés par le grand frère Talbott, mais pas Evan. Il n'était pas du genre à courir, à crier, à jouer au ballon. Il était souvent loin de toute l'agitation, avec un livre. Puis, un jour, il avait aperçu Mildred, comme lui, à l'écart, alors ils s'étaient rapprochés, s'étaient parlé, étaient devenus amis. Depuis, ils ne s'étaient jamais éloignés. Quand le grand frère de son amie était mort, Evan l'avait soutenue, aidée, et depuis ils étaient très liés. Les paroles de son amie, encore aujourd'hui, lui firent chaud au coeur. "J'espère bien !" répondit-il en lui faisant un grand sourire. Le sujet du colocataire de la demoiselle revint sur le tapis, au plus grand bonheur d'Evan, qui ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil à la jeune et jolie Andromeda, lui offrant un petit signe de tête pour la remercier d'avoir de nouveau poser la question. Ce mouvement, très rapide, était comme un premier pas vers la jeune femme, même si le jeune Talbott ne voulait pas l'admettre. Lorsque le nom de celui qui partageait le bel appartement de Milly fut prononcé, Evan resta bouche-bée. Il connaissait cet homme, de nom du moins, puisqu'ils étaient collègues. En effet, Rookwood était, tout comme lui, une Langue-de-Plomb. Plus important encore, son amie d'enfance vivait avec un homme fiancé. D'accord, la situation était très étrange, et nombres de sang-purs seraient choqués. Heureusement, Evan était assez ouvert d'esprit pour comprendre que, du point de vue de Mildred, rien de tout cela n'était grave ou dérangeant. Elle vivait sa vie, ni plus ni moins. "Eh bien, pour être une nouvelle c'est une nouvelle !" ne put-il s'empêcher de dire. "Du moment qu'il est gentil avec toi..." conclut-il. Que pouvait-il dire ? Après tout, il n'était pas le genre d'ami à juger et à donner des leçon, d'autres le faisaient très bien donc il n'y avait pas besoin d'en rajouter. "Si jamais il y a des problèmes avec lui par contre, j'espère que tu me..." il tourna la tête vers Andromeda et arqua un sourcil avant de se reprendre "que tu nous préviendra, qu'on puisse intervenir et t'aider" demanda-t-il. Il était comme ça, Evan, c'était un ami protecteur. "Mais rien n'indique qu'il y aura un problème" dit-il enfin, voulant montrer qu'il approuvait, en quelque sorte. |
| | | Grace Pham Le MOLDUCe n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © ladyhyoko | SANG : ⊰ Pur dumol !
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Dim 30 Sep 2018 - 15:44 | |
| Les yeux bruns d’Andromeda s’écarquillèrent naturellement lorsqu’elle apprit que Mildred vivait en compagnie du très récemment fiancé Augustus Rookwood. Son amie eut heureusement le bon sens de préciser le contexte de l’arrangement. Alors ils ne vivaient pas complètement ensemble ? Elle porta la coupe de vin pétillant à ses lèvres pour s’accorder quelques secondes de mûre réflexion. Il lui semblait deviner que Evan, tout comme elle, s’appliquait à cacher un peu de sa perplexité sous sa bienveillance. « Est-ce que l’idée vient de lui ou de toi ? » la question s’imposa-t-elle à sa nature méfiante. Mais l’homme de l’assemblée rappela très justement que les bonnes intentions du colocataire étaient tout ce qui importait à l’affaire et elle finit à son tour par acquiescer. « Il paraît plutôt respectable, c’est certain, oui … ». Il aurait été plus juste de dire que le langue-de-plomb ne lui paraissait rien du tout, mais elle envisageait la discrétion comme une qualité dans leur société puriste. Elle avait craint qu’un autre nom ne franchisse le seuil des lèvres de son amie : Lestrange, Macnair, Carrow …
