ϟ la fiche de recensement

NOM - BRADDOCK - nom de sa mère PRENOMS - JACOB CONURATIO DATE DE NAISSANCE - DEUX DECEMBRE AGE - TRENTE ANNÉES VILLE D'ORIGINE - PENRYN - cornouailles SANG - MÊLÉ ANCIENNE MAISON A POUDLARD - SERDAIGLE ORIENTATION - BIEN

Quel triste hasard si le deuxième prénom de Jacob en était un. Dérivé du mot "Coniuratio", "trahison"/"conspiration" en latin, il est né de deux parents sorciers, l'un totalement inconnu autrement que par le statut du sang qui était le sien.

Le sang de bâtard coule à flot dans les veines du professeur de Défense contre les forces du mal, pour le meilleur, sans doute pour le pire. Mais si son deuxième prénom pourrait être porteur d'un funeste présage, il n'en est rien dans sa personnalité profonde. Enfoncé dans un fauteuil roulant depuis ses vingt-cinq ans, Jacob est un homme abordable, accessible, profondément gentil et chaleureux. Il sourit facilement, rit pour pas grand chose, sera volontiers bon public aux plaisanteries les plus douteuses. D'une personnalité solaire et sincère, c'est un homme qui sait néanmoins dire "non" et avoir du caractère. Vivre sans père a donné à Jacob le courage d'en être un bon pour son fils. Ne pas savoir d'où il vient réellement - car sa mère tait le secret comme s'il s'agissait du Premier ministre - a toujours profondément tourmenté notre homme qui cherche des ressemblances chez n'importe qui. Cette femme peut-elle être une sœur ? Cet homme son père ? D'une nature assez intellectuelle, Jacob est pourtant un homme qui a toujours excellé dans l'art de former les sortilèges, le conduisant à terme, à prendre le poste de Professeur à Poudlard. Pourtant, pourtant, c'est comme libraire qu'il a longtemps travaillé avant d'accepter le poste offert par Dumbledore. Un besoin d'air frais après son divorce ne pouvait que lui faire du bien.

Néanmoins, il a un tempérament têtu difficile, et une franche tendance à être "monsieur-je-sais-tout". Certains ne l'ont jamais supporté. Ceux qui apprécient cet homme donneur de leçon, sont surtout ceux qui passent au dessus de cela.

VOTRE PATRONUS - UN BORDER COLLIE
VOTRE EPOUVANTARD - SECRET DEFENSE
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – BIGORNEAUX - bah quoi ?
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – STUPEFIX
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – AIGUISE-MENINGES
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – FLEURY ET BOTT
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – MERLIN
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – BOTRUCS
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – IODE + HERBE COUPÉE

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - La cause majeure de son divorce demeure dans le fait que sa femme a malencontreusement appris qu'il ne l'aimait pas elle, mais son frère. Scandale sans précédent.

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.
« Je suis professeur fraîchement nommé à Poudlard pour enseigner la défense contre les forces du mal. Oui, je sais. C'est très ironique pour un infirme d'être professeur d'une telle matière, ça m'a beaucoup fait rire aussi, Mister Gondole. Sinon, auparavant, je travaillais chez Fleury et Botts ».

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  
Le sourire sincère de Jacob se fana quelques peu, mais il répondit, toujours honnête : « Je suis divorcé, en réalité, depuis trois ans. Sachez juste que cela s'est fait dans un commun accord et sans violence aucune ». Peut-être mentait-il, un peu. En réalité, il avait reçu la gifle de sa vie lorsque son épouse avait compris, un peu tard, que s'il l'appréciait beaucoup et ressentait une réelle affection pour elle, toute trace de sentiments amoureux était dirigée à l'encontre du propre frère de celle-ci.

