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Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski

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MessageSujet: Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski  Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 129196351Mer 13 Nov 2019 - 15:40

 Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 1573464341-tenor-1


Dortoir des filles de Sepentards, cinq heures du matin, je regardais ma feuille de dessin. Il y a peu j'avais fait un cauchemar étrange, Papa y était avec une certaine Eliana et un bébé, j'avais beaucoup réfléchi qui pouvait-elle être... Peut-être Maman ? Papa ne me montrait que rarement sa photographie d'elle comme on tremble de montrer son jardin secret, je ne sais pas vraiment comment on peut confier des secrets à un jardin, je préfère dire journal secret, sur une feuille la liberté se déploie, intime et sous toutes ses formes.

Je souhaitais vraiment dessiner Eliana, mais je m'aperçus bien vite que je ne savais plus à quoi elle ressemblait.

Un trou se forma en moi, une brèche qui fait mal, aussi triste que coupable. Et je me mis à pleurer de tout mon soul. Cela réveilla une camarade de chambre qui vint me voir : « Ginger, tu as fait un cauchemar ? » Elle me tapota l'épaule gentiment. «  Maman, Maman, je ne me souviens même plus de son visage ! » J'éclatais encore plus fort en larmes comme se déverse violemment la lave d'un volcan.

« Tinia, Emmène ce gros bébé, NOUS, on veut dormir. » grommelèrent les autres du dortoirs.

« Allez viens Ginger, allons dans la salle commune. » me dit Tinia en m'aidant à me relever. Je m'agrippais à ma feuille comme à une bouteille d'eau en plein désert, elle me força à la lâcher enlevant mes doigts crispés dessus.

« Viens, viens Ginger... » me disait-elle doucement.

En sortant du dortoir j'entendis « Bon débarras ! » et Tinia grogner dans sa barbe ( Tinia n'en a pas mais ça veut dire assez bas et férocement je crois mais les adultes disent des expressions bizarres parfois.)

La salle commune avec ses vitres sous l'eau et son feu grésillant dans la cheminée nous accueillit mais pas seulement elle.

« Bonjour Corbeus ! » murmurai-je au calamar derrière la vitre. Il vint poser une de ses ventouses sur la paroi et j'y posais ma main, j'étais tombée dans le lac deux fois à la rentrée. Et j'ai senti ses ventouses sous mes pieds, j'aurais pu avoir peur mais il est reparti peu de temps après et Hagrid m'avait remontée dans la barque.

Puis chaque soir, je faisais mes devoirs tout près de la vitre assise sur un grand tapis vert. Mes camarades de classe ne comprenaient pas pourquoi, mais beaucoup avaient abandonné l'idée de comprendre une serpentard qui distribue dessins et chants à toute sa maison tout sourire.

De plus, la plupart n'étaient pas méchants et bien que, plus connaissances qu'ami(e)s , ils me regardaient regarder la vitre avec un air intrigué et doux.  

Puis un jour, il est revenu cet immense calamar, il avait vu chaque soir mon regard sous le lac, au début je l'ai aperçu de loin puis chaque jour il s'approcha un peu plus près et j'osais un jour enfin poser ma main sur la vitre, il eut d'abord un mouvement de recul puis lentement a posé lui aussi sa ventouse contre la vitre.

Nous sommes restés là en silence le souffle court une bonne trentaine de minutes, ce silence comme solennel avaient subjugué mes condisciples qu'elle que soit l'année. Puis il était parti lentement, doucement, j'ai décollé lentement, doucement, ma main.

Je lui ai murmuré Corbeus le lendemain, il ne semblait pas en colère de ce nom s'il l'avait compris de derrière la vitre, mais moi je pense qu'il comprend tout Corbeus, puis notre contact silencieux main sur la vitre, ventouse sur la vitre avait repris, chaque soir c'était le même rituel, le matin aussi parfois quand la cheminée signalait que je peaufinais un devoir longuement travaillé.

Dans un sourire au bout de vingt nouvelles minutes, le rituel cessa, notre amitié sans nom m'avait calmée.

Je regardais derrière moi. Ma camarde m'attendait sur un fauteuil, cela me ramena à la réalité trop crue pour mes onze ans seulement.

« Assieds toi. » dit doucement Tinia. Tinia n'avait que trois mois de plus que moi. Pourtant je la considérais comme ma grande-sœur et elle me considérait comme sa petite sœur. Et cela nous convenait. Cependant, je lui cachais bien des secrets.

Je m'assis dans un fauteuil non loin du sien et mis la tête dans mes genoux.

«  Dis moi Ginger...Ta mère, elle n'est pas morte n'est pas ? La plupart du temps tu éludes les questions à son propos, certains pensent que tu es en deuil, mais pas moi...c'est comme si tu voulais la retrouver, quelque part en toi, ou ailleurs... »

Je serrai les dents mais cela ne suffit pas, un nouveau sanglot me prit.

« Ginger...Tu sais...je ne peux pas t'aider si tu ne me dis rien.. » supplia mon amie.

«  Maman, elle n'est pas morte, elle va nous retrouver, je ne sais pas quand, mais elle va nous retrouver Papa et moi, et même que ce sera bien, et même qu'on sera heureux, tu comprends, tu comprends ? » crachais-je avant de lever un regard plein de larmes. Tinia me prit dans ses bras me caressant doucement le dos. «  Où est ta Maman Ginger ? » Je murmurais d'une voix rauque à cause des larmes : « Azkaban », Tinia eut une réaction merveilleuse elle ne dit pas qu'elle comprenait, comment pourrait-elle ?,  ni ne me donna des conseils, à quoi bon ? Elle continua à me caresser le dos dans un répétitif et doux : « Je suis là Ginger, je suis là. »

___________
Peu à peu le désespoir partout en ces cellules humides et noires gardée par des Détraqueurs la quittait. Elle avait réussi à s'enfuir, elle ne se souvenait pas comment, une explosion qui venait de l'extérieur et la porte qui s'ouvre et le souffle du vent, l'air enfin, certains prisonniers se blottissaient au fond de leurs cellules mais pas elle, elle avait encore sa raison, s'accrochant à la phrase de son époux dite il y a dix ans : «  Cette enfant t'aime Eliana et moi aussi, nous t'aimons, nous t'attendrons le temps qu'il faudra. Mais s'il te plaît laisse lui sa chance, laisse nous une chance,
Laisse toi une chance aussi ! » comme à une fragment d'espoir et de chaleur prisonnier de la glace.
Elle s'éloigna de l'île en barque puis quand elle fut assez loin elle transplana vers Londres.
____________

« Ginger, regarde ! » cria Tinia au petit déjeuner, son hibou lui apportait régulièrement la gazette du sorcier. En gros sur la première page, une photographie d'Azkaban aux murs éventrés, en titre : « Les mangemorts ont encore frappé, des prisonniers en cavale ! »

Je regardais la photographie mouvante et reconnus quelqu'un dans la page, quelqu'un que je connaissais.

« TINIA ! » criai-je avec une impulsion de joie.
Je courus à la volière, si maman était vraiment la personne sur la page d'après un flou sursaut de souvenir, elle allait sûrement me contacter. Mais Forge dormait comme un troll assommé.
Soudain un petit hibou tout noir vint se poser sur mon épaule. Trois mots, non signés, « Foret interdite minuit », Maman ! J'aillais enfin la revoir et je pourrais de nouveau dessiner son visage !

«  Tu ne vas pas faire de bêtise hein Ginger ? »

Je rougis me sentant coupable en mon projet devant la voix terrifiée de Tinia. Je rangeais vite fait le mot dans ma sacoche grise.

« C'était qui la dame sur la photographie ? »

Je déglutis et fis silence regardant mes chaussures. La gifle partit et me laissa béate.

« Comment veux-tu que je sois là pour toi si tu ne me fais même pas confiance ? »

Tinia avait explosé en larmes. Je m'enfuis littéralement, maman, maman, maman, je vais te retrouver et on vivra tous ensemble maman, maman, maman et on sera bien, maman, maman , maman et personne ne nous séparera plus maman.

La forêt s’étendait devant moi, espacée et clairs sous la lueur matinale, cachant l'ombre et la menace en son sein, j'y entrais sans relever ces détails tant mes yeux étaient plombés de larmes.

Une fois en son sein le chemin se fit plus petit et plus obscur. Seulement quelques rayons me permettaient de me diriger. J'avançais avec une prudence sans cependant pouvoir arrêter de sursauter au moindre bruit. Un bruit plus fort que les autres se fit entendre. Je courais vers lui. Une immense araignée se tenait devant une toute petite licorne au pelage couleur d'or pur. J'approchais doucement. Une voix soudain, une voix effrayante, crissante et rauque.

« Je te vois petite fille, et j'ai faim, tu seras parfaite en dessert... »

Je me forçais à parler très fort : « Laisse le bébé licorne tranquille ! »

L'araignée géante eut comme un grand rire sec et déployé alors que je me montrais.

« Ohhhh.... tu es toute petite, que fais tu là ? Bah tu seras plutôt en accompagnement. »

Elle s'approcha un peu plus du pauvre bébé licorne qui recula jusqu'à un arbre qui l'empêchait à présent de s'enfuir. Réfléchis vite, Réfléchis Ginger.

« wingardium leviosa ! » criais je en mouvant ma baguette, le bébé licorne fut soulevé dans le ciel très haut, je suais, mais il était hors d'atteinte. L'araignée se retourna vers moi furieuse.

« Oh une petite débutante, tu ne connais que ce sort ? Pauvre enfant. Mais tu sais que ce n'est pas grave, je peux te dévorer avant lui... »

J'avais la tête qui tournait, le bébé licorne était bien plus pesant qu'une plume, au moment où je  sentais la mort arriver, imminente. Elle ne vint pas. Je rouvris les yeux, des dizaines de licornes défendait le bébé (et moi-même?) en frappant de leur sabot avec force, furieux, même pour la grosse araignée cela faisait trop, elle était encerclée et finit par s'enfuir violemment sans demander son reste. Je fis doucement descendre le bébé licorne et je m'évanouis de trop d'efforts.

Je me réveillais à la nuit, les rayons étaient à présent lunaires, je tentais de me relever mais vacillai. Je sentis un pelage doux et chaud m'aider à ne pas tomber.

« Tu vas bien ? » demandai-je au bébé licorne.

Il se frotta contre moi comme reconnaissant. Puis une grande licorne blanche arriva à bonne distance.

« Merci. » murmurai-je à la licorne qui avait sûrement veillé sur mon inconscience. Nous nous regardâmes quelques longues minutes, mes yeux de mer dans ses yeux d'encre. Et elle se rua, sabots vers le ciel, belle et grandiose. Le petit la rejoignit en trottant et ils partirent ensemble, j'entendais encore leur sabots dans le lointain, quand une femme cria : « QUE FAIS TU LA ? NE BOUGE PAS OU J'UTILISE MA BAGUETTE ! » Je restais immobile retenant un cri de peur, une silhouette humaine s'approcha de moi.

«  Une enfant.. Une petite sorcière... Dis moi n'as tu pas bien compris la définition « d'interdite » ? »

Je déglutis, j'étais au bord des larmes mais je devais garder la force de parler.

« Je cherche ma mère. »

«  Comment ? Et quel est son nom ? » continua la voix méfiante.

« Eliana, elle s'appelle Eliana ! »

«  Ginger ! » s'exclama vivement la voix redevenue douce avant de me prendre dans ses bras. Je sentais sa maigreur extrême. « Maman, maman, maman ! » répétai-je sans arrêt en larmes. Je me serrais fort contre elle. Elle faisait de même, ainsi nous avions moins froid au corps et au cœur.

Elle m'amena à une tente protégée par un sort de protection et d'invisibilité au dehors. Mais à l'intérieur on aurait dit un petit appartement.

« Excuse moi pour le désordre ... » dit-elle embarrassée.

Je lui sautais à  nouveau dans les bras, elle rit et pleura en même temps : « Ma petite, ma toute petite fille. »

En somnolant je lui répondis : « Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! »  Elle me prit tendrement la main avec un doux sourire après m'avoir bordée dans un lit. Rassurée par la chaleur de sa main, je m'endormis réconfortée.

Le lendemain  fut une autre affaire, maman me secoua vivement pour me réveiller.

« Dépêche toi Ginger il faut fuir ! »

Je me frottais les yeux encore endormie.

« Fuir ? » demandai-je en baillant comme un petit chiot.

« J'ai entendu des pas ! Ils vont nous découvrir ! Mon sort n'est pas des plus puissants ! J'ai perdu trop de force...là bas ! »  s'exclama maman. Je m'habillais en quatrième vitesse, et courais derrière elle de toutes mes forces. « Par là Maman ! » «  Le lac ? Pourquoi ? » «  Tu verras ! » Maman ne répondit pas sûrement trop affolée. Je plongeais dans le lac, après avoir crié mon nom elle fit de même.

Corbeus le calamar géant ne tarda pas à arriver et alors que nous remontions à bout de souffle. Il se tenait derrière nous comme ayant senti mon angoisse.

« C'est un ami ! » expliquai-je à maman, qui elle était terrifiée.

Les pas se rapprochaient et mon cœur s'affolait de plus en plus.
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MessageSujet: Re: Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski  Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 129196351Mer 13 Nov 2019 - 23:01


pleure pas maman on sera tous ensemble à présent
Ginger & Timothy
Timothy rechignait franchement au travail qu'on lui donnait. Simplement parce qu'il n'avait pas la tête à ca et surtout comment se fier à un patron qui a envoyé sa propre femme vers une mission suicide et qui refuse de rendre des comptes à son propre mari ? Timothy n'avait clairement pas envie de travailler avec le ministère en ce moment. Et derrière, il continuait à faire ses propres recherches mais jusqu'alors celà n'avait rien donné.

Bien entendu, il était loin d'être discret, ce qui rameuta un peu certains supérieurs. Il fut convoqué. On lui demanda si ca allait, s'il se remettait de la mort de sa femme. Question stupide où il eut un simple rire amer. Puis on lui confia une mission en dehors des bureaux. En dehors de sa section. Ils voulaient le mettre un peu sur le terrain pour qu'il se change les idées. Tourner en rond au ministère n'était pas le mieux pour faire son deuil. Tim savait très bien ce qu'il se cachait derrière tout ca. Et bien qu'il s'était retrouvé à plusieurs occlumens avancé en face de lui. (bien entendu ils n'avaient pas demandé à n'importe qui de lui faire cet entretiens) Il avait bien capté qu'ils s'inquiétaient aussi et surtout des affaires qu'ils cachaient.

Il refusa au début. Il n'était pas Auror. Bien qu'il avait la formation, il n'avait jamais vraiment validé son diplome, préférant se diriger vers un côté plus politique. Il était plutôt un orateur, un médiateur, pas un combattant. Bien qu'il restait assez doué concernant la mise en pratique. On lui demanda d'écouter ce qu'on avait à lui dire.

