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NOM - SPUDMORE PRENOMS - RANDOLF CONRAD DATE DE NAISSANCE - 18 décembre 1944 AGE - 33 VILLE D'ORIGINE - MUNICH, BAVIÈRE SANG - MÊLÉ ANCIENNE MAISON A POUDLARD - SERDAIGLE ORIENTATION - NEUTRE

Partons plus simplement par ce que Randolf Conrad Spudmore aurait pu être : Naïf, gentil, timide... Et tout autre adjectif positif pouvant illustrer la bonté et la générosité d'un homme.
Vous avez maintenant une idée assez claire de ce qu'il n'est pas.

Randolf Spudmore est un homme de peu de mots. Mais quels mots ! Sa rage et son besoin viscéral de revanche sur le monde - celui qu'il a quitté lorsque sa famille a fui la Bavière et celui qu'il découvre en bon homme d'affaires qu'il est - se déversent facilement dans ses phrases et ses exclamations. Désireux d'être vu, et connu, ce n'est certainement pas un tempérament qu'il avait lorsqu'il était enfant. Sa timidité évidente, Randolf l'a détruite par la force des choses et de son caractère, pour être finalement rattrapé par une ambition dévorante, dangereuse, et empoisonnante. Très peu engagé sur le plan de la politique à l'origine, c'est maintenant un homme qui désire creuser son trou par la pelle ou par la bombe. Il ne rechigne devant aucune solution pour aborder son destin correctement. Aussi n'est-il pas rare de le voir traîner au Ministère, comme un renard enragé prêt à sauter sur une proie. Loyal envers son nom - bien malgré lui selon les membres de sa famille - , Randolf est un homme prêt à tout pour s'en sortir, cruel en affaire, intraitable en amitié, et son tempérament manipulateur le ronge aussi inévitablement que l'alcool. Il n'est certes pas alcoolique, mais qui le fréquente un peu saura qu'il cache toujours une bouteille de pur malt sur une étagère pour les temps de crise. Car il s'agit là d'un homme tout particulièrement anxieux, agité de tocs qui peuvent être désagréables pour ceux qui les découvrent chez lui.

Il analyse, il décortique, Randolf, c'est un homme qui a besoin de se raccrocher à la réalité pour comprendre le monde et comprendre les gens. Faut-il les amener sur le plan de la raison ou sur le plan du coeur pour les avoir entre ses mains ? Pour le savoir, il observe, il étudie, il réfléchit. S'il avait été un moldu, sans doute aurait-il été horloger pour avoir le bonheur de trafiquer des systèmes et les voir s’imbriquer correctement. Car c'est ainsi que fonctionne également la société. Un empilement de pièces qui ne demandent qu'à être ordonnées. Toutefois, il serait faux de dire de cet homme qu'il est austère. En réalité, il ne l'est pas le moins du monde. Chaleureux, il l'est, sympathique également. La façade qu'il affiche ne reflète pas forcément son fort intérieur. Mais Randolf a appris que pour faire affaire, il vaut mieux parfois passer pour l'idiot du village. Il est même doté de beaucoup d'humour.
Randolf est pourtant quelqu'un de bourré d'idéaux. Non pas des idéaux violents, mais il croit profondément en l'égalité, au mélange, il n'est pas hautain. Certains diraient peut-être qu'il est simple. Toutefois, il part du principe que rien ne s'obtient sans rien. S'il est toujours disposé à aider quelqu'un de motivé, et quelqu'un de talentueux, il rechignera à s'intéresser aux fainéants, les jugera sans doute durement. Ce n'est pas rare de le croiser au détour de soirées caritatives.

Traumatisé par ce qu'il a vu de la guerre dans son enfance, et ce qu'on vécu ses parents, Randolf a vu détruit son caractère profondément joyeux et gentil qu'il avait dans l'enfance. Il a appris le dégoût des Hommes et le danger de la confiance accordée à n'importe qui, le poussant viscéralement vers une maturité qu'un enfant ne devrait pas avoir si tôt. Et depuis ce temps ombrageux, il cherche des coupables, échafaude des idées, la paranoïa empiète de plus en plus sur sa vie, bien que lucide, il s'en aperçoive. Alors il essaie de se contrôler, de ne pas se laisser aller. Mais cette réaction est profondément à l'opposé de ce que lui commande son emportement. Torturé, torturable, Randolf paraît être un homme froid, et c'est ce qu'il désire pour se protéger. Mais sous tout cela se cachent des souvenirs sanglants, dévorants qui l'empêchent plus d'une fois de fermer les yeux la nuit. Pourtant, et cela peut en surprendre plus d'un, Randolf peut s'avérer être un homme... Doux. Réellement, et profondément doux, uniquement envers les gens qu'il admire, ou qu'il respecte. Les pions de l'échiquier monétaires n'en font pas partis. Ce cercle restreint ne concerne que peu de personnes car chaque être aimé peut-être un gage de faiblesse. La faiblesse peut être utilisée contre lui. Il se refuse de donner des armes à ses adversaires. Car s'il avait pu ne rien ressentir, Randolf l'aurait fait. Hélas, la sensibilité qu'il avait étant enfant ne s'est pas complètement évaporée avec le temps, bien au contraire. Elle s'est transformée, elle a muté parfois en d'autres sentiments plus violents et incontrôlables, dont il a honte au fond de lui. Complexe, et abstrait, c'est là un homme qui ne sait pas très bien contrôler certains sentiments bien primaires, tels que la haine, le rejet. Et l'amour.

