Sous un arbre je dormais. J'avais tant travaillé hier soir que la journée avait été dure à suivre. Les cours venaient de finir. Je n'avais pas résisté à aller faire un tour au parc, il fallait montrer ce beau parc à mon ours en peluche ! Puis je m'étais assise sous un arbre pour dessiner mais bien vite le sommeil m'avait emportée, et ce rêve si flou où je n'entendais que des phrases que disaient des silhouettes vagues :
*« Eliana ne fais pas pas ça ! »
Papa ?
« Eliana, elle n'a que un an ! »
Oui c'était la voix de Papa.
Des sanglots, qui pleurait ? Je dois consoler cette personne, il
faut toujours consoler, hein papa ?
« Pardon Frederik, je refuse qu'on me la prenne. »
Cette voix, c'était qui ?
« On trouvera un moyen, cette falaise n'est pas la solution ! »
Papa pleurait qui t'a fait du mal Papa ? Cette femme ?
« Il n'y en a aucune autre, ils vont me retrouver ! Ils m'ont condamnée à aller là bas ! »
La dame pleure aussi, mais qui est-elle ?
« Cette enfant t'aime Eliana et moi aussi, nous t'aimons, nous t'attendrons le
temps qu'il faudra. Mais s'il te plaît laisse lui sa chance, laisse nous une chance,
Laisse toi une chance aussi ! »
Un cri de bébé, des pleurs puis le bruit d'une main qui caresse fort comme pour réchauffer
le bébé.
« Merci Eliana, Merci ! »
Mais qui était cette Eliana ? La dame ?
Un cri, un cri de femme.
« Eliana cours ! »
Un bruit de course.
Plus maintenant.
Papa pleure.*
Je me réveillais en sursaut et m'aperçus que je pleurais.
« POLTRONNE ! BÉBÉ LICORNE ! » insultait devant moi un furet.
Mon cerveau mit quelques secondes à réaliser.
« Un furet qui parle ! » m’écriai-je.
« CRÉTINE, GNOME DE JARDIN, IGNORANTE ! » continua le furet.
Une fois la surprise passée je lui souris : « Bonjour ! Moi c'est Ginger et toi ? »
« GROSSIÈRE ! » cria le furet.
« Grossière est...ton Nom ? » demandai-je un peu déstabilisée.
« TROLL TROLL ! » Hurla, le furet ? Magique.
Je réfléchis et réalisai que le furet avait peut-être eu du mal avec ma familiarité naturelle.
« Pardon Monsieur le furet. » m’empressais-je de dire rougissant un peu de gêne.
« CERVELLE DE JUS DE CITROUILLE ! TROLL AMAIGRI ! » cracha t-il alors.
Je ne savais pas vraiment comment réagir face au, furet ?, magique qui hurlait insultes sur insultes.
Je tentais donc de comprendre : « Quelqu'un t'a mis en colère, Monsieur le Furet ? »
Un plus grand arriva, peut-être en cinquième année vu sa taille, un Gryffondor d'après son blason à sa robe de sorcier. Le furet magique se cacha très vite derrière mon dos. Je lui murmurai : « C'est ce Monsieur qui t'a fait du mal ? » « Tais toi tête de Goule ! » chuchota le, Furet ?, parlant. Je ne dis plus un mot craignant pour le furet magique, il avait besoin d'aide alors il me fallait le protéger et ce malgré son langage plein de mots qui étaient tout sauf polis.