Evan Talbott la surprit à son tour en l’associant à lui dans un nous. L’héritière déchue ne put s’empêcher de voir le coin de ses lèvres se retrousser dans un discret sourire ni ses joues de rosir légèrement. Cet après-midi se déroulait décidément d’une manière bien surprenante et elle entendait, dans cette nouvelle union, plus qu’une fourche de sa langue. Est-ce qu’il arrêterait enfin de l’appeler par son nom de jeune fille ? Andromeda n’osa pas croiser si tôt son regard et se tourna complètement vers Mildred. « Ou même des problèmes avec son épouse … » précisa-t-elle à voix basse avant de transformer en dessous de verre le bouchon de liège pour y déposer sa coupe. La jalousie et la cruauté des femmes n’était pas à sous-estimer dans leur monde : grandir avec Bellatrix et Narcissa le lui avait bien appris. Elle-même n’avait pas renoncé, en dépit de son nouveau nom, à une impulsivité qui valait encore parfois à son époux et son entourage quelque mauvaise surprise. Mais pour l’heure quelle ombre existait-il hormis l’inquiétude de deux amis un peu trop soucieux ? « Je trouve en tout cas vraiment formidable que tu aies quitté Leeds ! » lui saisit-elle la main pour lui apporter tout son soutien en lui souriant gentiment. « Ca n’a pas dû être une décision facile … je suis fière de toi Milly ! ». Le Manoir de Leeds, dont Andromeda se rappelait les paysages figés dans la glace et dans la neige, lui faisait l’effet d’une cloche sous verre. Le monde méritait Mildred autant que Mildred méritait le monde. |
| | | Randolf Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 416 | AVATARS / CRÉDITS : Alexander Skarsgard ▬ Squirrel | SANG : Mêlé, que voulez-vous d'autre ?
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Sam 6 Oct 2018 - 19:49 | |
| Les grands yeux tout innocents de Mildred allaient et venaient entre Andromeda et Evan pour guetter la moindre petite réaction de leur part. Elle ne s’attendait pas à un tonnerre d’applaudissement – comme l’idée forcément, n’était pas non plus très lumineuse convenons-en ! – mais leurs mines déconfites la firent déglutir. Elle joua avec les pans de sa robe noire pour éviter leurs regards et pour faire passer sa gêne, comme une enfant prise en faute qui, honteuse, ne savait pas quoi faire. Ses joues d’ailleurs, s’empourprèrent pour souligner son malaise face à la réaction protectrice du Talbott et celle plus nuancée de l’ancienne Black. Ne sachant pas à quelle question répondre en premier Mildred se mit à bafouiller : “Oh oui il est gentil, hum, je crois ! On ne se parle pas trop, et euh, il avait posté une annonce dans le journal à laquelle j’ai répondu. Et voilà !” s’écria-t-elle en écartant grand ses bras pour désigner le spacieux appartenant en donnant au passage, un coup dans la mâchoire d’Andromeda :“Oh oups, pardon !” se confondit-elle encore en excuses. Elle les observa tour à tour. La jeune femme avait la toute singulière – mais non pas moins habituelle – impression d’être la bête de foire que l’on observe avec curiosité. Sans doute que ses amis se demandaient si elle était faite pour ce type de vie, ou s’il était judicieux qu’elle ait un colocataire considérant ses soucis de santé. Ou peut-être s’inquiétaient-ils de son intégrité physique face à un homme contre qui la petite Nott n’était rien. Il était vrai qu’elle était loin d’avoir la même force de caractère que son amie assise à ses côtés. Andromeda avait mis un coup de pied dans la fourmilière avec une fougue que la gentille héritière lui enviait particulièrement. Evan n’en était pas encore à ce niveau là semblait-il à la jeune femme, mais il y avait quelque chose qu’elle n’arrivait pas à définir chez lui. Sans doute était-ce cette flagrante absence de toute idéologie suprémaciste. Pourtant, considérant sa mère, c’était assez étonnant.
