Forte de la première victoire de l’année, Wilda Griffiths fraya son chemin jusqu’au terrain de Quidditch, la neige au cheville, le balai à la main. Il était sept heures tapante, une dimanche matin, le lendemain d’une victoire inespérée : pas de repos pour les champions! Si elle avait appartenue à une autre maison que celle des érudits, la jeune femme aurait probablement repoussé l’heure de son entraînement au début de l’après-midi, mais les Serdaigles n’étaient pas de grands fêteurs, même suite aux victoires, à son plus grand comble. La température était de loin plus clémente que la vieille, la neige ne tombait plus et le mercure tournait autour du -3 degré, respectable. L’athlète avait enfilé ses tout nouveau leggins thermaux achetés à la boutique de Quidditch du chemin de traverse – ils étaient ensorcelés avec une toute nouvelle magicologie, qui non seulement gardait au chaud, mais qui adaptait leur température pour l’harmoniser avec celle du corps tout au long de l’exercice. La poursuiveuse posa son balai au sol et commença rapidement à s’étirer pour éviter toute blessure. Au menu ce matin : une vingtaine de tours de terrain pour pousser son cardio en température froide. Un mouvement lent et pénible attira son attention : James Potter trainait de la patte en direction du stade. « Oh quelle jolie surprise! J’avais perdu espoir de te voir le bout du nez…après la cuisante défaite de hier…» le taquina-t-elle en sachant pertinemment que la victoire des bleus n’était dû qu’à de la chance et que le match, bien que dominé par les rouges, avait été un fouillis général dû à la tempête. Néanmoins, il fallait chatouiller le lion pour le réveiller un peu…quoi de mieux qu’une once de compétition?

Le réveil avait été dur. Au sens propre, parce que James avait mis le réveil dont il ne se servait normalement jamais – bien content de pouvoir toujours profiter de ses camarades pour le réveiller – mais ne l’avait pas entendu, jusqu’à ce que Sirius le lui lance à la tête avant de se recoucher.
Il avait hésité à en faire de même mais il se l’était promis la veille, aussi sortit-il de sous la couette et le froid mordant le motiva à se préparer rapidement. Un jogging délavé et un sweat aux couleurs de sa maison feraient l’affaire pour ce matin. Conscient d’être déjà en retard, il avait fait un crochet rapide par la grande salle pour pratiquement gober un œuf dur et emmener un toast sur le chemin du stade de Quidditch. Pour le petit-déjeuner des champions, on repassera.
La capitaine des bleus était déjà sur le terrain quand il arriva et la défaite de la veille se rappela à son souvenir. « Cuisante ? » répondit simplement James de sa voix ensommeillée, un sourcil levé. Sa remarque se passait de commentaires mais il ne put se retenir de lancer avec un regard moqueur : « En tout cas, je comprends que tu sois en forme si tôt : le match d’hier n’a pas dû te fatiguer beaucoup. D’ailleurs, toute ton équipe pourrait se passer de poursuiveurs et n’être composée que d’un attrapeur, non ? »
Bon, d’accord, il n’était pas tout à fait remis de la défaite de la veille.

Aoutch! Son rival venait de lui en sortir une bien placée : il était vrai que les bleus n’avaient pas marqué grand points outre que ceux générés par leur attrapeur, malheureusement. À sa défense, Chester en était à sa toute première année à garder les anneaux alors que Black avait l’avantage de l’expérience. Si on prenait le temps d’analyser avec justesse la partie de la veille, autant les rouges que les bleus avaient échappé le souaffle et raté de nombreuses passes faites à l’aveuglette. Leurs buts étaient tout autant dû à la chance que le succès que leur attrapeur, presque. « Ahhhh comment tu me blesses Potter » fit la sorcière en portant la main à son cœur d’un geste exagérément dramatique, sans daigner se fâcher de ses propos qu'elle savait volontairement arrogant. « je me rappelle des superbes passes que tu m’as fait…une honte que tu ne sois pas dans mon équipe, vraiment. » soupira-t-elle en poursuivant son acte. « J’espère que vous avez concrétisez Black au temple de la renommée…! » ajouta-t-elle en soulignant sournoisement que, sans leur goaley, les rouges auraient trainés de la patte. Wilda se retint de souligner tous les coups dans le vent qu’avait effectué Jorkins – elle savait mieux que personne qu’un capitaine n’appréciait pas qu’on attaque un de ses joueurs en particulier – et lui adressa un sourire malicieux. Elle fit un pas vers le brun et lui tendit la main pour un high five dynamique et amical en offrande de paix. « Alors, t’es venu pour t’entrainer ou pour roupiller? » le taquina-t-elle une fois de plus en pointant son accoutrement plus adapté au salon qu’au sport, à son humble avis. La capitaine des bleus aimait bien James Potte, un jeune homme qu’elle connaissait depuis son enfance. Ils avaient participé à de nombreux camps de Quidditch où ils avaient trouvé, en chacun, une compétition forte et saine, rythmée par l’amitié, l’humour et le dépassement de soi.

