Vivre en ville avait toujours été le rêve d'Amelia... Mais certainement pas sur le campus. De plus, Londres constituait son objectif principal et non pas Exeter. Ainsi, elle choisit pour ce premier mois de cours universitaire de demeurer chez ses parents et peut-être même le suivant. