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Discussion entre collègues (Ares)

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MessageSujet: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Mar 11 Aoû 2020 - 17:47

La réunion du service touchait à sa fin. Carina était fière d'elle. Elle n'avait aucun gribouillis dans la marge de son carnet lorsque Bulstrode s'était mis à parler. Pas de ligne tracée, ni de petit oiseau et pas de poule non plus. Le papier était vierge de petit dessins. Il n'y avait que les notes, les lettres proprement formées pour être lues par d'autres personnes. Ares en l’occurrence. Si leur guérisseur en chef ne semblait apprécier personne, sauf peut-être quelques rares élus qui trouvaient grâce à ses yeux, Ares était celui qui semblait attirer le plus sa haine et son mépris. Et ceci ne portait qu'un seul mot : racisme. En conséquence, elle ne portait pas leur chef dans son cœur. Elle aurait pu ignorer sa méchanceté si c'était son état général avec tout le monde. Mais il faisait du favoritisme et détestait les autres pour des raisons particulières. Un être infâme qu'elle espérait un jour voir disparaître de ce service, et de l'hôpital même.

Le guérisseur en chef annonça la fin et certains de ses collègues commencèrent à se lever. Elle laissa échapper un soupir de soulagement et ferma son carnet. Elle passa une main dans ses cheveux et se leva pour suivre sa voisine qui avait décidé de lui faire des derniers ragots. Elle lui expliquait que Wendy avait couché avec un garçon du service des virus et microbes magiques. Elle fit mine de s'y intéresser et lui adressa un sourire. Peut-être qu'elle finirait par lui fournir quelque chose à lui mettre sous la dent. Apparemment, elle avait une tête qui inspirait suffisamment confiance pour qu'on lui raconte les derniers potins. Elle ne le prenait pas mal, en vérité. Quand elle eut fini de tout lui raconter, Carina choisit de la laisser pour rejoindre son bureau. “Par contre, bouton d'or, je dois te laisser, je dois retrouver quelqu'un. ” Elle appelait les gens par des surnoms très différents, au point d'oublier les prénoms parfois. Elle lui fit la bise et disparut au coin du couloir.

Dans son bureau, elle récupéra le carnet qu'elle avait utilisé la veille. Elle en avait deux ou trois au cas où elle en oubliait un. Elle avait donné rendez-vous à Ares afin qu'elle lui transmette les points qui avaient été traités durant les deux dernières réunions de service. Elle avait décidé de le tenir au courant du mieux qu'elle le pouvait. Elle espérait qu'il serait très prochainement réintégrer. Les supérieurs de Bulstrode devait encore statuer sur son sort, mais elle allait tout faire pour les convaincre de le garder. Il était un bon collègue et un bon élément. Ses remèdes africains avaient prouvé leur efficacité et c'était tout ce qui comptait aux yeux de Carina. S'ils sauvaient des vies, alors elle ne voyait pas quel était le problème.

Après avoir le saut dans son bureau, elle retrouva Ares à l'endroit où elle lui avait demandé d'être. “Bonsoir, je suis en retard. La réunion s'est éternisé. ” Le renseigna-t-elle d'une voix calme. Elle ouvrit chaque carnet à la page des notes et lui tendit le premier. “C'est ce qui s'est dit à la réunion d'hier. Prends ton temps pour lire.” En attendant, elle relut ses notes de la journée et chercha les fautes d'orthographes. C'était lisible et elle se sentait satisfaite.  “C'était assez concis, alors il n'y a pas grand-chose. Tout le monde est un peu sur les nerfs, même dans notre service après que la jambe de cette fille ait été sectionnée au début de juillet. ” C'était la vérité. Les sorciers semblaient croire de plus en plus que leur vie était en danger. Certains croyaient avoir été victimes d'empoisonnements, d'autres avaient vraiment été victimes et leurs collègues aux urgences ne les avaient pas crus. Dont Stubby Boardman. Heureusement, elle avait accepté de l'ausculter et de le soigner.
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Mer 16 Sep 2020 - 9:06

3 août 1978

Après les attentats de Pâques, Arès avait espéré rejoindre son service mais il n’en était toujours rien. Cela faisait déjà 9 mois, le temps d’une grossesse, et toutes les femmes vous diront combien c’est long,  qu’Arès avait été suspendu de son service par Bulstrode après son altercation avec ce dernier. Heureusement, il avait toujours trouvé des missions de renfort auprès des autres services de l’hôpital, ce qui lui permettait de gagner quelques gallions et surtout de ressentir cette excitation si particulière qu’il ressentait lorsqu’il était en train d’exercer. Même s’il adorait son service, même si ses talents de potioniste  faisaient de lui, un excellent, si ce n’était le meilleur antidotiste de cet hôpital,  Arès avait fini par voir le bon côté des choses à cette suspension. Cela lui permettait de renforcer ses compétences dans d’autres domaines de la médicomagie. Si on continuait à le laisser encore des mois dans le placard à balais du service d’empoissonnement par potions et plantes, tout en lui offrant des opportunités de travailler pour d’autres services, il allait devenir bien meilleur que Bulstrode, pas seulement en potions mais dans tous les domaines de la médicomagie.  Pendant ce temps, Bulstrode avait tout fait pour le tenir à l’écart. Il usait de sa position dominante auprès de ses collègues pour les écarter de lui, menaçant quiconque fraternisant trop avec Arès de subir le même sort que lui.  Autant dire qu’il n’y avait pas foule (sur le chemin de traverse) qui s’approchait donc d’Arès dans son service.  Heureusement, il y avait Carina.  Il pouvait compter sur elle pour le tenir informé de tout ce qui se passait dans le service.  Elle lui demandait même parfois conseil sur certaines situations. Il faut dire qu’il l’avait aidé lors de ses débuts grâce à une potion africaine. La jeune fille avait été particulièrement impressionnée de l’efficacité du remède dont elle n’avait jamais entendu parler.  Comme d’habitude, il l’attendait dans une petite salle dérobée à l’arrière de la laverie des tenues du personnel. On disait que certains employés si rejoignait pour un plaisir très intime. Eux, y avait donné une toute autre utilité. Bien plus professionnelle. « Bonsoir, je suis en retard. La réunion s'est éternisée » . Il laissa échapper un petit rire. Evidemment que la réunion s’était éternisée. Bulstrode avait du utiliser 99.9% du temps de parole, et il aimait s’écouter parler. «Finalement, échapper au discours du roi, cela a du bon» dit-il en laissant échappé un petit rire complice. « “C'est ce qui s'est dit à la réunion d'hier. Prends ton temps pour lire» poursuivit-elle en lui tendant un carnet, dont il s’empressa de lire les notes.  Elles étaient très succinctes. Devant son regard interrogateur, qui signifiait au fond « C’est tout, est-ce que tu as tout noté ? » elle cru nécessaire de préciser « C'était assez concis, alors il n'y a pas grand-chose. Tout le monde est un peu sur les nerfs, même dans notre service après que la jambe de cette fille ait été sectionnée au début de juillet» . Il avait entendu parler de cette fille à la jambe sectionnée. Il aurait d’ailleurs bien aimé pouvoir intervenir sur ce dossier. Comme a peu près tout le monde dans cet hôpital mais qu’est-ce que cela avait à voir avec leur service ? Pourquoi mettre sur les nerfs leur service. Si ce n’est parce que Bulstrode est incapable de gérer et d’organiser une équipe dans l’urgence. S’il était à ce poste ce n’était ni pour ses talents de médicomage ni pour ses talents de manager mais simplement grâce à son nom. «J’imagine que tu n’as pas non plus noté toutes les fleurs que Bulstrode à dû se jeter. D’ailleurs, il a du dire que c’est lui qui a réparé la jambe de cette femme non ?» dit-il en pouffant de rire.  Il avait besoin de cracher son venin. Sinon il allait finir par faire une poupée vaudou à l’effigie de Bulstrode «Est-ce qu’il a parlé de mon éventuelle réintégration, de mon audience devant le conseil de discipline?» . Il se doutait que la réponse était non, il n’y avait rien à ce sujet dans les notes de la jeune femme, mais il ne pouvait s’empêcher de poser la question.
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Dim 18 Oct 2020 - 18:33

