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« I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow.

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MessageSujet: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Dim 6 Déc 2020 - 19:01

Le six décembre de l'année mille-neuf-cent-soixante-dix-huit, au Ministère de la Magie. À vive allure, Alecto Carrow crapahuta dans les allées bondées de l'immense bâtisse souterraine. À dix-huit heures passées, tous les employés du Gouvernement Magique pressaient le pas et l'accès au réseau des cheminées magiques devenait éprouvant dans le hall d'entrée de l'atrium. La jeune femme, quant à elle, se hâta de rejoindre le troisième niveau de l'édifice, il fallait qu'elle voit de toute urgence son père, le directeur du Département des accidents et catastrophes magiques. D'un petit geste dédaigneux de la main, elle interrompit la secrétaire de Morfin Carrow, cette dernière la saluant simplement d'une manière polie. La brunette s'arrêta brusquement devant la porte du bureau de son père, la mine grimaçante.

Si son paternel était au beau milieu d'un rendez-vous important, il valait mieux ne pas l'interrompre. La sorcière tourna les talons et se rapprocha finalement de la secrétaire, daignant lui adresser la parole : « Il est occupé ? » Questionna la progéniture du patron. L'employée de bureau leva la tête dans sa direction, paniquée et lui répondit d'une voix fébrile : « Monsieur le Directeur est absent, il s'est rendu aux services administr... » Alecto était déjà repartie dans l'autre sens, sans même prononcer le moindre mot de remerciement. Elle pénétra sans crainte dans le grand bureau vide de son père, se refusant à poireauter dans le couloir comme un simple visiteur. Elle claqua bruyamment la porte derrière elle et s'avachit nonchalamment dans un des fauteuils moelleux disposés dans la pièce.

La demoiselle poussa un long soupir, la journée avait été fatigante au Département de la coopération magique internationale. Par ailleurs, elles l'étaient toutes en ce moment et les préoccupations de la sorcière n'étaient pas seulement liées à son poste de stagiaire au Ministère. Depuis quelques semaines, Alecto se sentait à bout de force, épuisée de porter un lourd fardeau sur ses frêles épaules : celui de satisfaire chacune des attentes de son père, de le rendre fier de sa personne, par tous les moyens possibles et imaginables. Néanmoins, cette fois-ci, il lui en avait beaucoup trop demandé. La sorcière avait longuement réfléchi et elle était désormais certaine de ne pas vouloir accéder à la dernière de ses lubies, une exigence toute particulière qui allait, selon elle, lui gâcher la vie. Décidée, la jeune femme comptait lui annoncer qu'elle refusait de se marier à Perseus Flint et ce, quelles que soient la pureté de sa lignée et la noblesse de son sang.

Alecto patientait nerveusement dans le bureau de son père, les jambes croisées et légèrement tremblantes. Elle espérait sincèrement qu'il ne réagisse pas trop mal à ses revendications, même si elle en doutait fortement. Le père et la fille se ressemblaient beaucoup, et aucun des deux n'était très tolérant à la frustration. Des semaines plus tôt, à l'annonce de ses potentielles épousailles avec Flint, Alecto était entrée dans une colère noire, comme cela n'était pas arrivé depuis très longtemps. Celle-ci était finalement retombée sur son jeune frère, Amycus, que la sauvageonne avait torturé à coups de sortilèges Doloris, simplement pour se défouler. Après coup, elle n'avait pas éprouvé le moindre remords ou sentiment de culpabilité. Et le pire, c'est que cela n'avait servi strictement à rien, elle était toujours aussi furieuse.

Le Ministère de la Magie était un endroit neutre, un lieu sans doute plus approprié pour ce qu'elle avait à dire à son père.
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MessageSujet: Re: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Mar 8 Déc 2020 - 23:33

6 décembre 1978

Entre les attaques du Seigneur Des Ténèbres et de ses fidèles mangemorts – dont Morfin Carrow était fier de porter la marque d’allégeance sur l’avant bras gauche— et celles de ce mystérieux tueur qui déchirait ses victimes à coups de diffindos, le Ministère de la Magie était sous tension. Devant ce contexte de guerre, le Ministre mettait la pression non pas sur le seul Département de la Justice Magique mais sur l’intégralité des départements et surtout sur leurs directeurs de qui il exigeait beaucoup. Il avait constitué autour de lui un Conseil de Sécurité et de Défense réunissant ses proches conseillers et certains Directeurs de département. Evidemment, les deux rivaux qui rêvaient d’être khalife à la place du khalife et de s’asseoir sur le fauteuil du Ministre, j’ai nommé Messieurs Bartemius Croupton Senior, Directeur du Département de la Justice Magique, et Morfin Carrow, Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques,  en faisaient partie. Tout comme deux autres directeurs de département : Le directeur de la Coopération Magique Internationale et le celui  Département des Mystères.  Il réunissait ce Conseil de Sécurité et Défense tous les matins et ses membres étaient particulièrement impliqués dans les affaires étatiques. C’est  en raison de ce statut de membre du Conseil de Sécurité et de Défense que Morfin Carrow s’était retrouvé, quelques semaines plus tôt, à interroger Alexander Rozen suspecté d’être le tueur de l’ombre.  Il réunissait aussi dès que besoin (soit au minimum une fois par semaine), la cellule de crise. Elle comprenait les membres du Conseil de Sécurité et de Défense mais également des chefs de services, des langues de plomb, des aurors, tireurs d’élite et oubliators triés sur le volet.  Si ces missions à responsabilité plaisaient à Morfin Carrow, elles venaient évidemment s’ajouter à toutes les responsabilités qui venaient avec le poste de Directeur de Département et par voie de conséquence de membre du Magenmagot. Sans parler de sa campagne électorale qui lui prenait de plus en plus de temps. De ses missions pour le Seigneur des Ténèbres et de ses préoccupations matrimoniales pour ses rejetons.  Autant dire que les journées de Morfin Carrow étaient très chargées et celle du jour n’avait pas dérogée à la règle. Il n’avait absolument pas vu le temps passer.

