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| Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS | |
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Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Mar 10 Sep 2019 - 21:50 | |
| L’un des plus grands défis en grandissant, c’est de ne pas renoncer à son idéalisme. Il se trouvait en cet instant colossal pour Marlene McKinnon laquelle, agenouillée aux pieds d’un gobelin, lui limait farouchement les griffes de ses orteils. « Par Merlin, pourvu que je croise personne ! » jetait-elle de temps en temps, derrière son épaule, un coup d’oeil du côté de la rue passante. C’est que Harpile Poil avait pignon sur le Chemin de Traverse ! « Plaît-il ? » son client baissa-t-il à peine son magazine répertoriant fastidieusement les cent plus grandes fortunes de leur communauté pour considérer le haut de son crâne blond. La boutique ne désemplissait pas de gobelins qui entre deux affaires à gringotts assouvissaient ici un certain sentiment de revanche à prendre sur les sorciers. Et la jeune diplômée d’offrir toute son huile de coude en continuant d’agiter la baguette pour donner le bon rythme à la troisième lime ainsi usée. Le temps de ses quatorze ans où, pétitions sous le bras, elle défendait le droit des gobelins à être eux-mêmes dotés d’une baguette magique lui paraissait fort lointain. Ce droit, elle l’aurait encore défendu aujourd’hui, mais en précisant sans nul doute « le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards ! ».
Sa collègue n’eut pas à lui demander deux fois de prendre le relais pour s’occuper de l’autre pied (aussi tranchant que l’épée de gryffondor feu forgée par ses ancêtres). Le carillon de la porte sonnait déjà pour laisser fuir, pendant cinq précieuses minutes, la silhouette de l’ancienne lionne. Il n’y avait pas que les ongles qu’elle élimait au quotidien, mais bien sa fierté aussi. Elle s’alluma une cigarette moldue avant de ranger sa baguette dans la poche avant de sa robe de travail rose. Elle ne la faisait plus étinceler que pour produire à la chaîne ces deux sortilèges (limeo et incendio). Néanmoins, derrière le rideau de pluie qui tombait en trombe du ciel, la sorcière souriait pensivement. La baguette patientait tandis que sa maîtresse rêvait aux sortilèges de combat qu’elle produirait bientôt pour l’Ordre du Phénix.
Dernière édition par Marlene McKinnon le Mar 12 Nov 2019 - 15:21, édité 1 fois |
| | | Alizea J. Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 115 | AVATARS / CRÉDITS : Lindsey Morgan / @thinkky (bazzart) | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Mer 11 Sep 2019 - 11:44 | |
| L'été avait déserté Londres avec la rentrée et c'est une pluie semi-permanente qui recouvrait la capitale depuis quelques jours. Matthew avait achevé son stage saisonnier auprès du ministère et il se trouvait à présent livré à lui-même et au long défilement des journées. A vrai dire, le jeune homme se levait souvent tard et passait une grande partie de son temps à traîner dans les diverses boutiques du chemin de traverse. Officiellement parce qu'il devait se trouver un travail mais officieusement parce qu'il n'avait rien de mieux à faire.
Mais cette vie de bohème ne semblait guère faite pour durer. Il avait reçu un hibou de ses parents la veille lui indiquant qu'ils étaient de passage et qu'ils avaient à parler. Sérieusement. Le mot étant souligné deux fois, le jeune homme se doutait que ce ne serait pas une partie de plaisir.
Tiré à quatre épingle, vêtu d'un long manteau noir et d'un parapluie de la même couleur le jeune homme était l'un des rares présents dans la rue cet après-midi. Perdue dans ses pensées moroses il se fit bousculer de plein fouet par un gobelin visiblement pressé. "Hey !" grogna le jeune homme tandis que l'individu s'en allait sans demander son reste. Matt lui lança un regard assassin tout en récupérant son parapluie.
C'est alors qu'il s'aperçut que quelqu'un avait assisté à la scène. Une jeune fille était en train de fumer devant l'institut. Il s'aperçut d'ailleurs qu'elle était mouillée et n'avait pas l'air ravie. "Excusez-moi" s'avança-t-il réalisant que c'est avec son parapluie qu'il avait dû l'asperger pendant sa petite altercation. Son visage lui disait bien quelque chose... "McKinnon ?" s'étonna-t-il en reconnaissant l'une de ses condisciples de Poudlard. |
| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Jeu 12 Sep 2019 - 14:56 | |
| La sorcière d’humeur pensive remarqua à peine la porte du salon s’ouvrir pour laisser partir leur client le moins courtois de la journée. Ce qu’elle ne manqua par contre pas, ce fut le parapluie qui vola en direction de son nez déjà fracturé. Levant les bras au dernier moment (encore plus efficace qu’un protego dans ce type de situation) l’objet du crime écrasa néanmoins sa cigarette et dérouta toutes les gouttes de pluie qui le perlaient dans un fleuve glacé le long de sa robe. Ce brusque changement de température la fit tressaillir. « En chaire et en eau … » répondit-elle en levant enfin les yeux du massacre vestimentaire pour reconnaître un ancien camarade d’école.
Matthew Carter ne le connaissait-elle que de nom et de maison. Elle avait toujours trouvé que serdaigle lui seyait bien sans pouvoir expliquer pourquoi. Il était ce type de garçon que l’on croisait plus souvent en train de travailler en solitaire à la bibliothèque plutôt que en train de faire du tapage dans les couloirs. Et toujours impeccable d’apparence. Marlene ne se souvenait pas lui avoir jamais parlé avant. Mais il faut dire que la griffonne s’était justement trouvée plus réputée pour faire du tapage dans les couloirs et pour porter sa cravate dans les cheveux en serre-tête plutôt que autour du cou. « Ce n’est pas une très bonne habitude à prendre de toute façon - finit-elle d’écraser sa cigarette sur le trottoir avant de la jeter dans une poubelle comme un souafle dans un anneau - … Matthew c’est ça ? » demanda-t-elle par pure politesse. Et comme après sept années, l’ombre d’une première conversation semblait finalement poindre entre eux au détour de cette rue, elle renchérit encore avec banalité. « Tes ASPICs se sont bien passés ? ». |
| | | Alizea J. Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 115 | AVATARS / CRÉDITS : Lindsey Morgan / @thinkky (bazzart) | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Jeu 12 Sep 2019 - 18:02 | |
| C'était toujours étrange de retrouver des gens du château en-dehors. Voilà, ils n'étaient plus enfermés dans le même lieu, partageant un quotidien des plus banals, dont les rumeurs de la vie des uns et des autres parvenaient régulièrement à leur oreille. Qui ne connaissait pas Marlène McKinnon ? La sorcière avait tant de causes à défendre qu'elle vous avait forcément demandé à un moment ou à un autre de signer l'une de ses pétitions. Il hocha la tête avec un petit sourire tandis qu'elle lui demandait son nom, pour la forme. Contrairement à lui, elle alla droit au prénom. Il ne savait pas pourquoi, ça lui avait toujours semblé un peu bizarre ceux qui faisaient ça. Sans doute parce qu'il aimait garder ses distances et que le nom le permettait bien. Tout comme le vouvoiement d'ailleurs. « Tes ASPICs se sont bien passés ? » "ça va, je n'ai pas à me plaindre, dit le jeune homme d'un ton tranquille. J'imagine que toi aussi ?" C'est vrai qu'au milieu de toutes ses occupations, on pouvait se demander quand est-ce qu'elle avait le temps de travailler ! Néanmoins, il ne la voyait pas comme une fille bête, elle avait bien dû s'en sortir.
Maintenant c'était chacun sa vie, il n'avait guère d'idée sur ce qu'avait décidé de faire la jeune fille. Certainement un truc dans la justice, rêvant de défendre la veuve et l'orphelin. Mais son costume rose au goût douteux ne semblait pas de son fait. Il releva légèrement le parapluie pour lire le nom de l'enseigne. Harpile Poil. Même le jeu de mot de la devanture lui semblait douteux. "Tu travailles ici ?" demanda-t-il en s'approchant du porche pour venir s'y abriter de la pluie. Cela l'étonnait un peu mais après tout, qui était-il pour juger ? Lui qui n'avait rien. Lui qui allait certainement se faire sermonner comme un gamin à peine arrivé au café où il retrouverait ses parents.
"Tu permets ?" demanda-t-il tout en s'avançant franchement sous la devanture du magasin pour s'y abriter tandis que la pluie redoublait en intensité. Il referma son parapluie en prenant garde de ne pas en renverser une goutte sur elle cette fois-ci. Apercevant son reflet dans la vitrine, il se recoiffa rapidement avant de s'interrompre en sentant le regard de l'ancienne gryffondor. Il n'y pouvait rien, c'était comme ça, il n'allait pas rester les cheveux en bataille ! Surtout pour une conversation, c'était totalement impoli.