Cette petite pique avait eu le mérite d'alléger un peu le cœur de James qui s'était retrouvé bien frustré de voir les Serdaigle volés la victoire aux Gryffondor alors qu'ils avaient mené le match. Mais bon, chaque équipe avait eu ses faiblesses et James accepta de ne rien rajouter de plus quand Wilda proposa d'enterrer la hache de guerre avec son high five amical.

"C'est pour aller avec la coiffure" justifia-t-il, alors qu'elle désignait sa tenue. Il fallait dire qu'en ce dimanche matin, les cheveux de James avaient oublié tout principe de gravité. Il n’y avait eu aucun effort de coiffé-décoiffé, là c’était juste le décoiffé et aucune main dans les cheveux n'y changerait rien. Mais ça aurait pu être pire : il aurait pu être en crocs…

“Mais t’inquiète, je suis en pleine forme !” affirma James en trottinant sur place. “Je pourrais faire cinq tours de terrain sans souci, tellement je suis en forme !”

Il arrêta sa fausse course avec un sourire, les bras ouverts, pas même essoufflé, dans l’attente des ordres de Wilda. “Alors, comment s’entraîne la grande Wilda Griffiths ?”

‘La grande Wilda Griffiths’. La dite joueuse remua ses sourcils en guise de réponse humoristique à l’intention de son homonyme des rouges. La sorcière ne méritait pas de se faire désigner ainsi, elle était douée, certes, mais elle ne faisait pas encore partie d’une équipe professionnelle et même si elle le faisait, elle ne mériterait pas ce titre avant d’avoir fait largement ses preuves. Néanmoins, elle espérait un jour que son travail acharné l’amènerait à un titre de ce genre. Pour le moment, ça ne faisait que la stresser un peu, puisque James était un excellent joueur et qu’elle n’allait probablement pas lui apprendre grand-chose. « Euhhh…j’avais pensé par commencer par ces cinq tours » commença-t-elle en tentant de réprimer le rouge qui lui montait aux joues. « Les dimanches je fais cardio et muscu, les lundis c’est congé j’en profite habituellement pour lire sur les diverses tactiques du moment, les mardis c’est vol, les mercredis encore cardio et muscu, les jeudis c’est agilité et tir, les vendredis c’est cardio et muscu et les samedi c’est un peu de tout, vol, lancé, feintes, etc. » déblatéra-t-elle d’un air absent en pensant à la Charge de Chelmodiston qu’elle s’était fixée comme objectif de réussir d’ici la fin de l’année pour attirer l’attention des recruteurs. « Bon! » fit-elle en claquant des mains comme pour se ramener elle-même à l’ordre, « cinq tours, le premier se fait au petit jog vitesse 3/10, le deuxième à 5/10, le troisième on atteint la vitesse de cours de croisière 7/10, le quatrième on se rapproche du sprint 8-9/10 et le dernier on donne tout tout tout 10/10! J’espère que t’as bien mangé ce matin mec! » lui dit-elle avec un clin d’œil taquin avant d’entamer le premier tour au jog. Ce ne serait pas pour les doux ! Wilda ne faisait pas semblant de s'entraîner: elle ne faisait pas que rêver d'un carrière professionnelle, elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour l'atteindre.

