ϟ la répartition

NOM - Lupin PRENOMS - Remus, John DATE DE NAISSANCE - 10 mars 1960 AGE - dix-sept ans VILLE D'ORIGINE - Watford CLASSE - septième année SANG - Sang mêlé

Comment décrire Re’ ? Ses camarades de classe auront un petit sourire, diront de lui qu’il est studieux, et prêt à aider en cas de besoin. D’ailleurs, s’ils ont une question, ils savent que Lupin ou Evan sont les plus susceptibles d'apporter la bonne réponse. Où est-ce qu’on peut le trouver ? Oh, non, pas dans la bibliothèque, essayez plutôt la grande salle, la salle commune de gryffondor ou le parc. Il n’aime pas reste longtemps enfermé entre les petits espaces des étagères, ça le rend nerveux.

Si vous demandez à ses professeurs, avec un air enchanté, ils vous décriront à quel point il s’applique en classe, pose des questions pointues et fait preuve d’une culture générale impressionnante dans les devoirs qu’il rend. Ils plaindront cependant sa discrétion et son malaise lorsqu’il s’exprime oralement devant la classe ; avec un hochement de tête entendu, ils diront que ce garçon a des capacités pour aller loin, c’est certain, très loin.

Enfin demandez à ses amis proches, et ce sont quelques ricanements entendus que vous récolterez. Ils savent, bien sûr, la réputation impeccable qui suit Re’ dans toute l’école - seulement voilà, eux connaissent l’envers du décor. Eux savent bien que le beau diable, sous sa couverture de saint, est un joueur ; le cerveau maléfique de nombreuses blagues, le loup à l’air innocent qu’il faut prendre garde à ne pas titiller. Eux savent reconnaître le sarcasme subtil dont fait usage quotidiennement le loup-garou ; son humour à lui est bien plus discret que ses camarades, mais il s’en sert bien plus souvent que tout le monde ne semble le penser. Remus ? diront-ils. Remus est probablement celui qui jure le plus de tout leur groupe d'amis - par la barbe de Merlin ouais, ça fait bizarre quand tu deviens ami avec lui et que tu t'en rends compte. Anxieux lorsqu’il s’agit de parler devant une salle de classe, c’est certain - mais nerveux ? Ha ! Le type a passé six ans en compagnie de James Potter, Peter Pettigrow et Sirius Black, et vous pensez qu'il y a encore une chose sur cette terre qui peut le rendre plus nerveux que ces trois là réunis ? Non, vraiment, Remus est probablement le Gryffondor le plus chill de l'histoire de la maison.

Une chose à noter - il déteste parler de lui-même et de ses émotions, mais sera l’oreille la plus attentive du monde lorsqu’on vient à celles des autres. Un truc à voir avec son petit problème de fourrure, sans aucun doute, mais Rem ressent littéralement les fortes émotions des autres. P't'être pour ça qu'on le décrit comme empathique.

Vous pouvez compter sur lui pour dédramatiser nombre de situations - d’un roulement d’yeux au ciel, Re’ a apprit à gérer les tendances un brin dramatiques de ses amis. Vous ne le verrez jamais s’exciter dans tous les sens comme Potter et Black, hurler dans les couloirs, se démener sur un balais suspendu à vingt mètres de haut. Non, Remus sera celui qui, d’un mensonge parfait, expliquera au Directeur pourquoi diable on a retrouvé Black et Pettigrow perchés sur les toits du château à deux heures du matin ; Remus est l'ami loyal, qui ne laissera tomber sa meute sous aucun prétexte ; Remus est le loup rugissant, qu’il ne faut pas réveiller, sous peine de déverser une violence dont il ne fait jamais preuve ; Remus est le loup rancunier qui, évitant les conflits frontaux, se ferme comme une huître et demeure d’une froideur extrême lorsqu’on l’a touché en plein cœur. Non, vraiment, vous ne voulez pas jouer avec le loup. Car dans tous les cas, vous allez vous en prendre plein la tronche.

