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NEUTRE

Son prénom avait beau rappeler celui du Dieu de la Guerre et de la Vengeance, Ares Zabini se sentait totalement vaincu, mort au combat. Le monde semblait s’écrouler sous ses pieds. Alors qu’il avait pris son courage à deux mains pour avouer à sa sœur puis à Octavius lui même les sentiments qu’il ressentait pour ce dernier, alors qu’il avait vécu quelques mois de bonheur à ses côtés, il l’avait vu partir à la fin de l’été pour Poudlard. Depuis leur relation n’était qu’un douloureux souvenir. Alors qu’il avait réalisé son rêve, qu’il était devenu médicomage, qu’il était l’un des meilleurs médicomages de sa génération, il venait d’être suspendu de ses fonctions pour avoir user de potions africaines non homologuées par son chef. Outre la douleur de perdre un poste auquel il tenait, cela lui rappelait ce qu’il était aux yeux des conservateurs de cette société bien pensante. Un noir, un étranger. Un sorcier inférieur. Qu’importe la pureté de son sang. Il ne serait jamais l’un des leurs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, on ne lui avait pas encore trouvé de fiancée. Après avoir parlé avec longuement avec Razvan, après avoir séché ses larmes, il avait compris qu’il devait s’identifier à eux pour s’intégrer à eux. Il connaissait l’endroit parfait. L’endroit rempli de sorciers aux sangs purs. L’endroit remplis de gens comme Adonis Bulstrode. Tout ces gens qu’il détestait mais dont il devait rejoindre les rangs. Un endroit où l’alcool coule à flot et il pourrait noyer son chagrin : le Royal Flint Casino. S’il comptait noyer sa peine dans l’alcool, il s’était promis une chose avant de se rendre dans le lieu de toutes les dépravations : ne pas finir dans le même état que ce patient qu’il avait soigné il y a quelques semaines et dont le goût des baisers lui restait encore sur les lèvres, Galaad Stomby.

Vétu d’un somptueux costard et d’une cape de soirée, Ares se rendit seul dans ce temple du jeu et de l’amusement où il n’avait jamais mis les pieds auparavant. Les portes en bois massif, finement ciselées d’ornement d’or étaient impressionnantes.
Après avoir troqué à un gobelin grincheux quelques galions de son coffre à gringotts contre des jetons, le jeune mûlatre alla se chercher un whisky pur feu pour noyer son chagrin avant de se diriger au centre du casino. Il pouvait observer un groupe de sorcière jouer à la roulette magique. Une jeune fille s’écriait de joie quelques courtes seconde avant que la flèche ne se déplace et que la jeune sorcière, verte de rage ne transplane.

Ares s’avança vers les tapis de carte pour jouer au Black-Flint. "100 gallions " dit-il en jetant ses jetons sur le tapis. Seul une autre personne jouait contre le croupier à cette table. Une femme, à la chevelure encore plus noire que la peau du sorcier. Elle était accompagnée d'une amie qui se tenait debout derrière elle la main sur le siège. Elle ne semblait pas suivre le jeu mais plutôt chercher quelque chose ou quelqu'un à en juger par son regard qui scrutait constamment la pièce " Bonsoir" lança-t-il froidement aux deux femmes avant de demander une carte à l’elfe de maison/croupier qui venait de lui dévoiler son jeu : 5 et 7 =12. D’un claquement de doigt, l’elfe fit apparaître une nouvelle carte, un 8. Soit, un total de 20. " Stop" dit-il un sourire en coin avant d’observer la jeune fille jouer. Il était impossible que l’elfe fasse un black flint si ?

MANGEMORT

La belle Lerouge pouvait se montrer assez surprenante par moments. Elle avait cette tendance naturelle à être parfaitement invivable, certes. D’un caractère affreux et tout à fait abjecte avec toute personne qui n’était pas de son cercle très proche. Ce qui réduisait à une liste plutôt courte en fait. Il lui arrivait pourtant de se montrer surprenante et parfois même presque agréable. Bon, avec un second groupe assez restreint tout de même, disons que c’était son second cercle. Ceux qui avaient parfois droit à ses bonnes grâces lorsqu’ils n’en abusaient pas. Dans ce petit groupe de presque chanceux on retrouvait la jeune et si charmante Vibeke Camran. En étant parfaitement honnête et légèrement désagréable, Elise dirait que cette jeune femme avait le grand avantage d’être assez malléable pour assimiler ses idées et surtout ses façons de faire. Mais dans la même idée d’honnêteté, la jeune norvégienne lui était aussi simplement sympathique. Tout cela pourtant, elle le garderait pour elle, au moins encore un moment. Vibeke n’avait pas besoin de le savoir de toute façon.

Alors quand ce jour-là la jeune femme était venue lui demander son aide, elle n’avait donc pas eu le coeur de lui refuser bien longtemps. Et oui, Elise aussi avait un coeur, parfois. La demande était assez simple il faut dire. Ce cher Darren Camran avait la fâcheuse habitude d’aller traîner sa salle bouille du côté du Royal Flint Casino. Il allait y dépenser des fortunes, passer beaucoup trop de temps, et y consommer comme beaucoup d’autres des quantités affolantes d’alcool. Ce n’était bien entendu par pour cela que la pauvre fille était venue chercher l’aide de son aînée. Depuis quelques temps, elle nourrissait pour son époux un soupçon à son sujet. Elle l’imaginait capable de trouver dans cet endroit un tout autre réconfort. Elle avait cette déplaisante sensation que son mari ne lui était pas parfaitement fidèle. Dans sa gentillesse, Elise avait décidé pour le moment de lui épargner le fait que nombreux savaient déjà que Darren courrait les lits, et pas des plus repoussantes créatures. A une époque elle en avait fait partie d’ailleurs. Mais ça, finalement, est-ce que Vibeke avait besoin de le savoir? Elise estimait que non. La voilà pourtant qui souhaitait se rendre au casino pour s’en assurer. Bien entendu, elle ne se sentait pas à l’aise à l’idée d’y aller seule. Dans sa grande mansuétude Elise avait donc accepté de l’accompagner. Largement poussée par l’idée qu’elle savait parfaitement que Darren ne s’y trouverait pas ce soir-là. Elle ne comptait pas en informer sa jeune protégée. Ne pas l’y trouver la rassurerait peut-être ? En attendant, la française comptait en profiter pour prendre un verre ou deux et peut-être se laisser tenter par une petite partie. Elle n’était pas bien habituée à l’endroit mais elle en connaissait pourtant parfaitement les codes et usages. Ce n’était pas non plus sa première fois. Vibeke en revanche… Les deux femmes parfaitement apprêtées et à croquer avaient donc fait leur entrée dans les lieux. La jeune scandinave avait l’air d’un niffleur en quête d’un butin à chercher son époux du regard, tendue et anxieuse au possible. Elise elle gardait son pas gracieux quoi que déséquilibré, appuyée sur sa canne. Prenant place à une table d’un air supérieur comme à son habitude, sa petite accompagnatrice n’osa pas l’accompagner, restant droite comme un i derrière son aînée.

-100 gallions

Une belle somme, une voix jeune, d’homme surtout, voilà qui pourrait intéresser la belle Lerouge qui se coupa un peu dans son geste alors qu’elle tirait sur sa cigarette. Manque de chance, ses très vagues espoirs avaient bien vite été déçus. Ares Zabini, enfant indigne d’une ascendance pourtant si prometteuse. La représentation d’une trahison à lui seul. Sa couleur de peau associée à ce nom donnaient des frissons d’horreur à la française. Il osait donc se présenter devant tous ces gens qui valaient pourtant tellement mieux que lui? Le visage fermé, Elise se concentra à nouveau vers l’elfe de maison qui menait le jeu, aspirant une nouvelle grande bouffée de fumée pour essayer de se détourner de la haine que lui inspirait son voisin de table

-Bonsoir

Il lui adressait réellement la parole? Ce petit optimiste ne savait très visiblement pas qui elle était. Ou il n’aurait sans doute pas osé lui poser la question. Vibeke par contre elle avait été la première à répondre, ne sachant sans doute pas qui il était non plus. Sa simplement peau aurait pu lui indiquer que ce n’était pas nécessaire de relever. Mais que voulez-vous, la jeunesse avait ses défauts. La jeune femme était inexpérimentée sur certains points. D’une voix distraite, Vibeke lui avait donc répondu, sans doute par politesse.

-Bonsoir Mr.