Il était déjà 18 heures, la majorité des fonctionnaires quittaient le Ministère. Le Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques était loin d’avoir terminé la sienne. Pour l’heure, il était au service administratif du Magenmagot pour prendre connaissance des questions qui lui seront posées dans le cadre des questions au gouvernement et pour établir ses pouvoirs et instructions de vote pour la séance de demain à laquelle il ne pourrait assister. C’était parce qu’il devait signer en personne ces documents qu’il n’avait d’ailleurs pas envoyé Corban à sa place au deuxième étage.

Une fois de retour à son bureau, sa secrétaire l’informa que sa fille s’était introduite dans son bureau et qu’elle n’avait pas pu l’en empêcher. Il n’en douta pas une seule seconde. Sa fille tenait de lui pour beaucoup. Elle était comme lui, incontrôlable. Sauf par lui, évidemment.  Après avoir ouvert la porte de son bureau, il l’observa assisse sur un fauteuil les jambes croisées.   Elle avait gagné en élégance. Ce poste au Département de la Coopération Magique Internationale servait au moins à lui apprendre à se tenir convenablement.  Cela sera essentiel lorsqu’elle sera la fille du Ministre.  Sans prendre la peine d’embrasser sa fille ou de la saluer, l’affection n’étant pas sa marque de fabrique, Morfin alla s’installer derrière son bureau de marbre. Il s’alluma un cigare en posant ses pieds sur ce bureau avant de porter son regard sur des rouleaux de parchemins avec des petites notes manuscrites sur lesquelles, il reconnaissait l’écriture soignée de Corban. Sans prendre la peine de regarder sa fille, il lui dit « Ce n’est pas la peine de m’attendre Alecto. Je ne vais pas rentrer de si tôt. D’ailleurs vous pourrez informer votre mère que je ne rentrerai pas dîner. Ca m’évitera de lui envoyer un hibou. . Lui dit-il comme il aurait pu le dire à son elfe de maison. Il ne le congédia pas car sa présence ne l’opportunait pas mais il ne lui accordait pas plus d’attention que cela. Il fallait dire qu’il avait d’autres hyppogriffes à fouetter que de prendre le thé avec sa fille.


Dernière édition par Morfin Carrow le Dim 13 Déc 2020 - 18:24, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Jeu 10 Déc 2020 - 2:52

Le temps s'écoulait en moins de rien dans les bas-fonds de Londres et un fourmillement d'idées traversait la petite tête d'Alecto Carrow. Depuis de longues minutes déjà, la demoiselle se triturait incessamment les méninges, échafaudant ses plans avant l'arrivée de son paternel. Avant tout, elle espérait qu'il soit bien luné, ce qui n'était pas souvent le cas ces derniers temps. La brunette savait pertinemment qu'il croulait sous le travail, en plus d'investir énormément de son énergie dans la campagne électorale qu'il menait avec ses associés. Maintes fois, le père de famille avait raté le dîner du soir, laissant seuls son épouse ainsi que ses deux enfants. De toutes les façons, tous marchaient sur des œufs lorsqu'il était présent au manoir, redoutant l'un de ses énièmes coups de colère. Aussi, ceux-ci retombaient très généralement sur Amycus, cet idiot avait le chic pour la ramener au plus mauvais des moments.

Du plus loin qu'elle se souvienne, la jeune femme ne s'était jamais confrontée à son père. Il lui était arrivé d'être une effrontée, beaucoup plus jeune, mais elle avait appris à ses dépens qu'il s'agissait d'une très mauvaise idée. Morfin Carrow avait sa propre vision de l'éducation, très largement inspirée de celle de son propre père, et celle-ci reposait pleinement sur un rapport de domination-soumission. Ses rejetons lui devaient une totale obéissance, à tous les moments de leur vie, et il s'était assuré que rien ne déroge jamais à cette règle. Ainsi, la jeune femme ne se sentait nullement plus émancipée depuis l'obtention de son diplôme à Poudlard et son existence était indéfiniment régie par l'autorité paternelle. Un tableau qui n'était pas complètement noir au regard d'Alecto, elle y percevait son désir à lui de les protéger, elle et son frère, et de les aimer.