Carina partageait totalement l'aversion d'Ares à l'égard de ce leur chef de service. Ceci dit, elle avait, à son encontre, des griefs moins personnels, qui ne la concernaient pas directement. Elle comptait parmi ces médicomages auxquels Bulstrode ne prêtait aucune attention particulière. Mais cela ne l'empêchait de constater son comportement général : sa cruauté envers certains employés et son favoritisme. La raison qui la poussait à s'opposer à son "autorité" était davantage une question de loyauté qu'une envie de se rebeller contre lui. Il y avait bien entendu un soucis d'équité parmi ses motivations, mais avant toute chose, Ares demeurait un ami qu'elle voulait aider en le tenant informé des évènements qui se produisaient dans le service et en témoignant en sa faveur. Mais ça elle ne lui avait pas encore dit. Elle tenait à le faire. Et alors qu'elle lui donnait ses notes - rien de particulièrement intéressant mais tout de même. Elle l'avait fait avec application. Après qu'il ait finit de lire les notes pour la réunion de la veille, elle lui donna celles du jour-même, le 3 août 1978. Elle se demandait très clairement quand il serait réintégré. Mais vu que l'audience devant le conseil de discipline n'avait pas encore eu lieu, elle savait que ce ne serait pas demain la veille.

Elle sourit doucement à la remarque de son collègue, avant de faire une de ces étranges grimaces qui signifiaient "ça ne risque pas" avant de secouer la tête. “Il ne peut pas le faire. Tout le monde saurait dans le service que ce ne serait pas vrai puisque c'est moi qui ai réparé sa jambe. Enfin pas toute seule. Razvan a arrêté le saignement, mais le résultat en est qu'elle a été ma patiente. ” Non pas qu'elle était particulièrement fière d'avoir fait repoussé une jambe - terrible spectacle et expérience - mais au moins, ça leur sauvait d'éloges non mérités. Plusieurs de leurs collègues étaient déjà au courant que Magda avait été soignée par elle-même. Elle n'aurait pas réellement apprécié que son travail ait été repris par son patron alors qu'il n'avait pas levé le petit doigt. “Je ne peux pas dire qu'il ne s'en vante pas à l'extérieur, mais aux réunions, ce ne fut pas le cas. Il a tout de même mentionné de manière théâtrale ô combien il était fier que son équipe ait été aussi efficace. ” Des infirmières avaient été là également, d'autres médicomages l'avaient épaulé. Il avait fallu calmer Athos également. Pas facile le métier de médicomage.

Elle fit un mouvement de tête négatif à sa question. Evidemment, Bulstrode ne parlerait jamais de la réintégration d'Ares au service en pleine réunion. Cependant, elle en savait plus sur ce sujet car elle s'était proposé - de son propre chef - auprès des supérieurs de ce dernier et de celui qui menait l'enquête sur cette affaire. “Non mais j'ai plus d'informations à ce sujet. L'audience ne devrait plus tarder. Il rassemblent les éléments.” Annonça-t-elle en sortant le papier qu'on lui avait transmis après que son témoignage ait été accepté par l'inspecteur du conseil de discipline. “Ils me transmettront une convocation avec la date quelques jours avant ton audience puisque j'ai demandé à témoigner en ta faveur. Si Bulstrode est courant, il ne m'en a pas parlé. ” Pourquoi le ferait-il de toute façon ? Connaissait-il seulement son nom ? Elle ne savait pas vraiment et en toute sincérité, elle s'en fichait royalement.   
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Sam 24 Oct 2020 - 1:32