Aussitôt dit, aussitôt repartie dans ses regards frénétiques vers la salle. La pauvre petite était si nerveuse qu’elle en serrait le dossier de la chaise de son aînée. Elise elle avait son attention sur le jeu. Et diantre que c’était serré. Le visage un peu crispé, elle avait finit par tourner légèrement le visage vers son voisin de table.

-Vous vous pensez chanceux ce soir Mr Zabini?

Lui soufflant sa fumée presque au visage en faisant passer cela pour un pur hasard, Elise avait appuyé ce nom qui lui évoquait maintenant surtout une grande trahison. Quand au jeu… et bien elle espérait avoir au moins la chance de ne pas perdre face à un homme comme lui.

NEUTRE · Dernière édition par Ares Zabini le Sam 31 Oct 2020 - 19:03, édité 2 fois

Tout allait tellement mal dans la vie d’Arès que plus rien n’avait d’importance. Qu’il perde ou qu’il gagne avec sa mise, il n’en avait rien à faire. Pourtant, la somme qu’il venait de jouer n’était pas du tout négligeable. C’était même de la folie. Il pouvait tout perdre d’un coup, ou doubler sa mise. Mais tout allait si mal dans sa vie, qu’il devrait avoir de la chance aux jeux non ? Le jeune mulâtre ne comprenait pas pourquoi sa voisine le toisait comme ça ? Sûrement, parce qu’elle était mal à l’aise d’être assise si proche « d’un noir » comme ils disent. Et bien, qu’elle change de place car lui, il n’allait pas changer de place. L’autre ne semblait pas lui accorder la moindre importance, trop occupée à scruter l’assemblée après l’avoir cordialement salué. La dénigrante dont le jeu affichait 18, fini par adresser la parole à Arès Vous vous pensez chanceux ce soir Mr Zabini? comment connaissait-elle son nom ? Le jeune homme la regardait circonspect se demandant vraiment comment elle pouvait le connaître et lui ne l’avoir jamais vue. "L’elfe ne va pas tarder à nous le dire..... Est-ce que l’on se connaît Madame.... ?" lui demanda-t-il poliment mais avec beaucoup de curiosité.

D’un claquement de doigt, l’elfe retourna ses cartes, détournant l’attention d’Arès de la mystérieuse. La première était un as. "Par Damballah !" jura-t-il inquiet .

~~1 : As+ Valet pour l’elfe : Black Flint pour l’elfe et banqueroute pour Arès et Elise~~
2 : As + Dame= 11+ Roi = 21. L’elfe remporte le coup.
3 : As+ Dame=11+ 5= 16, il doit encore en tirer une : 4= 20 : Egalité entre Arès et l’elfe et c’est perdu pour Elise.
4 : As+ Dame=11+ 5= 16, il doit encore en tirer : 3= 19 : Arès gagne, Elise et l’elfe perdent.
5 : As+ Dame = 11+ 5= 16, il doit encore en tirer une +8= 24. L’elfe a fait plus de 21, il perde, et Elise et Arès gagnent
6 : As+ As+ Dame = 11+ 6= 17. L’elfe n’a pas le droit de retirer puisqu’il tire à 16 et reste à 17 . Son score étant inférieur à celui d’Arès et Elise qui n’ont pas dépassé 20, l’elfe perd et Arès et Elise doublent leur mise.

Arès et Elise ont tous les deux perdus leur mise. Ce n'est pas possible. Le jeu doit être truqué. Comment peut-on perdre à 20 ! "Apparemment, je ne suis moins chanceux qu'un vulgaire elfe!" dit-il en regardant l'Elfe ramasser ses 100 gallions ainsi que la mise d’Élise.

Le membre 'Ares Zabini' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Le dé ' : 2

Elle ne prêtait à vrai dire absolument aucune attention au jeu qui se déroulait devant elle. Vibeke scrutait machinalement la pièce à la recherche de ce visage connu qu’elle n’arrivait pas encore à savoir si elle espérait réellement le trouver ou non. Si il était là, et bien quelque part cela voulait dire qu’il n’était pas ailleurs, et donc pas en une autre compagnie. Quoi que cela serait à confirmer si elle le trouvait. Il était aussi possible qu’il ait trouvé de la compagnie en ce lieu bien mal fréquenté. Oh tous ces gens étaient habillés de manière impeccable et avaient sans doute des familles très bien placées. D’ailleurs elle en reconnaissait parfois. Mais pas celui qu’elle visait. Son coeur s’emballait à la moindre tête blanche qui passait dans un coin, la moindre barbe blanche, un rire un peu trop fort… Rien de bien concluant pourtant pour le moment. Ses mains serraient le dossier de la chaise de con acolyte, presque nerveusement finalement. Ce fut la voix de cet homme qui la sortit de sa recherche pour quelques instants, assez pour qu’elle le salue sans grande conviction non plus. De toute façon Elise lançait déjà la conversation.

-L’elfe ne va pas tarder à nous le dire..... Est-ce que l’on se connaît Madame.... ?

Il est vrai qu’elle semblait savoir précisément à qui elle avait affaire. De quoi retenir à nouveau un peu l’attention de la jeune femme. Non, définitivement, elle elle ne le connaissait pas du tout. Elle s’en serait souvenu il lui semblait. Vibeke n’avait pas franchement l’occasion de passer du temps avec tellement de monde. Et il ne faisait pas du tout partie de ses fréquentations. Pour une raison principale. Son mari aurait sans doute refusé tout net qu’un homme de couleur passe ses portes. Elise eut un rire, une sorte de rire, de ceux assez profonds qui puaient l’évidence et la moquerie.

-Oh non, certainement pas non. Mais vous êtes facilement identifiable… Peu de nos familles ont osé en arriver là.

Sèche et froide, Vibeke n’était jamais très à l’aise de l’entendre parler ainsi. Ne parlons pas de ce soupir qu’elle avait poussé après ces mots. Avec un caractère pareil, elle avait toujours ce sentiment que cela pourrait lui retomber dessus. La scandinave avait donc détourné le regard, souhaitant se faire un peu oublier.

-Par Damballah !

Voilà une exclamation étrange. A nouveau, la brune reporta son attention sur lui, cherchant à savoir ce qu’il entendait par là. A son regard, ce n’était pas positif. Un oeil au jeu et on comprenait pourquoi. Cela dit, Elise aussi était tendue. Jusqu’à ce que le verdict tombe. L’elfe l’emportait, extorquant il rapide grimace à la française qui voyait disparaître ses 150 gallions. Plus encore que son voisin de table. Sachant à quel point elle le portait dans son coeur, elle devait être bien agacée. Le moment rêvé pour se taire selon Vibeke.

-Apparemment, je ne suis moins chanceux qu'un vulgaire elfe!

Une réflexion que le fameux Mr Zabini ne semblait pas s’être faite. Un regard assez dur s’était posé sur lui, Elise visiblement de mauvais poil.

-Je vous trouve mal placé pour des termes pareils… En tout cas ma chance était bien là jusqu’à votre arrivée.

Sur ces paroles tout à fait charmantes Elise s’était tourné vers elle, toujours d’aussi bonne humeur visiblement. Voilà qui n’était pas franchement pour arranger la jeune femme.

-Alors, et notre ami, toujours rien?

Un dernier regard vers la salle mais non, toujours rien. Ce qui avait tendance à l’inquiéter d’ailleurs. Pour le coup, Vibeke était certaine qu’il n’était pas chez eux. Il n’était pas non plus à son travail. Si il n’était pas non plus ici… elle ne savait pas si elle devait réellement se poser la question. Elle fit donc un signe de tête négatif à son aînée qui ne semblait aucunement se soucier réellement de la réponse. Elle s’était contenté de reposer une nouvelle mise, 200 gallions, décidée à reprendre les choses en main. Ou au moins à essayer. Autrement elle laisserait certainement tomber.

-Allez arrêtes ça, c’est pas utile, il ne viendra probablement pas. Je ne vois pas ce que tu attends encore.

Au fond elle avait sans doute raison, mais il était douloureux de l’admettre et Vibeke n’était pas certaine de pouvoir le faire pour le moment. Elle avait donc quitté sa place derrière la chaise pour venir à sa hauteur, peut-être convaincue finalement qu’elle pouvait arrêter sa surveillance.

-Ne dis pas ça Elise…

Levant les yeux au ciel, Vibeke sentait qu’elle l’avait agacé aussi. Mais la française n’avait heureusement rien ajouté, ou pas tout de suite. Non, elle revenait au jeu, et s’intéressait à nouveau à celui qui avait rejoint leur si charmante compagnie. Sans doute trop charmante pour lui à son humble avis à elle. Vibeke elle ne comprenait pas l’étendue de l’animosité qui existait déjà entre eux alors qu’ils ne se connaissaient pas. Elle n’entendait pourtant pas s’en mêler immédiatement.