Timothy était resté. On lui raconta une histoire. Celle d'une mère qui avait été enfermé à Azkaban. Une femme qui s'était enfuie. Une ancienne Médicomage. Okay... Sa fille était à Poudlard et visiblement, elle se serait enfuie en apprenant son évasion. Des sources racontent qu'elle serait partie vers la forêt interdite. Une jeune enfant de 11 ans.

Tim est de ces hommes qui ont le coeur assez sensible, surtout concernant une aussi jeune enfant et une histoire aussi terrible. C'était son côté d'ancien Poufsouffle qui lui jouait des tours. Okay... Retrouver et sauver une enfant ? Peut être le ferait il. Lui même était père de deux enfants. Il ne pouvait qu'imaginer ce qu'il pourrait ressentir si on lui apprenait que l'un d'entre eux auraient disparus. Mais pourquoi lui ? Parce que justement parce qu'il pourrait être discret car il n'était pas Auror. Ne pas attiser la curiosité de certains...

Il devait rejoindre Dumbledore à Poudlard. On parlerait juste d'une visite de Timothy qui souhaiterait parler d'épreuves inter-école en Europe. Lui qui est chef du bureau international des lois magiques. Ca passerait crème. Il ferait l'intermédiaire.

C'est alors que dans cette même soirée, le voila à parcourir les couloirs de ce qui fut son ancienne école. Il en profita pour aller voir ses deux enfants. Eliott, son plus grand fils, eut un large sourire en le voyant. Il y avait un lien presque fusionnel entre père et fils. Même si dernièrement, Tim en demandait beaucoup à Eliott. Et peut être un peu de trop.  Erica, la plus jeune, quant à elle, l'ignora totalement. Elle lui en voulait toujours énormément de la mort de sa mère. Tim ne savait plus quoi faire.

Il finit par quitter son fils dans la grande salle, alors que le repas se préparait. Il avait toujours un pincement au coeur, en laissant derrière lui ses enfants. Surtout depuis la mort de sa femme. Discrètement, il sortit et se dirigea vers la forêt interdite. Si le danger devenait trop grand, il serait marche arrière. Il ne voulait pas risquer sa vie. Il ne voulait laisser ses deux enfants seuls. Ils avaient déjà perdu leur mère. Il ne voulait pas qu'ils perdent leur père.

Doucement le ciel s’obscurcissait à force qu'il avançait entre les arbres. L'endroit avait toujours été oppressant. Mais étrangement, pour Tim, cette forêt était aussi d'un calme reposant. Pourquoi ? En tant que Legilimens, il se retrouvait loin des pensées humaines qui pouvaient parfois l’agresser continuellement.

Mais justement, Tim comptait sur son don de Legilimens pour pouvoir trouver une quelconque présence par ici. Il marcha pendant plusieurs heures dans la forêt. Il avait finit par se poser un instant. La nuit était bien avancé, le petit matin arrivait même. Tim était fatigué et passer la nuit dans ce genre d'endroit, ca n'était pas le mieux. Il allait battre en retraite jusqu'à ce que son esprit fut effleuré par de légères pensées. Était-ce une piste ? Il se dirigea vers la vague de pensées.

Une bonne demi heure plus tard, il trouva une tente ensorcelé. Il s'était approché doucement, baguette à la main. Il y avait des affaires. L'endroit venait d'être quitté. Rapidement, il ressortit de la tente, ouvrit les oreilles et son esprit. Il entendit des pas qui se mettaient à courir. De l'inquiétude. Beaucoup d'inquiétude. L'esprit d'une enfant. Etait ce cette enfant ?

Il se mit aussi à courir. Visiblement, il s'était largement fait repérer alors à quoi bon se cacher ? Il reconnut le chemin du lac. Il arriva rapidement à son bord. Il se stoppa. Observant ce qui lui faisait face, baguette pointée en avant.

Une enfant et une femme dans l'eau et notre cher calamar géant se tenant derrière elles. Tim observa la scène avant de baisser les yeux vers eux. Restant sur ses gardes, il lança alors:

" Ginger Elly ? " Il regarda la femme à ses côtés. Il reconnut la mère échappée d'Azkaban. Ne la connaissant pas et ne connaissant pas ses crimes. Il restait encore plus prudent. " Madame Elly ? On m'a demandé de retrouver Ginger. Je ne suis pas là pour vous nuire. Vous devriez la laisser partir. Et piquer une tête dans le lac en cette période de l'année, n'est pas la meilleure idée qu'il soit. Sortez de là avant de vous chopper une pneumonie. "

Le côté diplomate de Tim ressortait alors. Il ne voulait pas faire de vague. Il voulait juste récupérer la petite. Ca n'était pas son but de poursuivre la mère de la fille. Il n'était pas Auror après tout.
©️ nightgaunt
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MessageSujet: Re: Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski  Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 129196351Jeu 14 Nov 2019 - 13:54

 Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 1573729550-untitled-2

Je tremblais de froid. L'homme en face de nous prononça mon nom. Dans ma tête, terrifiée, je me répétais face à sa baguette magique pointée vers Maman et moi : * Je n'ai pas peur !Je n'ai pas peur ! Je n'ai pas peur !Je n'ai pas peur !Je n'ai pas peur ! Je n'ai pas peur !Je n'ai pas peur !Je n'ai pas peur !  *

«  Madame Elly ? On m'a demandé de retrouver Ginger. Je ne suis pas là pour vous nuire. Vous devriez la laisser partir. Et piquer une tête dans le lac en cette période de l'année, n'est pas la meilleure idée qu'il soit. Sortez de là avant de vous chopper une pneumonie. »
s'exclama l'homme, sûrement un auror... selon moi qui n'avais que onze ans.

* Il va me prendre ma Maman ! Et je ne pourrai plus dessiner son visage comme hier, au fil des années, je l'oublierai à nouveau...* pensai-je très fort.

Maman éclata en sanglots et me murmura de sortir de l'eau qu'elle avait peur que je prenne froid ou pire que je me fasse renvoyer de Poudlard.

« NON ! » criai-je de toutes mes forces. «  Je m'en fiche comme de ma première dragée surprise de Poudlard ! Je ne suis même pas sûre d'y être à ma place. Et toi, tu vas encore partir avec cet homme comme quand j'étais toute petite, t'as pas intérêt...parce-que.. J'arrivais même plus à dessiner ton visage... »

Un nœud de culpabilité se forma dans mon estomac à ma dernière phrase.

Je pleurais beaucoup et Corbeus eut dans ses yeux que je regardais, cherchant de l'aide, une once de peur pour moi, probablement. Je ne connaissais que peu de sortilèges mais je levais ma baguette malgré tout.

« Ginger écoute le monsieur... » me supplia maman en larmes. «  Ginger, il veut juste t'aider. Ginger t'en supplie... »

Mais je n'étais plus que fureur et peine, je tremblais d'une peur sans nom, le souffle court. La colère me permettait d'avoir encore des forces malgré mon corps fatigué.

Je levais un peu plus haut ma baguette.

« Expelliarmus ! » cria une voix. Une femme ? Maman... Ma baguette s'envola et tomba au sol près de « l'auror ».

«  Je suis désolée ma Poussinette mais le monsieur a raison, mets toi en sécurité, je reviendrai vite ! » dit maman la voix tremblante.

«  Menteuse ! »  hurlais-je puis mon regard, un regard féroce se plongea dans les yeux de l'homme. La voix tremblante autant de froid que de fureur : « Elle est restée dix ans là bas, DIX ans c'est fini maintenant ! »

Mes yeux se remplirent de larmes de douleur, la tristesse m'envahit avec la même douleur que ma colère précédente.

«  JAMAIS ! » terminai-je. Je lançais un regard à Corbeus.

«  S'il te plaît Corbeus aide nous ! » suppliai-je au calamar géant.

Le calamar géant me prit entre ses ventouses avec douceur, je me laissais faire. Maman me regardait en pleurs, et en répétant des « Ginger, pardon, pardon Poussinette... »

Le calamar emporta Maman aussi et nous amena au milieu du grand lac. Maman me saisit la main. Nos mains ensemble se réchauffaient dans l'eau glacée où nous étions. Je cachais ma petite main dans la sienne, loin de la douleur, loin de l'absence, loin de la colère, loin du déchirement. Sa main...

« Corbeus est gentil. » dit-elle dans un rire douloureux.

J’acquiesçais les yeux tout plein de larmes.

«  Je t'aime Ginger et ton papa aussi, je vous demande pardon. »

Sa main tremblait sur la mienne.

«  Pourquoi pardon ? On va rentrer à la maison Maman et tout ira bien à présent ! » tentais-je un sourire bien que bouleversée.

Elle tendit son bras libre, baissa ma tête avec douceur et me baisa le front avec une extrême tendresse.

Puis soudain elle me lâcha la main. Je sentis une vague de froid en moi, d' horreur immense autant qu'à cause de la froideur du lac. Je tentais de saisir la main lâchée remuant mes doigts dans le vide.

« MAMAN ! » criai-je , les yeux grand ouverts de terreur.

Elle cria au calamar : « Corbeus veille sur ma Ginger ! »

Corbeus sous la surprise lâcha  maman.

« NON CORBEUS ! MA MAMAN ! MAMAN !  TA MAIN MAMAN, TA MAIN ! » hurlais-je dans un affolement sans nom.

Maman en profita pour diriger sa baguette vers elle, ce fut très rapide trop rapide : « Avada Kedavra. », un éclair, puis le corps qui tombe, maman, s'enfonce dans l'eau, maman, disparaît, non MAMAN !

Corbeus m'avait lâchée devant l'éclair de mort. Mes jambes obéirent plus à ma peur que ma raison. Je plongeais.

Entre mes larmes et  l'obscurité de l'eau je tâtonnais puis je trouvais sa main si dure soudain.

Elle descendait au plus profond du lac. Je ne la lâcherais pas. Plus jamais.

Corbeus que je ne pouvais plus voir dirigea un regard paniqué vers « l'auror ». Cela faisait déjà presque une minute que je ne remontais pas.

Je serrai fort le corps de Maman dans mes bras tout au fond du lac.

Non elle n'était pas morte, elle ne pouvait pas être morte. On rentrera à la maison et avec Papa on sera tous ensemble, pour toujours, pour toujours. Je commençais à manquer d'air. Qu’importe, je ne lâchais pas le cadavre, les doigts crispés sur la carcasse.

Maman...
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MessageSujet: Re: Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski  Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 129196351Sam 16 Nov 2019 - 23:00


pleure pas maman on sera tous ensemble à présent
Ginger & Timothy
L a situation le dépassait et il détestait se retrouver à faire des choix compliqués. Et pourtant il allait devoir en faire ce soir. Il pouvait entendre les pensées de la petite fille lui fracasser l'esprit. Comment la blâmer de vouloir sauver sa mère ? Ce qui étonna Tim c'est qu'il trouvait la mère de la petite vraiment de bonne foi. Il les regarda au loin, piétinant sur place. Ne sachant pas quoi faire sur l'instant.

" Ginger. Je ne vous veux aucun mal... S'il vous plait. "

Puis tout dégénéra très rapidement. Les yeux écarquillés, il assista à la scène sans rien faire. La mère se sacrifia pour la petite fille. Mais il savait que l'enfant allait avoir cette image marquée à vie. Lui même était totalement sous le choc de ce qu'il venait de voir. Les yeux écarquillés, le souffle court. Peut être aurait-il dû refuser cette mission.

" Ginger... " Appela-t-il pour la faire revenir.

Mais il perdit de vu la demoiselle lorsqu'elle plongea pour tenter d'aller chercher sa mère. Tim serra les dents, posa un long regard vers la poulpe géant. Mentalement, il comprit qu'elle ne remonterait pas seule. Elle ne voulait pas lâcher sa mère.

" Et merde... "
lâcha-t-il entre ses dents.

Il n'avait clairement pas envie de se mettre à l'eau, et le temps n'était pas à la baignade mais il ne pouvait pas laisser cette petite se noyer. Il fit tomber son long manteau et sa veste, avant de prendre une grande inspiration et se jeter à l'eau, sans plus réfléchir que ca.

L'eau était gelé et celà lui coupa un instant le souffle. Il nagea jusqu'à l'endroit où il avait vu Ginger disparaître sous l'eau avant d'inspirer, bloquer ses poumons et plonger. Il nagea aussi vite qu'il le pouvait. Cherchant désespéramment la demoiselle. Il se laissa alors guider par le poulpe qui lui tendit une tentacule qu'il attrapa pour aller plus vite vers sa direction. Il attrapa la demoiselle et la tira en arrière pour la ramener à la surface et qu'elle lâche sa mère.

Le Poulpe les aida à remonter rapidement à la surface. Alors que ses poumons commençaient à réclamer de l'air, il perça l'eau pour pouvoir inspirer l'air de la délivrance. Il garda la demoiselle près de lui pour la ramener vers le bord de l'eau et pouvoir mettre à pied à terre. Il avait le cœur serré face à cette situation. Il était inquiêt face à la jeune fille, comme tout adulte aurait pu être inquiêt face à un enfant. En tout cas, c'était son côté paternel qui ressortait à cet instant.

Il savait qu'il allait devoir gérer la suite, et que face à ca, la petite fille allait surement lui en vouloir. Elle allait être désemparée et très en colère. Il trouva sa veste sèche qu'il avait laissé au bord et l'amena à la petite fille. Il lui posa sur les épaules.

" Ginger... Ca va aller... Je suis désolé... "
©️ nightgaunt
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MessageSujet: Re: Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski  Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 129196351Sam 23 Nov 2019 - 19:37

 Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 2019-11-23-13-24-09-440526-Un-1


" Ginger... Ca va aller... Je suis désolé... "


Je sentais mes larmes prêtes à couler, je secouais la tête et ce mouvement me donna le tournis, je crachais de l'eau, c'était tout juste mais Maman était encore dans le lac, seule, elle allait se noyer, elle allait...

Ça y est je pleurais, je fis de mon mieux pour que mes paroles restent compréhensibles : « Je dois replonger on a oublié Maman, Maman est au fond du lac. Elle va se noyer Monsieur, elle va se noyer si on l'y laisse... » Mais veste sur les épaules, je compris assez vite que l'adulte n'était pas du même avis. Il avait raison au fond, à cause du choc mon corps était trop faible pour replonger. Je lançai un regard à Corbeus.

« Corbeus ramène Maman s'il te plaît ! »

Le poulpe géant me regarda longuement comme les fois où je jouais à  faire « Bouh » avec lui derrière la vitre de la salle commune des serpentards. Je tentais de rester calme, en vain.

« CORBEUS ! »hurlai-je.

