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Sortons les tambours de guerre ! Dans tous les sens du termes, Gardenia et Moran faisaient une réplique des guerres fratricides entre Anglais et Ecossais dans leur propre cuisine. Hors de question pour le jeune homme de perdre face à elle, et encore moins alors qu'il avait une boîte d'oeufs sous la main pour les lui éclater dans les cheveux. Il prendrait probablement un plaisir démesuré et malsain à la voir se démêler la tignasse pendant que lui n'aurait qu'à prendre une douche rapide pour faire partir le mélange gluant de jaune et de blanc. Il la regarda se jeter sur le paquet de farine et se cacher derrière l'îlot de la cuisine ... Moran avait beau, toutefois, avoir de bons réflexes, face à une tomate il ne pouvait rien faire ! Ce n'était pas pour rien qu'il était batteur, lui après tout, envoyait les cognards il n'était pas chargé de les éviter. Alors, en se faisant violemment toucher par l'aliment tueur, il se saisit du rouleau à pâtisserie. La prochaine tomate allait s'exploser contre, parole de Powell ! Caché par terre, derrière une chaise, il regardait Gardenia dans le blanc des yeux sous la table. « Sale gamine, tu vas me le payer cher ! » la prévînt-il en se saisissant de son oeuf pour le lancer en traître au dessus de la table. L'aliment eut une trajectoire admirable en cloche.

PAIR | PLEINE TÊTE ! Gardenia a les cheveux englués dans la coquille, le jaune et le blanc ! « AHAH ! ».
IMPAIR | L'oeuf s'éclate juste à côté d'elle, mais a au moins le mérite de lui salir les jambes !

Si il y avait bien une chose qui ne faisait pas le malheur des Powell, c'était bien le ménage. En aucun cas, la farine, les oeufs et les tomates ne faisaient pas exception, surtout pas. La guerre était longue, et si elle avait remporté une bataille il y avait quelques temps de cela, elle n'avait pas pour autant gagner cette guerre. Une nouvelle nuit, un nouvel instant. Le sac de farine collé contre son coeur, la tomate partie pour s'écraser sur le t-shirt de Moran, une grande joie s'était emparée d'elle... jusqu'à ce qu'elle le voit saisir le rouleau à pâtisserie : il allait falloir changer de tactique, le batteur refaisait surface. Tout deux au sol à chaque bout de la cuisine, elle ne pu se retenir de lui faire un clin d'oeil, provocante. Allait-il réeellement réussir à lui lancer un oeuf en pleine tête ? Elle en doutait.  « Ouh... j'ai terriblement peur. »  La poursuiveuse et le batteur, deux adversaires de toujours, silence. Etrange. CE ne fut qu'en sentant un liquide gluant sur son mollet qu'elle se rendit compte que c'était un serpentard qui se tenait en face d'elle. « TRAITRE ! » cria-t-elle en se redressant brusquement. Sale gosse. Vexée, elle ferma le sac de farine fermement pour le lancer, tel une grande. Qui rirait bien le dernier.

PAIR | Le Sac de Farine s'écrase violemment à côté de Moran, étalant la poudre blanche autour d'eux.

IMPAIR | Très belle cloche. Belle trajectoire, le sac se dirigea en plein sur lui. Elle espérait simplement qu'il oubli le rouleau à pâtisserie qui se trouvait dans sa main.
(tu as donc deux dés à lancer )

Moran était nul. Il fallait le dire, il ratait sa cible principale, et ce n'était pourtant pas faute de changer d'arme. Mais heureusement, le jeune homme avait été à la bonne école, avec son jumeau maléfique, et à quatre pattes par terre, il décida d'utiliser la fumisterie fourbe. Hélas, une nouvelle fois, ce fut un échec. Il jura entre ses dents quelques injures écossaises que Gardenia ne l'avait encore jamais entendu prononcer alors qu'elle le traitait de traître. Sale gosse, elle ne le méritait pas. Il la regardait, armé de son rouleau à pâtisserie avant de relever le regard pour pâlir. « T'ES VRAIMENT LA PIRE » s'écria-t-il, outragé d'une telle agression au sac de farine.

DÉ 1

IMPAIR | BANG. Instinct de batteur s'il en est, Moran frappe dans le sac de farine avec sa batte improvisée.
PAIR | Il rate son coup, le sac s'explose sur ses pieds. La poussière de farine lui remonte jusque sur le visage et dans le nez et il s'essuie les yeux avec ses doigts pour essayer d'apercevoir sa gourgandine de femme.

DÉ 2

PAIR | « AH AH ! » s'écria-t-il en la pointant avec son rouleau à pâtisserie de son air stupide de conquérant, « ça fait moins la maligne, hein ? ». (je te laisse décider où le sac la touche )
IMPAIR | Gardenia, cette ancienne poursuiveuse affreuse, évite son sac.

 « C'EST TOI QUI DIT CA ? » cria-t-elle en riant aux larmes, cette scène majestueuse du batteur ayant loupé sa cible resterait gravée dans sa mémoire jusqu'au bout. Ma-gique. La farine parsemée sur l'entièreté du sol en laissant quelques résidus de farine sur son visage, lui laissant a priori le temps de se rapprocher pour tenter une nouvelle attaque. Elle gagnerait, elle était déterminée. Heureusement, elle avait mis ce qui était nécessaire à la préparation du gâteau de côté pour ne pas se retrouver à devoir faire avec les moyens du bord le lendemain. Elle se rapprocha discrètement, attrapant une tomate au passage, pendant qu'il essayait d'y voir clair. Se servant d'une chaise comme bouclier, elle se jeta à terre pour lui balancer une tomate, histoire d'aggraver un peu son cas.

PAIR | La précipitation n'est jamais bonne : la tomate rate sa cible pour s'écraser à deux centimètres du pied de Moran. Discrétion : zéro.

IMPAIR | La trajectoire était constante, bien fixée, elle n'avait plus qu'à espérer que Moran n'ait pas le temps de voir arriver cette magnifique tomate rouge et bien mure.