Plongée dans ses souvenirs d'enfance, la demoiselle sursauta lorsque son père pénétra à son tour dans le bureau. Elle le suivit du regard, légèrement perplexe, et l'observa prudemment s'installer juste en face d'elle, sans même la saluer. Comme à son habitude, il enfuma aussitôt la pièce et Alecto grimaça en détournant légèrement la tête. Les pieds sur la table, son père lui témoignait déjà toute sa supériorité. Elle était désormais certaine que ce ne serait pas une mince affaire, malgré toute sa bonne volonté, que de le faire plier. Cela avait pourtant bien commencé, la sauvageonne s'était introduite dans son propre bureau, désirant lui imposer sa visite inopinée ainsi qu'une conversation informelle. « Ce n’est pas la peine de m’attendre Alecto. Je ne vais pas rentrer de si tôt. D’ailleurs vous pourrez informer votre mère que je ne rentrerai pas dîner. Ca m’évitera de lui envoyer un hibou. » Coupée dans son élan, la progéniture du patron se releva machinalement avant de balbutier ces quelques mots : « Ce sera fait, assurément. » Humiliée, elle tourna les talons et fit quelques pas en direction de la sortie, ses doigts se refermant déjà sur la poignée de la porte. Elle avait agit en automatisme, comme elle aurait pu le faire dans n'importe quelle autre situation.

À ce moment précis, Alecto réalisa qu'elle ne voulait pas capituler de la sorte, sans même avoir essayé, et elle se ravisa. Elle prit une profonde inspiration et rassembla tout son courage avant de lâcher cette foutue poignée. Hésitante, la sorcière plongea la main dans sa poche et extirpa de celle-ci une cigarette qu'elle alluma immédiatement. Elle se rapprocha du bureau, se tenant debout et bien droite. Puisqu'il avait le nez dans la paperasse, elle attira son attention en expirant bruyamment la fumée de ses poumons et en laissant s'échapper la vapeur à quelques centimètres de son visage. Ceci étant fait, elle reprit sa place initiale, assise dans le gros fauteuil, manifestant une certaine raideur dans chacun de ses mouvements. D'une voix sèche, elle s'adressa enfin à lui : « Je dois vous parler, père, et ça ne peut plus attendre. » Elle marqua une courte pause avant d'ajouter, d'une intonation plus douce : « S'il vous plaît. » La sauvageonne savait très bien que son père n'était pas sensible aux suppliques mais elle essayait de se rattraper maladroitement de toute cette mise en scène un chouia trop théâtrale.

Habituellement, Alecto ne fumait pas devant sa famille, elle eût toujours pensé que ce n'était pas digne de son rang et de son statut de femme. Néanmoins, Morfin n'avait jamais marqué de différence dans l'éducation de ses enfants et la jeune sorcière avait été disciplinée de la même manière que son frère cadet. De ce fait, il lui arrivait de dégager naturellement une attitude plus décomplexée, plus masculine que les autres femmes de son rang. Néanmoins, à cet instant, elle ne faisait pas la fière et ses joues se teintèrent d'une jolie couleur rosée. La stagiaire se trouvait sur un terrain glissant, elle en avait pleinement conscience. Ne pouvant plus revenir en arrière, elle finit par ajouter à l'intention du Directeur : « C'est à propos de Perseus Flint. » Une nouvelle fois, elle porta sa cigarette à la bouche, le regard fixe.
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MessageSujet: Re: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Dim 13 Déc 2020 - 19:05