Le poulpe sursauta et l'eau s'agita à son mouvement nous éclaboussant au passage. Je ne lui avais jamais parlé si fort et si méchamment jusque là. Je tentais de me reprendre : « Pardon Corbeus, mais Maman va se noyer, le Monsieur l'a oublié en bas, Corbeus... » Je pleurais, ma voix était suppliante. Le poulpe géant me jeta un regard triste et plongea. Assez vite il revint avec maman. Avec une extrême précaution, il la posa doucement près de moi. Puis un petit bout de tentacule vint caresser ma joue comme pour essuyer mes larmes. Il me regarda encore quelques secondes puis il plongea. Je me précipitais vers Maman. « Maman ! Réveille toi ! C'est fini maintenant ! C'est fini ! » Je la secouais vivement mais elle ne se réveillait pas. Je me retournais vers le Monsieur : « Elle dort car elle est très fatiguée ! Hein, Monsieur elle dort ? » Mes larmes emplissaient ma voix. Je continuais de secouer Maman et de lui dire des mots tendresses notamment « Allez réveille toi petite chouette, la plus belle des chouettes à mon cœur. » que Papa me disait souvent quand le réveil était difficile. Mais je n'arrivais à rien, maman était fatiguée, si fatiguée.

« Elle est morte ! »

La voix cinglante me figea avant que je me retourne vers son propriétaire. Grand, mince, yeux perçant et dents cassées, suite à un accident ? Au fond je m'en moquais. Ses dents de requins ne m'intimidaient pas. Je tentais de me lever mais retombais brusquement sur le sol, mes jambes étaient encore trop faible pour me porter.

« Menteur comme un  Pitiponk! » criai-je avec force.

Le nouvel arrivant eut un rire froid : « Bon tu peux insulter un adulte, c'est bien, ça prouve que tu as encore des forces. »

Il soupira : « Écoute petite, je ne vais pas y aller par quatre chemins, ta mère t'a chantée des berceuses enfant, des berceuses contenant des informations qui seraient très utiles au ministère, bien sûr tu ne peux pas t'en souvenir tu avais à peine un an mais un bon legilimens pourrait y arriver. »

Un sourire mauvais s'attacha au visage de l'adulte quand il regarda l'autre adulte près de moi : «  Si vous croyiez à une promotion Kowalski, vous vous êtes mis un doigt dans votre œil de Goule, on avait juste BESOIN de vous. Bref, allons y, on va à Poudlard pour l'interroger et puis on caille comme un Botruc en hiver, portez la fillette si elle ne peut pas marcher. »

Je lançais un regard affolé au Monsieur Kowalski : «  On ne va pas laisser Maman toute seule ici ! On ne peut pas ! Elle va attraper froid, Monsieur Kowalski ... »

La fin de mes paroles étaient suppliante. La voix de l'autre homme grogna : «  Je déteste les gosses, bon Kowalski portez là de force si besoin, le ministère a besoin d'elle, on n'a pas de temps à perdre avec ses jérémiades ! »
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MessageSujet: Re: Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski  Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 129196351Lun 25 Nov 2019 - 13:26


pleure pas maman on sera tous ensemble à présent
Ginger & Timothy
Timothy n'était pas du genre froid et détaché. Bien au contraire, ce qui venait de se passait le marquait presque autant que la petite fille. Il pouvait imaginer la peine de celle-ci qui avait vu sa mère mourir. Si jeune... Aucun enfant ne devrait subir celà. Il ressentit une pointe de culpabilité. Il se sentait fautif. C'était lui qui était intervenu, peut être que s'il avait laissé cette enfant tranquille, sa mère serait encore en vie. Mais les choses avaient été faites et jamais il n'aurait imaginé que celà tournerait comme celà.

La petite fille n'arrivait pas à se faire une raison. A 11 ans et être confronté à la mort... Oui, c'était compréhensible. Elle tenta d'y retourner. Tim posa ses mains sur ses épaules.

" Ginger... Ginger s'il te plait... "

Elle s'adressa au poulpe. Son regard désolé navigant entre l'enfant et la créature. Finalement, il partit chercher son corps. Timothy soupira longuement. Toujours ses mains posés sur les épaules de la petite Ginger.

" Ginger... Il faut que tu comprennes que... "

Mais comme lui dire sans lui faire de mal ? Celà n'allait pas alléger sa peine bien au contraire. Quand son corps revint près d'eux, elle s'y précipita. Timothy avait le coeur serré face à cette scène. Il la regarda un sourire triste sur les lèvres.

" Ma grande... Elle... "

Il allait lui dire qu'elle ne se réveillera pas. Une façon bien moins cruelle que de lui afficher la mort en pleine figure mais quelqu'un parla et le devança. Dans un réflexe, il attrapa sa baguette et la pointa vers le nouvel arrivant. Timothy le détailla, silencieux. Les dents cassés, un air qui ne lui inspirait pas confiance. Il l'avait surement déjà croisé au ministère car son visage ne lui était pas inconnu, mais il ne le connaissait clairement pas.

Elle répliqua et tenta de se lever, elle retomba à genoux. Tim se précipita vers elle et s'agenouilla et posa de nouveau ses deux mains sur ses épaules. Non, il n'aimait clairement pas cet homme. Sec, cassant et s'intéressant à quelque chose qui le dépasse. Il se fichait de savoir à qui il avait affaire, c'était son instinct paternel qui reprenait le dessus à cet instant.

Ses mains se serrèrent de réconfort autour des épaules de Ginger. Il finit par se lever subitement et fit un pas vers ce type, en se mettant entre la petite fille et lui.

" Non. "
Dit-il fortement. " Vous ne ferez rien. Cette enfant vient de voir sa mère mourir et tout ce dont elle a besoin, c'est de pouvoir faire son deuil et se reposer. "

Ses doigts serrant fortement sa baguette, il ne savait pas à qui il avait affaire et ce qu'il voulait. Il eut un sourire amer, se secoua la tête et ajouta:

" Je ne sais même pas qui vous êtes et vous n'êtes en aucun cas mon supérieur. J'en ai rien à faire des magouilles du ministère. Je ne ferai rien. Il est hors de question que j'entre dans l'esprit de cette enfant. La seule chose qui va se passer maintenant, c'est que vous allez repartir et moi je vais emmener cette petite et la dépouille de sa mère au château. Elle se reposera et je confierai tout cela à Albus Dumbledore. " Pour se montrer menaçant, il fit un nouveau pas en avant et ajouta. " Car oui... nous sommes encore sur la propriété de Poudlard, et je ne pense pas que ce cher directeur soit d'accord avec vos méthodes. Surtout si vous menacez une de ses élèves. "
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MessageSujet: Re: Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski  Pleure pas Maman on sera tous ensemble à présent ! PV Timothy Kowalski 129196351Ven 3 Jan 2020 - 23:50

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«  Non. » Dit Monsieur Kowalski, fortement à l'adulte aux dents cassées en se mettant entre moi et lui. «  Vous ne ferez rien. Cette enfant vient de voir sa mère mourir et tout ce dont elle a besoin, c'est de pouvoir faire son deuil et se reposer. »

Il continua en serrant sa baguette : «  Je ne sais même pas qui vous êtes et vous n'êtes en aucun cas mon supérieur. J'en ai rien à faire des magouilles du ministère. Je ne ferai rien. Il est hors de question que j'entre dans l'esprit de cette enfant. La seule chose qui va se passer maintenant, c'est que vous allez repartir et moi je vais emmener cette petite et la dépouille de sa mère au château. Elle se reposera et je confierai tout cela à Albus Dumbledore. » puis conclut en s'avançant : «  Car oui... nous sommes encore sur la propriété de Poudlard, et je ne pense pas que ce cher directeur soit d'accord avec vos méthodes. Surtout si vous menacez une de ses élèves. »

Moi, je suivais le discours des deux adultes avec le maximum d'attention que ma faiblesse le permettait. C'est alors que l'adulte Dents-cassées dit d'une voix mielleuse et douce mais assez forte pour que j'en saisisse le sens : « Je suis désolé pour votre mère Miss Elly mais ne croyez vous pas que l'homme qui semble vous protéger est bien égoïste ?  »

« Égoïste ? » répétai-je d'une voix tremblante de faiblesse.

« Il POURRAIT vous rendre  votre mère mais il ne le fait pas. N'est-ce-pas du pur égoïsme ? » continua avec la même douceur Dent-cassées.

«  Maman est toujours là. » dis-je sans crier, n'en n'ayant plus la force.

«  Son corps est froid Miss Elly je suis désolé. » caressa la voix étrangement apaisante de Dent-cassées.  Je posais mes mains sur maman, elle était glacée.

« Elle a juste très froid... » je tâtonnais doucement sa robe de sorcier et constatais qu'elle ne respirait plus.  Je sentis des larmes couler en silence sur mon visage : « Elle ne respire plus. » Un frisson me parcourut. «  Elle  va rester avec moi pour toujours, c'est juste un cauchemar, hein que c'est juste un cauchemar  Monsieur Kowalski, n'est-ce-pas ? » Suppliai-je du regard l'adulte près de moi.

« Bien sûr Miss Elly, les plus beaux moments, les rares moments plutôt du passé que vous avez avec elle pourraient rester avec vous, mais  Monsieur Kowalski, ce cher et brave héros, vous refuse cette faveur, ne trouvez vous pas ça injuste Miss Elly ? » conclut Dents-cassées.

J'étais trop exténuée et faible pour saisir la ruse malsaine derrière les paroles de Dents-cassées, et mon esprit était trop embrumé pour saisir ses véritables intentions dit précédemment ainsi que l'étrangeté de son brusque changement de ton. Je me retournais vers  Monsieur Kowalski.

« C'est vrai  Monsieur Kowalski ? C'est vrai ce qu'il dit ? Vous pourriez m'aider à me souvenir ? Vous pourriez m'aider à garder maman dans ma tête pour toujours ? Avec moi...maman...toujours ? »

Ma voix se brisait alors que je réalisais l'horrible réalité et toujours fixant  Monsieur Kowalski j'éclatais en gros sanglots d' abattement : « Alors pourquoi vous refusez ? Dîtes moi pourquoi vous refusez ? »
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