Gabin fredonnait une chanson entendue le matin même d'un air joyeux face à l'excitation du printemps qui semblait enchanter les élèves er donnait à Poudlard un air de ruche surexcitée. Il était heureux, c'est le mot, il filait ke parfait amour, ses soirées rayonnaient partout dans le château et il avait enfin réussi à trouver un équilibre avec la perte de sa cousine er de son meilleur ami qui étaient passé en études supérieures. Mais surtout il avait passé un super été en Écosse avec Moran et il avait appris que Nia était à présent assistante de leur professeur de métamorphose. Elle ne lui avait pas annoncé et il avait été très heureux de la surprise qu’il lui avait fait lorsqu’Il l'avait à nouveau aperçue dzns les couloirs. En parlant du loup, il passa devant une salle, il ne saurait dire laquelle, il n’avait pas été attentif à son trajet lorsqu'il la vit en train de trier des papiers. Il resta quelques instants à l'observer sans être vu. Elle était vraiment très concentrée, elle était rayonnante et belle à voir, ça lui faisait vraiment plaisir. « Alors cousine, on déserte le bateau familial ? » dit-il avec un petit ton joueur. Cependant, il n'en pensait pas un mot et s’approcha pour la prendre dans ses bras, elle lui avait terriblement manqué. Il se jeta presque sûr elle-même si ce n’était absolument pas son intention. Il avait peur de la casser, après tout, ils n'avaient pas exactement le même gabarit pensa- t-il en souriant. Il l'avait dans ses bras mais c’était une sensation bizarre qu'il n'arrivait pas à expliquer. C’était comme si un petit bloc invisible les empêchait de se toucher au niveau du ventre. Il regarda l'endroit un instant puis se disant qu'il devait avoir rêvé ou être fatigué. Il ne voyait pas d'autres explications que cela après tout. Il se recula un peu pour pouvoir la regarder. « Tu es resplendissante, tu sembles… hum je ne sais pas plus mature peut-être. »

Le mois de mars commençait à se faire long et il lui était de plus en plus compliqué de cacher sa grossesse à qui voulait bien l'entendre. Surtout à ceux qui avaient toujours été proches d'elle, James s'amusant à faire des blagues vaseuses bien trop souvent, elle se retrouvait à chercher des excuses plus farfelues les unes que les autres pour s'échapper des questions étranges sur son mariage et sa vie sexuelle. Oui, il s'agissait effectivement de Sirius Black. Mais ce qui lui prenait le plus d'énergie, et la sauvait des Maraudeurs, était de corriger les copies des premières à troisièmes années. Copies qu'elle corrigeait en ce moment même. Elle était très heureuse de ressentir autant de joie en enseignant, même comme assistante, cela occupait ses pensées et lui donnait une autre vue sur le Poudlard qu'elle avait connu ces sept dernières années. Elle sursauta légèrement en inscrivant un "Effort Exceptionnel" sur la copie d'une serdaigle en entendant la voix de son cousin. « Un Bateau ? J'aurai plutôt dis la ruche ! » fit-elle en se levant pour enlacer son cousin avec précaution. La sensation que lui faisait le sort de dissimulation lorsqu'elle enlaçait quelqu'un lui semblait toujours aussi étrange après trois mois passés dans l'école de sorcellerie. Mais la vie était ainsi, et elle ne se sentait pas encore prête de révéler à tous cette situation dans laquelle ils s'étaient mis tout les deux.

« Je me sens flattée ! C'est la vieillesse qui me donne des ailes ! » fit-elle en jetant ses cheveux blonds vers l'arrière. A vrai dire, depuis quelques temps, elle remarquait elle-même un changement avéré dans ses traits physiques autant que mentaux. Elle grandissait, devenait plus mature. La vie était, encore une fois, faite ainsi. Mais pour elle, s'était son cousin qui semblait plus mature, bien qu'elle savait qu'il n'en était rien, en étant assistante, elle avait souvent reçu des invitations de septième année pour les fêtes de son cousin. Fêtes dont elle n'avait jamais appris l'existence lorsqu'elle était au collège, son cadet avait apparemment tout fait pour l'en tenir à l'écart. « Et toi tu me sembles bien en forme pour quelqu'un qui a fait la fête, jeune homme. » dit-elle en lui faisant un clin d'oeil tandis qu'elle prenait appui sur le bureau. Elle ne dirait rien, de toute, façon elle avait été étudiante et savait très bien que sans fêtes la vie serait beaucoup plus morne dans l'école de sorcellerie.

Il y a une chose que je pouvais dire sans avoir le moindre doute, que mon esprit soit embué ou non, c'était que sa cousine lui avait terriblement manqué. C'était une sensation assez compliquée à expliquer à vrai dire, après tout, lorsqu'ils étaient tous deux à Poudlard, ils n'étaient pas fourrés en permanence ensemble mais au moins il pouvait dire qu'elle se trouvait à proximité si un jour il avait besoin d'elle. Mais là ce n'était pas le cas, il la voyait de moins en moins, c'était bizarre, il sentait ce lien si fort qui les avait toujours profondément lié se défaire peu à peu et il ne savait pas comment faire face à ce constat qui l'effrayait de plus en plus. La savoir ici, dans un nouveau poste lui redonnait de la force, c'est comme s'ils avaient fait demi tour quelques mois en arrière. Il n'avait qu'à agir comme à son habitude. "Bonne blague cousine, je préfère ça, ça m'embêterait de te voir couler" dit-il tout en faisant un clin d’œil amusé à celle-ci. En cherchant à éviter de regarder son ventre, il se mit à l'observer de manière plus globale, son visage, ses expressions, sa silhouette. Mais ce sentiment de perplexité ne faisait que grossir. Elle n'était pourtant pas si différente mais il ne comprenait pas quelque chose, elle était lumineuse et en même temps semblait très fatiguée. Cela n'avait rien à voir à la manière dont il la voyait auparavant. Etait-ce le fait de changer de poste ? Ou alors sa rupture avec Ewan ou alors le début de sa vie d'adulte. Il était bien trop perturbé mais il essayait de garder un visage habituel pour ne pas l'embêter avec ses doutes (après tout, il n'aurait même pas été capable de les expliquer). "Vieillesse du calme quand même ! Tu n'as que quelque mois de plus que moi, tu te prend pour une grande maintenant" dit-il en ricanant sans la moindre once de méchanceté. Il adorait la taquiner ainsi. Lorsqu'elle aborda sa forme et ses petites fêtes, il compris immédiatement que sa chère cousine avait percé à jour son petit secret si jalousement gardé dans les murs de Poudlard. Dire qu'il aura fallut attendre qu'elle sorte de ces murs pour apprendre la double vie de ce cher petit Gabin. "Question d'habitude chère cousine! Plus ton corps s'habitue à la fatigue, moins les marques ne sont visibles sur mon visage haha. Et toi alors ? Quoi de nouveau dernièrement ?"

« Dis tout de suite que je suis grosse ! » fit la jeune femme, faussement outrée, en pensant au poids qu'elle atteindrait d'ici quelques mois : effectivement, elle risquait de couler. Elle n'approcherait pas le lac. La blonde remarqua la gêne de son cousin et son attention indirecte portée sur son ventre alors qu'il cherchait à éviter de la regarder. Le sort de désillusion pouvait laisser une impression désagréable à ceux qui la prenait dans ses bras, elle le savait, mais elle ne pouvait pas faire autrement à Poudlard. James n'avait appris la nouvelle que lors du réveillon, tandis qu'elle n'avait toujours pas eu le temps de le révéler à Gabin alors qu'ils étaient si proches tout les deux. Une idiote. Une pure idiote. «Quatre mois suffisent à mettre une année, que dis-je, un monde entre nous mon cher frère !» fit-elle tragiquement. Gardenia n'avait jamais vraiment considéré le jeune homme comme son cousin, tout deux avaient été élevés par la même mère, celle de Gabin étant morte en couche alors qu'elle allait mettre au monde sa petite sœur. La magie n'avait rien pu y faire. Le monde était fait de tragédie. Et si tout deux n'avait que quatre mois d'écart, ils avaient suffit à ce que Gabin loupe le coche pour Poudlard de vingt-quatre heures seulement. Paix à son âme. Elle se souvenait encore de la crise qu'il avait faite lorsqu'elle avait reçu sa lettre et pas lui. Les mots qui sortirent de la bouche du Poufsouffle ne purent, encore une fois, que lui rappeler sa situation actuelle. En effet, l'assistante s'était habituée aux douleurs dorsales qui commençaient à apparaître, aux coups de pieds et à la fatigue dû au maintien du sort de désillusion à longueur de journée. Un stress s'empara d'elle, il était temps de lui révéler qu'elle lui mentait depuis quatre mois. Il fallait croire que ce chiffre les suivraient toute leur vie. Elle prit une grande inspiration. «Et bien... Moran et moi avons quelque chose à t'annoncer...» fit-elle en riant de gêne, la main dans les cheveux. C'était horrible. L'annoncer à James avait été tellement plus simple. «Je... je... je suis enceinte ?  » Et merde. C'était dit.

"Ma très chère cousine, même avec 15 kilos supplémentaires tu seras toujours la plus belle à mes yeux" lui dit-il avec un clin d’œil malicieux. En effet, peu importe qui elle devenait elle resterait encore et toujours unique à ses yeux, sa famille, son amie et tellement d'autres choses. "Rhoooh tu es toujours obligée de me le rappeler, d'ici ma sortie, plus personne ne sera capable de faire la différence. Nous serons deux adultes matures dans la vie active". Bon c'est vrai que sa présence à ses côtés dans Poudlard rendait moins douloureux. L'incertitude qui le prenait au coeur dernièrement, sa sortie de Poudlard, sa séparation avec Nina, l'arrivée à l'école de magie ? Ou complètement autre chose, il l'ignorait complètement.
Perdu dans son avenir, il mit quelques secondes à remarquer la grimace de douleur qui s'imprimait sur le visage de Nia. "Eh ! Ca va ? Qu'est ce qui t'arrives ? Tu as mal quelque part ? Tu veux t’asseoir ? ". Il était comme toujours complètement paniqué quand elle semblait ne pas aller bien. Finalement, ca serait peut-être bien à lui de s'asseoir vu la nouvelle qu'il apprendrait quelques secondes plus tard. Moran et elle ? Il était perplexe, qu'est ce que son meilleur ami et elle avait à lui dire.
Quoi ? Pardon ? Il avait sûrement mal entendu, c'était sûrement ça, ca paraissait impossible sur le moment. Il était surpris c'est sûr, les mots mirent un peu de temps à sortir mais après tout ça pouvait être une bonne nouvelle. "Sérieux ? Félicitations ! Enfin c'est une bonne nouvelle pour toi n'est ce pas ? Tu viens de l'apprendre ? Je vais donc être tonton ! Oh lala, une fois la surprise passée il avait plutôt hâte de voir les semaines passer et voir son ventre s'arrondir petit à petit... Ou pas

15 kilos supplémentaires. Quelle coïncidence. Un rire nerveux s'échappa de la bouche de la jeune femme qui ne savait pas par où commencer. Elle leva les yeux au ciel, répondant à son cousin et se donnant contenance pat la même occasion. « Mouais... Tu es sûr de toi ?» redouta-t-elle en tatant légèrement le terrain, savait-on jamais ce qui pouvait arriver ? Tandis qu'il lui rappelait que malgré ces maigres mois d'écart qu'elle lui rabâchait sans cesse, ils seraient tout deux au même niveau, il suffisait d'attendre encore quelque mois, trois mois avant sa sortie de Poudlard, trois mois avant qu'un nouveau membre ne naisse dans la famille. Galahad Powell, de son deuxième prénom. Elle n'en avait pas encore parlé à Moran, mais elle était sûre qu'il accepterait de donner le nom de son père à leur fils, mais aussi certaine qu'il sauterait de joie en apprenant que ce petit bout de chou porterait fièrement à nom écossais. Tandis que la lignée pure des Ollivander perdrait son nom. Constatant le regard triste de son cousin, elle s'approcha de lui un peu plus pour l'enlacer, avant qu'une douleur lancinante ne vienne faire son apparition, un coup de pied. Il serait certainement un bon batteur, autant de poigne que son père. «Ca va aller, ne t'inquiète pas, tout va bien. J'ai juste besoin de m'asseoir.» Le voir paniquer lui fendait le coeur, mais elle devait attendre pour le bien de Moran , elle savait qu'il y avait eu quelques... différents entre eux cet été, pendant un moment, et elle ne voulait pas enfoncer le couteau dans la plaie. Il était temps de le lui dire. Les mots franchirent ses lèvres à mi-vois, comme si il s'agissait là d'un secret fragile. Les secondes passèrent et aucune réaction. «Gabs ?» le questionna-t-elle avant que l'excitation ne reprenne le dessus et avec lui les questions et les problèmes. Elle craqua, elle l'avait dit, ne supportant plus de porter ce fardeau, les larmes coulèrent, de soulagement, et de tristesse aussi. « Oui, je suis vraiment heureuse, mais... le médecin m'a dit que ce serait probablement le seul neveu que  tu auras.» Son sourire de décomposait au fur et à mesure. Le diagnostique était tombé, son système immunitaire affaibli par les dépressions aux cours des années, puis par l'hypothermie qu'elle avait subi en sixième année avait fait en sorte qu'une fois le petit né, elle deviendrait stérile à quatre-vingt dix pour cent. Non pas qu'elle s'attendait à avoir un autre enfant avec Moran, mais le choc était dur à encaisser.