Tout en discutant avec sa collègue, Arès lisait avec attention les notes de la réunion de service. Comme souvent, il n’y avait pas grand chose d’intéressant. Comme à son habitude, Bulstrode avait passé la majorité de son temps à se mettre en avant, à féliciter les uns et à rabaisser les autres. Arès était un être insécure qui avait un sempiternel besoin de reconnaissance pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas confiance en lui. Bulstrode, lui s’était tout l’inverse. Il avait ce même sempiternel besoin de reconnaissance mais parce qu’il avait un égo démesuré si propre aux grandes familles de sangs-purs, où les 28 sacrées comme elles disent. Le médicomage qui venait de jeter un sortilège de duplication sur les notes de sa consoeur, l’écouta avec intérêt lorsqu’elle lui expliqua que Bulstrode n’avait pas pu s’approprier les mérites de cette opération dont tout le monde parlait, car c’était elle qui l’avait réalisée. «C’est pas vrai !?» demanda-t-il interdit avant de se reprendre pour ne pas avoir l’air grossier. Il ne voulait pas qu’elle interprète mal sa stupeur. Il ne doutait pas une seule seconde des ses compétences, il ne comprenait juste pas pourquoi, elle était intervenue sur ce cas. «C’est fantastique ! Félicitations ! Je veux que tu me racontes tout» ordonna-t-il plein d’excitation. Il voulait pouvoir vivre cet événement fort par procuration, à travers son récit. «Tout dans les moindres détails. Comment cette patiente s’est-elle sectionnée la jambe, ce que tu as fait, ce que tu as ressenti» . Arès était passionné par son métier et cela se sentait. Il n’y avait qu’à entendre le ton de sa voix et voir l’étincelle dans ses yeux à cet instant. On aurait dit un enfant de 5 ans qui recevait ses cadeaux de Noël. «Excuse ma stupeur de toute à l’heure, ce n’est pas que je doutais de toi ! C’est que je ne comprends pas bien. Qu’est-ce que cela à avoir avec notre service ? Je ne connais aucune plante ou potion capable de sectionner une jambe !» finit-il par dire pour lever toute ambiguïté sur la situation.

Une fois l’excitation de la narration de cette opération spectaculaire passé, il se risqua à interroger son ami sur son éventuel réintégration. Cela faisait tellement longtemps qu’il était suspendu. Il allait finir en dépression. Son hochement négatif de la tête venait d’anéantir tout le bonheur qu’il avait ressenti à l’écoute de son récit opératoire. Il sentait à nouveau les larmes lui monter aux joues. Heureusement, qu’il pouvait élaborer sur cette énième perte lors de ses séances de psychomagie-thérapie avec la Dre McKallister. « Non mais j'ai plus d'informations à ce sujet. L'audience ne devrait plus tarder. Ils rassemblent les éléments. Ils me transmettront une convocation avec la date quelques jours avant ton audience puisque j'ai demandé à témoigner en ta faveur. Si Bulstrode est courant, il ne m'en a pas parlé.. » . Il resta quelques minutes sans réagir. Il était tellement déprimé que c’était comme s’il n’avait pas entendue ce qu’elle venait de dire. Lentement la phrase finit par passer de ses oreilles à son cerveau. L’excitation et le sourire avaient refait surface avec encore un mélange de stupeur. «Tu ferais ça pour moi ? Vraiment ? !» . Il n’en revenait pas. Il était tellement habitué à ne pouvoir compter sur personne à part lui même, Ava et Isaac. Etait-ce Isaac, qui lui avait demandé de le faire ? Cela était la seule explication. Il n’était pas assez signifiant, même si elle avait toujours été gentille avec lui, pour qu’elle risque de se mettre Bulstrode à dos pour lui. «Tu es sûre que tu veux le faire ? C’est gentil. Ca me touche, mais tu as beaucoup à y perdre. C’est nous contre ceux d’en haut ! C’est la loi du plus fort. Ce n’est pas le combat de la vérité. L’hôpital comme la justice est aux mains des 28 sacrées...» . Il ne voulait pas qu’elle prenne un tel risque pour elle. Mais après tout, elle était une héroïne maintenant, et n’avait donc peut être plus rien à perdre. Bulstrode ne pouvait pas se débarrasser de sa star. Quoique, même s’il avait profité de l’occasion pour faire la promotion de son service, il ne devait pas apprécier que la jeune médicomage lui fasse de l’ombre. Les projecteurs s’était pour lui, pas pour nous.
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Dim 25 Oct 2020 - 8:12

Carina n'était pas tellement le genre de personne qu'on vexait facilement. Ainsi, face à la surprise d'Ares, elle se contentait de sourire doucement, tout en cherchant une réponse à lui apporter. Alors qu'elle récupéra son carnet - c'était un avantage fou qu'Ares ait le reflexe de répliquer les dites notes - elle prit la décision de l'écouter sagement, sans le couper dans ses paroles. Tout ce dont elle se souvenait. Précisément. Elle n'était pas exactement certainement de pouvoir le restituer. Mais elle commencerait par le factuel sans doute. C'était le plus facile, une manière certes assez froide de présenter les choses qui ne lui ressemblait pas, mais facile, plus simple. Puis finalement, son collègue expliqua son étonnement et elle hocha la tête en guise d'acquiescement. “Non, ça n'a rien à voir avec notre service, il s'agissait d'une urgence. ”  Cela manquait carrément de détails, mais elle comptait bien lever le voile sur toute cette histoire. Après tout, il était vrai qu'Ares n'avait pas été là. A moins d'être devin, il ne risquait pas d'être au courant. “Un garçon l'a ramené un beau matin aux urgences. C'était le moment où l'équipe de jour relevait celle de nuit, donc c'était d'autant plus tendu. Je suis arrivée un peu en avance. Je ne me souviens pas par quel miracle j'ai accompli un telle chose, qu'importe. Et dans l'urgence, un infirmier est venu me voir parce qu'une très jeune femme à la jambe sectionnée avait besoin d'un médicomage supplémentaire.” Elle "découvrait" ce récit un peu en même temps qu'Ares et essayait d'en évaluer la clarté à l'oreille. Cela ne lui semblait pas tellement décousu. Elle expliquait comme elle pouvait.  “Quand je suis arrivée, Razvan avait fini d'arrêter le saignement. J'ai pris sa suite. J'avais beau cherché, il n'y avait pas sa jambe au bloc. Recoller l'ensemble paraissait une solution naturelle, mais j'ai été forcée de prendre la solution la plus difficile et douloureuse.” Oh si elle avait pu, elle aurait sans doute recollé cette fichue jambe. Parce que voyez-vous voir des tissus et os repousser... il s'agissait là d'une spectacle quelque peu perturbant. Rien de particulièrement surprenant pour des médicomages. “Tout s'est passé assez rapidement, mais cela m'a semblé terriblement long. Je suis quand-même plus à l'aise avec les empoisonnements. J'espère ne pas à avoir à faire repousser une jambe avant longtemps. ” Cela pouvait sembler étrange à l'oreille, car leur service n'était pas tellement le "plus glamour" mais les plantes, les potions, bien qu'aussi violentes, lui étaient beaucoup plus familières que les sortilèges d'attaque et notamment de découpe.