"ça fait un moment que tu es sur Londres ?" demanda-t-il alors. Il aurait sans doute dû s'excuser encore une fois et s'en aller pour de bon. Ils ne se connaissaient guère et cette petite conversation devait sans doute l'embêter mais il ne se sentait sérieusement pas le coeur à affronter directement cette pluie glacée et les remontrances parentales qui s'ensuivraient. S'il pouvait la repousser d'encore quelques instants, ce serait déjà assez. |
| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Jeu 12 Sep 2019 - 19:56 | |
| Matthew se trouvait un peu plus mystérieux que les personnes que Marlene avait l’habitude de fréquenter à Poudlard. Si bien que sa nonchalance vis-à-vis de ses notes était assez difficile à interpréter. Il aurait tout aussi bien pu être indifférent que suffisant vis-à-vis de sa réussite scolaire. La sorcière préféra plutôt le voir comme une paisible personnalité et, après la matinée agitée qu’elle avait vécue, elle acceptait volontiers de se mettre au diapason. « Ca s’est plutôt bien passé oui … beaucoup mieux que les épreuves blanches du Professeure McGonagall ! » ouvrit-elle de grands yeux effarés pour communiquer à son interlocuteur, mieux qu’avec des mots, le terrible sentiment d’angoisse qu’elle avait alors ressentie. Le canard qu’elle avait métamorphosé devant toute la classe sifflait un bruit aigu par le bec qui n’était pas sans rappeler la bouilloire qu’il était originellement.
Toutes les anecdotes scolaires qu’elle avait pu vivre - les réussites comme les échecs - lui paraissaient dérisoires maintenant que le diplôme se trouvait derrière et non plus devant. L’école était un drôle de cocon et, malgré les meilleurs efforts de leurs professeurs, il était dur d’appréhender la vie d’adulte avant d’y mettre la baguette. Les postes qui l’avaient intéressée à l’époque de ses études - tous intellectuellement plus stimulants que celui qu’elle occupait présentement - étaient nombreux. Elle n’en voyait pourtant aucun qui se serait concilié avec son emploi du temps qu’elle ne voulait plus dédier qu’à l’Ordre du Phénix. La première leçon d’humilité qu’elle avait appris en devenant adulte était que la vie d’une personne ne se résumait pas à son travail. Pour autant, elle se sentait encore obligée de justifier ce choix de vie qui aurait pu surprendre quiconque l’avait connue de près ou de loin à Poudlard. « Ce n’est pas aussi horrible que ça en a l’air, certains clients sont plus charmants » adressa-t-elle finalement un sourire amusé à son ancien camarade en faisant référence au triste gobelin qu’il avait croisé. Elle réalisa soudainement, en même temps que le concerné, qu’il était encore sous la pluie. « Oh bien sûr ! » se poussa-t-elle instinctivement pour lui offrir un peu de place sous la devanture. Et tandis qu’il se recoiffait dans la vitrine de la boutique, elle se frictionnait elle-même les bras en lui lançant un regard amusé. Elle garda pour elle sa plaisanterie de lui proposer une réduction sur l’espace coiffure de leur salon.
Un léger silence s’installa pendant lequel elle redouta que son interlocuteur s’en aille, il rendait tout de même sa pause moins morose. Matthew relança heureusement entre eux la conversation et Marlene se montra bien plus pipelette en retour. « Seulement depuis cet été - répondit-elle du tac-au-tac - Mon grand frère vit dans le coin alors je reste chez lui le temps d’avoir mon permis de transplanage. Mais je retourne illico vivre en Écosse dès que c’est fait ! ». Il était très dur pour elle de se détacher de sa famille moldue, particulièrement au vu du contexte politique. « Et toi ? Tu vis ou travailles dans le coin ? ». Cette conversation, qui avait somme toute commencé avec une banalité, la rendait maintenant assez curieuse. Matthew se trouvait aussi intriguant que ce qu’elle avait pu imaginé à l’époque, mais aussi bien plus sympathique. |
| | | Alizea J. Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 115 | AVATARS / CRÉDITS : Lindsey Morgan / @thinkky (bazzart) | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Sam 14 Sep 2019 - 18:34 | |
| Les épreuves blanches de McGo, c'est vrai que ça n'avait pas été une partie de plaisir. Il hocha la tête, un sourire nostalgique aux lèvres. Il serait bien resté à Poudlard encore un an ou deux. Dehors, maintenant...c'était pas évident. Trouver une place à lui, ce n'était pas si facile. Et le pire dans tout ça, c'était cette impression que tout le monde y arrivait autour de lui. Sauf lui. "En même temps je ne pense pas que ce soit très dur d'être plus aimable que ce rustre." nota Matthew avec une grimace en se souvenant la brusquerie du gobelin. "Du coup, tu fais quoi exactement ici ?" S'intéressa-t-il tout de même tout en se demandant qu'elle était la véritable histoire derrière ce boulot.
Le blondinet se décidant enfin à la rejoindre sous le porche, McKinnon s'écarta, lui laissant bien plus de place que nécessaire mais il lui en était reconnaissant. Un bref silence les sépara, juste le temps de se demander s'il restait ici ou pas mais pas décidé, il ne bougea préférant s'enquérir de nouveau de la demoiselle.
