ϟ la fiche de recensement

NOM - SPUDMORE, née SPINNET PRENOMS - Alizea, Gemma DATE DE NAISSANCE - 7 Juin 1945 AGE - 32 ans VILLE D'ORGINE - Londres, UK SANG - Sang mêlé ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Gryffondor ORIENTATION - Côté du bien

Alizea a une personnalité solaire. Naturelle, altruiste, c'est une jeune femme saine, bien dans ses baskets, avenante et souriante. Elle est énergique, sportive, et incapable de rester plus de cinq minutes inactive. Chaleureuse, elle aime aller spontanément vers les gens, et ne reste jamais sur la réserve.
L'amitié et la loyauté ont une grande importance dans son cœur, elle est douce et aimante avec ses proches, et prête à prendre beaucoup de risques pour les gens qu'elle aime.
Son caractère chatoyant n'en n'est pas moins dénué de tempérament, car elle possède une forte volonté et n'a pas peur d'enfreindre les règles lorsque cela s'avère nécessaire.
Alizea n'est pas ce que l'on peut grossièrement appeler « une grande gueule », mais elle dit toujours ce qu'elle pense, et n'a pas peur de le clamer haut et fort, quitte à ce que cela déplaise. Comme on dit, « ça passe ou ça casse ». Elle peut d'ailleurs, parfois, se montrer un peu garçon-manqué sur les bords. La sorcière est un modèle de franchise et de sincérité, et c'est ce que ses proches aiment chez elle : elle est de parole et de confiance, et ne trahira jamais quelqu'un, ni ne s'abaissera à l'hypocrisie ou le mensonge.
Courageuse, très déterminée et travailleuse, Alizea sait se remonter les manches lorsqu'il le faut, et atteint toujours les buts qu'elle se fixe. Appelez cela pugnacité, pouvoir de persuasion, tête brûlée ou reine du « je-vous-ai-à-l'usure », la vie lui réussi, car elle se donne les moyens pour que cela se produise.
Câline, tactile et tendre, elle ne triche ni en amour, ni en amitié, et son caractère entier fait que lorsqu'elle s'ouvre à quelqu'un, c'est corps et âme.

VOTRE PATRONUS - Un Quetzal, petit oiseau haut en couleurs.
VOTRE EPOUVANTARD - Sa plus grande peur est celle de l'abandon, qui s'illustre par une pièce immense, complètement plongée dans l'obscurité, qui l'engloutirait et la garderait prisonnière, isolée de tous.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Noix de coco.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Reparo.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – La potion d'Aiguise-Méninges.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Peut-être Fleury et Bott ou encore Madame Guipure, mais c'est au magasin d’accessoires de quidditch qu'elle se rend le plus souvent...
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Circé, capable de transformer les gens en animaux.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Les majestueux Abraxans et les dangereux Nundus.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L'odeur rassurante de la pluie et des feuilles mortes, typique de sa vie Londonienne, une senteur plus boisée et suave de jungle, lui rappelant ses lointaines origines d'Amérique Latine, et le parfum coutumier de sciure et de copeaux de bois, qui définissent son quotidien aujourd'hui.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Alizea a épousé Randolf Spudmore, héritier de la prestigieuse fabrique de balais Black Forest Broomstick Ellerby & Spudmore. Elle est la belle-fille de Cornelia et Able Spudmore, et la belle-sœur d'Anselmus Spudmore.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Ladite Rita Skeeter ne lui avait pas décoché trois mots que déjà le son de sa voix faisait crisser les oreilles d’Alizea et dresser les petits cheveux sur sa nuque. Si cette dernière n’était pas coutumière de juger les gens à la première impression qu’ils lui faisaient, elle sut d’emblée que les intentions de la journaliste, malgré son sourire qui se voulait affable, n’étaient pas les plus amicales qui soient. « Le balai, vous avez vu juste ! Dans l’industrie du balai, plus précisément. Je travaille dans la société de mon mari et de ma belle-famille, à l’administratif. » Bien que Randolf estimait que leurs revenus ne justifiaient pas qu’elle travaille, Alizea, dont les principes et l’éducation allaient à l’encontre même de ce statut de femme au foyer désœuvrée, avait insisté, plutôt lourdement d’ailleurs, pour mettre la main à la pâte. « Je suis également chargée de mission sur la partie ferronnerie Gobeline de l'entreprise, et en contact régulier avec le Bureau de liaison avec les Gobelins, du Ministère ». Et comment la jeune femme en était arrivée... « Là » ? Voulu savoir la journaliste, non sans éhontément afficher une moue horrifiée. « Pour la petite anecdote, lors d’un repas de famille, je me suis lancée, un peu pompette, dans une petite imitation de Gobelbabil... J’en ai des rudiments, que j’avais appris à l’École Supérieure de Magie », précisa-t-elle, suite au froncement de sourcils de Skeeter. Elle en paru plus effarée qu’impressionnée. « Toujours est-il que mes beaux-parents ont décidé que cela serait utile à la société. Et c’est ainsi que l’on m’a attribué ce poste ».

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Ce qu'elle était curieuse, cette Rita. Qu'allait donc changer le statut de sa vie affective à la pseudo interview que lui servait la journaliste ? Est-ce que cela allait doubler les ventes de la Gazette ? Alizea n'était pas de nature cachottière, mais plutôt très pudique : les sentiments, l'intimité, cela restait à la maison, cela ne s'étalait pas dans les pages de la presse. Et puis, c'était quoi cette réflexion sur sa tête ? Cependant, elle décida de laisser une chance à Rita qui, après tout, ne faisait que son travail, n'est-ce-pas ? « Tout sauf un cœur brisé, en fait ! Je suis mariée à Randolf Spudmore, vous connaissez sûrement ? Je suis certaine que ce nom vous dit quelque chose. Vous savez ? Les balais Black Forest Broomstick Ellerby & Spudmore ? » Répondit-elle doctement, en souriant. « Nous nous sommes rencontrés par le biais de son petit frère, qui n'est autre que mon meilleur ami. Et oui, Cupidon peut revêtir bien des visages, lorsqu'il s'agit de faire l'entremetteur ! » Rit-elle. « Entre nous, cela a tout de suite était le coup de foudre. Enfin, surtout de mon côté, je dois le reconnaître... » Fit-elle sur le ton de la confidence, avec un petit sourire presque timide à l'évocation de ces souvenirs. « J'ai fait des pieds et des mains pour qu'il me remarque et pour conquérir son cœur, mais aujourd'hui, je peux dire non sans fierté que cela a marché, et que je suis une épouse comblée. »