Si l'opération était sans doute un sujet plus intéressant pour celui qui l'entendait plutôt que celle qui le racontait, la réintégration d'Ares était plus importante. Bon déjà parce qu'elle pensait ce "renvoi" totalement injuste et injustifié. Son collègue faisait parfaitement son boulot tout en usant des connaissances précises, différentes certes, mais qui avaient leur mérite. Elle savait qu'Ares utilisait les remèdes africains à bon escient. mais Bulstrode n'aimait pas qu'on bouleverse ses habitudes. Ancré dans des traditions, et surtout dans sa bêtise. Bref, mais elle pensait aussi que Ares serait bien plus utile dans le service, domaine dont il était spécialisé. Carina ne se voyait pas traitant au quotidien d'autres problèmes de santé. Elle fronça les sourcils lorsqu'il exprima à nouveau de la surprise à ses informations. Sauf que cette fois, c'était différent. Il ne s'agissait pas d'expliquer comment elle avait opéré une patiente, mais bien pourquoi. Quelles étaient les raisons de cette décision ?  “Ares, j'ai passé les dernières années à me battre pour obtenir la garde de ma nièce, cela m'a pris du temps, mais j'ai réussi. J'ai parfaitement conscience que la justice est une notion très différente pour eux, mais je ne vais pas me laisser impressionner. Ni hier, ni aujourd'hui, ni demain.” Evidemment, c'était deux situations très différentes, et elles n'avaient rien en commun à part l'aspect "bras de fer" et "justice". Mais, elle voulait expliquer pourquoi elle n'avait pas peur dans un premier temps. Carina était courageuse, mine de rien. “Ce n'est pas la même chose, certes. Mais je sais ce que c'est de se battre. Heureusement, j'ai eu de l'aide, une amie proche qui connaissait la situation, mon frère et mes parents. Et j'aimerais être cette amie, pour toi, si tu veux bien.” Elle savait ce que c'était de se retrouver seul face à une décision injuste. Certes, la justice avait eu des arguments valables, mais il avait fallu qu'elle change, s'adapte. Et cela n'avait pas été un parcours de santé. Loin de là. Heureusement Alizea avait été là. Par la suite.
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Dim 25 Oct 2020 - 15:50

Arès écoutait le récit de sa collègue avec des étoiles dans les yeux. Il était littéralement absorbé par le récit et projeté dans la scène. Il se plaisait à imaginer la panique qui avait du régner dans l’hôpital à ce moment. Ce genre de panique qui procurait à Arès un sentiment d’excitation suprême. Ce sentiment que l’on vit que si rarement. Il imaginait le visage de l’infirmier en détresse. Il voyait Carina, arrivé prendre son service et se retrouver sans qu’elle ne comprenne comment devant une femme à la jambe coupée, Razvan à ses côtés. Il l’imaginait angoissée à l’idée de faire repousser une jambe mais s’exécuter à la perfection, comme si elle était la cheffe d’orchestre d’un morceau de musique angoissant. A ce qu’il aurait aimé être à sa place. C’était pour cette adrénaline là qu’il avait voulu être médicomage. Dans sa suspension du service d’empoissonnement, son seul bonheur était d’avoir pu trouver de l’adrénaline dans d’autres services. Sauf dans le service des virus magiques. Il avait hâte de pouvoir retrouver tous les jours cet adrénaline et peut-être que le temps n’était pas si loin, à en juger par les annonces de sa consoeur. Il n’en revenait pas qu’elle puisse oser risquer sa carrière pour lui. Qu’elle estime cela juste de se battre pour lui. Qu’elle le trouve suffisamment aimable, c’est-à-dire digne d’amour pour ça. Lui qu’on avait toujours rejeté pour sa peau si foncée.  Il l’écoutait livrer son histoire personnelle sur sa nièce. Il n’en avait aucune idée mais il était heureux qu’elle puisse lui confier quelque chose de si intime et heureux qu’elle veuille se battre pour lui. Qu’elle veuille être « cette amie » pour lui.  Il était si heureux qu’il déposa un bisou sur sa joue en guise de merci avant de la serrer dans ses bras. «Merci Carina. Merci....» lui dit-il tout simplement. Il pourrait lui dire milles fois merci. . «Merci de faire ça pour moi... merci.» . Merci le mot était trop faible pour exprimer sa gratitude. «Merci d’être mon amie ! J’en ai jamais vraiment eu tu sais, à part Isaac.» dit-il dans un mélange de gratitude, stupeur et mélancolie.


Dernière édition par Ares Zabini le Mer 11 Nov 2020 - 18:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Sam 31 Oct 2020 - 18:58

Seulement deux années les séparait, et pourtant Ares et Carina n'avaient réellement discuté bien après Poudlard. Enfant, elle n'avait pas été très sociale, ni vraiment le genre de gosse qu'on remarquait : discrète, polie et qui essayait de se fondre dans le décor. Cette petite ne ressemblait pas le moins du monde à la Carina qui se tenait face à son collègue de travail, Ares. Elle ne craignait pas de partager ses véritables sentiments et d'entamer des nouvelles amitiés. Elle avait vécu au jour le jour pendant près d'un an au milieu de moldus hippies, ensuite, en revenant sur Londres, avait entamé un véritable bras de fer avec ses parents et la justice pour obtenir la garde de sa nièce Deirdre. Certes, tout cela s'était révélé long, difficile et épuisant, mais affronter son chef hiérarchique pour une cause juste ne l'effrayait pas. Pas vraiment. Endurcie par les épreuves, le passé, mais pas insensible, elle connaissait la phase que son ami traversait, du moins, saisissait certaines sentiments : l'incertitude, l'impatience, l'agacement, l'angoisse aussi... Oui, l'angoisse de ne pas savoir si on gagnerait ou pas. Elle jugeait cela terrible de l'avoir laissé seul tout ce temps. Elle l'avait certes renseigné sur ce qui se passait dans le service et continuerait de le faire jusqu'à ce qu'il soit réintégré, mais cela ne lui paraissait dérisoire... comme une aiguille dans une boite de foin, un grain de sable dans un désert, une épine d'un sapin. Ce n'était pourtant pas la culpabilité qui l'encourageait à témoigner en sa faveur, mais bien la compassion, son humanité.