Elle prit peur lorsqu’il lui dit qu’elle pouvait venir les voir si elle avait un problème. Elle ne risquait pas d’en avoir un, n’est-ce pas ? Soudainement, Mildred prit conscience qu’elle s’était engagée dans une colocation avec un individu dont elle ne savait rien, mis-à-part son mariage prochain avec une autre fille de bonne famille – et qui ne serait donc, par extension, pas elle. “Mais je ne risque rien, hein ?” demanda-t-elle confirmation comme une adolescente ayant besoin de réconfort, alors même qu’il n’avait pas la réponse. Le jeune homme venait de la plonger dans une profonde et nerveuse réflexion, qui se conclu par une gorgée trop grosse de champivin – elle ne savait toujours pas ce que c’était. Fort heureusement, Andromeda était là pour la sortir de ses craintes et la féliciter au contraire, du grand pas qu’elle avait réussi, et non pas sans difficultés, à faire. Elle lui fit un grand sourire qui dévoila ses fossettes. “Non, j’ai eu du mal à convaincre mon père… Mais la durée courte compte tenu du mariage prochain d’Augustus l’a convaincu, je suppose” expliqua-t-elle doucement. Ce ne pouvait être que pour cela qu’il l’avait laissé partir, pensait-elle naïvement. Mieux valait pour la candide jeune femme qu’elle ne connaisse pas la réalité afin de ne pas devenir plus morose encore.
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| | | Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. Jeu 11 Oct 2018 - 10:45 | |
| Evan était un ami protecteur, peut-être même trop parfois. Quand il était petit, avec Andromeda, il jetait des regards noirs à quiconque parlait mal de la jeune femme ou lui cherchait des problème, allant même jusqu'à se venger, subtilement bien sûr, si quelqu'un allait trop loin avec sa chère meilleure amie. Un jour, alors que quelqu'un avait piégé la calendrier de l'Avant de la jeune Black avec un crapaud, qui lui avait sauté dessus quand elle avait ouvert sa case, Evan, qui connaissait le bourreau, avec mis dans son calendrier un bonbon parfaitement délicieux, mais qui faisait pousser des poils très très longs sur la peau de celui qui le mangeait. Le pauvre bougre avait gardé son pelage pendant trois longs jours et avait dû avaler des dizaines de potions plus dégoûtantes les unes que les autres pour tenter d'y remédier. Evan Talbott était un jeune homme calme et observateur, mais si vous touchiez à ses amis ou sa famille, vous pouviez être sûr et certain de vous en souvenir un très long moment. Lorsque ce souvenir lui revint en mémoire, le jeune homme lança un regard à Andromeda. Elle avait changé, depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Elle était toujours aussi belle, toujours aussi souriante, toujours aussi elle quoi... C'était difficile de la détester une fois qu'on l'avait devant soit, il fallait l'avouer. En résumé, Evan était prêt à tout pour ses amis et ne manquerait pas de rendre une petite visite Augustus Rookwood si jamais il y avait un problème avec son amie. Le jeune Talbott ne put s'empêcher de rassurer son amie lorsqu'elle celle ci se mit à s’inquiéter. "Il n'y a aucune raison pour que cela se passe mal, tu ne risques rien à priori ne t'en fais pas" dit-il d'une voix douce. Evan sourit à la réflexion d'Andromeda. En effet, quitter son foyer n'avait pas dû être une décision simple, surtout avec ses parents assez conservateurs et protecteurs... "C'est bien que tu voles de tes propres ailes" déclara Evan en lui souriant. Mildred était une jeune femme douce et gentille, mais très innocente. Il était temps qu'elle apprenne à se débrouiller et à vivre seule. C'était la première étape de sa nouvelle vie, et Evan désirait toujours en faire partie afin de veiller sur elle. "Et pour ta mère ?" demanda-t-il, "Tu as réussi à la convaincre facilement ?". "Et professionnellement parlant ?" interrogea Evan. Pour lui, il était important que Mildred ait un travail, ou au moins une passion pour occuper son temps, c'était donc normal qu'il demande des nouvelles de cet aspect de sa vie. C'était grâce à son travail qu'Evan avait pleinement prit sa liberté. Il était devenu encore plus responsable, cherchant à devenir plus que simplement le fils Talbott, devenant un bon Langue-de-Plomb, qui appréciait son travail et faisait de son mieux pour réaliser les tâches qu'on lui confiait. Il espérait sincèrement que Mildred pourrait s'épanouir dans un travail comme lui. - Spoiler:
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| | | | Sujet: Re: Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. | |
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| | | | Pendons la crémaillère et juste la crémaillère | MILDRED & EVAN T. | |
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