"Mais oui, je t'assure que je t'aimerais toujours autant peu importe ton poids, et puis tu es magnifique". Il ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiet pour elle en permanence. Et pourtant, il savait qu'elle pouvait sans souci se défendre seule, elle était grande et forte, il avait d'ailleurs toujours été impressionnée par sa force d'esprit. Elle avait sûrement bien plus de courage que lui. Lorsqu'elle s'effondra, il eut la peur de sa vie. "Ne me mens pas, tu n'as vraiment pas l'air d'aller bien ma Nia. Que se passe-t-il ?
L'info qui suivit eu au moins le mérite de répondre à toutes les questions qu'il se posait. La sensation bizarre qu'il avait eu en l’enlaçant, son malaise étrange, ses réactions pas à pas, tout avait une réponse à ses yeux. La joie et la folie qui avait envahi son cerveau à la suite de l'annonce l'avait excité comme jamais. Malheureusement, son sincère bonheur avait été quelque peu entaché par la suite, il sentait l’émotion dans la voix de Nia. "Oh ma Nia, je suis vraiment désolée, on chouchoutera tellement ce petit bout qu'il te rendra la plus heureuse du monde, et puis je suis sûre que tu seras une maman du tonnerre, il ou elle aura beaucoup de chance de t'avoir". Il la pris dans ses bras pour ne pas qu'elle pleure mais la sensation de gêne était toujours présente. "Tu pourrais enlever ça ?" dit-il en désignant son ventre. Il ignorait ce que c'était mais il savait qu'il y avait de la magie par ci et par là. il voulait voir le petit ventre de sa cousine. "Du coup Moran ?" dit-il en cachant difficilement le petit rire qui émanait de lui. "Comment c'est arrivé ? Enfin, je ne te demande pas les détails, mais du coup vous deux ?

La vérité était qu'elle avait appréhendé la réaction de son cousin, il avait été beaucoup plus facile d'annoncer cela à James et à ses parents au mois de Décembre, même si elle ne doutait pas que la pilule avait eu du mal à passer pour son oncle maternel. Elle avait toujours été proche d'eux, mais Gabin c'était quelque chose de différent, comme son jumeau, son frère, ils avaient toujours été collés l'un à l'autre dans leur enfance et entretenait une relation rare. Toutes ces cachotteries l'avait mise mal à l'aise et lui avait pesé lourd sur la conscience : elle se sentait soulagée d'un poids immense. Voir la joie sur le visage du blond avait été contagieux, elle était heureuse qu'il le prenne ainsi, vraiment. Un énorme sourire se peignait, même si l'ombre de son unique maternité planait encore sur son visage.

Les paroles de son cousin la touchait sincèrement, c'était certainement l'un des soutient les plus importants qu'elle avait reçu depuis qu'elle avait appris sa grossesse, puis qu'elle s'était mariée, mariage auquel personne n'avait été invité ce qui avait crée une controverse assez importante dans leurs familles respectives et chez leurs amis qui se battaient à coup "de toute manière, c'est moi qui aurait été témoin". Un combat qui faisait bien rire les jeunes mariés. «Merci Gabs, je suis tellement désolée de ne pas te l'avoir dit plus tôt. Tellement désolée.» chuchota-t-elle à son oreille, émue par la situation en cours, elle s'éloigna un petit instant pour répondre à la demande du Poufsouffle, il était temps de lui donner un aperçu de la réalité. Le sortilège disparaissait petit à petit pour laisser un ventre déjà bien arrondi par les six mois et demi de grossesse apparaître entre les deux cousins. «Mon petit Strangulot je te présente ton oncle.» rit-elle un petit instant. Moran et elle n'avait pas encore eu l'occasion de choisir le prénom de leur fils, mais ce petit surnom lui avait été donné lorsqu'ils avaient réussis à se faire à la situation. Une situation étrange et compliquée dont Gabin cherchait à avoir les détails qu'elle ne pouvait décidément pas lui donner sans craindre que l'un des hommes de sa vie ne finisse à Sainte-Mangouste.

« Et bien... je pense que j'ai toujours aimé Moran... » Comme un frère. « Mais on avait plus l'air d'une famille, avec une relation trop fusionnelle. » Trop prise de tête oui ! « Et puis un soir,au mois d'août, on s'est croisé dans un bar et on s'est rapprochés. » Et puis un soir au bar, le dixième genre, on a trop bu et il a fini dans mon lit je ne sais comment. Dans ma cuisine aussi, sûrement. « Tout s'est enchainés, on s'est mariés sur un coup de tête. » Complètement. Faut bien une part de vérité. « On a fait ça tout les deux, en petit comité, pour ne choquer personne. » Tout les deux, Moran complètement défoncé au Scotch, avec une prostituée et un ivrogne Irlandais, la prostituée qui s'est envoyée en l'air avec le prêtre. Histoire de pouvoir péter un plomb tranquillement ensuite. « Et puis le Strangulot est arrivé ensuite, assez rapidement, mais on était si heureux qu'on a préféré attendre d'être certains. » En fait tout cette m*rde c'est arrivé parce que le gosse est arrivé en premier lieu après qu'on ait pu faire quoi que ce soit. On était en plein pétage de câble et c'était pas joli joli à voir. « Et voilà ! » Bref. Une version tout à fait réaliste de leur relation. Copie parfaite. Epuisant tout ça.

Gabin était sincèrement heureux pour sa cousine, même si cet heureux événement n'était pas au rendez-vous, c'était un de ces petits plaisirs de la vie qu'il fallait apprécier. Surtout qu'elle avait l'air de sincèrement apprécier cet événement. Et puis, il allait devenir tonton !!!! D'un petit bébé de sa cousine adorée et ... de son meilleur ami. Oui alors ca ça lui faisait un peu bizarre mais c'était une situation assez comique. Ce couple là risquait d'être explosif, il plaignait d'ores et déjà le petit bout de chou qui se cachait dans le ventre de sa presque soeur. Bon c'est sûr qu'il aurait apprécier être un des premier au courant vu la relation qu'ils entretenaient. "Ecoute, je ne t'en veux pas mais j'admets que je ne comprend pas complètement, pourquoi tu ne me l'a pas dit plus tôt ? Je ne t'aurais jamais rien reproché." Il n'était pas en colère, ni même décu, mais plutôt perplexe de ce qu'elle lui avait caché, il ne comprenait pas complètement.
Un instant plus tard, un sorte de voile transparent disparut du ventre de Nia pour laisser place à un bidon plutôt proéminant. Plutôt était un euphémisme, il était énorme tout rond. "Mais tu en es à combien de temps ?" Soit le bébé était un peu trop nourri, soit elle était bien plus proche du terme de sa grossesse qu'elle ne l'avait imaginé. Il s'accroupit pour que sa tête soit au niveau de son ventre. "Coucou petit strangulot, je suis enchanté de te connaitre et j'ai hâte de découvrir ta petite bouille" IL était impressionné, dire qu'un petit bébé était en train de grandir en elle et allait sortir, elle sera maman, étrangement, un vent de fierté l'envahit d'un coup. Nia, sa Nia allait devenir maman, et sûrement une maman géniale ! "Il ne t'embête pas trop ce petit monstre ? D'ailleurs, vous savez si ca va être un bébé féminin ou masculin ? Ou alors surprise ?"

Lorsque Gardenia commença à lui raconter son histoire, leur histoire, il fut un peu perdu et surtout surpris. Leur relation semblait avoir évolué assez rapidement. Alcool aidant, soirée qui dérape, il arrivait très bien à s'imaginer la scène, ce qui confirma bien que le petit bébé n'était pas prévu. Il sourit un peu à l'idée que deux de ses plus proches personnes allaient à présent devenir une famille, un papa, une maman et un bébé. Puis, coup de massue auquel il ne s'attendait pas. "Vous vous êtes mariés ?... sans moi" Il pouvait comprendre l'envie d'un petit comité mais lui ? Il n'était même pas au courant ? Son meilleur ami et sa cousine qu'il considérait comme sa soeur s'était mariés ensemble, il n'était pas au courant et il n'avait pas été présent à la cérémonie. Il mit un peu de temps à digérer l'information, il se sentait trahi et ça devait très sûrement se voir sur son visage. Il avait mal, il se sentait trahi par eux. La joie qui l'envahissait quelques secondes auparavant face au bébé s'évanouit face à une nouvelle plutôt compliqué à digérer.