La réaction d'Ares à cette nouvelle s'avéra on ne peut plus inattendue et positive... et reconnaissante aussi. Il démontrait un niveau de gratitude qu'elle n'avait absolument pas envisagé. Alors quand il lui fit un bisous, elle laissa la surprise apparaître sur son visage. Il la prit dans ses bras et la remercia une première fois. Ce n'est qu'à la deuxième reprise qu'elle serra également contre elle comme elle le put - il était si grand par rapport à elle. Il n'avait jamais vraiment eu d'amis ? Vraiment ? Elle ne voyait pas vraiment pourquoi. Il lui paraissait sympathique et se comportait toujours bien avec elle. C'était invraisemblable. Mais tant pis, elle comptait bien réparer cette injustice qui lui avait été faite en le soutenant et en l'écoutant. “Et je te remercie d'accepter mon amitié.” Dit-elle en toute sincérité. Carina avait des amis... des amis intimes pas vraiment. Quoique, elle pourrait confier sa nièce à Soyle ou Andromeda sans soucis. Ses amis pour la plupart étaient au courant de son combat. Il ne s'agissait là guère d'un secret.  “Et si on commençait à préparer ta défense ? A deux, on peut le faire.” Elle n'allait pas lui demander s'il savait si d'autres témoigneraient en sa faveur, pas maintenant. Dans tous les cas, il fallait bien commencer quelque part.
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Mer 11 Nov 2020 - 19:34

Arès, cet homme si porté par ses émotions était tellement ému et heureux lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle allait témoigner pour lui que sans vraiment savoir ni pourquoi ni comment, il avait déposé ses joues rosées un bisous sincère avant de la serrer dans ses bras. Lorsqu’il la libéra de cette éteinte et qu’il constata son regard plein de stupeur, il se sentit quelque peu embarrassé. Il ne voulait rien faire qui puisse la mettre mal à l’aise. Il n’était pas le genre de garçons à abuser des filles. Loin de là. Il l’avait remerciée une fois, deux fois, trois fois. Peut-être dix ou cent fois. «Merci d’être mon amie ! J’en ai jamais vraiment eu tu sais, à part Isaac.». Oui Isaac était son seul ami, aucune autre personne n’avait pu prétendre à ce titre avant elle aujourd’hui. Il en était heureux. Accepterait-il que ses deux seuls amis deviennent amants ? Cela changerait-il quelque chose ? Serait-il jaloux ? Lui qui aime Isaac plus qu’un ami, plus qu’un frère et plus qu’un amoureux encore ? “Et je te remercie d'accepter mon amitié.” Comment ne pas l’accepter ? Qui pourrait refuser l’amitié d’une personne prête à risquer sa place pour vous défendre ? La question qui traversait l’esprit d’Arès, alors qu’Isaac et elle semblaient avoir été proches, pourquoi n’avait-il pas été plus proches avant ? A Poudlard ? à l’ESM ? Ici à Sainte-Mangouste. Leur relation n’avait jamais été mauvaise, mais elle n’avait jamais été excellente non plus. Le fait de le tenir informé de tout ce qui se passait, d’être en quelque sorte son espionne avait déjà été une preuve de cette amitié naissante. Ce qu’elle s’apprêtait à faire à présent, témoigner pour lui, était la plus belle de toutes les preuves d’amitié. «Refuser ton amitié, serait comme refuser un repas quand on risque de mourir de la famine. Ou comme refuser de soigner un patient. C’est juste inconcevable». lui dit-il tout simplement dans un sourire complice.

Cette audience serait donc bientôt là. Cette audience qu’il avait tant attendue. Et pourtant, tout d’un coup, il n’en voulait plus. Il sentait une boule d’angoisse envahir son estomac et sa gorge se nouer. Seul le conseil avait le pouvoir de renvoyer quelqu’un. Raison pour laquelle, Bulstrode ne l’avait pas fait et l’avait simplement suspendu de son service. Le problème c’était qu’en étant suspendu, il pouvait exercer dans d’autres services. Mais s’il venait à être renvoyé ce serait fini. Ce qui angoissait tellement le Zabini c’était que ce conseil était composé de nombreuses familles de sang-purs et surtout de nombreux amis d’Adonis Bulstrode. Jusqu’à présent le médicomage s’était dit que si cela prenait autant de temps c’était parce que son guérisseur savait qu’il allait perdre et qu’il serait donc contraint de le réintégrer. Pas d’audience, pas de réintégration, il pouvait garder « le basané » loin de lui, de son service et de ses patients. Et pourtant, à cet instant une autre pensée lui traversait l’esprit. Et s’il avait fait durer le temps simplement pour s’assurer de convaincre, corrompre si nécessaire tous ses amis du conseil. Si cette audience signait son exclusion. S’il n’était plus médicomage ? Au moins, il pourrait toujours reprendre la boutique d’Ava... elle qui était toujours à Azkaban. Il y avait toujours plus à plaindre que lui. Lisant probablement ses angoisses, sa collègue et nouvellement amie lui proposa de se mettre au travail “Et si on commençait à préparer ta défense ? A deux, on peut le faire.” . Il lui adressa un sourire complice. Non seulement elle était son espionne, non seulement était son témoin, mais à présent elle était son avocamage. Une véritable amie. Il pris une profonde inspiration, une fois , deux fois , trois fois, pour se détendre. Pour affronter cette épreuve, il n’avait qu’à penser à que c’était un match de quidditch avec une coupe à gagner, qu’il était là sur ce stade, sa batte à la main, Isaac en face de lui lui donnant cette force divine par son seul regard complice. «J’ai consigné dans une fiole mon souvenir de notre altercation. Je pourrais te la montrer pour que tu me dises si je devrais la produire pour éviter que Bulstrode déforme la vérité, ou si c’est trop incriminant pour moi». lui demanda-t-il en dressant sa baguette prêt à attirer cette fiole par un sortilège d’attraction. Il pourrait partager avec elle cette scène comme il l’avait partager avec Razvan . Razvan, est-ce qu’il se mouillerait pour lui ? Il pourrait au moins témoigner du bon travail qu’il fait dans son service en ce moment non ? «Est-ce que tu sais si quelqu’un d’autre de notre service, ou d’un autre a manifesté son envie de témoigner en ma faveur ?». sa question était naïve. Il était peu probable que les gens le crient sous les toits. Soudain une nouvelle angoisse s’empara de tout son être. «...ou contre moi...?».
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Mer 25 Nov 2020 - 14:42