A peine était-il entré dans son bureau que le Directeur du Département des accidents et Catastrophes Magiques s’était allumé un cigare – sur lequel il tirait avec toute la prestance qui le caractérisait –  avant de se replonger dans le travail. Sans prêter la moindre attention à sa fille, il s’employa à lire avec attention les commentaires de son assistant personnel et directeur de campagne, Corban Yaxley, sur son discours de campagne sur le thème de la sécurité. Un discours dans lequel il affirmait qu’il allait faire revenir l’autorité, la discipline et l’ordre dans la communauté magique. Après tout, n’était-ce pas comme cela qu’il avait éduqué ses enfants ?  Sans lever les yeux de ses rouleaux de parchemin, il confia à sa fille la mission d’informer son épouse qu’il ne rentrerait pas pour le dîner et l’invita ainsi à disposer.   La jeune femme, comprenant le message,  se releva aussitôt «Ce sera fait, assurément.» Répondit-elle poliment avant de faire claquer ses talons sur le sol en direction de la porte. La réponse n’attira pas plus que cela l’attention de Morfin Carrow. En vérité, il ne s’attendait pas à une autre réponse que celle-ci. Ses enfants ne lui avaient  jamais, ou presque, désobéis. Les rares fois où ils avaient osé le faire, ils en avaient payé sévèrement les conséquences et indubitablement retenu la leçon.  Alors qu’il s’attendait à entendre la porte claquée – Alecto n’étant pas connue pour sa délicatesse— il n’entendît aucun bruit de porte. Au contraire, les talons de la jeune femme martelèrent à nouveau le parquet du bureau du paternel. Une fumée de cigarette vint lui chatouiller les narines, l’obligeant à redresser la tête pour faire face à sa fille qui se tenait droite devant lui. C’était la première fois qu’il voyait sa fille fumer.  Il s’apprêtait à la réprimander à ce sujet puis il se souvint qu’elle était à présent majeure et que c’était donc son problème. Il se contenta donc de froncer les sourcils pour lui faire comprendre qu’il désapprouvait ce comportement.  Visiblement, la jeune fille voulait lui parler puisqu’elle était revenue jusqu’à son bureau. Il croisa les bras et l’observa avec sévérité pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas de temps à perdre et que si elle voulait parler, elle ferait mieux de se dépêcher. «  Je dois vous parler, père, et ça ne peut plus attendre. » finît-elle par dire sèchement. Ce ton qui ressemblait beaucoup à celui qu’il utilisait ne lui plaisait absolument pas. Il la fusilla du regard avant de le replonger sur son parchemin pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à lui parler comme cela. S’ils n’avaient pas été au Ministère, il aurait sans doute corrigé son impertinence d’un coup de Doloris. « S'il vous plaît. »  minauda-t-elle telle une fillette de 8 ans. Ce ton sembla bien plus approprié au paternel qui reporta à nouveau son attention sur sa progéniture. « Et bien allez-y parlez !». lui répondit-il d’un ton encore plus sec que celui que la jeune fille avait employé. Il se passa bien dix secondes sans qu’aucun son ne sorte de la bouche de la jeune fille dont les joues devenaient aussi rosées que celles de sa mère. « Par le Seigneur des Ténèbres, qu’attendez-vous ? Je n’ai pas que ça à faire Alecto ! » s’impatienta le patriarche en tapant du poing sur la table.

La jeune fille qui connaissait son père devait se douter qu’elle avait tout intérêt à se dépêcher de parler.  Son père était tout sauf patient, surtout quand il était, comme c’était le cas actuellement, occupé.   « C'est à propos de Perseus Flint. »  Confessa-t-elle enfin avant de tirer nerveusement sur sa cigarette. Morfin plissa les yeux. De quoi voulait-elle parler concernant Perseus Flint ? Il n’y avait rien à discuter. Le patriarche restait en attente de la réponse de l’héritier des Flint à sa proposition. Cela faisait déjà un mois qu’il avait entretenu le fils de son ami à ce sujet mais il n’avait pas encore reçu son consentement.  Il fallait donc croire que la jeune femme avait hérité de l’impatience de son paternel.   « Je n’ai pas encore reçu son acceptation Alecto mais ne vous inquiétez pas, je ne vois pas pourquoi il refuserait. Qui refuserait d’épouser la fille du Ministre de la Magie ? » conclut-il . Oui Morfin Carrow était persuadé d’être le futur Ministre de la Magie et c’était pour lui l’argument ultime pour pouvoir marier ses enfants.  
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MessageSujet: Re: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Mar 15 Déc 2020 - 19:39

Sans grande surprise, le Mangemort n'apprécia que très moyennement la mise en scène de sa progéniture. Celle-ci blêmit lorsqu'elle croisa le regard noir de son père, semblant contrarié à la vue de la cigarette qu'elle tenait fébrilement entre ses doigts fins. Embarrassée, la jeune sorcière adopta immédiatement une attitude plus respectueuse vis-à-vis de son paternel et elle se rassit dans le fauteuil, juste en face de lui. Ainsi, la brunette dissimula la fumée de sa cigarette sous le grand bureau de marbre, tentant vainement de lui faire oublier cet affront. Même s'il n'avait pas pipé mot à ce sujet, son expression désapprobatrice avait suffi à Alecto pour lui faire regretter son geste.

Lorsqu'elle se décida enfin à ouvrir la bouche, la demoiselle fut elle-même surprise par la rudesse du ton de sa voix. Cette fois-ci, elle ne réalisa que trop bien sa chance de se trouver sur le lieu de travail de Morfin, et non pas au beau milieu de leur salon, au manoir. Il l'ignora impitoyablement, se plongeant une nouvelle fois dans la paperasse. Minitieusement, la jeune femme l'observa se contenir péniblement, s'efforçant de ne pas la châtier sur-le-champ. Elle le comprenait mieux que quiconque et percevait les moindres fluctuations de son humeur, toujours. Sous l'impassibilité de chacune des lignes de son visage, elle discernait aisément son désir de la punir, de la remettre à sa place. « Par le Seigneur des Ténèbres, qu’attendez-vous ? Je n’ai pas que ça à faire Alecto ! » La sauvageonne ne put masquer son affolement plus longtemps et sursauta brusquement lorsqu'il écrasa avec violence son poing sur le marbre. De manière incontrôlable, elle ferma les yeux quelques instants, submergée par de violentes secousses qui la parcouraient dans tout son corps. « Oui, je suis désolée.... » avait-elle bredouillé, la voix chevrotante.