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Parler de sa famille était quelque chose dont Alizea raffolait. Sa famille, ses racines, elle en était très fière. Certes, ses parents ne roulaient pas sur les gallions, loin de là ! Et leur coffre à Gringott's n'était pas rempli d'r comme celui des parents de Randolf et Anselmus. Pourtant, elle s'estimait plus riche encore de tout ce qu'on lui avait inculqué et prodigué : valeurs et amour. « Et bien que dire, que dire... J'ai eu une enfance très agréable, entourée de mes parents, de mon frère et de ma sœur, nous sommes trois enfants dans la famille. J'ai toujours vécu à Londres, où je suis née. On avait une jolie petite maison douillette, sans chichis, et n'avons jamais manqué de rien. » Elle fit une pause, les yeux pleins de tendresse. « Quant à Poudlard, j'ai été envoyée chez les Gryffondors lors de ma première année, et personne n'en a été surpris, autour de moi. D'ailleurs, le Choixpeau n'a pas mis longtemps à faire son choix, et... » Voyant que Rita la regardait d'un air mi-perplexe, mi-ennuyé, Alizea comprit que ces détails ne l’enchantaient pas plus qu'ils ne l’intéressaient. Aussitôt, elle lui reparut fort désagréable. « Cela a été sept années de pur bonheur », conclut-elle, vaguement vexée, croisant les bras sur sa poitrine en signe de renfermement.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
La question prit Alizea au dépourvu, qui se sentie un peu déstabilisée. Sa vie, telle qu'elle l'était à l'heure actuelle, la satisfaisait pleinement, au point qu'elle ne s'était pas projetée plus loin que les prochaines vacances que Randolf réussirait à s'octroyer. C'est à dire, le plus tôt possible espérait-elle. Mais était-ce vraiment tout ce dont elle rêvait ? N'aspirait-elle pas à autre chose ? Quelque chose de plus profond ? Qui ne la concernait qu'elle, un projet, une envie, un souhait irréalisé ? Elle déglutit, sous le regard perçant de charognard de la journaliste, et se sentit balbutier, mal à l'aise à l'idée de cette introspection forcée : « J'imagine... Que comme tout le monde, j'aspire à la réussite et au bonheur ? Former une famille, être heureuse... » Cela lui semblait vide, un peu bidon, comme si ça manquait de profondeur et de sens véritable. Après tout, qu'est-ce qui la faisait vibrer, vraiment ? Elle tâcha de se reprendre, et redressa sa posture. « En fait, j'aimerais m’impliquer davantage dans la société de mon mari et de ma belle-famille. J'aimerais aider à la développer, et apporter des idées. Je suis persuadée que je pourrais leur prodiguer une vision différente, du moins un œil neuf. Cela sert, parfois, un point de vue extérieur. A... Comprendre certaines choses ».

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
La patience d’Alizea commençait à être sérieusement éprouvée par cette avalanche de questions plus intrusives les unes que les autres. Elle soupira en se retenant tout juste de ne pas lever les yeux au ciel, question d’éducation, mais ne pu que s’esclaffer quant à la pseudo confidentialité que lui assurait Rita. Sans vouloir abuser des raccourcis, elle commençait à plutôt bien cerner le personnage... C’était quoi, cette question stupide ? « Sérieusement ? Parce que vous pensez vraiment qu’un partisan de ce fameux mage noir dont votre journal parle beaucoup ces derniers temps, va vous révéler spontanément ses véritables desseins et ses orientations politiques ? Bien tenté, Mrs Skeeter, mais votre question est vraiment trop piégeuse. » S’attendait-elle vraiment à obtenir des réponses sincères à ce genre de demande ? La journaliste la regardait maintenant d’un œil plissé et circonspect. Allons bon, que croyait-elle donc déduire de sa réponse, au juste ? « En ce qui me concerne », se sentit-elle obligée de préciser afin de dissiper tout doute, « je suis du côté de la magie qui fait du bien aux gens, et pas du mal ».

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Bien que l'évocation du conte moldu en question avait de quoi attendrir, Alizea s'était renfrognée au point où elle ne faisait guère plus d'efforts. Sachant la fin de « l'interview » proche, elle se força, une dernière fois, à faire de son mieux pour garder le sourire et une attitude cordiale et, légèrement pincée, lança les premières idées qui lui venaient spontanément. « Je souhaiterais passer un peu plus de temps avec mon mari, car son travail l'accapare beaucoup, et nous ne nous accordons plus assez d'instants rien que nous deux. J'aimerais aussi d'ailleurs que le projet sur lequel il concentre toute son attention et ses efforts soit auréolé de succès, et lui apporte la reconnaissance qu'il cherche tant. » Elle fit une pause, réfléchit une dernière fois. « Et j'aimerais beaucoup que mon ami Anselmus trouve l'amour. C'est un homme en or, bourré de qualités, et il mérite quelqu'un à sa hauteur, qui lui rende tout ce qu'il peut offrir ».

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?   Où avez vous connu le forum ? Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui + manticore

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

Sujet ACTION :

— Pour une raison ou pour une autre (maladie, accident magique ou autre), vous devez passer un court séjour à Ste-Mangouste. Pourquoi ? Que vous arrive-t-il une fois à l'hôpital ? Décrivez votre aventure au cours d'un RP.