Ares avait une telle manière de présenter les choses que Carina en fut émue. Elle ne pleurerait pas comme une fontaine, mais avait la larme à l'œil. Il n'avait jamais eu réellement d'amis avant Isaac. Elle comprenait le sentiment pour avoir ses premiers amis à 16 ans à Poudlard. Des moldus. Des personnes qui malgré sa timidité l'avaient acceptée comme elle était, défendue et surtout aidée à évoluer. Elle ne rangeait pas Isaac, Aiden et Athos dans la même catégorie que ses amis moldus. D'une part parce qu'elle ne parlait plus avec les deux premiers et ne voyait pas le troisième tous les quatre matins non plus. Yelena et Soyle étaient ses amies également, mais avant cela avait exercé le rôle de professeurs. A ce jour, des amis, elle en avait d'assez nombreux. Elle savait s'entourer et choisissait les personnes auxquelles elle accordait sa confiance. Ares venait compléter une liste déjà bien fournie. Et pourtant, la relation qui les liait était forcément différente des autres. D'abord camarades de maison qui ne se calculaient pas vraiment, puis collègues qui s'entendaient plutôt bien et entretenaient des rapports professionnels, et enfin des amis. Une progression naturelle, mine de rien.  “Je suis contente d'être ton amie, Ares. Vraiment.” Elle aurait pu dire qu'il méritait sa sympathie et sa confiance. Mais ne serait-ce pas un peu bizarre, un peu de trop ? Puis si elle trouvait l'expression étrange dans sa tête, elle n'allait tout de même pas la dire à voix haute.

L'audience d'Ares ne tarderait plus. Mais ils devaient dès maintenant la préparer. Ce n'était pourtant pas quelque chose qu'elle faisait. Elle préférait suivre son instinct. Elle lui faisait suffisamment confiance pour ne pas la tromper. Cela ne lui semblait pas trop difficile de s'y fier. Mais cela semblait nécessaire dans le cas d'une audience. Après tout, ils auraient en face d'eux un homme qui se voulait intelligent et cruel. Il avait presque une année entière pour avancer des arguments absolument répréhensibles, mais ficelés, pensés. Les mots comptaient dans ce genre de situations. Il avait déjà pensé à l'essentiel. C'était important qu'il expose sa vision des faits. Et partager son souvenir à l'audience pourrait l'aider. Déjà ils constateraient qu'il n'avait pas tout inventé. Ensuite, il pourrait montrer que Bulstrode lui porter une haine non justifiée. Pour savoir tout cela, il fallait tout de même qu'elle voit ce souvenir. “Oui, c'est un bon point de départ. Nous verrons ensemble ce qu'il en est.” Franchement, elle le croyait. Mais elle savait que la "justice" n'acceptait pas seulement les paroles. Ce serait Bulstrode contre Ares. Apporter une preuve, le souvenir pourrait faire pencher la balance de son côté. “Personne ne m'en a parlé. Mais qu'en est-il de Caradoc ? Il me semble qu'il serait de ton côté et vous vous connaissez plutôt bien.” Le nom lui était venu à l'esprit comme ça. Elle avait connu Caradoc par le biais de Phoebus, mais elle avait cru comprendre que ses deux collègues se connaissaient bien. Et Caradoc était pour le coup un gars bien. Ca, elle n'en doutait pas une seule seconde. “Non, ils n'ont pas voulu me dire qui témoignerait contre toi. A part Bulstrode, je veux dire. Ils m'ont dit que c'était confidentiel pour le moment.” Une réponse qu'elle avait fortement détesté. Cependant, elle ne comptait pas en rester là. Mais une petite étincelle lui parvint à l'esprit. “Mais je vais mener ma petite enquête. L'une des secrétaires est particulièrement bavarde. Et on raconte tout à une secrétaire, c'est comme un barmaid dans un bar. Si elle sait quelque chose, elle me le dira.”  
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Dim 27 Déc 2020 - 15:23

Carina avait une voix douce, apaisante. Le meilleur qualificatif serait sans doute maternante. Ce n’était pas surprenant quand on savait qu’elle élevait seule sa nièce comme sa propre fille.  Chacune de ses paroles apaisèrent le tourbillon d’angoisses qui avait pris possession du corps du jeune métis.  Lorsqu’elle affirma que regarder ce souvenir était une bonne idée, il lui adressa un sourire complice avant d’attirer, d’un geste souple de la baguette, la précieuse fiole et sa pensine portable tout en écoutant son amie répondre à ses autres interrogations.   « Personne ne m'en a parlé. Mais qu'en est-il de Caradoc ? Il me semble qu'il serait de ton côté et vous vous connaissez plutôt bien.”» . Evidemment, Caradoc était son ami. Comment avait-il pu l’oublier.  Au début tout n’avait pas été rose entre les deux médicomages. Tout opposait le gryffondor et le serpentard mais au fils du temps, les deux étaient devenus de très bons amis.  Arès qui avait toujours besoin de relations fusionnelle et avait en quelques sortes substitué Doc à Isaac même si leurs relations n’étaient en rien comparables. Personne ne pouvait égaler  Isaac dans le cœur d’Arès.   «Tu as raison. C’est une bonne idée. Il a travaillé pour Bulstrode et ces derniers mois, j’ai beaucoup travaillé avec lui en pathologie des sortilèges ! » .  Il sortit son calepin de sa blouse ainsi que sa plume et inscrivit le nom de Caradoc sur le bout de papier.  Il irait lui en parler toute à l’heure.   «Peut- être que je peux demander à Razvan également! Sinon, j’avais pensé à quelques patients ou leurs proches notamment Orion Greengrass. Mon « remède de sauvage » comme dit  Bulstrode a sauvé son père.» . En attendant l’avis de son amie sur ces propositions, il les inscrivit soigneusement sur ce bout de parchemin. Il pourrait toujours les rayer ensuite si son avis était négatif.  Galaad ?  Est-ce qu’il devait demander à Galaad ? Cela serait une excuse pour lui parler et le retrouver sous les draps... mais était-ce raisonnable ? N’était-ce pas du suicide, surtout si par ne savait-il quel moyen, Bulstrode avait appris ce qu’il s’était passé entre le médicomage et son patient dans l’intimité de la chambre de l’empoisonné ?