-Alors Mr Zabini, vous retentez votre chance? Ou vous admettez que ce n’est pas pour vous?

En tout cas si il pouvait encore exister la moindre chance que la conversation soit calme et conviviale c’était sans doute terminé.

NEUTRE

Cette dame l’avait appelé par son nom. Visiblement elle le connaissait et Arès ne comprenait pas pourquoi car lui il ne la connaissait pas. Peut-être s’agissait-il d’une patiente à Sainte Mangouste. Peut-être qu’il l’avait soignée une fois ou bien qu’elle l’avait croisé dans les couloirs et avait lu son nom sur son badge. Oui, ça devait être ça, il ne devait pas y avoir d’autres explications possibles. C’est tout naturellement que le médicomage lui demanda si ils se connaissaient. La réponse de la femme à l’âme aussi noire que la chevelure ne lui plus absolument pas « Oh non, certainement pas non. Mais vous êtes facilement identifiable… Peu de nos familles ont osé en arriver là. » . Il n’y avait pas besoin d’être Albus Dumbledore pour comprendre le sous-entendu de la jeune femme. Elle dénigrait Arès pour sa couleur de peau et son sang ne fît qu’un tour, il s’apprêtait à lui coller son poing dans la figure, après tout, s’il n’avait pas pu frapper Bulstrode ce matin, il pourrait la frapper elle. Heureusement, l’elfe retourna les cartes et Arès se concentra donc sur le jeu plutôt que sur la bonne femme. Il venait de perdre 100 gallions. Bouse de dragon ! « Par Damballah ! » jura-t-il énervé avant de voir que la mégère perdait encore plus d’argent que lui, ce qui suffisait à lui donner du plaisir. Il préférait voir gagner un elfe plutôt qu’une créature de l’acabit de cette sorcière. « Apparemment, je ne suis moins chanceux qu'un vulgaire elfe! » dit-il pour la provoquer. Il s’agissait surtout de souligner qu’elle était moins chanceuse qu’un elfe. Quelle humiliation pour une puriste comme elle de se faire battre par un elfe de maison. Il laissa échapper un petit rire entendu. Pour se moquer non pas de l’elfe mais d’elle. Comprendra qui voudra. Finalement, il s’intègre bien dans ce monde non ? « Je vous trouve mal placé pour des termes pareils… En tout cas ma chance était bien là jusqu’à votre arrivée. » poursuivit la jeune femme qui devait être l’épouse de Bulstrode ou tout le moins sa cousine. Elle avait le même cerveau de troll ! Arès serra la mâchoire et les poings pour se retenir de lui frapper la tête contre la table de jeu. « Vous savez ma chère, je préfère avoir le teint halé que ressemblez à un cadavre !» elle ne l’avait pas volée celle-là.

Visiblement vexée, la jeune femme tourna la tête pour s’adresser à son amie. Visiblement cette dernière cherchait quelqu’un dans le casino. Arès fît un clin d’œil à l’elfe de maison comme pour s’excuser de sa phrase. L’elfe ne semblait cependant pas ravi. Mais il finira par comprendre à quelle jeu jouait Zabini, après tout ce sont des créatures très intelligentes, plus que les sangs purs conservateurs en tout cas. « Alors Mr Zabini, vous retentez votre chance? Ou vous admettez que ce n’est pas pour vous? Arès laisse échapper un nouveau rire entendu avant de débourser 200 gallions, qu’il déposa sur la table « Vous feriez mieux d’arrêter, si votre chance est partie avec mon arrivée, car je suis pas prêt de partir ». Il reporta ensuite toute son attention sur le jeu. Tout le monde a fait black Flint. Arès et Elise doublent donc chacun leur mise. « Et bien, ils sembleraient que nous ayons tous une chance d'elfe».

Dès n°1 : Arès
1, 3,5 Black Flint
2 ,18
6 : 20

Dès n°2 : Elise
2,3,6 : Black Flint
1 : 19
4 : 18

Dès n°3 : Croupier
1,2,3 : Black Flint
4 : 17
5 : 23 (perdu)

Le membre 'Ares Zabini' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Le dé ' : 1

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#2 'Le dé ' : 6

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#3 'Le dé ' : 1

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