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  
« J'étais un Serdaigle à dire vrai. Sinon, j'ai grandi en Cornouailles dans une famille... Simple. J'y ai eu une enfance très libre. Je regrette un peu cette liberté, parfois ». Il fit rouler pensivement d'avant en arrière les roues de son fauteuil. Le handicap l'avait privé de beaucoup de choses, mais la liberté ne serait-ce que de marcher était probablement le pire prix à payer.

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?
« De sacrées ambitions ? » s'esclaffa-t-il sincèrement, « de tenir plus longtemps comme professeur que mes prédécesseurs ! ».

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?
Il fronça un peu les sourcils devant sa question... Pourquoi toujours tout ramener à la politique ? « Eh bien, en tant que professeur de défense contre les forces du mal, je crois que ma position est suffisamment claire pour ne pas avoir besoin d'être justifiée outre mesure, n'est-ce pas, Mister Gondole ? ». Quand même ! Dumbledore serait fou de proposer un poste de professeur à un admirateur de la magie noire ! Quoiqu'il avait quand même eu l'idée de le proposer à un homme dont le postérieur était vissé dans un fauteuil roulant...

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Rien rien - arrêtez de me regarder comme ça. Où avez vous connu le forum ?  Dans une galaxie lointaine Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : COME ON + mardi-manticore BABY

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :

Sujet ACTION

— Pour une raison ou pour une autre (maladie, accident magique ou autre), vous devez passer un court séjour à Ste-Mangouste. Pourquoi ? Que vous arrive-t-il une fois à l'hôpital ? Décrivez votre aventure au cours d'un RP.



De prime abord, Jacob s'était dit que se réveiller sans plus sentir ses jambes n'était pas forcément quelque chose de grave, puisque les sorciers avaient, paraît-il, réponse à tout. Néanmoins, ce qu'il n'avait pas nécessairement prévu, c'était qu'il se réveille dans un premier temps dans un hôpital moldu. Le verdict du médecin en charge était sans appel : « Vous ne marcherez plus ». Jacob avait eu un rire ironique et défait, avant de relativiser. Une fois à Sainte-Mangouste, on le remettra sur pied, non ?
Le fait est que le doute planait quand même alors qu'il faisait rouler le fauteuil dans lequel il était enfoncé jusqu'à l'hôpital des sorciers. Il avait attendu comme tout le monde, dans la salle d'attente. Il avait toujours quelques égratignures sur le visage, héritage de son accident dans les rues de Penryn où il s'était prit une voiture en choc frontal. Quelques visages curieux étaient tournés vers lui. Voir un handicapé dans l'hôpital des sorciers, ce n'était pas forcément ce qu'il y avait de plus commun. Et à juste titre, puisque les sorciers soignaient tout. Quand même stressé à l'idée d'une mauvaise nouvelle, Jacob bougeait nerveusement son fauteuil d'avant en arrière.

Jacob comprit au bout d'un moment que de toute manière, il ne pourra jamais ressentir aucune sensation dans ses jambes. Le visage du médicomage le regardait avec une certaine pitié alors qu'il lui répétait, pour la troisième fois au moins, que puisqu'il n'avait pas été soigné immédiatement à Sainte-Mangouste, le constat était sans appel. Pris en charge de suite, il aurait eu sa chance. Mais deux semaines s'étaient écoulées depuis l'accident, et c'était trop tard pour espérer quoique ce soit.
Un faux sourire placardé sur le visage, Jacob quitta l'hôpital en roulant dépréssivement sur les pavés de Londres. Il manqua de se prendre un vélo. Puis une autre fois, il ne parvint pas à monter sur le trottoir. Les obstacles se dressaient, toujours plus nombreux, alors qu'il lui aurait suffit auparavant de transplaner pour rentrer chez lui. C'était maintenant impossible. Incapable de faire autrement, le jeune homme parvînt tant bien que mal jusqu'aux allées sorcières, non sans utiliser sa baguette. De là, il se fit servir une énorme pinte et il resta les fesses enfoncées dans son siège, le regard vide posé sur la triste bouteille de Xérès de la table d'à côté.