“Non, ils n'ont pas voulu me dire qui témoignerait contre toi. A part Bulstrode, je veux dire. Ils m'ont dit que c'était confidentiel pour le moment Mais je vais mener ma petite enquête. L'une des secrétaires est particulièrement bavarde. Et on raconte tout à une secrétaire, c'est comme un barmaid dans un bar. Si elle sait quelque chose, elle me le dira.”  . Arès laissa échapper un petit rire. Voyant très bien de qui elle parlait. Cette secrétaire était aussi bavarde qu’une bavobulle.   «Merci » répondit-il simplement, tout en versant le contenu de la fiole dans la pensine «Alors prête ?» dit-il avant de plonger tête la première dans le liquide argentée en espérant que son amie le rejoigne rapidement.  Une scène théâtrale se jouait devant eux.


« Je croyais avoir été clair avec vous Zabini ! »  beuglait l'Adonis Bulstrode du souvenir. L'Arès du présent posait son regard sur Carina « Combien de fois devrais-je vous le répéter ! Je vous interdis d’utiliser vos remèdes de sauvages dans mon service! Mon service, mes règles c’est clair ? » pousuivait le guérisseur en chef.   "Sauf votre respect ,docteur Bulstrode, mon remède de sauvage a sauvé la vie de Monsieur Greengrass. Sans mon intervention, il serait mort " Bien qu’insistant sur le mot « remède de sauvage », comme pour montrer son agacement a ce racisme incessant, l'Arès du souvenir resta très calme alors qu'il devait probablement sentir autant que l'Arès du présent le feu bouillir en lui.   « La question n’est pas là,  vos rem... » commença  à rétorquer le guérisseur en chef à qui l'Arès  du souvenir ne laissa pas le temps de terminer sa phrase. "C’est exactement la question ! C’est exactement le serment d’Apollon ." D’un geste de la baguette, sans prononcer un seul mot, l’héritier des Bulstrode lança un sortilège bloc-langue à son médicomage pour le faire taire. Pour lui rappeler qui était le chef, mais surtout pour lui rappeler sa supériorité de blanc   « Vos remèdes ne sont pas approuvés ! Ils ne sont pas connus ! On n’en connaît pas les risques. » continua-t-il d’un ton glacial dont ces vielles familles de sang purs avaient le secret.
«Quel affreux troll» lança l'Arès du présent à sa collègue en même temps que le Bulstrode du passé continuait de vociférer bien plus fort. « Et ne vous avisez plus de me couper la parole, ni de me parler sur ce ton. Sinon... » d’un geste de la baguette, le jeune mulâtre du souvenir déjoua le sortilège bloclangue et s’avança vers son chef d’un pas ferme, plantant sa baguette sous sa gorge. "Sinon quoi ? "Demanda-t-il visiblement agacé "J’utiliserai mes remèdes de sauvage, tant qu’ils permettront de sauver des vies ! Ces remèdes sont approuvés par les autorités africaines ! Autorités, qui ne sont en rien inférieures aux autorités de ce pays !  C’est quoi votre put**n de problème " . Il marqua une courte pause avant de poursuivre. "Que vous ne connaissez pas ces remèdes et que je sois un meilleur potioniste que vous ? Ou que vous êtes aussi raciste que votre défunte tante Violetta. ". Après une courte pause  l'Arès du passé continua "Je vais vous le dire. Les deux !  Vous êtes un raciste qui ne supporte pas qu’un noir soit meilleur que vous ! Et bien c’est le cas !  ".  D’un geste de la baguette le guérisseur fit apparaître une lettre de suspension à durée indéterminée de son service « Et prochainement de l’hôpital. » .

Quelques secondes plus tard, les deux collègues furent propulsés hors du souvenir. Arès, un peu embarrassé se tourna vers son amie. «Tu crois que je suis allé trop loin?» demanda-t-il en baissant les yeux au sol comme un enfant qui a fait une bêtise et qu'on gronde.
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Mer 3 Fév 2021 - 19:03

Elle était plutôt soulagée d'entendre que Caradoc pourrait éventuellement les aider. Elle appréciait beaucoup ce collègue pour avoir été en couple un an avec le frère du dernier. Elle le connaissait bien désormais. Elle fit donc un mouvement de la tête quand il approuva l'idée. Voilà quelque chose de grandiose. Cela permit de donner un certain élan à Ares puisque ce dernier continuait sur cette lancée avec quelques propositions. Le nom d'Orion ressortit et elle ne put s'empêcher de retenir un sourire. Elle le connaissait ce jeune homme en effet. Elle l'avait vu une fois voler une potion dans la réserve pour soigner son père. Mais par compassion, elle avait fermé les yeux. Elle espérait en tout cas qu'il prendrait le parti de Ares. Elle ne voyait pas pourquoi il ne le ferait pas. Mais en même temps, elle ne le connaissait peut-être pas bien qu'elle ne le pensait. “Je pense que les témoignages de patients auront un poids important.” S'il présentait un patient, cela ne fonctionnerait pas. Mais plusieurs ? Elle pensait en tout cas que cela passerait mieux. Et la commission serait bien obligée d'écouter tout ce beau monde.

Elle hocha la tête lorsque Ares lui demanda si elle était prête à assister à ce souvenir. Elle ne fut évidemment pas surprise par le comportement du chef de son service. Même s'il s'agissait d'un souvenir, elle eut froid dans le dos. Il était tout aussi détestable, affreux et violent que le Busltrode qu'elle connaissait. En pire toutefois. Il n'employait pas ce ton ou ces mots en la présence de toute le monde. Il avait déjà douté de ses compétences parce qu'elle était une femme... mais en soit de nombreuses femmes exerçaient le même métier. C'était donc plus "acceptable" même si de nombreux hommes pensaient que la place d'une femme se trouvait à la maison derrière les fourneaux et au mieux dans un bureau à gérer le secrétariat. Elle tourna légèrement la tête lorsqu'Ares l'appela "affreux troll". C'était le moins que l'on puisse dire oui. Il hurlait comme un damné le dit Bulstrode. Il coupait la parole et essayait de se faire dominant pour bien montrer qu'il avait le pouvoir et l'autorité. Elle comprit l'agacement de son collègue du passé. Il usa même une certaine forme de grossièreté. Mais celle-ci ne semblait pas pire que celle de leur patron. Son cœur éclata au dernier mot de Bulstrode. Comment pouvait-on traiter ses collaborateurs de la sorte ? Il y avait tellement d'autres moyens de faire... Mais le racisme auquel son ami et collègue avait fait face était terrible.