Une chose était sûre à présent, Alecto avait d'ores et déjà dépassé les limites de son père. Aussi, elle savait que ce n'était que le début et qu'il était trop tard pour faire marche arrière. Plus qu'hésitante, elle aborda le sujet houleux de son mariage avec Flint, très subtilement. Sans doute un peu trop, Morfin ne vit absolument pas là où elle voulait en venir et lui répondu, complètement à côté de la plaque : « Je n’ai pas encore reçu son acceptation Alecto mais ne vous inquiétez pas, je ne vois pas pourquoi il refuserait. Qui refuserait d’épouser la fille du Ministre de la Magie ? » La sorcière grimaça, comment pouvait-il s'imaginer qu'elle s'impatientait à propos de sa répugnante alliance avec Flint ? N'avait-il donc rien dans le ciboulot ? Elle ne put s'empêcher de le dévisager avec condescendance, comme elle le faisait avec tout le monde, d'une manière très habituelle.

Depuis l'anniversaire de Lyra Yaxley, Alecto nourrissait une certaine rancœur à l'encontre de son père. Elle en avait discuté brièvement avec Bellatrix Lestrange, autour d'une Bièraubeurre à la fin d'une séance de magie noire, et celle-ci s'était littéralement bidonnée à ce sujet. Pour toute réponse, elle lui avait suggéré d'envoyer promener son père, une bonne fois pour toutes les autres, et de focaliser toute son attention sur le Seigneur des Ténèbres. Dans le fond, la brunette n'avait été nullement convaincue par les conseils de la Lestrange, elle aimait profondément son père et n'imaginait pas abimer leur relation, si précieuse à ses yeux. Finalement, elle avait vidé d'une seule traite la moitié de sa Bièraubeurre, puis détourné l'attention de la Mangemort grâce à une plaisanterie des plus douteuses sur les centaures. Une bonne partie de la soirée, les verres avaient continué de s'entrechoquer dans de piètres cris de ralliement, les jeunes femmes ne manquant pas de se faire remarquer, comme toujours.

D'un ton très calme, Alecto pesa chacun de ses mots : « Je ne veux pas qu'il accepte, père. Justement, je... J'ai pris la décision de ne pas me marier à Flint. » Par pure précaution, elle fit traîner son fauteuil quelques centimètres en arrière et fixa le sol. Elle reprit à voix basse : « Je vous concède qu'il est un bon choix sur le papier, sa lignée est on ne peut plus pure... » La stagiaire marqua une courte pause et enchaîna, presque dans un chuchotement : « Il est vieux et c'est un abruti. Je ne veux pas de lui... » Elle leva enfin les yeux vers le Directeur, la mine déconfite, appréhendant sa réaction. La sauvageonne se remémora la soirée de Yaxley. Son prétendant ne lui avait pas montré le moindre signe d'intérêt. C'était l'un des pires moments de toute sa vie, une cuisante humiliation dont elle se serait bien passée. Cet homme ne voulait pas d'elle, et c'était réciproque. « On peut trouver mieux, j'en suis persuadée. Continuons de chercher, je vais vous aider... » Si seulement il acceptait d'y réfléchir encore un peu, ce serait déjà une belle avancée pour la Carrow.
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MessageSujet: Re: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Dim 10 Jan 2021 - 11:51

