Que se soit dans le monde des Moldus ou bien celui des Sorciers, le paraître et la réputation étaient essentiels dans le milieu de la noblesse. Les fils et ses filles de riches se devaient de faire bonne figure, pour ne pas mettre dans une situation embarrassantes leurs familles. A l'inverse de son frère, Regulus suivait cette règle à la lettre, élève plutôt studieux, un physique pour le moins séduisant, des bonnes fréquentations et des idées politiques jumelles à celle de sa famille. Il se devait de ne pas salir et foutre en l'air ce que des générations et des générations de sorciers aux sangs-pur avaient mis en place. Le nom Black faisait trembler
L'héritier de la famille Black trainait dans les couloirs du château à la recherche d'une occupation. Il n'avait pas spécialement envie d'étudier, ni envie de sortir ou traumatiser quelques sangs de bourbes, non aujourd'hui il n'était pas d'humeur à faire grand chose. C'était le problème de l'attrapeur vedette de Serpentard, il était incroyablement lunatique, un jour il était avec ses potes, et le lendemain il fuyait toute forme de compagnie, s'enfermant dans son monde, sa bulle, et dans ses moments là mieux vaut ne pas lui parler. Mains dans les poches, il marchait d'un pas tranquille jusqu'à sa salle commune, espérant peut-être y trouver de quoi s'occuper. Il croisait le regard d'élèves qui baissaient les yeux, d'autres changeaient carrément de couloir de peur d'être la prochaine proie du serpent.  Un groupe de jeunes filles de troisième année gloussait à son passage tandis qu'il ne leur accordait qu'un simple regard de mépris. Il descendait les marches pour se rendre au sous-sol, le repaire des Serpentard. "Hokus Pocus" Il traversa la porte qui avait fait son apparition après avoir prononcé le mot de passe de la quinzaine et s'engouffra dans la salle. La salle n'était pas vraiment remplie, quelques premières années semblaient faire leurs devoirs jusqu'à ce qu'il entre dans la salle et ne devienne le centre de l'attention. Il ne leur prêta pas la moindre attention et après avoir observé une sirène passer alla s'asseoir sur un canapé où trainait un exemplaire de la gazette du sorcier.   La marque des ténèbres flotte au dessus d'une maison d'un couple de nés moldus. Regulus laisse échapper un petite rire machiavélique avant de découper l'article d'un geste de la baguette. Un article de plus à ajouter à sa collection. A cet instant précis, il ne se doutait pas qu'à noël , dans quelques semaines, les frères lestrange lui réservaient le plus beau des cadeaux. Celui de le conduire au seigneur des ténèbres qui marquerait son bras de cette même marque.

Alors qu’il contemplait l’article de journal qu’il venait de déchirer, le jeune héritier de la maison des black était perdu dans ses pensées. Il se demandait à quoi ressemblait la vie d’un mangemort. Etait-ce dangereux ? Etait-ce excitant ? Cela devait être excitant de servir une si noble cause et d’en même temps de devoir le cacher pour ne pas finir à Azkaban.  Il se demandait souvent si qui étaient mangemorts. Est-ce que ses parents en étaient ? Est-ce qu’il voudrait qu’il en soit ? Voulait-il en être ? Etait-il prêt à prendre ce risque ?  Il n’eu pas vraiment le temps de réfléchir à la réponse qu’une voix le sorti de ses pensées. Katrine Grant. Vraiment ? Il la fixa quelques instants pour s’assurer que c’était bien elle.  C’était une fille de sa promotion mais ils ne s’étaient jamais vraiment adressés la parole, si ce n’était quelques rares fois dans le cadre de cours. A vrai dire, elle indifférait totalement Regulus. Apparemment, elle était de sang pur mais son nom ne figurait pas sur le registre des 28 sacrées et elle n’était pas d’une grande famille. Elle n’était pas vraiment digne d’intérêt pour lui. En plus, il doutait de la pureté de sang. Mais, elle était à Serpentard, il n’avait donc aucune raison de s’en prendre à elle, si Salazard l’avait choisie c’est qu’elle y méritait sa place. Il la trouvait étrange. Elle avait souvent l’air déprimée. Mais cela peut se comprendre. La pauvre fille est orpheline. La rumeur raconte que son père aurait assassiné sa mère. Quant au père comment était-il mort ? Il n’en savait rien et encore une fois, il s’en moquait. Dans tous les cas, il ne rêvait pas, elle était bien en train de lui parler.  Il faut dire, qu’il était rare de trouver Régulus, le petit roi de Serpentard seul. Il était toujours suivis par des minions. Il avait lui même été un minion  à l’époque où Rosier était le roi. Mais depuis le départ de ce dernier du château, le prince était devenu le roi.  Il laissa échapper un petit rire. "Il n’est jamais trop tard pour passer une commande d’un autre exemplaire par hibou. A moins que 3 noises, le prix du jour, cela soit trop pour une pauvre petite orpheline." Il reprit le journal qu’il ouvrit en grand pour être caché derrière afin de lui signifier qu’il n’était pas vraiment intéressé à échanger avec elle.

Le jeune héritier de la maison des black était à présent caché derrière son journal, et il ne pouvait plus voir la jeune fille qui, il l'espérait, avait compris le message. Apparemment pas à en juger par l'étincelle qui embrasa la gazette du sorcier. La serpentarde se tenait à présent devant Régulus avec un regard aussi noir que le nom de famille du jeune sorcier. Quelques secondes plus tard, il se retrouva avec quelques noises sur lui. Il resta quelques secondes silencieux à la répartie de la jeune fille. Elle avait plus de cran qu'il le croyait. Mais jusqu'où était elle prête à aller? Il laisse encore échapper ce rire si propre aux black. Ce rire plein de dédain et de fureur que sa cousine Bellatrix maitrise mieux que personne.
"C'est que madame est susceptible." dit-il en se levant pour s'approcher du fauteuil où elle était. Une étincelle? C'est tout ce dont tu es capable? Il pointa sa baguette sur le sol. Tu veux jouer avec le feu? On va jouer ma jolie . A nouveau, il laissa échapper ce petit rire. "Feudeymon"

Regulus n’aimait pas du tout qu’on défit son autorité.  Un trouble qui remonte à l’enfance vous dirait  un psychomage. Second né de la noble et très ancienne maison des blacks, il a grandi dans l’ombre de son frère Sirius. Aux yeux de tous, il n’était personne.  Non, personne sans personne. Il n’était que la roue de secours, celui qui viendrait prendre la place de l’héritier s’il venait à mourir. Combien de fois avait-il rêvé que son frère meurt pour pouvoir prendre sa place. Pourquoi la nature avait-elle été aussi injuste avec lui en faisant de lui le puiné ? C’était un destin tragique, pire encore que de naître femme. Au moins, là vous avez un intérêt pour votre père qui cherche pour vous le meilleur parti. Etre second né homme, voilà le plus cruel des sentiments.  Toute son enfance, Regulus en avait souffert. Il était invisible. Mais tout avait changé le jour où son frère avait retiré son masque. Il était devenu quelqu’un. Depuis, il avait besoin d’être quelqu’un, besoin de pouvoir. Il avait appris à être quelqu’un au côté de son cousin, Evan Rosier, roi des Serpentards, roi de Poudlard. Maintenant qu’il ne l’était plus, il était le roi et personne, surtout pas un serpentard ne défiait son autorité. C’était ce que c’était permis de faire cette petite impertinente d’orpheline. Il n’en fallait pas moins pour pousser Regulus à agir bêtement. Elle voulait jouer, il allait jouer. Evidemment, rongé par l’orgueil, il ne pris pas la peine de réfléchir à ce qu’il faisait et lança un feudeymon puissant dans la salle commune. Ce feu pourrait tuer plus d’un de ses camarades.  Ce n’était sans compter sur l’intelligence des fondateurs du château qui avait visiblement équipé de sortilèges de protection le château. A peine le sortilège lança, celui-ci fut éteint par une pluie torentielle comme il n’en avait jamais vu. Il était trempé dans la tête au pied. En entrant dans la salle commune, on pourrait croire qu’une vitre donnant sur le lac s’était fissurée.  En moins de temps qu’il n’en fallut pour dire Quidditch, miss PERFECTion débarqua dans la salle commune et lança un contre sort  faisant cesser la pluie.  Prenant très à cœur son rôle de préfète elle demanda lequel de nos protagonistes était à l’origine de ce déluge. Regulus aurait pu mentir. Il aurait bien voulu faire accuser cette imbécile d’orpheline mais encore une fois l’orgeuil était plus fort que tout "Je suis désolé, j’ai essayé de te faire un gâteau, et je n’ai pas maitrisé le feu de la cuisson."  retorqua-t-il d’une voix pleine de dédain. Il n’avait clairement pas apprécié sa phrase lors du cours de potions de la veille. Peut-être, était elle sous l’effet du véritaserum mais elle n’avait qu’à résister. En plus, il avait la conviction qu’elle y avait resisté mais qu’elle avait juste cherché à humilier Regulus "comme tu le sais, je suis aussi mauvais cuisinier que potioniste." L’histoire du gâteau dans le cours ne l’avait pas dérangé. Non, ce qui l’avait piqué c’était de sous entendre qu’il était un mauvais potioniste. Il était un excellent potioniste. La seule qui rivalisait avec lui dans le cours de Slughorn c’était cette sang moisi d’Evans. "Heureusement, je suis doué en sortilèges." ajouta-t-il avant de lancer quelques sorilèges informulés pour faire disparaître l’inondation. "Alors Malefoy, quel sera mon chatiment ?." D’un geste de la baguette, il donna quelques coups de cravaches comme pour lui signifier, au cas où elle ne l’avait pas compris, qu’il ne faisait pas référence à des punitions prévues par le règlement.