Elle se sentait mal à l'aise à l'idée lui donner son point de vue sur ce qu'il avait fait lui. Elle n'était pas bien placée pour donner son avis. “Tu as fait ce que tout être humain est capable de faire en telle position. Et je trouve que tu as été même trop gentil par rapport à ce qu'il méritait.”  Carina n'était pas bien violente, mais dans des situations pareilles, elle aurait sans doute lâché une baffe. Sans être une sauvageonne, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds non plus. Il valait mieux ne pas l'agacer. “J'ignore s'ils penseront comme moi.”  Peut-être certains. Peut-être pas tous. Elle espérait quand-même que la majorité se tiendrait de leurs côtés. “Mais je ne crois pas que Bulstrode montrera le souvenir en entier ou alors s'il le fait il en sera modifié. Si tu le montres comme tel, intact, cela jouera, je l'espère, en ta faveur.” C'était terrible de penser que leur propre chef de service pourrait fausser son souvenir juste pour éviter d'expliquer les expressions racistes "remèdes de sauvage" par exemple ou les menaces qui n'étaient en aucune manière valables et viables. “Il me semble que cela peut être intéressant d'apporter les preuves de ce que tu avances dans ton souvenir. Que les autorités africaines approuvent les remèdes que tu as proscrits. Ils ne chercheront pas à le prouver eux... ni la commission, ni Bulstrode.
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MessageSujet: Re: Discussion entre collègues (Ares) Discussion entre collègues (Ares)  129196351Lun 22 Fév 2021 - 17:00

Lorsqu’ils furent sortis du souvenir, inquiet, Arès demanda «Tu crois que je suis allé trop loin?» . En parlant, il fixait non pas son interlocutrice mais le sol.  Les yeux rivés sur le carrelage, il attendait l’approbation ou les réprimandes de Carina. Si Deidre avait été là, on n’aurait pas su dire qui entre elle et Arès était l’enfant.  Contre toute attente, elle approuva son comportement et sa réponse le rassura.   « Tu as fait ce que tout être humain est capable de faire en telle position. Et je trouve que tu as été même trop gentil par rapport à ce qu'il méritait» .  Arès releva les yeux et adressa un sourire à sa collègue. Il n’avait donc pas dépassé les bornes. Cela faisait du bien de l’entendre.  Trop gentil ? Vraiment ? Bon, c’est sûr que si Bulstrode n’avait pas été son supérieur, Arès l’aurait castagné comme  Isaac et lui avaient l’habitude de castagner tous ceux qui se moquaient du sang du premier et de la couleur de peau du second. Heureusement qu’il ne l’avait pas fait car il était certain qu’il n’aurait jamais remis les pieds dans cet hôpital «  Es-tu capable de compter le nombre de fois où Isaac et moi avons été en retenue pour nous être battus avec des camarades ? » demanda-t-il un sourire aux lèvres, avant d’ajouter : «  Heureusement pour lui qu’il n’a pas été à Poudlard avec nous... ».  Carina tait intelligente, elle comprendrait bien le sous-entendus. Oui, il aurait rêvé de lui casser la gueule à Poudlard. Mais il rêvait également de la lui casser ici.  Evidemment, cela entraina quelques rires de la part des deux comparses.  Une fois la plaisanterie terminée, Carina les ramena à la réalité.   « J'ignore s'ils penseront comme moi» . Arès laissa échapper un soupire. L’angoisse s’empara à nouveau de lui.  Evidemment, eux, le Conseil, ce n’était pas Carina. Ils ne croyaient pas en la Justice comme elle. Ils étaient, comme Bulstrode, avides de pouvoir. Avec eux, c’est sans doute non pas, la loi du plus juste, mais la loi du plus fort. Il fallait donc qu’il trouve de sérieux arguments. Des preuves irréfutables à ajouter à la liste des témoins qui pourraient attester des ses qualités indéniables de médecin en particulier d’antidotiste. A ce sujet, une question demeurait. Montrer ou non le souvenir de cette scène. « Mais je ne crois pas que Bulstrode montrera le souvenir en entier ou alors s'il le fait il en sera modifié. Si tu le montres comme tel, intact, cela jouera, je l'espère, en ta faveur.» . Elle avait raison.  Après tout ? Qu’avait-il à perdre ? Il était déjà sur un siège éjectable.   D’un geste très gracieux de la baguette, Arès renvoya le filet argenté dans la fiole qu’il encapuchonna avec délicatesse avant de la ranger dans sa poche intérieure. «  Je vais garder cette fiole précieusement.  Aussi précieusement qu’un bézoad ». dit-il en lui faisant un clin d’œil. Le bezoad était l’antidote à bien des poisons et cette fiole était peut-être l’antidote au pire des poisons : Adonis Bulstrode.  Une fois de plus, la jeune fille eu une idée lumineuse.   Il me semble que cela peut être intéressant d'apporter les preuves de ce que tu avances dans ton souvenir. Que les autorités africaines approuvent les remèdes que tu as proscrits. Ils ne chercheront pas à le prouver eux... ni la commission, ni Bulstrode . Arès déposa un nouveau baiser sur sa joue pour la remercier. Il était vraiment heureux de pouvoir compter sur elle. Elle était vraiment la lumière dont il avait besoin, lui qui voyait tout en noir. «  Tu es un génie ! Tu sais ça Carina ? Tu devrais devenir guérisseuse en cheffe !  » . Il le pensait vraiment. Elle était brillante, une antidotiste hors paris mais surtout une femme d’une grande humanité. Elle saurait manager une équipe avec justesse et humanité. Pas comme Bulstrode.   «  Je crois que je sais exactement qui peut m’aider avec ça. Imani Chekupi ! Elle doit bien avoir des connaissances dans des hôpitaux en Afrique. D’ailleurs, elle pourrait témoigner pour moi également. Je l’ai prise en charge, lors d’un événement tragique...  » .  Même si Carina était également médecin, il ne voulait pas dévoiler comme cela la vie de sa patiente.  Il ajouta le nom d’Imani sur sa liste et referma son cahier avant de se redresser. «  Et bien, je crois que je vais te laisser, « j’ai un jardin entier à dégommer ! » Toi aussi d’ailleurs,  je suppose que tu as encore beaucoup de travail ! MERCI ENCORE» dit-il en la serrant dans ses bras une dernière fois.
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