Le dos bien calé contre ses oreillers, Alizea, mi-assise, mi-allongée, ne pouvait décrocher son regard des petites clochettes blanches sur la table de chevet, près du lit d'hôpital dans lequel on l'avait installée.
Pour un ridicule petit accident — à son sens —, on la forçait à rester vingt-quatre pénibles et interminables heures à un repos imposé, clouée au lit comme une infirme.
Elle soupira, et sortit de sous le drap sa main bandée comme une poupée. Et après, quoi ? Oui, cela la lançait, un peu. Mais ce n'était pas grand chose, juste une petite brûlure de rien du tout. Oui, cela avait gonflé. Oui, c'était rouge. Et craquelé. Et oui, des pustules avaient fait leur apparition. Mais un peu d’onguent, et tout disparaîtrait, n'est-ce pas ?

Lorsque Randolf avait vu sa main, Alizea avait bien cru que les yeux lui sortiraient des orbites. Sa mine horrifiée avait fait sourire la sorcière bien qu'en réalité, si elle devait être parfaitement honnête avec elle-même, elle regardait partout sauf dans la direction de la brûlure rougeâtre qui recouvrait sa paume.
Son mari était alors rentré dans une colère monstre. Et qu'était-il arrivé, pour qu'elle se retrouve dans un état pareil ? Et pourquoi fallait-il donc qu'elle prenne des risques inconsidérés avec ces fichus gobelins, alors qu'elle pourrait parfaitement rester à la maison, et éviter ainsi d'écoper de pareilles mésaventures ? Et pourquoi, par Merlin, n'en faisait-elle toujours qu'à sa tête et ne l'écoutait jamais ?
Étant donné qu'Alizea savait parfaitement que par « pareilles mésaventures » et « risques inconsidérés », son époux entendait simplement « exécuter son travail » auprès de la forge gobeline et de ses orfèvres, elle ne se formalisa pas de ses vociférations, mais obtempéra lorsqu'il insista pour l'emmener à Sainte-Mangouste.

Il s'avéra néanmoins que ce n'était pas tout à fait une mauvaise initiative. Poser sa main, même par inadvertance, sur le rebord d'une enclume bouillonnante, tout en tâchant de faire la conversation en Gobelbabil n'était pas l'idée du siècle... Encore moins lorsque l'on était allergique, comme Alizea, au métal magique qu'enchantaient et forgeaient les gobelins. Mais cela, évidemment, elle ne le savait pas à ce moment-là.
En attestait la réaction cutanée pour le moins... « Florissante » qui avait germé sur sa paume, et sa légère chute de tension qui l'avait faite tomber par terre, au milieu d'un tas de gobelins circonspects.
« Un peu d'onguent cicatrisant, quelques doses de potions de régénérescence et du repos vous aideront à vous remettre sur pieds, Mrs Spudmore... D'ici vingt-quatre heures. On vous garde ici cette nuit, en observation », avait asséné le docteur ténébreux au drôle d'accent.

La sentence était tombée. Et c'était ainsi que la jeune femme se retrouvait immobilisée dans son lit d'hôpital, à fixer les petits brins en bouquet sur sa fichue table de chevet. La chambre — qu'elle partageait d'ailleurs avec une vieille petite sorcière au visage rubicond qui ne faisait que somnoler —, était partiellement garnie de bouquets de fleurs, que son mari lui avait fait livrer. Randolf ne connaissait pas la demie-mesure. Ses beaux-parents aussi, lui avaient mandaté un bouquet. Quelques branches de Chrysanthèmes. Elle y avait d'ailleurs vu un clin d’œil plutôt mortifère.
Mais ce dont elle n'arrivait pas à arracher sa vue, c'était les petits brins de muguet, que quelqu'un avait fait livrer et déposer sur sa table de chevet, tandis qu'elle dormait. Observant les petites clochettes blanches odorantes, elle réalisa alors combien elle se sentait seule, et combien il lui manquait.

Bienvenue cutie :couet: