ϟ la fiche de recensement

NOM - KAZAREH PRENOMS - MAÂT DATE DE NAISSANCE - 1er JUILLET AGE - 20 ANS VILLE D'ORIGINE - ALEXANDRIE, EGYPTE SANG - MÊLÉ ANCIENNE MAISON A POUDLARD - ÉTUDES A UAGADOU ORIENTATION - NEUTRE

Maât est une sorcière prodigieuse. Entourée d'une aura mystique qu'elle se plaît à utiliser par sa nature malicieuse, rêveuse et dans un autre monde, elle jouit d'une réputation sulfureuse qui la précède en Egypte. Fiancée dès l'âge de cinq ans à un riche négociant de dragons africains, Maât le moment venu, ne s'est tout simplement pas présentée au mariage pour lui faire faux bond. Nommée après la déesse égyptienne de l'ordre, de la justice et de la paix, la sorcière est en effet une personne qui a besoin d'être en phase avec la nature et elle-même, puisant profondément dans l'énergie physique et naturelle. Certains la jugeront sans doute durement, ne voyant en elle qu'une femme égarée dans des passions trop spirituelles, mais il n'en est rien. De sa vive intelligence, Maât en retire un discernement profond mais discret qu'elle cache sous des sourires entendus. Amusante, elle est ouverte aux mondes et aux Hommes quels qu'ils soient. Soeur de milieu de fratrie, c'est aussi une femme très maternelle avec sa famille. Poussée hors de son pays en raison de son esclandre à Alexandrie, la sorcière s'est réfugiée à Londres où elle a ouvert une boutique d'objets magiques égyptiens. L'on y trouve de tout, et surtout des potions de son pays qu'elle prépare elle-même. Douée dans l'art des potions mais également des sortilèges qu'elle transpose en amulettes, Maât se contente de cette vie sobre et plus pauvre que celle qu'elle a quitté. Entière, et simple, elle s'y complaît et demeure ravie d'avoir réussi à échapper à toutes les obligations qui pesaient sur elle dans son pays.

VOTRE PATRONUS - un fennec
VOTRE EPOUVANTARD - une noyade
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – chocolat noir
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – accio
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – amortancia
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – le libraire
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – tandhasi saad, un sorcier égyptien du IIIème siècle av. JC.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – les licornes
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – une odeur chaude de sable brûlé par le soleil accompagné de cette étrange odeur que l'on peut saisir sur les toiles étendues près du port des pêcheurs d'Alexandrie.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - xxx

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

Maât avait un regard lunaire qui s'attardait sur les traits de toutes les personnes qui se trouvaient autour d'eux, sauf Rita Skeeter. La sorcière admirait la diversité dans les traits de tous les gens qui se trouvaient autour d'elle. Elle trouvait tout cela très beau, très poétique aussi. D'elle émanait un voile d'une odeur d'encens qu'elle ne remarquait même plus. Ça la calmait. « J'ai une boutique sur le chemin de Traverse » fit-elle de sa voix absente alors qu'elle se concentrait sur une femme qui entrait dans les Trois Balais, « J'y vends des remèdes, des amulettes, je fais des consultations de divination, je tire les cartes vous voyez, comme mon activité est diversifiée... Oui... ». Le regard de Maât se fit d'autant plus absent que la vieille dame s'asseyait non loin d'elle. Elle remarqua sa fixation étrange sur sa personne et lui tourna le dos, ce qui semblait définitivement rompre le charme.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

Maât ne répondit pas de suite, ayant une nouvelle fixation en la personne de celle qui se faisait appeler Madam Rosmerta. L'autorité qui émanait de cette personne fascinait la sorcière égyptienne qui l'observait, captivée par son adresse avec les verres et les bouteilles. Finalement, elle reporta ses yeux sombres sur Rita pour la regarder calmement : « J'étais fiancée l'année dernière, mais je ne suis jamais allée au mariage. A la place, je suis arrivée ici... Ce beau pays... Ça alors ! » s'écria-t-elle en faisant sursauter la journaliste, « je n'avais jamais vu un homme avaler si facilement un verre de whis... whis... Whiskay ? ». Elle ne remarqua pas que la journaliste, mal-à-l'aise, suivait son regard en s'enfonçant dans son siège pour augmenter la distance entre elles.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

La sorcière écouta vaguement la question et s'humecta les lèvres sans regarder la journaliste. Elle ressentait vis-à-vis de son enfance, un intense bonheur et le partager avec une inconnue relevait presque, à ses yeux, d'un viol onirique. Maât avait grandi heureuse, dans une famille nombreuse, entourée de soeurs toutes plus formidables à ses yeux les unes que les autres, brillante chacune à sa matière et unies comme les doigts d'une main. « Je n'étais pas à Poudlard » confia-t-elle en préférant parler plutôt de l'école où elle avait étudié,  j'étais à Uagadou ». Elle eut un sourire léger, se remémorant ses années d'étude à l'école africaine de magie : « Je gage que ma scolarité là-bas y a été différente de la vôtre » - elle expira toute sa tension par le nez et continua - « nous y apprenons par exemple la magie sans baguette » souffla-t-elle en faisant remuer ses doigts mates pour que s'en échappe une jolie fumée rose. Elle éclata de rire, c'était beau la magie.  

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

Maât continua de sourire de son air paisible : « Je ne suis pas quelqu'un avec beaucoup d'ambition vous savez. Vivre simplement est peut-être le plus beau cadeau d'une vie... Ce que vous avez tendance à oublier en Europe, parfois ».

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

« La politique est un poison duquel je me tiens éloignée... Vous devriez faire de même, Miss Skeeter ».

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

Les lèvres bien dessinées au crayon rouge de la sorcière se pincèrent pendant quelques seconde. Il n'y avait bien qu'une seule chose qu'elle voudrait formuler, mais elle n'était pas certaine, à ce stade, de vouloir le partager. Misant tout sur son aspect perché, elle se contenta de se dandiner d'un air lunaire en regardant la pluie marteler les fenêtres.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? yes captain Où avez vous connu le forum ?  i don't remember anymore Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui oui jeudi-jobarbille

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

La brume rampait lentement en sa direction, tantôt rouge, tantôt grise, bientôt épaisse mais toujours fine pour l'instant, et Maât s'avançait en foulant de ses pieds nus le sable qui lui rappelait celui étrange de son pays. L'impression bizarre que l'air était lourd mais aussi humide donnait à la jeune femme un besoin de sortir alors qu'elle était à priori dehors. La brume s'épaississait à mesure qu'elle s'enfonçait dans son corps et bientôt, elle ne verrait plus rien. C'était poussée par cette indescriptible pensée qu'elle devait traverser ce barrage de nuage que l'égyptienne s'avançait sans crainte dans un monde de plus en plus sombre et de plus en plus inquiétant. La sérénité dont elle faisait preuve se ressentait dans ses pas alors que le sable devenait plus chaud et bientôt la chaleur serait intolérable mais elle ne crierait pas, non. Elle leva sa main à hauteur de son visage en continuant de s'avancer, fit sortir de ses doigts fins une jolie lumière pâle pour l'éclairer. La sorcière cherchait quelque chose dans ce dédale étrange sans pourtant savoir de quoi il s'agissait. Il lui paraissait que cela faisait une éternité qu'elle s'avançait et elle ressentit les pas suivants comme une éternité supplémentaire. Son esprit la tenait prise à un piège dément dont elle ne parvenait pas à s'extraire et encore moins à craindre. Maât vit passer un scarabée et ce fut la première chose qui la fit s'arrêter. Elle le regarda passer comme s'il avait la priorité, au lieu de l'enjamber, et le suivit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse de sa vue. Le silence était foudroyant dans cet endroit qu'elle pensait maintenant avoir créé. Elle pensa longuement à la symbolique de ce scarabée et au fur et à mesure qu'elle y songeait, elle se persuadait qu'il lui délivrait un message, de ceux importants et que l'on oublie jamais. Protecteurs des vivants, symbole de renaissance des morts, Maât à cet instant se sentit curieusement aussi vivante que morte. Peut-être s'avançait-elle vers sa mort, pensa-t-elle, amusée. Son amusement se transforma en surprise lorsqu'elle entendit le cri d'un oiseau. Pas n'importe lequel, à dire vrai. Elle n'en avait jamais vu en vrai. Un beau cygne lui passa au dessus de la tête en la regardant d'un air profondément dédaigneux. Maât le trouva beau.
Elle se réveilla brusquement, les pupilles dilatées, et tourna ses yeux sombres vers le sol, où étaient les encens qu'elle avait utilisé pour sa transe. Un sourire étrange se porta sur ses lèvres rouges, elle était heureuse. Quelque chose de beau et d'intense l'attendait.

Ahhhh Golshifteh :couet:

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