La rigueur de Wilda était quelque chose qui était tout à fait inconnu à James. Il adorait le Quidditch, il envisageait même d’en faire son futur, mais il ne s’entraînait pas comme Wilda le faisait. Il se savait doué au poste de poursuiveur, mais il savait qu’il avait beaucoup de concurrence dans le monde professionnel et qu’être un peu talentueux serait loin d’être suffisant. La capitaine des serdaigles savait et avait conscience qu’il lui faudrait travailler dur si elle voulait intégrer une équipe professionnelle. James avait l’habitude de se reposer sur ses acquis et de ne pas faire trop d’efforts supplémentaires. Il admirait quelque peu la constance – et aussi la maturité – de la jeune femme.
Il acquiesça au discours de Wilda, blêmissant légèrement quand elle commença par dire qu’en effet, ces cinq tours étaient bien au programme. Alors qu’elle lui récitait de quoi son entraînement hebdomadaire était fait, il étira ses jambes, son dos, ses épaules pour se préparer à l’effort physique… « Du coup, pas de vol aujourd’hui ? » fit-il, un peu déçu. En général, il ne s’entraînait que lorsque l’équipe se retrouvait, et si les tours de terrain étaient de mise, les échauffements au sol ne duraient pas très longtemps.
Le regard décidé, James se motiva, dressant des murailles de volonté autour de son esprit qui ne rêvait que de retrouver la chaleur de son lit dans la tour de Gryffondor. « Bien mangé ? Pour faire quoi ? Vomir le contenu de mon estomac sur la pelouse au bout de deux tours ? » ironisa-t-il alors que Wilda était déjà partie. Accélérant légèrement, il la rattrapa pour se mettre à son niveau, soufflant régulièrement. Jusque-là, ça allait. Il ne pipait mot, concentré sur sa respiration et son allure. Ce n’est qu’à la moitié du deuxième tour, qu’il brisa le silence pour demander : « Et donc… C’est quoi pour toi le petit-déjeuner type pour un poursuiveur ?... J’imagine qu’on ne conseille pas le même qu’à un batteur, par exemple. »

Spoiler:

« Euh, non pas de vol aujourd’hui, mais si t’as encore du jus à la fin on peut bien voler un peu…» Elle n’avait pas trop pensé à ce qu’elle souhaiter travailler comme aspect du vol aujourd’hui, elle ne faisait pas partie de ceux qui pensait que pour bien jouer il fallait répéter vol, passes et jeux à tous les jours. À ses yeux – et à ceux de plusieurs coach reconnus – un joueur qui s’entrainait ainsi risquait de stagner bien vite, puisque pour développer ses habiletés, il devait travailler chaque aspect qui entrait était mobilisé, vol/muscle/cardio/vitesse/technique/stratégie, et que pour progresser il fallait répéter régulièrement les exercices ciblés. Wilda ignora ses commentaires ironiques du dimanche matin, s’il ne mangeait pas c’était son problème, mais à jeun, il risquait de casser bien avant de vomir. Il la rejoignit enfin, semblant être plus enclin à s’entrainer qu’à se plaindre, maintenant un bon rythme de départ et augmentant la cadence en même temps qu’elle dès le début du deuxième tour. « Y’a pas de distinction sur ce point, les deux ont des muscles à nourrir et à développer et pour ça, ça prend des protéines et juste assez de carbs pour assurer un bon niveau d’énergie. Par exemple je mange trois œufs à tous les matins, avec un morceau de jambon et un bol de porridge. J’évite bacon, patates, croissants ou garnitures sucrés, sauf les lundis parce que c’est congé et parce que bon, une vie sans bacon c’est franchement triste. Certains diront que les batteurs peuvent se permettre d’être plus massifs, ce qui n’est pas nécessairement faux puisqu’au final la vitesse n’est pas l’élément le plus important de leur jeu, mais ça reste qu’ils doivent se mouvoir avec célérité…» la capitaine des bleus commençait à souffler un peu, elle n’avait pas l’habitude de papoter en s’entraînant « y’a les attrapeurs qui ont intérêt à rester petits, mais bon, je suis pas nutritionniste » conclu-t-elle, puisque continuer de discuter ainsi risquait de ralentir son rythme et ils entamaient le 4e tour à une vitesse de 8/10. À la demi de celui-ci, Wilda souffla fortement par la bouche avant de mettre son ami au défi : « On donne tout, le dernier qui arrive est l’esclave de l’autre pendant toute la semaine ». Certaine de gagner, la sorcière ne porta plus attention à James et fit aller ses jambes et ses bras le plus rapidement possible, ignorant la brulure de ses poumons, dans l’optique de complète le dernier tour et demi avant son adversaire. Pas question qu'elle joue l'elfe de maison pour Potter.

Code:

Aller on tourne DEUX dés et l'addition des deux donne un score. Le score le plus haut remporte la course !

Le membre 'Wilda Griffiths' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'le dé ' : 1

--------------------------------

#2 'le dé ' : 6

Maintenant qu’ils commençaient à courir, James n’était plus si sûr d’être assez en forme pour faire cinq tours de terrain alors qu’il y avait encore quelques minutes, il était au fond de son lit.  L’air froid lui brûlait les poumons et il ne sentait presque plus son visage. Il se concentrait pour garder un rythme régulier, qu’il calquait sur celui de Wilda dans les accélérations à chaque nouveau tour. Il l’écoutait expliquer de quoi était composé son petit-déjeuner typique et malgré la course, l’énonciation des différents aliments le faisait saliver… Du bacon et des croissants… Avec un thé bien chaud et un peu trop sucré… Il en rêvait ! La pensée d’un petit déjeuner bien gras et sucré le fit accélérer légèrement : plus vite il serait au bout de ces cinq tours, plus vite ils passeraient à la suite de l’entraînement et donc se rapprocheraient de la fin de celui-ci.
Le challenge de Wilda le remotiva encore plus et il l’accepta avec joie. Avoir Wilda Griffiths comme esclave pendant tout une semaine, c’était le rêve et ça allait lui donner des ailes pour le dernier tour. Il accéléra plus tôt que prévu pour finir le quatrième tour et maintient l’allure jusqu’à la moitié du cinquième tour. Là, il se mit à sprinter comme s’il avait un détraqueur aux fesses… Quand il franchit la ligne d’arrivée, il s’allongea dans l’herbe, le visage aussi rouge que son blason, les joues en feu. Il soufflait comme un éruptif…
UC

Le membre 'James Potter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'le dé ' : 1

--------------------------------

#2 'le dé ' : 4

(Je continue dans un autre post, j'avais zappé qu'on peut pas éditer dans le terrain de Quidditch !)

Wilda était arrivée avant lui, d'une courte avance mais indéniablement première. Elle avait d'ailleurs bien mieux vécu le sprint final. James se relevait à peine, mains posées sur les genoux pour récupérer un souffle plus calme, ainsi qu'un rythme cardiaque moins inquiétant.

« Ok... » fit-il entre deux respirations, s'avouant vaincu sur toute la ligne. « Ok, t'as gagné... Une semaine... On a dit, alors... Tout ce que tu veux, Griffiths... Et moi, je vais commencer... un régime alimentaire plus sérieux dès demain ! »

Il essuya une perle de sueur sur son front de sa manche et enleva son sweat-shirt pour le jeter dans un coin. La course lui avait donné chaud, même s'il ne sentait toujours pas ses lobes d'oreilles.

« C'est quoi la suite du programme, maintenant ? » demanda-t-il en se redressant, les joues toujours rouges de l'effort, mais prêt à enchaîner. Il avait demandé un entraînement digne de joueurs professionnels, il ne voulait pas laisser tomber à la première défaite.

Essoufflée, crevée, légèrement étourdie d’avoir aussi poussé, par orgueil, définitivement, la capitaine des bleues ne pouvait tout de même pas empêcher les coins de sa bouche de se retourner vers le haut : elle avait battue James Potter, encore. C’était un sentiment délicieux en cette jolie matinée de dimanche. Elle ne lui avouerait certainement pas, mais il était un adversaire de taille dans plusieurs domaines et en Quidditch, peut le dépassait, sauf peut-être Ludovic Verpey. Une défaite contre Potter l’aurait fait rager pendant des jours et elle aurait multiplié ses entrainements par 4, se dégotant probablement un D en Arithmancie.