L’ambiance glaciale qui jusqu’alors régnait en maîtresse dans ce grand bureau de marbre était sur le point de disparaître.  La température allait monter pour être aussi chaude que le feu des enfers. L’ignorance avec laquelle Morfin Carrow avait jusqu’alors traité sa fille allait laisser place à une colère monumentale aussitôt allait-elle ouvrir sa bouche d’impertinente pour parler et oser remettre en cause les projets paternels concernant son mariage. «  Je ne veux pas qu'il accepte, père. Justement, je... J'ai pris la décision de ne pas me marier à Flint. » En prononçant ces mots, la progéniture avait bien fait de reculer son fauteuil car la réaction du paternel ne présageait rien de bon pour elle. D’un geste brusque, il envoya valser les parchemins sur son bureau et se redressa.  Debout de toute sa carrure, il fusillait sa fille du regard et déjà commençait à contourner le bureau pour s’approcher d’elle. «Je me moque de ce que vous voulez Alecto ! Ce choix est mien ! Fermez-là ou je vous jure que ». commença-t-il en s’approchant d’elle la baguette pointée sur elle.  Elle savait très bien ce que cela voulait dire.  Un tel affront ne se réglait que d’une seule façon. A coup de Doloris.  Qu’importe qu’ils soient au Ministère. La baguette le démangeait. Il détourna quelques secondes le regard de sa progéniture pour, d’un geste de la baguette, verrouiller la porte de son bureau. Pour que personne ne puisse entrer et personne ne puisse sortir.    « Je vous concède qu'il est un bon choix sur le papier, sa lignée est on ne peut plus pure... » continua-t-elle les yeux baissés au sol tout en continuant en reculer en même temps que son père avançait vers elle prêt à lui planter sa baguette sous la gorge.   «Il est le meilleur choix, et je t’ai demandé de te taire ! ». A présent, il la tutoyait, comme il tutoyait son elfe de maison.  Comme pour lui faire comprendre qu’elle ne méritait pas son respect.  Pour autant l’impertinente trouva le courage de continuer à parler quoique dans un murmure.  « Il est vieux et c'est un abruti. Je ne veux pas de lui... » . S’en était trop, Morfin Carrow fonça droit sur sa fille et la plaqua contre le mur pour l’empêcher de reculer avant de lui donner une gifle dont le claquement assourdissant vint surprendre autant le paternel que la jeune fille. Jamais Morfin Carrow n’avait corrigé sa fille de cette façon, comme un moldu. Mais c’était tout ce qu’elle méritait. Elle n’était même pas digne d’un doloris l’effrontée. «Cette discussion est close ! Maintenant dégage de mon bureau !». cria-t-il en déverrouillant la porte d’un coup de baguette et en se dirigeant à nouveau vers son bureau.

Morfin était dans une colère noire. Il ne supportait pas l’insubordination. Ni de ses employés ni de ses enfants, ni de son épouse. Tout ce qui venait remettre en cause son autorité était pour lui le pire des blasphèmes.  Il fallait mieux que l’ainée des Carrow s’en aille si elle ne voulait pas subir le pire des châtiments qu’elle n’avait jamais subi de la part de son paternel.
Visiblement, la jeune fille en avait décidé autrement. Il fallait croire que la majorité lui donnait des ailes. Ou était-ce l’influence de cette Bellatrix ?  Alors qu’elle s’apprêtait à quitter une fois de plus le bureau, la jeune fille crû encore bon d’ouvrir une fois de plus sa bouche.  « On peut trouver mieux, j'en suis persuadée. Continuons de chercher, je vais vous aider... »  .  Son insolence l’énervait, mais d’un autre côté, il admirait le courage avec lequel elle lui tenait tête.   «24H, je te laisse 24H pour me trouver un meilleur partie....  et j’oubliais un qui voudra bien d’une sauvageonne comme toi !». conclu-t-il sans la regarder. Il savait que le défi était impossible à relever.
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MessageSujet: Re: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Ven 15 Jan 2021 - 21:20

À peine avait-elle eu le malheur d'ouvrir la bouche et de prononcer ces quelques mots qu'Alecto Carrow s'attira les foudres paternelles, sans détour. La demoiselle n’avait pas vu son père dans une telle fureur depuis longtemps, Amycus lui-même ne l’avait peut-être jamais fâché ainsi, avec toutes ses maladresses. Et si les deux rejetons de Morfin étaient coutumiers de ses poussées de colère, ils n'avaient pour autant jamais cessé de les craindre. Les yeux écarquillés, la sorcière observa l'homme se relever brusquement de son fauteuil, puis envoyer valser toute sa paperasse au sol. Il lui aboya aussitôt dessus, la menaçant de la pointe de sa baguette, légèrement enfoncée dans sa gorge. Visiblement, Alecto avait eu tort de s'imaginer qu'il n'oserait pas la punir de la sorte sur son lieu de travail. La jeune femme était à présent terrorisée, mais elle tentait de le dissimuler au mieux, de toutes ses forces. N'était-ce pas lui-même, son propre père, qui lui avait appris à ne pas se comporter comme une mauviette ? Ainsi, elle se tenait parfaitement droite dans le fond de son siège, les mains jointes et les doigts serrés. Concentrée sur sa respiration, elle ne tremblait plus de la tête aux pieds, et dominait les soubresauts de son corps frêle.

Alecto livrait une bataille acharnée contre elle-même, chacune des parcelles de son être la poussant à s'enfuir le plus loin possible d'ici. La sauvageonne luttait contre sa peur, elle savait pertinemment que si elle abandonnait maintenant, son père ne la prendrait plus jamais au sérieux. La jeune femme avait fait le choix de tenir tête à Morfin Carrow, et nul ne doute qu'elle allât le regretter amèrement, à l'instar de tous les autres avant elle. Et même si la sorcière était sûre d'elle-même, elle ne put s'empêcher de tressaillir lorsqu'elle distingua le bruit du verrouillage de la porte, juste dans son dos. D'une imprudence folle, elle reprit la parole à voix basse, prenant soin de traîner son fauteuil vers l'arrière de quelques centimètres. La brunette détourna le regard de son paternel et, entièrement résignée, elle abaissa la tête. Elle attendait son châtiment, les yeux fermés, sachant qu'elle n'y échapperait pas.

L'aînée des Carrow était majeure à présent, mais cela ne signifiait pas grand chose au regard de l'homme qui l'avait élevée. La progéniture de Morfin demeurait toujours sous son autorité, et elle n'était pas libre de ses choix de vie. Jusque-là, Alecto ne s'était jamais sentie mise à mal dans cette relation, pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait rien connu d'autre. Aussi, toutes les familles Sang-Pur adoptaient ce même schéma depuis des lustres, et le clan des Carrow était connu pour son côté très conservateur, parfois même rétrograde. Depuis sa plus tendre enfance, la sorcière accordait toute sa confiance à son père et se pliait à chacune de ses décisions, sans faire d'histoires. « Il est le meilleur choix, et je t’ai demandé de te taire ! » Les mâchoires crispées, la demoiselle prit une grande inspiration, accusant difficilement le coup. Morfin s'était rapproché d'elle, la jeune femme pouvait sentir sa présence. Elle savait qu'il allait passer à l'acte, d'une seconde à l'autre. Dans un élan de folie, Alecto lui révéla enfin le fond de sa pensée, n'hésitant plus à se montrer insultante à l'égard de Perseus Flint. La sauvageonne n'y alla pas avec le dos de la cuillère, mais elle était aussi désireuse de rompre l'attente, devenue insupportable.

Ses dernières paroles eurent l'effet escompté, Morfin Carrow empoigna aussitôt sa fille aînée par le bras et la plaqua violemment contre le mur, le visage défiguré par la haine. Pétrifiée, celle-ci ne bougea pas d'un iota, ayant déjà renoncé à toute tentative de rébellion. Alecto implora son paternel du regard, profondément chagrinée qu'ils se soient fâchés l'un contre l'autre. Toute cette histoire allait trop loin. Aussi, elle ne s'attendit pas à recevoir une gifle de la part de son père. Les yeux exorbités dans le vide, Alecto encaissa le coup sans même essayer de protéger son visage. La malheureuse laissa simplement échapper un gémissement de douleur, un cri suraigu et un peu pitoyable. L'intensité du coup, porté à la joue de la jeune femme, provoqua un sacré vacarme dans le bureau du Directeur. Encore abasourdie, l'aînée des Carrow s'appuya contre le mur et se laissa mollement glisser au sol, n'osant plus regarder son père dans les yeux. Accroupie par terre, elle déposa la main sur sa joue brûlante, une claque si cinglante que les doigts de Morfin se dessinaient déjà à l'endroit de l'impact. « Cette discussion est close ! Maintenant dégage de mon bureau ! » Cette fois-ci, la sorcière avait touché le fond. Son père n'avait plus la moindre considération pour sa personne, et la traitait comme une moins-que-rien. Frappée au visage, comme il aurait pu le faire avec l'elfe de maison pour se défouler. Même son jeune frère n'avait jamais été puni d'une manière aussi dégradante, elle en était certaine. À présent, Alecto se sentait méprisable, il faut dire que l'homme avait toujours excellé dans l'art de l'humiliation.

Difficilement, la sauvageonne se redressa avant de réajuster les pans de sa robe. « Je ne crois pas que le sortilège Doloris engendre la pire des douleurs possibles et imaginables. » Affirma-t-elle d'une voix cassée. Alecto aurait mille fois préféré se voir infliger le Sortilège Impardonnable, peut-être lui resterait-il encore un semblant de dignité. Par ailleurs, son père serait sans doute ravi d'apprendre qu'elle se sentait complètement anéantie, et qu'il avait gagné la partie, comme toujours. « Et je parle en connaissance de cause. » Ajouta-t-elle d'un petit rire sarcastique. La jeune femme connaissait mieux que personne la douleur extrême provoquée par le sortilège, et Morfin était tout aussi bien placé pour le savoir lui aussi. Alors qu'elle tournait déjà les talons, le Mangemort s'adressa une dernière fois à elle, la mettant au défi de se trouver par elle-même un nouveau parti, meilleur que celui de Perseus Flint.

La stagiaire le dévisagea un long moment, la main sur la poignée de la porte, ne sachant pas comment interpréter la pique de son paternel. Est-ce qu'ils étaient en train de négocier ? Cela y ressemblait, dans tous les cas, et Alecto marchait à présent sur des œufs, ne souhaitant pas le froisser cette fois : « Une sauvageonne bientôt fille du Ministre. » Chuchota-t-elle, un fin sourire sur le bout des lèvres. Elle aussi en rêvait, de voir son père à la tête du monde magique. « Pour caresser l'espoir d'un semblant de pouvoir, juste du bout des doigts, certains seraient prêts à n'importe quoi pour se rapprocher de vous. Vous ne croyez pas ? » Toute sa vie, Alecto n'avait connu que la violence et l'humiliation, alors elle n'allait pas faire toute une histoire de cette gifle, aussi choquante soit-elle. Puis, contre toute attente, cette dernière lui avait remise les idées en place. C'était complètement idiot d'attaquer de front Morfin Carrow, elle n'obtiendrait jamais rien de lui en se comportant ainsi. La sauvageonne optait pour une nouvelle stratégie, une stratégie qui ne la mènerait pas au déshonneur de toute sa famille, et plus spécifiquement de celui de son père. Il lui était insupportable de le décevoir. « Je vous prie de bien vouloir m'excuser, père. Mon comportement... Il n'était pas digne de celui d'une femme de mon rang. Il est évident que vous aurez le dernier mot sur... Tout ça. » Des excuses en bonnes et dues formes, loin d'être de trop après ce petit numéro de l'aînée des Carrow.
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MessageSujet: Re: « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. « I solemnely swear that I am up to no good. » avec Morfin Carrow. 129196351Sam 20 Fév 2021 - 23:33

Alecto était allée trop loin, beaucoup trop loin et allait le regretter. La réaction de Morfin avait été à la hauteur de ses crimes. Alors que sa main claqua sur la joue de sa progéniture, Morfin entendît cette dernière pousser un cri très aigu, comme elle n’en avait jamais poussé elle qui était un vrai garçon manqué. Un sourire de satisfaction illumina le visage du patriarche pendant que sa fille, s’avoua vaincue en se laissant tomber au sol. Elle abdiquait. Il gagnait. Comme il gagnait toujours. Comme il allait gagner contre Senior. Il l’observait poser sa main sur sa joue qui était aussi rouge qu’une robe de gryffondor et devait la brûler comme si elle avait reçu un incendio sur le visage. Il sentait encore au bout de ses doigts la puissance de cette gifle qui lui avait procuré encore plus d’excitation qu’un doloris. Il était persuadé qu’elle serait humiliée d’être corrigée comme une moldue et cela le faisait jubiler. « Je ne crois pas que le sortilège Doloris engendre la pire des douleurs possibles et imaginables. Et je parle en connaissance de cause. » confirma-t-elle d'une voix brisé. Des paroles qui firent briller les yeux du paternel. Il était à présent certain qu’elle avait compris la leçon. Jamais plus elle ne se comporterait de la sorte.

Pour autant, son entêtement, qu’elle tenait sans conteste de lui, ne le laissait pas indifférent. C’est pourquoi, il lui laissa 24 heures pour lui proposer un meilleur parti que Perseus Flint. Une tâche qu’il savait pertinemment impossible tant sa fille n’était pas bonne à mariée. En effet, contrairement à sa mère, elle n’avait rien d’une femme d’intérieur. Elle avait bien trop de caractère pour être la bonne épouse docile convoitée des sangs-purs. Elle était bien trop souvent négligée, alors que les sorciers respectables sont à la recherche d’une véritable poupée. Tâche impossible également parce que tous les bons partis sont déjà fiancés voire mariés. «Une sauvageonne bientôt fille du Ministre. » Là, elle le flattait et ça marchait. Il fallait croire que la fille connaissait aussi bien le père que le père connaissait la fille. Elle avait déjà trouvé une façon de se faire pardonner en le propulsant directement sur le fauteuil de Ministre. Un sourire illumina son visage. «Pour caresser l'espoir d'un semblant de pouvoir, juste du bout des doigts, certains seraient prêts à n'importe quoi pour se rapprocher de vous. Vous ne croyez pas ? » Elle avait regagné toute l’attention du Directeur du Département des Accidents et Catastrophes Magiques. Oui, le pouvoir, tous courent après le pouvoir, Morfin Carrow le premier. « J’ai bien épousé votre mère pour une boutique. On vous épousera donc bien pour être gendre de Ministre » dit-il dans un petit rire. Elle avait beau l’avoir flatté, il n’allait pas lui pardonner si rapidement. Il décida donc de l’humilier encore un peu en sous-entendant que quelqu’un pourrait finalement bien s’intéresser à elle puisqu’il sera Ministre. Il en profita aussi pour lui révéler la raison de son mariage à sa mère, la boutique Ollivander que la famille Carrow voulait récupérer. A présent, elle allait comprendre que le mariage n’était pas une question d’amour mais une question de pouvoir, une question d’affaires.

Avant de disparaître, elle prononça les excuses que le patriarche attendait « Je vous prie de bien vouloir m'excuser, père. Mon comportement... Il n'était pas digne de celui d'une femme de mon rang. Il est évident que vous aurez le dernier mot sur... Tout ça. » . Evidemment qu’il aurait le dernier mot. Qu’elle le veuille ou non. Quant à ses excuses, si il les attendait, il n’allait pas non plus s’abaisser à lui dire qu’il les acceptait. Non, il en prenait acte en silence. En guise de réponse. Il se contenta de désigner l’horloge de son bureau et d’ajouter « 24 heures... ne perdez pas une minute de plus» avant de claquer la porte d’un geste de la baguette alors qu’elle en avait franchi le seuil.
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