Bref, après avoir recueilli les témoignages de nombre de personnes, vous comprendrez finalement qu’il faut être bien naïf pour penser de Remus qu’il est un homme à une simple facette. Car tout à la fois, Remus est un ami, un préfet, un Gryffondor, un loup - et un Maraudeur.

VOTRE PATRONUS - un loup - quel belle ironie.
VOTRE EPOUVANTARD - la pleine lune.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – chocolat, quoique la cerise est bonne aussi.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – lumos - après chaque pleine lune, c’est le premier qui le guide hors de sa prison de bois.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – une étrange potion concoctée par l’infirmière après chaque pleine lune, étrange mixe d’élixir d’euphorie et… d’autre chose.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – défense contre les forces du mal, une fascination étrange pour quelque chose qui le touche de près.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – la boutique de brocante, on y trouve de tout et n’importe quoi.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Paracelse.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – il aime les Abraxan et trouve les Pitiponks tout à fait singuliers.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – une tablette de chocolat fraîchement déballée - l’air après la pluie - le parfum qui plane en permanence dans la salle commune de gryffondor, étrange mixe entre du feu, du bois et des vieilles tapisseries.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - euh… nan ? Ah, si, Rem est très versé musique. Donc si vous voulez le perdre, allez-y, mettez un son à la radio et ça y est, il agite la tête et n’importe quelle partie du corps qu’il est capable de bouger. Aussi, vous étonnez pas de le voir déambuler dans des sweat ou des pulls trois fois trop grands pour lui. Il a la fâcheuse tendance d’emprunter les vêtements de ses amis - hey, si vous voyiez l’état de sa garde-robe… bah vous pourriez pas, puisqu’il en a presque pas. puis bon, j'suppose que c'est inutile de parler de son obsession pour le chocolat ?

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Oh ! Euh, hey-  je veux dire, salut... moi c'est- enfin, j'm'appelle Remus. Lupin, Remus. Enfin Remus Lupin. C'est moi.

Silence inconfortable.

Ouais, c'est ma première année... je ne sais pas trop dans quelle maison, en fait. J'ai été informé... assez tard sur le sujet. Y'en a quatre, c'est ça ? Honnêtement, si une m'accepte, ce sera déjà pas mal...

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Ma mère est Moldue, elle travaille dans les... les assurances... tu ne connais pas. Et mon père est expert dans des apparitions spectrales, je n'ai pas trop compris le principe. Mais il travaille dans la magie. T'as dû te tromper, je n'ai pas... de frères et soeurs.

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Des projets d'avenir ? C'est un peu... un peu vaste, non ? 'fin- j'aimerais bien combattre le mal. Auror, apparemment. Mais je ne pense pas- on m'a dit que c'était pas probable. Sinon, j'aime bien tester des sorts et tout... y'a plusieurs choses qui me tentent, on ne m'a pas encore expliqué tout ce qui était possible. Pour l'instant, le but, c'est d'apprendre, non ? Et après... on verra.

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Les Bavboules ? Je connais, ça. J'aime bien. Même si y'a plusieurs variantes de règles, c'est un peu... compliqué de tout suivre. Et le conte dont tu parles, c'est Aladin, oui. Ma mère m'en a parlé, un jour. Cette histoire de voeux... je crois pas trop aux coups de chance comme ça. Mais récemment, j'ai eu un de mes voeux qui s'est réalisé... et m'a mis ici, dans ce train. Alors ben, j'dirais que le second, ce serait de trouver un métier cool. Et ça sera bien suffisant déjà...

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  nope ! Où avez vous connu le forum ?  PRD, où j’ai vu qu’il manquait un Lupin donc j'ai voulu tenter ma chance, j'espère vraiment que je saurais être à la hauteur des attentes   Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : ouiouioui ! samedi-serpencendre, vendredi-veaudelune, jeudi-jobarbille, lundi-lutin de cornouailles, dimanche-demiguise, mercredi-murlap, mardi-manticore.

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

RP choisi :
— Ton souvenir le plus désastreux / honteux pendant les cours à Poudlard OU à Poudlard d'une manière générale (pourquoi, que s'est-il passé, quelles conséquences, etc).

« Je reviendrai demain matin, » dit Poppy Pomfresh en hochant la tête. « J'ai installé un pichet, juste-là, et des vêtements propres, dans le coin. Comme ça, tu pourras... » « Vous devriez reprendre les vêtements, » dit Remus.

Le gamin se penche et se saisit du pantalon et du t-shirt posés sur le lit, puis les tend à l'infirmière. « Vraiment, » insiste-t-il avec un sourire contrit. « Ça m'embêterait qu'il les gâche. Il... il a tendance à déchirer, maintenant. » Remus sent le sang lui monter aux oreilles et lui brûler les joues, mais il essaie de ne pas perdre contenance devant le regard que lui lance l'infirmière. Elle accepte finalement de reprendre les vêtements, et avec beaucoup de douceur, lui demande s'il a besoin d'autre chose. Remus parcourt la pièce du regard.

C'est une pièce sombre, dont le plancher et le lit branlant ont l'air d'avoir été installés à la va-vite. Quelques rayons de soleil passent au travers de la porte. Une atmosphère de bois fraîchement coupé flotte autour d'eux. Puis, il finit par hocher la tête - quand soudain, son regard tombe sur le petit verrou soudé à la porte. Ses yeux s'agrandissent et il désigne le loquet d'un mouvement de menton. « Ça, » dit-il, le ton nerveux, « ça ne tiendra pas. »

Poppy a un petit sourire - empreint de tristesse, et de compréhension. Elle sort alors sa baguette magique et l'agite légèrement. « Albus et moi avons mis au moins quelques sortilèges, » répond-t-elle. « Et l'entrée est bien gardée. Tu n'as pas à t'en faire, Remus. Il est impossible que le loup sorte ce soir. » Remus aime la façon dont Poppy désigne son autre lui. Elle ne dit pas "il est impossible que tu sortes ce soir", elle dit "le loup". Depuis qu'il l'a rencontré, Poppy Pomfresh s'était montrée bienveillante envers lui. Elle n'avait pas eu un seul regard d'horreur, ou de pitié ; simplement de la bienveillance, et une profonde attention à son égard. Et cette façon qu'elle a, de dire le loup...

C'est idiot, il en a conscience, mais ça lui fait du bien. Il a l'impression qu'il s'agit de quelqu'un d'autre, il a l'impression, pour la première fois depuis qu'il a des souvenirs, de ne pas être défini par cette facette sombre. La nuit, le loup rôde. Mais le jour... le jour, il est Remus Lupin. Et il peut conserver un peu de dignité.

« Je reviendrai demain, donc, » reprend Poppy. Elle est à la porte, désormais, et s'apprête à la refermer. Remus voit bien qu'elle hésite - elle ne veut pas le laisser la. Alors, il a un petit hochement de tête encourageant. « C'est comme tomber endormi, » assure-t-il avec un léger sourire. Bien sûr, Poppy sait que ce n'est pas vrai. Mais elle sourit à son tour, et avec un petit signe de main, disparaît derrière la porte. Remus l'entends murmurer quelques sortilèges - il se détourne, et va s'allonger dans le lit. Ça y est.

Il est livré à lui-même.

Au loup.

Il déglutit.

Et le temps passe, et le temps tourne, Remus a fermé les yeux pour ne pas voir la luminosité diminuer au dehors. Il n'a pas besoin de voir la lumière pour savoir quand tout cela va commencer. Il le sent.

D'abord, ça se traduit par ses battements de coeur. Il entend. Il entend son palpitant cogner, cogner, comme un tambour grondant au creux de sa poitrine. Et puis par ses poumons. Ses poumons se mettent à brûler. À s'emplir d'un souffle chaud. Les lèvres sèches, la gorge aride, Remus se retourne vivement sur le ventre et enfouit sa tête dans l'oreiller. Une douleur affreuse commence à lui vriller la tête, et enfle, enfle encore, lui arrache les neurones, lui gratte le crâne en essayant de sortir - il est là, il essaie de s'extirper hors de son corps, il gronde, il rugit, il griffe. Remus tout entier se crispe, les doigts agrippés sur les draps, les dents serrées, le loup à l'intérieur de lui hurle, lacère - et soudain c'est Remus qui hurle, un hurlement inhumain, un râle de colère rugissante. Il ne s'aperçoit pas qu'il roule par terre, qu'il griffe le sol, qu'il se jette contre les murs.

Il ne s'aperçoit plus.

Le lendemain matin, c'est le soleil qui le réveille. Remus est recroquevillé à même le sol. Les rayons chauds lui caressent le visage et il cligne des yeux, perdu. Il met un moment à se redresser, tout étourdi. Toc, toc. « Remus ? » appelle une voix familière au-dehors, étouffée par le bois de la porte. « C'est Poppy. Je vais entrer. » Elle le prévient, la porte se déverrouille, et Poppy entre. Elle se dirige tout droit vers Remus, sans un regard pour la pièce autour de lui. Remus essaye de se lever lui-même - mais il tombe aussitôt, les muscles tremblants. « Tient, Remus, mets-ça, » lui dit Poppy en lui tendant un t-shirt.

Il ne s'était même pas rendu compte de sa nudité. Alors qu'il essaie de se lever une nouvelle fois, et échoue encore, il sent une furieuse envie de pleurer le saisir. Poppy, sans un mot, le prend par les épaules et l'accompagne. Bientôt, Remus est redressé. Lorsqu'il voit l'état de la pièce, il se sent rougir. Les draps sont éventrés par terre, jetés sans douceur ; les murs sont enfoncés, griffés de toute part. De longues traces brunes maculent le sol. Mais Poppy n'y fait aucune allusion et l'accompagne vers la sortie. « Je- je suis désolé, » bredouille Lupin, alors qu'à chacun de ses pas il manque de s'effondrer.

Ils mettent longtemps, si longtemps à atteindre la sortie, qu'il pense qu'une journée entière s'est écoulée. Il ne comprend pas. D'ordinaire, ce n'est pas comme ça - d'ordinaire, il n'est pas aussi faible, pas aussi vulnérable. « C'est normal, » répond Poppy d'une voix douce. « Tu ne dois surtout pas t'excuser. C'est l'adolescence. Nous avons laissé au loup plus d'espace qu'il n'en avait habituellement, et il s'est défoulé. Cela va empirer, Remus. Mais plus on le laisse agir la nuit, et moins il empiétera sur toi le jour. Tu comprends ? » demande-t-elle en tournant la tête vers lui.

Remus hoche lentement la tête. Puis, aucun d'eux ne parle durant toute la traversée du parc, qui se fait frissonnante et fébrile. Honteux, Remus essaie de ne pas penser à ce que ses camarades diraient s'ils le voyaient ainsi. À ce que les garçons de son dortoir diraient.

Ils arrivent à l'infirmerie, et Poppy disparaît derrière un rideau blanc, laissant au garçon le temps d'enfiler des vêtements propres. Lorsqu'elle réapparaît, elle tient une fiole de liquide orangé entre ses mains. « Qu'est ce que c'est ? » demande Remus alors qu'elle la lui tend. « Un remontant, » explique l'infirmière. « Bois. Ça va te faire du bien, et ça va aider tes cicatrices à moins te faire mal. » Les cicatrices ? Ah, oui, les cicatrices. Il n'y pense même plus, à force.

Il engloutit d'une traite le contenu de la fiole. Erk. « Tu es sûr de vouloir aller en cours ? » lui demande Poppy. « Le Directeur ne s'opposerait pas à ce que tu restes la journée, tu le sais. » Mais Remus hoche la tête avec ferveur. S'il y a une chose dont il est sûr, une seule, c'est bien celle-là. « On se revoit le mois prochain, » dit-il avec une grimace. Il fait un grand au revoir à l'infirmière qui, restée au milieu de la pièce, le regarde partir, un air contrit au visage. Remus se détourne et vérifie l'heure, sans prendre garde à la peau de son poignet, lacérée de traces rouge vif. Les couloirs de Poudlard sont encore vides, à cette heure ci. Il a le temps de retourner au dortoir avant que les autres ne se réveillent.

Remus accélère le pas.