Tout en cherchant (subtilement) son air et en faisant les cent pas – c’est très mauvais de cesser net de bouger après une course Jamesie – la brunette trouva assez d’oxygène pour narguer gentiment son homologue. « Oé t’as intérêt à réviser tes macros, c’est pas toutes les semaines qu’on a James Potter à ses pieds » dit-elle avant de s’étouffée avec sa salive et de devoir s’arrêter pour se pencher, les deux mains sur les genoux, luttant contre l’envie de tout gerber. Ohé Wilda, fait pas genre t’es pas essouflée, merci.

Résiliente, elle posa enfin ses fesses au sol et essuya les larmes qui se pointaient au coin de ses yeux. « C’est muscu aujourd’hui, tu fais quoi d’habitude ? Perso je fais de tout, mais je prends soin de bien me démonter les bras. » dit-elle en laissant de côté une pointe qui lui brulait le bout de la langue. « Oh! Mais puisque t’es là on se fait du tir de précision? » ajouta-t-elle, soudainement prise par l’idée, trop habitué à ne pas s’écarter de son rigoureux plan d’entrainement.

HJ:

Les poumons toujours en feu, James s'avouait vaincu mais ne voulait pas baisser les bras pour autant. Il continuerait cet entraînement de l'horreur jusqu'au bout, même s'il devait y laisser sa peau ! Il essayait cependant de reprendre son souffle un peu plus vite que ce dont il avait vraiment besoin, en constatant que Wilda, de son côté, semblait à peine essoufflée de leur course et continuait de bouger.
Comment faisait-elle ? Le sang battant à ses tempes, il ne pouvait deviner que Wilda avait elle aussi poussé ses forces plus loin pour être sûre de le battre.
Il se releva donc difficilement, l’air plus confiant en ses capacités qu’il ne l’était vraiment, quand Wilda se moqua de le voir à ses pieds. Mais c’est justement ce moment là qu’elle choisit pour révéler enfin une faille dans sa forme physique. « Bah alors, la grande Wilda a besoin d’une pause ? »
Elle s’installa finalement à même l’herbe et James la suivit aussitôt dans son mouvement, se laissant tomber à nouveau sur la pelouse.

« En général, je fais des séries : un enchaînement, deux minutes de récup’, un autre enchaînement, encore deux minutes. Je varie les plaisirs selon ma motivation. »

Est-ce que ça correspondait à ce que Wilda qualifiait de « tout » ? Mais clairement, sa motivation actuelle était si basse qu’il n’avait envie d’aucun des exercices qu’il faisait habituellement sans trop rechigner. En tout cas, il était bien d’accord sur le fait de se focaliser notamment sur les bras en temps normal : ils étaient poursuiveurs, pas batteurs, mais une grande partie de leur talent reposait sur la forme physique de leurs bras.

« Oh oui, bonne idée ! » s’exclama-t-il soudain remotivé par la proposition de faire du tir de précision. Encore un défi à relever face à Wilda : le challenge était toujours bon pour motiver les troupes (ou du moins pour motiver James). Il se releva encore une fois, le pantalon maintenant trempé par la rosée du matin, mais trop heureux de pouvoir voler sur son balai qu’il fit venir d’un coup de baguette magique.
D’un autre coup de baguette magique, il fit venir à eux plusieurs anneaux qui sortirent directement de la réserve en flottant les uns derrière les autres. Ils se dispersèrent dans les aires, certains immobiles tandis que d’autres se mouvaient à différentes vitesses. Deux parcours symétriques se dessinaient entre les anneaux. James enfourcha son balai au début du premier, un souaffle sous le bras, prêt à décoller.

Spoiler:

Le membre 'James Potter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

#1 'Le dé ' : 5, 4

--------------------------------

#2 'Le dé ' : 4, 2