VOTRE PATRONUS - Un cerf
VOTRE EPOUVANTARD - Son frère et sa femme, curieux épouvantard.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Caramel
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Hum.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Félex Félicis, une potion populaire chez les Spudmore.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury et Botts
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – ULBERIC LUTHERUS un sorcier issu du Liechtenstein que personne ne connaît au Royaume-Uni. L'homme a eu la bonne idée d'essayer d'arracher la dent pourrie d'un dragon. Nul besoin de préciser qu'il a fini rôti.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Hippogriffe
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L'odeur de la cire, mélangée à l'odeur des pins que l'on coupe pour les utiliser dans la fabrication de balais.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - xxx

Tic.Tac.Tic.Tac.
L'horloge ne s'arrêtait jamais dans son incessante course contre la montre. Et les yeux de vautour de Randolf la fixaient, un verre à la main, posément, calmement, s'avancer de plus en plus vers les quatre heures de l'après midi qui allaient sonner. Son index droit tapait la cadence de la même manière qu'il le faisait tout le temps, avec précision et endurance. Le retard, le retard, il avait apprit à ne plus en avoir, enfant mal élevé qu'il avait été. Mais de toute évidence, la ponctualité n'était pas aux yeux de tous, une qualité. C'est en tout cas ce qu'il pensa en voyant Rita Skeeter débouler affublée d'une plume à papote dans son bureau, les joues rouges d'avoir couru, alors que lui se contentait de poser sur elle son regard bleu. Pourtant, il afficha un sourire affable. Nul besoin de traumatiser la jeune femme.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

RANDOLF : La société Black Forest Broomstick Ellerby & Spudmore vous dit-elle quelque chose ? Fabrication de balais de Quidditch ou pour le loisir, si vous en souhaitez la définition. C'est ce que je fais. Je fabrique des balais, je créé de nouveaux modèles avec mes équipes, je m'occupe de la diffusion sur le marché, des accords commerciaux. La base du métier d'entrepreneur est de savoir ce que l'on veut et comment vendre son idée. Vous savez ce que c'est : vous écrivez des articles avec ce que les gens veulent lire et non pas la vérité.
Randolf, d'un même mouvement, servit une généreuse rasade d'alcool à la visiteuse et lui tendit le verre de sa poigne de fer. Son sourire traçait de belles lignes d'expression autour de ses yeux, et à le voir ainsi, l'on aurait sans doute pu penser qu'il était réellement sympathique. Pour autant, ce que son sourire disait ne voulait pas dire qu'il disait tout. Ses yeux de rapaces gardaient en tête le papier que noircissait frénétiquement la plume à papote de la journaliste en carton alors qu'il parlait.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

RANDOLF : Je n'ai point souffert et suis marié à Alizea Spudmore depuis plus longtemps que ma mémoire me permet de le rappeler.
Pensivement, il fit tourner sa bague de mariage autour de son doigt sans rien ajouter de plus. Le verre, toujours dans sa main gauche, ne bougeait pas d'un centimètre alors qu'il s'exprimait avec facilité à Rita Skeeter.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

RANDOLF : Cela ne fait aucun doute. Un chien battu sera soit craintif soit profondément violent. Il en va de même pour les hommes. Ma famille a quitté l'Allemagne lorsque j'étais enfant, en raison de la dangereuse présence de Grindelwald. J'en garde des souvenirs violents et je considère désormais que la réussite et le succès ne peuvent que se former seuls, par le travail et l'acharnement. Il faut être conscient que tout peut s'effondrer d'un coup, comme un château de cartes, face aux aléas de la politique, ou des terroristes.Concernant Poudlard, je n'en porte pas grand intérêt. Une école reste une école, qu'elle soit située en France ou dans le Grand Nord.
L'acharnement, Randolf connaissait. Son enfance désolante, il s'en souvenait. Il se souvenait aussi que son frère n'avait pas vécu les mêmes choses que lui et à cette pensée, une vague de rage violente le prit à la gorge si bien qu'il serra son verre plus fort. Le danger, il l'avait vu, il l'avait vécu et il l'avait senti, chez lui, dans son pays. Il avait comprit que le danger ne venait pas que des concurrents, mais aussi des grands mages sorciers, que la magie était autant un apanage de violence qu'une entreprise. Aussi avait-il été envoyé à Serdaigle pour sa grande intelligence. Il avait été un élève brillant. Brillant en métamorphose, brillant en sortilège. La défense magique était sans aucun doute ce qu'il préférait. Car Randolf ne perdait pas de vu que l'équilibre précaire de la bourse l'est à peu près autant que celui de la société : entendez par là qu'il vaut mieux être prêt au moment où tout peut déraper. Professionnellement, comme personnellement.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

RANDOLF : Ce sont là des choses que j'aime mieux ne pas développer mais sachez que j'accorde un intérêt tout particulier à mon entreprise. L'objectif de tout entrepreneur n'est-il pas de faire fructifier son idée ?
Randolf était un homme à qui l'on avait enseigné l'importance de l'ambition. Et les leçons avaient pénétré son crâne avec une telle virulence que le trentenaire s'en trouvait maintenant presque ravagé. Son entreprise, la fructifier, ce n'était que son but. Mais il poursuivait désormais d'autres desseins autrement plus personnels et politiques. Mais il y réfléchissait encore, il avait besoin de rester calme et lucide. Se lancer dans n'importe quelle aventure sans avoir pensé à tout, il s'en sentait incapable et il ne comptait pas le faire. Aussi eut-il la présence d'esprit de ne pas en parler à la journaliste, qui s'empresserait sans doute d'écrire de lui qu'il se voyait comme le prochain Ministre de la Magie.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

RANDOLF : Un Spudmore n'a de maître que son patronyme, notez-le bien.
C'était en tout cas ce que Randolf s'était persuadé. Et il avait détesté les premiers pas de son cadet en dehors de la ligne toute tracée. Il lui en voulait parce qu'il l'enviait viscéralement, de ce sentiment sale et primaire qu'il n'arrivait pas à maîtriser. Maintenant qu'il était presque seul maître à bord de l'entreprise, il ne voyait que les obligations auxquelles il ne pouvait se soustraire alors que son petit frère vivait comme il l'entendait.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

RANDOLF : Rien qui ne vous regarde, Miss. Et n'inventez pas, je lirai votre article sitôt qu'il sera paru.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  chut Où avez vous connu le forum ?   Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : samedi-serpencendre

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

AUTRE :
— Exemple de post de façon RP de votre choix.

L'odeur des copeaux de bois avait ce quelque chose de particulier qu'elle rappelait toujours à Randolf Spudmore l'odeur des forêts de Bavière qu'il avait quitté lorsqu'il était encore enfant. Assit dans son atelier vide, puisque c'était un jour de fête - c'était, paraît-il, le premier janvier - il étudiait un plan pour la conception d'un nouveau balai sobrement intitulé Manchevif 3200 qu'il voulait plus performant que le modèle de 1952. Manches retroussées, l'aîné Spudmore mâchait pensivement un crayon de papier avant de rayer une formule pour la remplacer par une autre. Il continuait son inspection avant qu'un bruit à l'étage ne le sorte de sa réflexion. Il leva pensivement ses yeux bleus vers le plafond, sans pour autant poser ses plans. Il se contenta de faire une flèche explicative entre deux points et changea de position. Il était neuf heures du matin. A douze heures trente, il se grattait la tête devant une pièce en métal forgée par des gobelins. Le fabriquant se demandait s'il serait judicieux d'en ajouter à ses balais. S'il trouvait cela pertinent d'incorporer des cales-pieds pour améliorer la position des joueurs, il craignait aussi que cela ne rende son balai moins performant. Son crayon était rongé à un stade avancé et il ne serait pas étonnant d'apprendre qu'il avait attrapé une maladie bien sorcière qui le transformerait à terme, en arbre. S'il était dans l'atelier depuis six heures du matin, le commun des mortels ne semblait pas avoir oublié son existence - comment l'aurait-il pu ? - puisqu'il entendit qu'on l'appelait depuis l'étage. Randolf ne répondit pas et préféra faire le mort. C'était sans compter sur la clairvoyance d'Alizea qui finit par pointer le bout de son nez dans son antre.
La gracieuse présence de sa femme suffit à le tirer de son étude et il consentit à sortir pour treize heures et le début du repas. Sa femme avait sans doute plus d'influence sur lui que n'importe quel autre membre de sa famille. Il le savait, ne le perdait pas de vue, mais ne disait rien pour autant. Randolf voulait bien entendre qu'elle ne veuille pas manger seule pour le premier repas de l'année.

Avec Skarsgard en plus aaaaah rebienvenue, quel caractère

Marlene McKinnon a écrit:

:couet: