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Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos

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Magda Debusschere

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MOLDU
Ce n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique.

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MessageSujet: Re: Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos - Page 2 129196351Mer 27 Mai 2020 - 4:23

De ses grands yeux humides, Magda détaillait le visage d’Athos, lui-même occupé à détailler de le petit être qu’ils avaient bien malgré eux mis au monde – ou plutôt que Magdaleenjte avait mis au monde, pendant 16 heures – lequel petit être était focussé sur la tâche ardue tirer les cheveux de son nouvel ami Shannon – évidemment – alors que ce dernier semblait obnubilé par un point dans le vide situé quelque part à une distance respectueuse du couple de parents qui vivaient en ce moment probablement les émotions les plus puissantes de leur courte vie. C’était une scène étrange et inédite que peu souhaitaient vivre ou regarder. Néanmoins, cette scène renfermait quelque chose de magnifique : de l’amour profond. Tobias avait joué son charme et la néerlandaise se félicita de ne pas avoir attendu la période prépuberte de son fils pour le présenter à son père, alors qu’il aurait certainement arboré deux trois boutons au milieu de trois quatre tristes poils égarés. Athos tombait amoureux de ce gosse à une vitesse tellement rapide que le cœur de sa mère souhaita lui aussi, retomber amoureux de cet homme qui aimait bien plus que la plupart des hommes. Lorsque Gayson retourna vers elle ses yeux en forme de cœur en chocolat, la jeune femme sentie son cœur fondre – ou encore éclater, c’était dur à déterminer – juste au moment où il lui avoua que Tobias était magnifique. Un franc sourire fendit le visage de Magda « il ne sait pas dormir » répondit-elle fidèle à elle-même alors que sa petite voix intérieure hurlait que son bambin était le plus beau bébé que ce monde n’ait jamais vu plus : ses yeux aussi bleus que la mer Adriatique, ses boucles aussi pimpantes qu’un arc-en-ciel - bien qu’elle les préférât brunes - et son sourire aussi baveux qu’adorable. Tobias était magnifique, Athos avait tout à fait raison, pour une fois. Malheureusement l’atmosphère changea rapidement alors que son ancienne flamme retombait dans ses chaussures plus rationnelles et adressait très brièvement l’éléphant dans la pièce : le carotte des cheveux du gamin, tantôt bleu, plus tôt rose et bientôt…? Eh ben voilà, même dans son monde de magiciens et de licornes – la néerlandaise nota mentalement de lui demander si les licornes existaient – son fils était cassé. Alors comme ça c’était pas très commun les cheveux qui changent de couleur? Par chance que ce n’était pas le nez, ou les oreilles autrement le cœur de la pauvre mère aurait probablement lâcher à la vu d’oreilles de lapins poussant sur le petit crâne de ratoureux de rejeton. Encore un fois, Gayson réussit à l’attendrir en irradiant de fierté, Tobias était prodigieux. Évidemment qu’il était prodigieux, il avait 50% des gènes de Magda.

Shannon sembla décider que son quart de travail en tant que nounou tirait à sa fin, car il sauta sur l’interpellation de son meilleur ami pour rendre avec empressement son gamin à sa mère, n’en pouvant probablement plus de se faire arracher les cheveux. La brunette le comprenait totalement, autant pour ses mèches que pour son malaise et le remercia d’un sincère sourire en pensant tristement qu'il se claquerait probablement 2-3 cigarettes pour le coup. « Merci beaucoup Shannon » se surpris-t-elle à souffler sur le ton de la conversation, comme s’il venait de leur amener l’œuf qu’ils leur manquaient pour faire un gâteau. « Miiiiiiii! » protesta le petit Tobias en tendant les bras vers le deuxième fuyard – c’était parmi ses critères de fréquentations fallait croire – « ton ami Shannon devait partir bébé » lui dit-elle avec cette tendresse que seules les mères ont – « Miiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! » - « ne cri pas Tobias, tu vas le revoir bientôt l’ami Shannon » continua-t-elle pour apaiser son fils alors que ses bouclettes s’assombrissaient un peu. Instinctivement, elle lui colla un bisou sur le sommet du crâne. Il était déçu, mais ce ne fu que passager puisqu’il se rappela que son jeu préféré était celui de tirer les cheveux de maman qui était trop petite pour tenir son visage suffisamment loin de ses vives pinces. Il s’y donna à cœur joie et retrouva le rose bonbon qui était sa teinte favorite du moment. La brunette profita de cette désagréable, mais efficace distraction pour enlever le bonnet de son fils et libérer ses bouclettes. Il semblait que dans cette partie de Londres, il n’y avait pas grand-chose à cacher et que les sorciers ne s’offusqueraient pas de la prétendue teinture de son gamin. Parlant de sorciers, Magdaleenjte avait oublié la présence d’Athos pour l’instant d’un bref moment, trop concentrée sur sa petite merveille. Reprendre Tobias au creux de ses bras avait ramener sa tête en gestion de son cœur et lui avait rafraîchie les esprits.

Magda releva les yeux pour croiser ceux du magicien, ne sachant que dire. Au bout d’un moment elle fit un pas vers Athos, incertaine. Son pouls recommença à s’accélérer, elle avait envie de lui présenter son môme sans toute fois être certaine de savoir si elle était prête à s’en départir à nouveau pour lui confier, ironiquement. D’ailleurs, la partie d’elle qui se souciait de l’état d’esprit du nouveau père ne souhaitait pas non plus le brusquer approchant trop ce petit être baveux de son torse musclé, qu’elle nota enfin, bien malgré elle (cadeau). « Tobias » murmura-t-elle doucement en lui prenant une de ses petites mains affairées à la rendre chauve. Après avoir réussie à lui faire lâcher ses cheveux, elle lui leva la main pour qu’il pointe vers l’homme mi-nu qui le dévorait amoureusement des yeux, « ça c’est A-thos » dit-elle doucement pour ne pas brusquer le-dit monsieur. Le gamin, quant à lui, était difficilement brusqué, tant que y’avait des cheveux ça passait…d’ailleurs il faudrait peut-être que Gayson se les laisse pousser un peu pour acheter l’affection du bambin, elle penserait à lui en glisser un mot plus tard. « Si tu enfiles en chandail j’vais peut-être te laisser le prendre » lança-t-elle à l’exhibitionniste, « c’pas très hygiénique » éluda-t-elle. La vérité était que, bien que la jeune mère ne soit pas fan à l’idée d’un contact peau à peau entre son fils et un mec un peu moite qui était inconnu au bambin, elle ne voulait surtout pas lui donner la satisfaction de loucher sur ses abdominaux plus ses émotions se stabiliseraient. De plus, elle avait une histoire de licornes et de farfadets à écouter et aurait certainement besoin de concentration pour ce faire.
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Athos Greyson

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NEUTRE
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MessageSujet: Re: Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos - Page 2 129196351Mer 27 Mai 2020 - 15:26

L’amour emplissait la pièce d’une manière bien étrange. À vrai dire, cet appartement n’avait pas l’habitude d’être le théâtre d’une scène aussi chargée en émotion, lui qui y vivait seul la plupart du temps, à part quand le frère que son coeur avait adopté venait lui rendre une visite improvisée. Tobias cristallisait toutes ces émotions, même si Athos sentait bien que le fait de revoir Magda n’était pas tout à fait étranger à son trouble évident. Et puis, il y avait Shannon. Son meilleur ami qui tenait son fils dans les bras. Cette phrase n’avait aucun sens. Le voir avec un minot dans les bras l’aurait sans doute fait mourrir de rire en temps normal mais là, c’était totalement différent. Les joues du latino-irlandais prirent presque la couleur des cheveux du petit quand Athos lui parla. Bien sûr qu’il avait gaffé. Bien sûr. Mais Athos n’était pas d’humeur à lui lancer une répartie cinglante, et lui envoya un sourire compatissant et un peu gêné tandis que Shannon rendait l’enfant à sa mère et détalait à toute vitesse. Magda lui dit au revoir comme s’il était déjà un vieil ami, ce qui lui fit lever un sourcil. Rien de ce qui se passait n’était normal. Rien.

Tobias sembla contrarié que sa nounou éphémère - mais cette phrase, bon sang… - ne le quitte et lança de sa petite voix une complainte qui lui déchira la poitrine. Peut-être que le fait que le gamin ait tissé un lien avec son meilleur ami avant même qu’il ne le fasse le perturbait. Il n’en savait rien. Il ne savait même pas si c’était ce dont il avait envie. Pourtant, tandis qu’il continuait de fixer ce mini-lui, son expression s’adoucissait et son souffle s’accélérait un peu. Magda l’embrassa avec une tendresse qui lui était autrefois destinée et voyant la mère et le fils partager un tel moment lui fit oublier un instant qu’il allait devoir formuler des explications impossibles. Fasciné par les cheveux, le petit saisit une mèche de Magda tandis que ses boucles devenaient roses et libres de l’emprise de son bonnet, le rendant encore plus mignon, si c’était possible. Les yeux du géniteur s’émerveillèrent un peu plus de ce miracle magique, et il fit son possible pour contenir cette tornade de sentiments qui ravageait tout son être. Pour le moment, il était spectateur de cet échange filial si puissant, et ça lui allait bien comme ça.

Pourtant, Magda fit un pas dans sa direction et approcha le petit de lui. Luttant contre son instinct premier qui était de reculer d’un pas, il resta bloqué sur place, les mains toujours dans ses poches d’où sa baguette de pin dépassait légèrement. Elle murmura le prénom du petit avec un amour si fort qu’il se sentait presque de trop. Puis, elle le présenta à l’enfant d’une façon tendre. Athos eut l’impression d’être un animal sauvage qu’il fallait apprivoiser, en douceur, et finalement, c’était bel et bien le cas. Son regard ne quittait pas le petit et sa minuscule menotte qui faisait paraître celle de Magda immense. Il sentit au fond de lui que quelque chose allait se passer, et un nouveau frisson parcourut son corps une seconde avant qu’elle ne lui assène un coup fatal. Le prendre ? Athos ne savait pas faire ça. Il ne savait pas porter un gamin aussi fragile que son coeur à cet instant. Et s’il le cassait, pour de bon ? Et si le gosse se mettait à chouiner, brisant cet espèce de lien invisible qui s’était créé au moment même où il avait posé les yeux sur lui. Mal à l’aise, Athos passa une nouvelle fois la main dans sa tignasse en désordre avant de décider d’obéir à l’injonction de Magda. Mettre un t-shirt, c’était facile. Y aller doucement, pas-à-pas. Machinalement, Athos eut envie d’attraper sa baguette pour lancer un Accio, mais se résigna à la dernière minute. Elle n’était sans doute pas prête voir ça. Détournant un instant le regard, il fit un pas vers une étagère branlante et attrapa un t-shirt jaune propre dont le col était déformé par le temps, qu’il enfila sur son corps recouvert d'une légère couche de sueur qui avait refroidie. Il détestait cette sensation, et ressentait le besoin urgent de prendre une douche. Mais le moment était plutôt mal choisi.

Le t-shirt, c’était fait. Maintenant quoi ? Maintenant, quoi ? Avançant jusqu’à son lit - qui se trouvait à deux pas de là, vu que la superficie de la pièce était relativement minuscule - il s’assit doucement dans les draps froissés, comme si le moindre geste brusque pouvait faire détaler la mère et l’enfant. Tapotant la place vide à côté de lui, il invita Magda, accompagnant son geste d’une demande orale. « Tu veux bien… ? » Ça n’était clairement plus le genre d’Athos de ne pas finir ses phrases, mais ça n’était pas non plus son genre d’être aussi chamboulé par un événement majeur dans sa vie. Quel que soit la suite des événements, il avait besoin d’être assis. Trop peur que son corps ne le trahisse et ne le lâche, lui qui n’avait rien mangé depuis 12 heures au moins. Magda finit par le rejoindre, le gamin sur les genoux. Athos se noya à nouveau dans ses grands yeux bleus, ne sachant pas quoi faire. Tendant finalement un doigt qui tremblait légèrement face à la mini-main de Tobias, il s’adressa à lui pour la première fois depuis le début de cette conversation insensée. « Salut toi… » réussit-il à prononcer dans un souffle, la voix déformée par l’émotion qui troublait encore son regard noisette. Alors qu’il n’osait pas le toucher, la spontanéité propre aux petits éclata la barrière en mille morceaux quand Tobias saisit finalement son doigt. Alors qu’Athos pensait déjà être bien chamboulé, il n’aurait jamais pu imaginer ce que ce contact provoqua chez lui. Toutes ses forces le quittèrent, l’énergie se concentrant dans sa poitrine qui se serra violemment, créant un amour qui ne pourrait s’évanouir avec le temps. Sa vue se troubla plus encore, et il lâcha un souffle entre le rire et le sanglot tandis qu’une larme coulait finalement le long de sa joue, traçant un sillage humide jusqu’à la marque de naissance qu’il partageait avec le petit. Il avait envie de lui dire tant de choses, mais il en était incapable. Parler, c’était ouvrir les vannes à jamais. Sans réfléchir, il posa à nouveau son regard sur Magda, dont il avait presque oublié l’existence un instant, la main de Tobias toujours autour de son index qui s’était légèrement replié pour sentir un peu plus sa peau de bébé. Et maintenant ? lui demanda-t’il mentalement. C’était quoi la suite ? Athos ne contrôlait plus rien. Rien. Même pas ce sourire fier et troublé qui barrait son visage sur lequel persistait encore une légère marque d’oreiller.
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MessageSujet: Re: Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos - Page 2 129196351Lun 8 Juin 2020 - 3:34

En d’autres circonstances, Magda aurait répondu à l’invitation de Gayson en roulant les yeux au ciel : évidemment qu’il ne se gênait pas pour l’attirer dans son lit à la première occasion. Cependant, ils étaient à des années lumières de cette situation et la néerlandaise savait mieux que de balancer un tel commentaire irrespectueux. Les yeux toujours humides, elle vint poser en silence ses petites fesses tout juste à côté de lui, à peine consciente que Tobias s’était remis à lui tirer les cheveux. La jeune mère ne s’était attendue à rien en venant ici, ou plutôt elle s’était attendue à tout, ne sachant comment ces retrouvailles et première rencontre allaient se dérouler. L’électricité – ou la magie ? – qui chargeait l’air était lourde en émotions : épuisement, peur, détermination, tendresse et amour tourbillonnait dans le minuscule appartement. Le mélange de bonheur et de terreur était si intense qu’il lui rappelait son accouchement, qu’elle avait vécu seule, abandonnée à ses craintes et son petit trésor de rejeton. Regarder Athos enfiler un chandail sur le mode pilote automatique lui avait noué la gorge, allez savoir pourquoi. Détailler à présent le trouble et l’émerveillement qui maquillait son visage fatigué était l’une des scènes les plus touchantes auxquelles est n’avait jamais assistée. La néerlandaise s’en voulut d’être aussi attendrie, elle qui aurait préféré être un peu plus revendicatrice. Malheureusement, elle savait qu’Athos était un homme bon et il le lui prouvait encore un fois. Lorsque le géniteur de sa progéniture tendit le doigts, Magda retient subitement son souffle, ne s’attendant pas à ce qu’il s’approche ainsi, tout naturellement, sans pourtant brusquer son fils. Sa vision s’embrouilla et son cœur éclata exactement au même moment que celui d’Athos : lorsque les petits doigts de son bambin s’agrippèrent à ceux de son père. Des larmes silencieuses se mirent à rouler le long des joues de la néerlandaise. Une, puis une autre. Elles déboulaient rapidement, mais sans sanglot. Magdaleenjte se sentait un peu étourdie – peut-être était-ce simplement son cœur qui la lâchait – ce qui ne l’empêchait pas de tenir fermement son fils sur ses jambes. Les larmes qui coulaient témoignait d’un soulagement dont les mots manquaient pour décrire. Après de longues secondes, qui lui parurent durées quelques heures, Gayson arracha son regard amoureux de son bambin et vint croiser celui de la brunette, qui y remarqua la larme qui coula. C’en fut trop, Magda éclata en sanglot et rire, un hectique et puissant mélange. Apprendre que l’on allait mettre au monde l’enfant d’un père enfui, alors que l’on habitait sous le toit même de son propre père autoritaire, sans le sou et à à peine vingt-et-un printemps, c’était une épreuve particulièrement affolante que la jeune femme ne souhaitait pas à sa pire ennemie. Le voyage avait été difficile, intense, épuisant. Magdaleenjte était résiliente comme peu de gens. Elle avait cette force de caractère qui lui permettait de se lever à tous les matins – et au beau milieu de la nuit pour accourir au chevet son petit insomniaque – sans faute et assumer ce qu’il y avait à assumer, tout en trouvant l’énergie de rester douce, affectueuse et de déceler le beau dans le moins beau. Or, la jeune mère était à bout de souffle. Elle avait tellement gardé en dedans, elle avait trop souvent marché sur ses inquiétudes, balayé sa fatigue du revers de la main, ne voyant pas comment elle pouvait faire autrement avec cet adorable petit être qui dépendait d’elle pour survivre. Pour la première fois en deux ans, elle eut l’impression que la vie laissait entrevoir une mince possibilité de partager son fardeau, de trouver appuie sur une autre personne, un partenaire peut-être. Malgré qu’elle désirait tant ériger un solide mur entre elle et Athos, afin de protéger son cœur de celui de son fils, au cas où, elle se rendit compte qu’elle n’en n’avait plus l’énergie. Ses larmes d’épuisement redoublèrent et elle enfouie son visage dans les cheveux bouclés de son enfant et l’entoura un peu plus fort de ses deux bras, cassant involontairement le fragile contact qui s’était formé entre Tobias et son père. Coincé contre son cœur, son gamin se mis à protester, mais elle s’en foutait, elle avait besoin de lui. Sans lever le regard et d’un geste presque violant, Magda agrippa le chandail d’Athos pour l’attirer vers eux : elle avait besoin de lui aussi. Elle était si fatiguée. « Je suis si fatiguée » se résigna-t-elle entre au milieu de ses sanglots. La brunette avait cette impression de perdre, de faillir, jamais au grand jamais n’avait-elle voulu se montrer si faible si vite avec cet homme. Jamais n’avait-elle voulu ressentir cet éclair de « j’ai besoin de toi » ni ce sentiment de confiance qui lui permettait de se montrer si vulnérable. Elle s’abandonna à ses pleurs, trop épuiser pour lutter, submergée de fatigue.
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MessageSujet: Re: Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos - Page 2 129196351Mar 9 Juin 2020 - 2:43

L’inexplicable avait toujours fait partie de sa vie, sans qu’il ne cherche à comprendre. C’était ainsi, quand on naissait sorcier, difficile de s’étonner quand un simple sort pouvait faire oublier tout un pan d’une vie, produire des flammes ou faire léviter tout et n’importe quoi. Ce n’était qu’en vivant parmi les moldus qu’il avait compris la chance inestimable qu’il avait d’être bien né - et par là, il ne parlait pas de son sang, mais plutôt de cet étrange fluide ou autre qui circulait dans ses veines et lui permettait de réaliser tout ça. Se priver des privilèges de la magie n’avait pas toujours été facile d’ailleurs. La magie ferait à jamais partie de sa vie, il l’avait toujours su. Et il ne s’expliquait pas pourquoi il avait refusé d’en parler à Magda.

Mais surtout, ce qui ne s’expliquait pas, c’était l’étrange alchimie entre lui et ce petit être qui le déstabilisait au plus haut point. Il n’expliquait pas non plus le torrent de larmes qui affluait sur les joues de Magda alors qu’une seule avait franchi la barrière de ses yeux noisettes. Depuis combien de temps n’avait-il pas laissé ses émotions le submerger ? Depuis quand était-il autant dans le contrôle, après tout ? Guidé par la colère depuis bientôt une décennie, Athos avait toujours appris à taire ce qui se cachait en lui. D’abord, dans le carcan de sa famille dysfonctionnelle, puis à force d’expériences malheureuses dans ce milieu qui était désormais le sien. Exprimer ce qu’il ressentait lui avait toujours été un exercice difficile, qu’il ne s’autorisait d’ailleurs jamais. Avait-il seulement déjà dit à quelqu’un qu’il l’aimait ? Jamais. Même pas à cette merveilleuse jeune femme en face de lui. Son coeur endurci avait appris à nier jusqu’à la plus claire des vérités, au point de choisir la fuite - et la facilité - plutôt que se battre pour ce qui en valait la peine. Vivre seul, c’était si simple. Il était même parvenu à se convaincre qu’elle ne lui manquait pas, alors que maintenant qu’elle était là, il n’avait plus envie qu’elle reparte.

Magda, c’était tout l’inverse. Les émotions débordaient, évacuant ce trop plein qu’elle avait sûrement gardé pour elle tout ce temps, et la voir si fragile et vulnérable lui fila un uppercut au coeur. Elle pleurait, fort, bruyamment, sans retenue aucune, et Athos était désemparé, ne sachant comment agir tandis que le mini Magda serrait toujours son doigt avec une force équivalente à celle de sa mère. Il eut envie de la prendre dans les bras, mais il ne voulait pas lui imposer ça. Était-ce dont elle avait besoin ? Était-ce qu’elle était venue chercher, à part des réponses ? Putain, il n’en savait rien. Cherchant refuge dans la chevelure bleutée de Tobias, Magda éloigna sans doute sans le vouloir, ou peut-être intentionnellement, le petit de lui, et il se retrouva un instant derrière la fameuse barrière, son cerveau effectuant à nouveau un 180°. Cet amour là, c’était ça qui créait les larmes. C’est alors qu’il remarqua qu’une goutte salée était tombée sur son t-shirt, et que sa larme n’était plus seule sur ses joues. Il pleurait en silence, sans même le remarquer. Alors qu’il s’essuyait les yeux d’un geste presque enfantin, Magda agrippa son t-shirt déformé par le temps et les lavages. Choix judicieux au vu de la violence du geste, qu’il aurait plutôt attendu de la part du petit. La tête de la jeune femme se cala naturellement dans le creux de son cou, comme autrefois, et il referma son bras sur elle pour la serrer fort, d’un geste réconfortant et tendre tandis qu’elle avouait à quel point la fatigue la submergeait. Magda était une femme forte, elle l’avait toujours été. Admettre ça prouvait à quel point les épreuves de la vie ne l’avait pas épargnée, et il déposa un baiser sur le haut de ses cheveux tandis qu’il puisait un peu de force dans cette étrange étreinte d’une famille qui n’en était pas vraiment une. Il décida de ne pas répondre, et il en était de toute manière bien incapable, préférant lui montrer qu’il était présent plutôt que de lui dire tandis que sa main caressait doucement sa nuque, comme il le faisait parfois quand ils formaient un eux. Alors il la laissa pleurer contre son vieux t-shirt jaune, trempant le tissu de ses larmes pleines de sens.

Combien de minutes s’écoulèrent avant que ses sanglots ne se calment, et que sa respiration ne s’apaise jusqu’à atteindre un rythme régulier ? Athos la sentit s’endormir tout contre lui tandis que le gamin ne gigotait plus, sans doute sensible à l’intensité du moment. Le sorcier ne s’était pas risqué à renouer le contact avec l’enfant qui jouait toujours avec des mèches de cheveux de sa mère endormie, posant un regard attendri sur lui. Magda posée contre lui, il n’osait pas bouger d’un pouce, bien que la position soit extrêmement inconfortable et que son épaule lui faisait un mal de chien. C’est d’ailleurs quand il se fit cette remarque que Tobias se décida à glisser jusqu’au sol, se tenant debout maladroitement, comme un bébé faon. Athos ne sut comment réagir, mais craignit que le petit ne fasse une bêtise, ne se fasse mal, aille jusqu’à la cafetière, peu importait. Mais pourtant, il n’osait toujours pas bouger. « Reviens... » chuchota-t’il, bien conscient que le gamin allait l’ignorer royalement, ce qu’il fit, se dirigeant vers le canapé sur lequel reposait une pile de costumes soigneusement empilés. Aussi réagit-il comme un sorcier, car c’était un instinct profondément inscrit dans ses gènes après tout - et pas que dans les siens, visiblement. De sa main libre qui n’étreignait pas Magda, il attrapa sa baguette dans sa poche et murmura un sortilège qu’il n’avait pas formulé depuis Poudlard. « Expecto Patronum. » Heureusement, la puissance de ses émotions lui permirent de réussir le sort, bien mieux qu’à l’époque d’ailleurs, et un magnifique renard vaporeux s’échappa de sa baguette, se dirigeant vers l’enfant qui focalisa son attention sur l’apparition. Tobias lâcha un rire si pur tandis qu’il cherchait à jouer avec l’animal fantomatique, qui courait en rond tout autour de lui. La vision arracha un sourire attendri à Athos, qui appréciait que l’un des premiers sorts que voyait cet enfant soit un bel animal facétieux et amical. Contre lui, Magda dormait toujours doucement, et il appuya sa joue contre son front chaud.

Hélas, le petit fut rapidement agacé de ne pas pouvoir attraper son ami imaginaire, en quelque sorte, et s’arrêta net. Fronçant les sourcils, Athos dévisagea le gamin qui montrait tous les signes avant-coureurs d’une crise de nerfs, faciles à reconnaître même pour quelqu’un qui n’avait pas un instinct paternel développé. Ses cheveux virèrent à l’orangé, ses lèvres tremblotèrent, et Athos se dit qu’il n’était pas prêt à subir une nouvelle crise de larmes. L’enfant avait été si joyeux, gloussant l’instant d’avant… Le renard choisit ce moment pour s’évaporer, et Athos réagit avec une dextérité surprenante. Déposant délicatement Magda sur le matelas, sans la réveiller, il se leva et attrapa le petit dans ses bras, pile au moment où il commençait à brailler. Pris au dépourvu, Athos misa à nouveau sur la magie pour essayer de le distraire, et éviter qu’il ne réveille sa mère. Pointant ses propres cheveux désordonnés, il prononça une nouvelle formule latine. « Vexillum. » Une mèche de ses cheveux bruns se colora délicatement en bleu, comme l’étaient les boucles de l’enfant quelques secondes plus tôt. Le gamin fit des yeux tout ronds et arrêta de s’énerver, fixant l’étrange et attirante couleur cyan. Par un effet de mimétisme étrange, ses cheveux prirent l’exacte même teinte, et il essaya d’attraper l’objet de sa convoitise. Visiblement, il y avait un obsession chez cet enfant. Ce ne fut qu’à cet instant qu’il réalisa qu’il avait pris le petit dans ses bras sans même y réfléchir, sans tout rationaliser, sans craindre de le casser. C'était comme... naturel. Baissant un peu la tête pour que Tobias puisse attraper la courte mèche, il posa son front contre celui de ce mini-lui, qui se fit une joie de tirer sur sa tignasse. La légère douleur ne l’empêcha pas de profiter de cet étrange moment père-fils.

Oui, il y avait des choses inexplicables.
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MessageSujet: Re: Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos Hello Daddy| Shannon & éventuellement Athos - Page 2 129196351Mer 17 Juin 2020 - 19:15

Lorsqu’Athos enroula sa petite famille retrouvée de ses bras, les pleurs de la jeune mère s’intensifièrent encore un peu. La notion du temps lui échappa, alors qu’elle s’abandonnait dans toute sa vulnérabilité à cet homme qui avait enfanté son trésor de rejeton. Ainsi protégée au sein de l’étreinte familiale, Magda se rendit compte bien inconsciemment de la profondeur de son épuisement et un espoir angoissant naquis au creux de son ventre : celui que le père assume son rôle à l’instar de le fuir une fois de plus. Enveloppée par la chaleur et l’odeur bien connue de son ancien amant, la jeune femme finie par s’endormir profondément, chose qu’elle n’avait pas fait depuis bientôt dix-huit mois. Il était probable qu’une partie de son âme maternelle ait compris que sa progéniture était supervisée par un œil amoureux qui n’était pas le sien et qui méritait déjà une once de confiance. De toute manière, elle était trop fatiguée pour lutter. Adviendra ce que pourra. Magdaleenjte dormie paisiblement d’un sommeil sans rêve, inconsciente du lien qui tentait de se tisser entre le père et le fils.

Bien assez vite, les pleurnichements de son gamin vinrent lui chatouiller les oreilles et la tira des bras de Morphée. Elle battit doucement des paupières et observa doucement l’homme attraper son petit et tenter d’éviter l’inévitable. Un sourire amoureux dansa tristement sur les lèvres de Magda. Peut-être était-elle entrain de rêver. Lorsque Gayson agita un bâton à la hauteur de leurs deux visages, le corps de la néerlandaise se tendit, incertaine de ses intentions et de ses capacités. Pouvait-il rendre son enfant muet? Elle n’en savait rien, mais s’il osait le faire, elle considèrerait cela comme de la violence. Une discrète exclamation de surprise resta coincée dans sa gorge lorsqu’elle assista à la teinture d’une des boucles d’Athos et son imbécile de cœur explosa encore une fois. Il démontrait, encore une fois, un instinct paternel bien développé. La vague d’amour qui se fracassait contre son cœur fut à son plus haut lorsque son bébé reproduit le bleu qui venait de colorer la mèche du père. Malgré tout, ce qui devait arriver arriva et Tobias leur offrit une démonstration gratuite de la puissance de ses cordes vocales – ce qui était toujours bien surprenant, sortant de la bouche d’un si petit être. Résignée, Magda se redressa sur le lit, passa une main dans son visage pour tenter de chasser les sédiments séchés laissés par son torrent de larmes. Espiègle et étrangement revigorée, elle se leva promptement pour rejoindre le duo d’échevelés. « Gayson, t’as cassé mon fils? » lança-t-elle d’un ton faussement réprobateur avant de s’abandonner au rire. Il était drôle à voir, ainsi, à des kilomètres de sa zone de confort, un bambin baveux et pleurnichard dans les bras. « Je plaisante » dit-elle pour calmer le père tout en posant sa petite main sur le biceps de grand brun – elle en avait suffisamment d’un en larmes, merci beaucoup. « Ton sperme a engendré un gamin braillard » continua-t-elle en lui prenant naturellement Tobias des bras « pas vrai que t’es braillard bébé? » dit-elle ensuite à son môme, qu’elle cala contre sa hanche. Insensibilisée au spectacle qu’il livrait en brandissant ses petits poings dans tous les sens, elle se contenta de garder sa tête hors de la portée des coups du métamorphomage. Habile, elle ramassa l’énorme sac qu’elle avait laissé à l’entrée du minuscule appartement – il devait bien peser 150 kilo – puis le déposa sur la table d’Athos dans un bruit lourd. « Ah ouais en, maman a oublié que tu dévores trois bœufs entiers par jour c’est ça? » scanda-t-elle en roulant les yeux au ciel sans même tenter de calmer le gosse. Évidemment qu’il avait faim, elle avait dormi qui-sait-combien-de-temps et en plus, il s’était fait aller les petites pattes à marcher en plein Londres. Magda arriva à sortir un peau de purée du sac et scanna la pièce du regard. Pas de chaise haute pour y ligoter son petit monstre, mais un père. « Tu veux bien sortir une casserole et allumer le four? » demanda-t-elle à celui qui les observait. Puis, enfin, elle posa le pot de purée sur la table et se concentra sur son gamin. Elle n’aimait pas particulièrement l’entendre pleurer et bien qu’elle aima joué de sarcasme, son petit cœur de mère pinçait à chaque fois. « Chut Tobias, regarde tout pour ton petit bedon » murmura-t-elle en reprenant le pot pour le brandir sous son nez, « Eten » lui souffla-t-il dans sa langue maternelle. Le petit se calma doucement et les yeux encore humides il répéta « eten ». Magda sourit et lui déposa un bisou sur le sommet du crâne.
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