Un an de ... pur bonheur | CLOS

COTÉ DU BIEN · Sujet: Un an de ... pur bonheur | CLOS Mer 25 Mar 2020 - 21:10

Déjà un an. Aedhan allait avoir un an, cela faisait un an et demi que Gardenia et Moran étaient mariés et ce dernier peinait à réaliser. Il s'était passé l'équivalent d'une vie pour lui depuis la sortie de Poudlard. Tous les événements s'étaient enchaînés à la vitesse de la lumière, il ne comprenait pas comment il en était arrivé à un point de n'être plus capable de se reconnaître. Il avait vieilli physiquement, et mentalement, il se rapprochait maintenant plus du jeune père stable que du garçon impertinent et libre qu'il avait entendu être. Moran ne comprenait pas comment d'un bond, en une soirée, il était passé de pie voleuse et volage à cet ours à miel qui ne sortait que pour ramener de l'argent dans son foyer. Il ne s'était jamais voulu traditionnel, ni même vieux jeu, et pourtant, il cochait tristement toutes les cases des sangs-purs qu'il ne voulait pas cocher. Il s'était marié avant d'avoir un fils, à une sang-pure, une femme bien née. Leur enfant était un sang-pur, certes pas totalement noble en raison de sa branche à lui, mais pas de classe basse non plus. Il était étudiant, bien gentiment, allait vers l'exposition même du parfait sang-pur. La seule différence ? Le travail de sa femme.
Aedhan choisit ce moment là pour hurler à plein poumons dans son petit parc, et Moran s'approcha de lui pour le prendre dans ses bras. Les cheveux cuivrés du petit garçon brillaient malgré la basse luminosité de cette soirée qui constituait la veille de l'anniversaire du petit bonhomme. « Bientôt un an ! » fit-il au petit garçon qui le regardait de ses yeux d'eau, « gheibh thu àààààrd* ! ». Aedhan s'arrêta de pleurer pour sourire à travers ses larmes et maintenant assit sur le fauteuil, l'écossais les lui essuya doucement. Aedhan était à ses yeux un parfait mélange de Gardenia et lui. Il avait le regard vif et espiègle, mais il lui semblait que le petit garçon affichait d'ores et déjà un caractère logique qui le faisait toujours sourire lorsqu'il le regardait jouer. Moran ne savait pas où était allée fureter Gardenia mais il était de garde ce soir, en tout cas pour l'instant.

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COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: Un an de ... pur bonheur | CLOS Ven 27 Mar 2020 - 16:58

Le temps filait à toute vitesse, tel un train ne s'arrêtant jamais, subissant les assauts de la vie. C'était ainsi qu'elle était passée de Gardenia, l'excentrique bleue à Gardenia mère de famille, étudiante, faisant ses courses au marché pour l'anniversaire de son fils. Son fils devenait grand, babillant ses premiers mots incompréhensibles pour le commun des mortels n'étant pas parent, un langage bien à lui virevoltant entre l'anglais et le gaélique. Jamais, elle n'aurait pensé s'extasier ainsi devant un enfant et encore moins le sien, ou tout du moins pas dans l'immédiat. Les cartes de la vie était posée sur la table et ne changerait pas de si tôt. Elle était malgré tout heureuse du changement, heureuse d'avoir sa propre famille, sans remplacer l'ancienne, l'anniversaire de la mort de sa mère c'était déroulé quelques semaines plus tôt, elle lui avait tardivement présenté Aedhan et lui avait raconté sa vie de mère active aux côtés de Moran. Pendant plus d'une heure ils étaient restés tout les trois au cimetière, Moran faisant quelques blagues sur le chien baveux qu'elle était tandis qu'Aedhan faisait des bulles avec sa petite bouche comme pour reproduire les faits.

Une véritable famille, bien qu'elle n'ait pas été fondée sur des bases saines, elle le reconnaissait volontiers, mais elle ne voulait pas que son fils grandisse dans la tourmente de se dire qu'il n'avait pas été désiré. Elle l'aimait et peu lui importait la manière dont il était venu au monde et elle comptait bien le lui faire savoir en lui organisant une petite fête dont il pourrait consulter les photos quelques années plus tard. La Farine dans le panier, elle avait transplané en direction de l'appartement coloré dans lequel ils vivaient tout les trois, son soir de repos, elle comptait avant tout le passer avec Moran. Tant pis si ils alternaient tout deux la garde, mais le petit bout commençait à faire ses nuits et ils avaient tout deux besoin d'un repos certain. Déposant son panier sur l'ilot de la cuisine, elle se dirigea à petits pas en direction de la chambre d'Aedhan, où elle trouva les deux hommes de sa vie dans le fauteuil. Elle ouvrit doucement la porte pour rejoindre son époux près du rocking-chair. "Et bien ? Monsieur fait des caprices ?" fit-elle en déposant un baiser sur le front de son fils puis sur la joue de Moran.

COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: Un an de ... pur bonheur | CLOS Sam 28 Mar 2020 - 20:19

L'arrivée de Gardenia surprit Moran dont l'attention était toute tournée vers Aedhan. En fait, il découvrait, depuis qu'il était parent, que ses préoccupations étaient surtout tournées vers son fils et sa femme. La vie de famille avait cela d'incroyable qu'elle pouvait asservir le plus libre des hommes. Alors l'écossais continuait de se dégourdir les ailes, certes, il voyait maintenant Daisy quelques fois, mais il n'empêche que son ancrage était dans cette petite maison londonienne où logeaient deux jeunes gens pas tout à fait enfants, pas tout à fait adulte, ainsi qu'un minuscule strangulot qui était présentement sur les genoux de son père. Moran afficha un sourire à Gardenia lorsqu'elle lui demanda si leur fils faisait un caprice : « Aussi capricieux que sa mère... ». Il fallait s'y attendre. La jeune femme lui avait mis l'ouverture sur un plateau d'argent. En plus, elle savait très bien qu'elle était plus capricieuse que lui. « Mais je pense qu'il attendait sa maman » fit-il en lui tendant le strangulot qui lança les bras vers le visage de Gardenia. Le sourire de sa mère suffisait toujours à calmer Moran lorsqu'il était enfant et il remarquait que cela était similaire avec Aedhan. C'était mignon de voir cette étrange transmission de gènes, mais agaçant aussi. Car supporter les hurlements d'un enfant qui n'attend que sa mère pouvait être fatigant. Il regarda d'un air tendre sa femme et son fils : « T'as trouvé la farine ? J'espère que t'en as pris assez pour qu'on fasse une bataille avec ce qui reste ce soir quand Aedhan dormira. J'aurai ma revanche, vile femme ! » lui lança-t-il en se levant pour pointer un doigt accusateur vers elle. La dernière fois, ils avaient tous les deux essayé de faire des scones, et ça s'était soldé par une explosion à base d'oeufs, de farine et de lait dans toute la cuisine. L'instinct de guerrier de Moran lui donnait férocement envie de recommencer.

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Le sourire de la jeune femme ne pouvait que s'agrandir à l'entente des mots de Moran. Capricieuse ? Elle ne l'avait été qu'une seule fois, et elle voyait encore cette scène où elle avait supplié à mort son meilleur ami de cracher le morceau sur son coup de coeur adolescent sur Pompom. Elle avait été pliée en deux. Sanguine. Peut-être plus, à vrai dire, l'image de leur bal de sixième année était gravé dans sa rétine, à ce moment là on pouvait tout aussi bien dire, effectivement, qu'elle avait été capricieuse à souhait. Peut-être même plus que cela. Elle savait pertinemment, qu'elle était plus capricieuse que celui qui était maintenant son époux - à croire qu'il n'avait pas peur de sa droite. "Je vais faire comme si tu n'avais pas toucher la corde sensible." fit elle légèrement en attrapant son ange aquatique, comment pouvait elle résister à ce regard triste et émerveillé à la fois ? Aedhan était devenu son point d'ancrage, au même titre que Moran, mais ce petit être était de loin un parfait mélange d'eux, un garnement qui savait obtenir ce qu'il voulait. Fâcheuse habitude, qu'elle tentait encore de corriger. "Et bien ? Tu essaies de me surpasser ?" chuchota-t-elle au strangulot en frottant son nez contre le sien. "De qui est-ce que tu tiens ça ? Bho d’athair ?*" ajouta-t-elle en lui chatouillant le ventre. A vrai dire, elle était presque sûre que cela venait de Moran. Presque. Mais si une chose était sûre c'était que cela ne venait pas de son parrain, et encore moins de sa marraine. C'était forcément eux. Peut-être même les deux. Vu leur manière incorrigible de se battre comme des premières années. Et lorsqu'on parlait du fléreur... "J'ai failli l'oublier, mais j'en ai trouvé !" sourit-elle mystérieuse, en berçant son petit bout de chou. "Crois moi. On ne refera pas une égalité pour manque de matériaux. Jamais. D'ailleurs, tu peux aller sortir les courses du sac pendant que je m'occupe de ce petit bonhomme ?" Un bain, miam miam, une chanson et au dodo !

Spoiler:

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Moran, les mains dans les poches, regarda aussi amusé qu'attendri Gardenia coucher Aedhan. Il était plus réceptif à sa mère. Comme si, peut-être, une partie de lui savait qu'il valait mieux miser tous ses pions sur le bon cheval - hum hum. Si l'écossais avait pu jeter un coup d'oeil au futur de son fils, il serait sans doute déçu, et triste, de ne se voir nulle part. Mais de toute manière, il valait mieux vivre dans l'ignorance que dans l'horreur du lendemain. Sa grande passion, au demeurant, n'était pas la divination mais bien les batailles de farine dans des tranchées forgées avec les chaises de la cuisine. Leur appartement n'était pas immense, mais il y avait au moins assez de place pour se lancer des boules de farine. Son épouse lui confia d'ailleurs en avoir acheté, ce qui le soulagea considérablement. Une bataille épique dans la cuisine, c'était exactement ce dont il avait besoin pour se détendre. Le Quidditch c'était bien, mais parfois, un peu de piment dans sa vie d'homme marié était bon à prendre... Il fila à la cuisine sortir les courses du sac et les ranger proprement donc... Argh ! Il ne pouvait pas résister à la tentation !
Moran attrapa la boîte d'oeufs, et au lieu de la ranger de suite, en sorti quatre pour les cacher derrière lui. L'arme fatale qui réduirait à néant tous les efforts de Gardenia. A dire vrai, il ne comptait pas faire le gâteau avant la bataille, ça non. Il voulait l'épuiser d'abord, la faire perdre, pouvoir fanfaronner et ensuite seulement, il consentirait à casser des oeufs pour faire un gâteau. Ainsi... Ce qui devait arriva nécessairement. Sa femme pénétra dans la cuisine, l'air de rien et Moran envoya un oeuf devant elle qui s'écrasa au mur : « C'EST LA GUERRE MADAME POWELL ».

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Le bain avait été rapide, et ses cheveux étaient désormais trempés par la faute du dirico en plastique de la baignoire - idée sordide. Aedhan était désormais propre, rassasié par son biberon et changé. Somenolant dans ses bras, elle décida, ne voyant pas son époux revenir, de coucher le petit être. "Bonne nuit mon ange." sourit-elle en bordant son fils, sa peluche en forme de strangulo bien blottie contre lui. Allez savoir pourquoi un strangulot. La lumière éteinte, elle se contenta de fermer la porte de la chambre pour insonoriser la grande pièce principale contentant à la fois l'entrée, le salon et le salle-à-manger/cuisine. Comme un studio, en beaucoup plus grand, d'une taille raisonnable pour trois. D'une taille assez raisonnable pour voir... un oeuf arriver à deux doigts de sa tête. "MONSIEUR POWELL ! VOUS PERDREZ UNE FOIS ENCORE !" cria-t-elle en se jetant sur un sachet de farine, à couvert derrière l'ilot de la cuisine. Elle attendit quelque seconde avant d'attraper une tomate qui se trouvait dans le saladier, courant à l'autre bout de la cuisine elle envoya la tomate s'écraser en direction de son époux avant de se cacher de nouveau, immédiatement.

Pair : La tomate s'écrase sur le t-shirt de Moran et dégouline de tout son long.

Impair : La tomate s'éclate contre sa statue blanche de Morgane : "Non !!!" crie-t-elle de désespoir.

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'Le dé ' : 4

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Sortons les tambours de guerre ! Dans tous les sens du termes, Gardenia et Moran faisaient une réplique des guerres fratricides entre Anglais et Ecossais dans leur propre cuisine. Hors de question pour le jeune homme de perdre face à elle, et encore moins alors qu'il avait une boîte d'oeufs sous la main pour les lui éclater dans les cheveux. Il prendrait probablement un plaisir démesuré et malsain à la voir se démêler la tignasse pendant que lui n'aurait qu'à prendre une douche rapide pour faire partir le mélange gluant de jaune et de blanc. Il la regarda se jeter sur le paquet de farine et se cacher derrière l'îlot de la cuisine ... Moran avait beau, toutefois, avoir de bons réflexes, face à une tomate il ne pouvait rien faire ! Ce n'était pas pour rien qu'il était batteur, lui après tout, envoyait les cognards il n'était pas chargé de les éviter. Alors, en se faisant violemment toucher par l'aliment tueur, il se saisit du rouleau à pâtisserie. La prochaine tomate allait s'exploser contre, parole de Powell ! Caché par terre, derrière une chaise, il regardait Gardenia dans le blanc des yeux sous la table. « Sale gamine, tu vas me le payer cher ! » la prévînt-il en se saisissant de son oeuf pour le lancer en traître au dessus de la table. L'aliment eut une trajectoire admirable en cloche.

~~PAIR | PLEINE TÊTE ! Gardenia a les cheveux englués dans la coquille, le jaune et le blanc ! « AHAH ! ».~~
IMPAIR | L'oeuf s'éclate juste à côté d'elle, mais a au moins le mérite de lui salir les jambes !

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'Le dé ' : 1

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Si il y avait bien une chose qui ne faisait pas le malheur des Powell, c'était bien le ménage. En aucun cas, la farine, les oeufs et les tomates ne faisaient pas exception, surtout pas. La guerre était longue, et si elle avait remporté une bataille il y avait quelques temps de cela, elle n'avait pas pour autant gagner cette guerre. Une nouvelle nuit, un nouvel instant. Le sac de farine collé contre son coeur, la tomate partie pour s'écraser sur le t-shirt de Moran, une grande joie s'était emparée d'elle... jusqu'à ce qu'elle le voit saisir le rouleau à pâtisserie : il allait falloir changer de tactique, le batteur refaisait surface. Tout deux au sol à chaque bout de la cuisine, elle ne pu se retenir de lui faire un clin d'oeil, provocante. Allait-il réeellement réussir à lui lancer un oeuf en pleine tête ? Elle en doutait. « Ouh... j'ai terriblement peur. » La poursuiveuse et le batteur, deux adversaires de toujours, silence. Etrange. CE ne fut qu'en sentant un liquide gluant sur son mollet qu'elle se rendit compte que c'était un serpentard qui se tenait en face d'elle. « TRAITRE ! » cria-t-elle en se redressant brusquement. Sale gosse. Vexée, elle ferma le sac de farine fermement pour le lancer, tel une grande. Qui rirait bien le dernier.

PAIR | Le Sac de Farine s'écrase violemment à côté de Moran, étalant la poudre blanche autour d'eux.

IMPAIR | Très belle cloche. Belle trajectoire, le sac se dirigea en plein sur lui. Elle espérait simplement qu'il oubli le rouleau à pâtisserie qui se trouvait dans sa main.
(tu as donc deux dés à lancer )

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'Le dé ' : 3

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Moran était nul. Il fallait le dire, il ratait sa cible principale, et ce n'était pourtant pas faute de changer d'arme. Mais heureusement, le jeune homme avait été à la bonne école, avec son jumeau maléfique, et à quatre pattes par terre, il décida d'utiliser la fumisterie fourbe. Hélas, une nouvelle fois, ce fut un échec. Il jura entre ses dents quelques injures écossaises que Gardenia ne l'avait encore jamais entendu prononcer alors qu'elle le traitait de traître. Sale gosse, elle ne le méritait pas. Il la regardait, armé de son rouleau à pâtisserie avant de relever le regard pour pâlir. « T'ES VRAIMENT LA PIRE » s'écria-t-il, outragé d'une telle agression au sac de farine.

DÉ 1

~~IMPAIR | BANG. Instinct de batteur s'il en est, Moran frappe dans le sac de farine avec sa batte improvisée.~~
PAIR | Il rate son coup, le sac s'explose sur ses pieds. La poussière de farine lui remonte jusque sur le visage et dans le nez et il s'essuie les yeux avec ses doigts pour essayer d'apercevoir sa gourgandine de femme.

DÉ 2

PAIR | « AH AH ! » s'écria-t-il en la pointant avec son rouleau à pâtisserie de son air stupide de conquérant, « ça fait moins la maligne, hein ? ». (je te laisse décider où le sac la touche )
IMPAIR | Gardenia, cette ancienne poursuiveuse affreuse, évite son sac.

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'Le dé ' : 6, 3

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« C'EST TOI QUI DIT CA ? » cria-t-elle en riant aux larmes, cette scène majestueuse du batteur ayant loupé sa cible resterait gravée dans sa mémoire jusqu'au bout. Ma-gique. La farine parsemée sur l'entièreté du sol en laissant quelques résidus de farine sur son visage, lui laissant a priori le temps de se rapprocher pour tenter une nouvelle attaque. Elle gagnerait, elle était déterminée. Heureusement, elle avait mis ce qui était nécessaire à la préparation du gâteau de côté pour ne pas se retrouver à devoir faire avec les moyens du bord le lendemain. Elle se rapprocha discrètement, attrapant une tomate au passage, pendant qu'il essayait d'y voir clair. Se servant d'une chaise comme bouclier, elle se jeta à terre pour lui balancer une tomate, histoire d'aggraver un peu son cas.

PAIR | La précipitation n'est jamais bonne : la tomate rate sa cible pour s'écraser à deux centimètres du pied de Moran. Discrétion : zéro.

IMPAIR | La trajectoire était constante, bien fixée, elle n'avait plus qu'à espérer que Moran n'ait pas le temps de voir arriver cette magnifique tomate rouge et bien mure.

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'Le dé ' : 3

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