ϟ la fiche de recensement

NOM - O'Mahony PRENOMS - Shannon Aodh Cormac DATE DE NAISSANCE - 3.3.1949 AGE - 28 ans VILLE D'ORIGINE - Sligeach (Sligo, Irlande) SANG - Né moldu ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Gryffondor ORIENTATION - côté du bien, ordre du phénix

Shannon a passé la majorité de sa vie à se promener de part le monde. Il a grandi sur un cargo de marchandises avec son père marin. Sa mère est inconnue au bataillon. Le garçon a passé son enfance à voyager dans le monde entier, à apprendre plusieurs langues et à rencontrer de nouvelles personnes. Pour autant, c'était un enfant qui n'avait pas l'opportunité de se lier d'amitié avec les autres gamins de son âge. Cela l'a de ce fait rendu particulièrement solitaire, isolé et étrange aux yeux des autres qui ne le comprenaient pas.
A Poudlard, Shannon était un gamin qui se faisait remarquer par son insolence face à l'Autorité et par ses frasques répétées. Pour autant, incapable de parler correctement aux filles - c'est un travers qu'il a toujours aujourd'hui - Shannon a toujours ressenti un profond complexe d'infériorité qu'il cache sous sa désinvolture effarante. Incapable de se sentir chez lui nulle part, c'est un homme qui a constamment besoin de bouger, de changer d'air, il est profondément instable ce qui rend la vie avec lui insupportable si on est pas de la même trempe. Somme toute, c'est un individu qui se démarque par sa façon d'être, brute. Grandir sur un bateau l'a fait côtoyer des individus qui n'étaient pas tendres et Shannon ne vit que pour la navigation de manière générale. Le jeune homme parle également 7 langues différentes : français, espagnol, anglais, japonais, serbe, russe et portugais. Il s'exprime très bien en langue des signes et il a des notions en gaélique, arabe et en italien.
D'un tempérament très ouvert cependant, Shannon n'est pas le type d'homme à juger les autres ou à se penser supérieur bien au contraire. Le jeune homme a certes mille et un défauts, la jalousie, l'égoïsme et la rancune ne sont en aucun cas une partie de son caractère, tout au contraire. Il est loyal comme jamais, quitte à mettre son propre bonheur de côté. Il abhorre le racisme qu'il a trop souvent subit du fait de ses origines latino-américaines. Engagé de ce fait dans l'OP, l'irlandais se démarque par un tempérament de tête brûlée qui lui a valu, fut un temps, d'être congédié par le Ministère du poste de tireur de baguette d'élite.

VOTRE PATRONUS - Léopard des mers.
VOTRE EPOUVANTARD - Lui-même, mort noyé, dévoré par les crabes.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Prune
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Stupéfix, il en citerait bien un autre, mais il lui vaudrait un allez simple pour Azkaban.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Poison de Dragon.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Le chaudron Baveur, c'est pas vraiment sur le Chemin de Traverse, mais tant pis.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Cliodna
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Augurey - un espèce de poulet vert que l'on fait poétiquement passer pour un phénix et qui se nourrit de fées en Irlande. Shannon en a eu un, il était son familier. Il l'a soigné, nommé Lew, et l'animal l'a suivit pendant plus de cinq ans, jusqu'à sa mort tragique. La plume qu'il a dans sa baguette vient de cet Augurey-ci.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Une odeur d'iode mêlée à celle de l'herbe verte que l'on ne trouve que dans son pays.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Shannon parle sept langues différentes parmi lesquelles l'anglais, le japonais et l'espagnol. Sinon, il parle aussi français, russe, serbe, portugais. On pourrait aussi rajouter une huitième langue en précisant qu'il parle la langue des signes. Il a des notions de bases dans cinq langues de plus. Son père était marin. Il n'y a donc aucun autre endroit au monde où il ne se sente mieux qu'en pleine mer, lorsque la houle frappe avec violence la coque du bateau sur lequel il vogue.
Shannon a un accent assez étrange. Pas vraiment irlandais, pas vraiment quelque chose, c'est un mélange de plusieurs accents qu'il a attrapé sur les bateaux et les gens de diverses nationalités qu'il fréquentait. Tout dépend de l'oreille de celui qui l'entend. La plume au cœur de la baguette de Shannon est celle de l'Augurey que le jeune homme avait recueilli et soigné, Lew. L'animal est vite devenu son familier, jusqu'au jour où il est malheureusement mort. Il lui prit une plume et demanda à ce qu'on lui en fasse une baguette. Malgré les protestations de la maison Ollivander, qui affirmait qu'une baguette choisissait son sorcier et que l'on pouvait difficilement en faire une sur mesure, il insista et à raison. Une fois fabriquée, cette baguette le choisit. Ce faisant, il est tout particulièrement attaché à celle-ci.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

Bien entendu, Shannon était arrivé en retard d'une bonne demi-heure. Sans aucun doute avait-il pensé lui poser un lapin. Sans doute, surtout, avait-il failli lui en poser un. Mais par un incroyable concours de miracles, il venait de lui serrer la main pour s'affaler sur la banquette en commandant une pinte. Il s'étouffa dès la première gorgée - déjà parce qu'il avait commandé une Guinness et que ce n'en était pas une... - parce que la journaliste venait de sous-entendre qu'il passait le balai tous les soirs après le travail des autres. Alors... Non !  « J'ai pas vraiment de métier. Je suis arbitre de Quidditch la plupart du temps, mais les matchs, c'est que le week-end. J'envisagerais bien une carrière de coach, mais je crois que je stresserais trop les joueurs » répondit-il alors qu'il ne pouvait s'empêcher de faire bouger ses jambes sous la table.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

Les joues du jeune homme s’empourprèrent contre son gré et il remarqua immédiatement que la plume à papotte notait quelque chose alors qu'il n'avait pas encore parlé. Il fronça les sourcils sans rien dire de prime abord, pour se concentrer dans le silence en buvant sa pinte : « J'ai pas vraiment quelqu'un dans ma vie non, et j'ai pas vraiment souffert non plus ! Quand au "qui", je suis très nul pour retenir les noms, Rata ». Conscient, surtout, que cela donnait une bien mauvaise image de lui alors qu'il n'était pas un mauvais bougre, il s'empressa d'ajouter : « Mais en fait, c'est juste que je préfère être seul ». Ce n'était pas totalement vrai, mais au moins, cela lui évitait de souligner son incapacité incroyable pour s'adresser correctement à une femme qu'il voudrait courtiser.  

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

Oulala, cette question épineuse ! Shannon prit une gorgée de sa bière tellement grosse qu'il avala presque la moitié de sa pinte d'un coup. « Aah je pense que oui. Mon père est moldu, et marin sur un bateau de marchandises. J'ai grandi dessus. Donc j'ai beaucoup voyagé, appris plein de langues. J'ai un peu le mal de terre pour être honnête. A Poudlard... Honnêtement, pas grand monde m'appréciait, et ça n'a pas trop changé. J'aime l'adrénaline, me mettre en danger. Je n'ai pas cessé de le faire parce que j'étais entre les quatre murs d'un vieux château tout moche. J'ai eu un nombre incalculable d'heures de colles et j'ai fait perdre un nombre incalculable de points à Gryffondor. J'étais un peu le garçon bizarre, qui répondait aux professeurs mais qui était bon élève malgré tout, comme par miracle. Après je me suis forcé à faire des études à l'école supérieure parce que mon père me harcelait avec ça. Je suis devenu brigadier d'élite, et au bout du cinquième blâme du Ministère pour "désobéissance ayant entraîné un danger de mort à l'encontre de son partenaire", j'ai été viré. Ça faisait huit mois que j'y étais, je crois. Enfin bref. Arbitre ça paye mieux et c'est moins chiant ».

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

La réponse risquerait d'être trop longue pour qu'elle veuille bien tout écrire sur son torchon, Shannon n'en était que trop conscient. Alors, il décida, justement, de faire long. Il se gratta le crâne avant de commencer à dire : « Certainement que je ne vais pas me contenter de cela ! Vous êtes folle ! J'ai prévu un saut en parachute pour la fin du mois en Norvège, dans les fjords. Puis j'ai carrément envie aussi d'aller au Népal, pour grimper l'Annapurna, je pense me faire ça l'année prochaine. J'aimerais bien trouver quelqu'un pour m'accompagner dans ce genre d'aventures, vous voudriez pas venir, des fois ? Le premier saut d'un avion est violent, mais après, on en fait comme on respire ! Non ? Dommage... Mais bref, en soit, j'ai pas vraiment de projets pro parce que je n'ai pas vraiment grand monde à nourrir quoi. En fait, j'aime bien ma vie d'arbitre, entre deux cognards... Puis au moins, je fréquente du beau monde. Et je suis invité à des soirées. C'est cool. ».  

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

Shannon s'offusqua de cette remarque de la journaliste et cette fois-ci ses joues rougirent de rage. Et cette plume à papote qui continuait d'écrire alors qu'il était absolument silencieux. Il fronça les sourcils, la moutarde commençait à lui monter sérieusement au nez : « Pourquoi votre espèce de plume de poulet écrit alors que je ne dis rien ? ». Rita se mit à bafouiller et continua de parler pour lui poser d'autres questions. Ça commençait à le chauffer.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

« Non mais je rêve ! » s'écria-t-il en se levant pour arracher le carnet de note de la plume à papote : « j'ai rien dit de tout cela ! ». Ses yeux sautaient d'un bout à l'autre de la feuille de manière convulsive alors qu'elle essayait de justifier son piètre travail journalistique : « Eh taisez-vous ! C'est n'importe quoi ça ? Et j'ai jamais dit que mon père était mort, vous avez un pète au casque ! Et j'étais pas à Serpentard ! Défection de troll ! ». Il déchira le papier en mille morceau pour le fourrer dans sa poche et sortir du bar. Tout le monde avait le regard rivé sur son visage rougeâtre. Sur le pas de la porte, notre explosif irlandais hurla : « C'est vous qui payez ! ».

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Ouin c'est long, regardez le profil. Où avez vous connu le forum ?  In a galaxy far, far away Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : + vendredi-veaudelune

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

AUTRE :
— Exemple de post de façon RP de votre choix.

▬ « 3...2...1... Allez on se revoie sur la terre ferme ! ». Un hurlement suivit son saut et Shannon ne se fit pas prier pour sauter la tête la première de l'avion en marche à sa suite, son parachute dans le dos et sa baguette à sa hanche. Ce n'était pas la première fois que le jeune homme sautait d'un avion en marche, ce devait être sa quinzième ou seizième fois. Pourtant, la sensation qu'il ressentait dans son cœur à chaque fois qu'il se jetait dans le vide, était toujours la même. Cette peur qui s'empare de l'organe vital et qui se propage dans les membres, pour laisser place dans la seconde qui suit à une poussée violente d'adrénaline qui le fait toujours rire. Son rire, on l'entendait à quelques mètres autour de lui sans qu'il ne soit capable de s'entendre lui-même. Shannon n'entendait que le bruit du vent qui frappait ses tympans et ses affaires. Plus rien autour de lui ne comptait plus que la terre qui se rapprochait si vite et si lentement à la fois. Ces formes bizarres qui ne paraissaient pas avoir de reliefs vu d'en haut, ces arbres dont on ne voyait pas les branches mais seulement le patchwork de couleurs vertes qui enchantaient sa vision. L'irlandais tourna difficilement sa tête pour regarder son partenaire de crime qu'il avait rencontré une heure plus tôt sur le tarmac et qui était aussi givré que lui. Apparemment, ils s'amusaient autant l'un que l'autre, et le type - dont il ne connaissait pas le nom, en plus - faisait des roulades et tourbillonnait dans le ciel. Il ne fallut pas attendre bien longtemps pour que Shannon fasse de même. Une étoile de mer, une roulade sur le côté, une autre position encore qui rappelait franchement le superman des bande-dessinées qu'il achetait toujours lorsqu'il arrivait à quai. C'était aussi une des raisons pour lesquelles le jeune homme parlait autant de langues : ils accostaient toujours dans un port différent, d'un pays différent avec donc une langue différente. Il aurait été très frustrant pour lui de ne pas être capable de comprendre un numéro de série. Mais il était maintenant plus amusant pour lui qui était adulte, de se la jouer comme son héro d'enfance en volant réellement... Ou en tombant dans le vide en l'occurrence. Shannon voyait la terre se rapprocher de plus en vite, et c'était ce qui était amusant et grisant avec les sauts en parachute : d'en haut, la terre semblait lointaine, mais au fur et à mesure de la chute, l'on se rendait compte de ce que l'on risquait. Il remarqua un point de repère, regarda sa montre pour voir quand il devait ouvrir son parachute et... Il tira sur la corde. Le tissu le retînt avec violence et écroulé de rire, grisé par ses sensations, il s'amusa à le manœuvrer pour faire des cercles. Toutefois, sa joie fut bien vite dérangée par le hurlement du garçon avec qui il avait sauté et dont, de toute évidence, le parachute ne s'ouvrait pas. Les yeux grands ouverts de l'Irlandais suivaient la chute funeste du jeune homme, avant qu'il ne se saisisse de sa baguette et qu'il ne le vise : « ARESTO MOMENTUM » hurla-t-il. Sans doute l'avait-il hurlé de désespoir. Ou de choc. C'était l'instinct qui l'avait fait réagir bien plus que son intelligence. Il ne vit pas vraiment si son sortilège fonctionna correctement, mais du garçon, il ne restait pas de la bouillis. Merlin merci. Shannon atterri un peu plus loin et se dépêtra de son parachute tant bien que mal pour aller voir le jeune homme en courant, tout en rangeant sa baguette, l'air de rien : « Hé ! Ca va ? Putain mec t'as fait une chute incroyable et t'es toujours vivant ! C'est miraculeux ! T'es croyant ou bien quoi ? » s'acharna-t-il sur lui qui, sonné, le regardait avec des yeux choqués. Le jeune homme lui tendit la main et s'empara de la sienne pour le relever brusquement. Il valait mieux noyer le poisson efficacement. Le chanceux du jour semblait redécouvrir la vie, avec un air profondément stupide, mais au moins il était bel et bien vivant.