Il remarqua que son regard s'animait tandis qu'elle répondait. Cette fougue qui en avait fait fuir plus d'un. Peut-être était-ce parce qu'il lui avait finalement peu parlé ou bien juste parce que ce n'était pas une caractéristique de son propre caractère, mais Matt trouva cela charmant. Il y avait une étincelle de vie en elle qui...l'émerveillait pour ainsi dire. Il hocha de nouveau la tête tout en l'écoutant.
" Je n'ai...je n'ai pas de travail." avoua-t-il alors. Il se sentait un peu gêné, plus encore parce que mis à part en société cette situation ne le gênait pas trop en fait. "Je vis en colocation à Londres avec Galaad Stomby. On s'est rencontré un peu par hasard mais je dois dire que ça a bien matché." dit-il avec un sourire. "Enfin, je n'ai pas totalement rien fait...j'ai fait un stage cet été au Département de régulation des créatures magiques. C'était sympa." Skaal avait été le meilleur tuteur possible et son stage lui avait tout de même permis de profiter de son été. Il espérait juste que sa mère n'en avait pas trouvé un autre sans même lui en parler. Ok, il ne travaillait pour l'instant pas, mais ça ne signifiait pas qu'il était incapable de se trouver un emploi ! Enfin...pas vraiment.
"Tu n'aimes pas Londres ?" devina-t-il devant son empressement évident à retourner vivre en Ecosse. Lui-même appréciait tout particulièrement la ville étant donné qu'elle se trouvait à plusieurs heures de Newcastle. Lui-même avait réussi son permis de transplanage mais n'était pas encore bien habitué à l'idée de s'en servir, du coup il lui arrivait très souvent de se déplacer à pied malgré les jours de mauvais temps. Et puis, ça lui faisait découvrir la ville et ça le maintenait en bonne condition. ça lui permettait aussi de faire d'heureuses rencontres. |
| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Dim 15 Sep 2019 - 11:18 | |
| Harpile Poil proposait une vaste gamme de soins à une gamme tout aussi vaste de clients. Ce fut une présentation non exhaustive qu’en fit sa travailleuse du jour. « On propose des soins de beauté de tout type et pour tout le monde magique : concoction de potions de beauté mais aussi manucure-pédicure, les gobelins en raffolent particulièrement, des blanchissements de dents qui font fureur chez les vampires. Oh, et l’une de mes collègues a un très joli coup de baguette quand il s’agit de couper les cheveux également ! ». Cette dernière phrase, elle ne put s’empêcher de l’accompagner d’un sourire amusé et entendu. La vie bohème que semblait mener son interlocuteur le pousserait peut-être un jour de l’autre côté de la vitrine. Elle ne put s’empêcher d’aborder un air surpris devant le récit que Matthew lui fit de son été. « A l’époque de l’école, je t’aurais plutôt imaginé poursuivre de longues et fastidieuses études - de crainte de se montrer trop dramatique, elle ajouta aussitôt avec un petit rire - Mais pour être honnête, je ne m’imaginais pas non plus épiler des raies de trolls à longueur de journée ». La plupart de ses amis de promotion s’étaient lancés dans des études ou carrières diablement excitantes dont ils ne savaient plus que parler à longueur de soirées. Et si elle se réjouissait sincèrement pour eux, elle se sentait également parfois en décalage. La guerre alentour projetait une ombre constante dans son esprit qui l’empêchait pour sa part de former quelque projet. Les raisons qui poussaient Matthew à se chercher au gré des heureux hasards paraissaient différentes, il se trouvait néanmoins plaisant d’entendre un discours qui répondait pour une fois à son propre ressenti. « Tu m’as plutôt l’air d’avoir passé un été très intéressant - Galaad Stomby, n’était-ce pas le nom de cet ancien golden boy de l’école ? Elle ne savait plus trop. Mais concernant les créatures magiques, elle était certaine qu’elles constituaient une étude passionnante ! - Et tu verras bien concernant le travail, la vie d’une personne n’est pas obligée de se résumer à ça » souhaita-t-elle le rassurer.
Ses cinq minutes de pause avaient fini de s’écouler mais, présentement peu soucieuse du concept tout relatif du temps, elle préféra continuer à discuter dehors. Il s’agissait encore d'un autre avantage d’exercer un métier qu’elle ne considérait pas autrement que comme un gagne-pain, elle ne se mettait certes pas la pression dans son planning. « Oh non, j’adore Londres - s’empressa-t-elle de corriger Matthew - J’ai plutôt l’impression que c’est parfois Londres qui ne m’aime pas ! » souffla-t-elle d’un ton rieur. C’était l’impression que les grandes villes pouvait donner à ceux et celles qui étaient nés au vert. La frénésie de la capitale et le bruit constant de ses klaxons se trouvaient à la fois géniaux et hostiles. Ils étaient également prometteurs de folles aventures. « Mais ma famille - enfin une partie - vit près de Glasgow, je n’ai pas vraiment pu profiter de ma mère ou de mon petit-frère quand j’étais à Poudlard et j’ai le sentiment que ma place est avec eux en ce moment ». Le résumé de la situation, honnête mais superficiel, lui permettait de ne pas trop plomber leur conversation avec les angoisses que suscitait naturellement la guerre pour la sang mêlée qu’elle était. L’ancienne griffonne n’avait jamais caché le statut de son sang, pour autant, elle avait compris qu’il n’était pas bon de le rappeler à quiconque à longueur de journée. « Tu es proche de ta famille ? » voulut-elle savoir en retour. |
| | | Alizea J. Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 115 | AVATARS / CRÉDITS : Lindsey Morgan / @thinkky (bazzart) | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Dim 15 Sep 2019 - 19:23 | |
| Devant le sourire taquin de la demoiselle le jeune homme ne put retenir un sourire. Il jeta un oeil à son reflet avant de revenir à elle avec une petite moue. - Pourquoi les couper ? Elles ne te plaisent pas mes boucles ? Matt était coquet ? Oui évidemment. On lui avait appris que l'apparence restait la meilleure des approches, alors ce n'était pas en s'habillant comme un sac que l'on parvenait à ses fins dans la vie.
Le jeune homme s'adossa contre l'angle de la rambarde tandis que McKinnon s'étonnait qu'il n'ai pas poursuivi les études. Si seulement. - Longues et fastidieuses études...à quoi bon ? Les dés sont déjà jetés tu ne penses pas ? Les hauts postes étaient aujourd'hui remis à ceux qui avaient des relations, pas à celui qui avait le meilleur diplôme. S'il n'avait pas repoussé les offres de ses parents, il serait lui-même déjà rentré pour de bon au ministère. "Mais pour être honnête, je ne m’imaginais pas non plus épiler des raies de trolls à longueur de journée."
Il ne s'y attendait tellement pas qu'il ne put que s'esclaffer avec elle. - Et à quoi donc t'attendais-tu Marlène ? demanda-t-il d'une voix chaude, le regard pétillant de malice. A défendre les elfes, les plus faibles en tout genre ? Vu ta hargne, c'est vrai qu'on s'attendait plus à ça, reconnu-t-il. Mais ça ne signifie pas que tu ne pourras pas un jour le faire, souligna-t-il étonnamment optimiste pour une fois.
Il fallait dire qu'il appréciait plus cette conversation que ce qu'il avait escompté. Etait-il vraiment passé à côté d'elle pendant près de sept ans ? Il y aurait certainement eu de quoi rire un peu. Il fallait croire que déjà, il n'avait pas toujours fait les bons choix.
Ah le travail ! Sujet plus qu'épineux pour l'aîné Carter. Il avait l'impression que le travail s'apparentait plus à une philosophie de vie plutôt qu'à un emploi concret. Il y avaient ceux qui voyaient ça comme un moyen de s'épanouir, d'autres de gagner de l'influence ou de l'argent. Il était une partie de soi. Lorsque l'on se présentait à quelqu'un ce dernier ne manquait jamais de demander ce que l'on faisait. De quoi cerner et de quoi juger l'autre. Alors que l'on ne se résumait pas qu'à ça.
- Merci, c'est gentil, souffla-t-il devant les encouragements de la jeune femme. Etait-il si transparent ? Ce n'était pas une bonne chose. Il ne s'exposait pas. Le passé lui avait montré que c'était une mauvaise idée.
- Londres qui ne t'aime pas ? Impossible ! rétorqua l'ancien Serdaigle. Tu dois mal t'y prendre ! Il y a tant de merveilles en ces murs, s'émerveilla le jeune homme. Je te montrerai peut-être un jour...si t'es sage, ajouta-t-il avec un clin d'oeil. La pluie autour d'eux continuait de tomber à verse, si bien qu'aucun nouveau client ne semblait se risquer à venir à l'institut. L'après-midi de Marlène serait sans doute tranquille.
- Ah d'accord. Ton frère était trop jeune pour Poudlard ? s'enquit-il. Vous avez combien d'écart ? Il se souvenait qu'elle était sang-mêlée mais pour lui ça signifiait souvent juste que la lignée n'était pas "pure". Comme la sienne un peu. Sauf que depuis ses échanges avec d'autres à Poudlard, il avait vite compris que la plupart des parents n'étaient pas aussi à cheval que sa mère...enfin tout dépendait.
- Proche... oui. Ouai enfin ça va. C'est plus ma mère qui est proche qu'autre chose, lâcha-t-il en levant les yeux au ciel. Mais ça n'a pas d'importance, se reprit-il rapidement en lissant ses traits. Il ne voulait pas plomber l'ambiance en parlant de tout ça, il savait déjà que ça allait l'embêter. Lui, ça le soulait déja en tout cas.
Un silence s'établit un moment entre les deux jeunes adultes. Matt regardait tombait la pluie. - ça a pas l'air de vouloir se calmer c'te histoire. |
| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Jeu 26 Sep 2019 - 10:24 | |
| La société blâmait souvent trop injustement la coquetterie des femmes et leur désir de plaire. Les quelques hommes que la blonde avait croisés depuis les prémisses de son adolescence ne se trouvaient en effet pas en reste ! James, Sirius, Ludovic, Caradoc … Matthew n’était pas le premier à lui demander son avis de fashion police, elle avait appris comment s’en défausser avec humour. « Elles sont au moins le soleil de cette journée, boucle d’or ! ». La sorcière devait néanmoins un peu apprécier ses boucles puisque se disant, elle ne résista pas à la tentation de soulever la mèche humide qui lui retombait devant ses yeux clairs. Il était plutôt très mignon. Si elle avait été plus intéressée par les garçons que par les grandes causes à l’époque de l’école, ils ne seraient assurément pas restés sept années sans se parler.
Elle répondit plus sérieusement à sa deuxième interrogation en s’adossant elle-même contre la rambarde opposée. Face à face, il n’y avait plus que le bout de leurs chaussures qui se touchaient. « Je pense surtout que le monde se découvre ailleurs que dans les livres et sur les bancs de l’école. J’ai l’impression que nos anciens et illustres professeurs nous ont déjà appris tout ce que nous avions à savoir et bien plus encore … ». Et se disant, elle ne pouvait s’empêcher de se remémorer une nouvelle fois les classes de métamorphose. « Je ne suis pas sûre que l’on rencontre dès demain une situation qui justifie de transformer une allumette en aiguille … ni même que n’importe quel sorcier sachant effectuer un incendio décemment se promène avec une allumette dans sa poche ! » confessa-t-elle autrement son point de vue. Elle ne s’était pas attendue pour autant à ne devoir opérer que des tours de baguette purement esthétiques. Et Matthew dessina un portrait de ses espoirs déchus tout à fait exact. Son optimisme ? C’était moins certain. « Il paraît que notre ministère gère actuellement d’autres priorités » se contenta-t-elle de répondre dans un vague haussement d’épaules. Le terrain était glissant vers ses activités extra-professionnelles et elle laissa tout naturellement la conversation dévier vers un autre thème.
Matthew la gratifia à la dérobée d’un nouveau compliment. Moins farouche qu’avant - et beaucoup plus célibataire aussi - la sorcière hésita et resta bouche bée quelques secondes. « Si j’étais sage, je me contenterais de visiter le British Museum ... - temporisa-t-elle avant de croiser les bras pour lui renvoyer fièrement son embarras - C’est une invitation à se revoir, Carter ? ». Elle ajouta encore au fil de leur discussion, et pour qu’il n’ait aucun doute sur la réponse qu’elle aurait pu offrir à cette potentielle invitation, un nouvel indice. « Mon frère a un an de moins, c’est juste qu’on a pas le même père … mais ce n’est pas non plus un sujet que j’aborde d’ordinaire avant le premier rendez-vous ». Matthew semblait lui même entretenir quelques secrets de famille qui nécessitaient un peu moins de pluie dans ses cheveux et un peu plus de houblon dans l’estomac. |
| | | Alizea J. Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 115 | AVATARS / CRÉDITS : Lindsey Morgan / @thinkky (bazzart) | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Dim 13 Oct 2019 - 8:33 | |
| Boucle d'or hein ? On ne l'avait jamais appelé de la sorte. Cette fille était bel et bien différente. Matt la vit alors s'approcher pour repousser une mèche qui lui avait échappé. Il la fixait de son regard azur, quelque peu surpris. D'habitude, c'était plutôt lui qui faisait ce genre de chose. Mais aujourd'hui, la demoiselle était totalement sèche et sûre d'elle-même et c'est lui qui faisait le petit chat mouillé.
La conversation s'orienta d'elle-même sur l'école. En même temps cela ne faisait que quelques mois qu'ils l'avaient quitté. Sept ans de leur vie s'étaient écoulé à Poudlard, ce n'était pas rien. Ils y étaient entrés enfant pour en sortir adulte. Sept années de travail, de rencontres et d'évolution. Matt se souvenait encore de sa rentrée. Il était très renfermé et ne parlait à personne ou presque. Tout ça parce qu'il les imaginait indigne de son rang. Fou comme un gamin peut être façonné en fonction du discours de ses parents.
Mais Matthew estimait qu'il ne s'en était tout de même pas trop mal sorti. Il s'était ouvert au rencontre, il avait appris ce qu'il l'entendait sous sa couverture de parfait élève. Sa mère en serait tout particulièrement surprise.
"Oui je vois ce que tu veux dire, répondit-il devant ses doutes évident quant à leur apprentissage en métamorphose. Mais plus que l'allumette changée en épingle, tout ses exercices étaient pour nous familiariser avec ce genre de magie. C'est sûr qu'on ne l'utilise pas au quotidien mais si demain on est vraiment en galère avec notre baguette et une simple pierre, on devrait pouvoir s'en sortir plutôt bien, tu ne penses pas ?"
Plus sérieusement il reprit, pince-sans-rire. "D'ailleurs c'est une erreur à réparer, on devrait toujours avoir une allumette sur soi ! Ou bien un porc-épic ou un corbeau ! Imagine que je veuille boire et qu'il n'y a plus aucun verre ! Un bon Fera Verto et voilà !" Si seulement la vie était aussi simple ! Mais c'est vrai qu'à bien y réfléchir, les sorts de la directrice des Gryffondors n'allaient pas beaucoup leur servir.
D'autres priorités ? L'ex-Serdaigle arqua un sourcil. Il ne l'avait jamais vu si résignée. - Et depuis quand tu as besoin d'eux pour faire ce dont tu as envie ? demanda-t-il. Je ne suis sans doute pas le meilleur exemple mais si tu as un projet en tête, mets tout en oeuvre pour le réaliser. N'enterre pas ce joli minois ici sous prétexte qu'on ne te donne pas ta chance. dit-il avec une tentative d'humour.
Si des gens comme Marlène abandonnaient si tôt leur rêve alors que resterait-il au monde ? Qui donc les gens comme lui admireraient-ils pour se redonner courage et confiance ? Sans trop savoir pourquoi il la tint un moment à l'épaule, comme pour lui insuffler du courage sans savoir si c'était vraiment cela dont elle avait besoin. Il relâcha sa prise, réalisant alors que ce n'était peut-être pas très bien perçu par sa camarade et tenta de reculer un peu pour lui rendre de l'espace mais se trouva bien vite acculé à la balustrade de la terrasse.
- Le British Museum ? ce que tu es scolaire ! Mais soit on commencera par là ! promit-il comme si le rendez-vous était bel et bien pris entre eux. Ce qui était parti d'une boutade devenait concret et il fallait dire que le jeune homme en était sincèrement ravi. J'aimerai beaucoup te revoir oui, avoua-t-il en plongeant son regard bleu dans le sien.
Matt écouta distraitement alors qu'elle lui parlait de sa famille, tout heureux de la tournure que prenait les événements. S'il s'était attendu à un tel revirement de situation ! Il devrait se faire bousculer plus souvent par des gobelins sans manière si ça lui amenait des rencards à la clé. D'où allait-il sortir avec McKinnon ? La fille aux mille et une pétitions ! En tout cas, cette pensée même l'enthousiasmait ! - Dooonc tu l'as déjà un peu abordé....serait-ce donc un rendez-vous zéro ? la taquina-t-il. |
| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Mer 23 Oct 2019 - 11:34 | |
| La vision que Matthew partageait de leur apprentissage se trouvait suffisamment juste pour convaincre Marlene. Mais l’air pince-sans-rire qu’il arborait l’empêchait de se trouver complétement sérieuse en l’écoutant. « C’est vrai ça, on peut devenir de vrais femmes et hommes des bois. Mais tu sais, les moldus aussi savent s’en tirer avec un morceau de bois et un caillou ? - le provoqua-t-elle gentiment avant de poursuivre lorsqu’il évoqua les porc-épics et les corbeaux - Les parfaits animaux de compagnie pour une caverne vue forêt ! ». Le simple fait de le regarder finit par lui ôter un éclat de rire avant qu’elle n’acquiesce enfin au fond de ses propos. « Je te charrie un peu mais je vois ce que tu veux dire et tu as raison ».
Lorsque son ancien camarade évoquait le ministère, la sorcière se trouvait un peu moins à l’aise. L’habitude avait été prise de mentir à sa mère et à ses meilleures amies pour excuser le moindre de ses retards causés par l’Ordre du Phénix. Et malgré le fait que leur rencontre n’ait existé que depuis une poignée de minutes, cela n’était pas plus facile de mentir à Matthew. Toutes les nouvelles rencontres qu’elle ferait aujourd’hui seraient-elles teintées de la couleur de la dissimulation ? Sa nature franche et entière, particulièrement s’agissant des causes qu’elle défendait, s’en trouvait passablement heurtée. Et jouant avec un fil décousu de sa robe de travail, elle continua encore à éluder sa nouvelle cause. « Si par joli minois, tu entends capacités magiques exceptionnelles … ». Elle n’oubliait au moins pas son féminisme et lui adressa, par dessus son sourire, un regard entendu. « C’est un bon conseil » finit-elle par admettre, rougissant légèrement de culpabilité, quand il voulut lui transmettre une audace qui ne l’avait jamais vraiment abandonnée. Il recula un peu plus maladroitement qu’il ne s’était avancé mais retrouva tout son bagou à l’évocation du plus grand musée de leur pays. « Tu ne pensais quand même pas m’emmener directement dans un bar ? » rigola-t-elle, décidément plus sujette au rire en sa présence. Matthew lui avoua finalement souhaiter la revoir et cette fois-ci ce ne fut pas de culpabilité que ses joues rougirent. Elle avait très envie de le revoir malgré toutes les choses qu’elle ne pouvait décemment pas lui dire, et puisqu’il venait de si bien lui vanter l’audace … « Un excellent rendez-vous zéro alors - confessa-t-elle sérieusement à son tour en croisant les bras pour se réchauffer un peu - amusant qu’on ne se soit jamais parlés avant ».
L’une de ses collègues frappa à la vitre pour attirer son attention et la fit sursauter en lui rappelant qu’elle avait largement dépassé le temps de sa pause. « Je ferais mieux d’y retourner » leva-t-elle immédiatement les fesses de la rambarde avant de pousser la porte de la boutique. Elle se sentit un peu sotte au moment de dire au revoir à ce garçon qu’elle connaissait peu mais appréciait bien. Elle hésita un peu, laissant tout le froid de l’automne s’infiltrer à l’intérieur de la boutique, puis confirma enfin : « Mais j’attends ton hibou, bonne journée Matthew ! ». Et ce fut avec une petite boule logé au creux du ventre mais un large sourire sur les lèvres qu’elle retrouva le cours de sa tranquille petite journée. |
| | | Alizea J. Spudmore NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 115 | AVATARS / CRÉDITS : Lindsey Morgan / @thinkky (bazzart) | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS Sam 2 Nov 2019 - 17:43 | |
| Je te crois totalement, je ne suis pas un grand expert moldu, tu sais, dit-il en riant. Il la détailla d'un regard appuyé. Excuse-moi j'étais en train de t'imaginer en femme des bois...tu gardes ton tablier pour ça ? la couleur ne risque pas d'effrayer les animaux ?
La conversation était très simple en compagnie de Marlène. Et pour le coup, il y avait une conversation ce qui n'était pas pour déplaire à l'ex-Serdaigle. ça changeait de certaines des filles qu'il avait rencontré au pub. Non pas qu'il ait passé avec elles de mauvais moments mais...ce n'était pas pareil. - Exceptionnelles rien que ça, hein ? Vu son caractère, il voulait bien la croire. Après de là à dire que ses capacités magiques étaient au-dessus de la norme, il faudrait le lui prouver !
La discussion d'une simple boutade parti sur le British Museum lieu de leur prochaine rencontre. Si deuxième rencontre il y avait bien. Lorsqu'elle confirma qu'il s'agissait d'un rendez-vous zéro, un grand sourire, franc, barra le visage du jeune homme. Comme quoi, même en relation, l'audace payait toujours. "Je ne dirais pas amusant, la corrigea-t-il pour qualifier le fait qu'il ne se soit guère côtoyé. C'est triste, décevant même. Tu m'as pointé une erreur de mes années passées à Poudlard. Une erreur que j'adorerai rectifier... Matt laissa sa phrase en suspend tandis que la vitre derrière eux était frappé par l'une des employées enjoignant Marlène de retourner bosser.
En un quart de seconde, elle tourna les talons et le blond la vit lui échapper, brisant l'instant de leur échange. Sa dernière phrase confirma à Matthew qu'elle avait autant apprécié que lui leur échange. - Le plus tôt sera le mieux. Dès que je rentre, promit-il avant de s'incliner brièvement de la tête, un fin sourire aux lèvres.
Il attendit qu'elle referme la porte pour réouvrir son parapluie et retourner sous la pluie qui n'avait pas cessé. Un oeil à sa montre l'informa qu'il était terriblement en retard. Qu'à cela ne tienne, il tourna d'un quart de tour et disparut en une seconde, réapparaissant sur les marches de l'hôtel de ses parents. |
| | | | Sujet: Re: Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS | |
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| | | | Le droit des gobelins à posséder une baguette magique … pour se limer eux-mêmes leurs foutus panards | CLOS | |
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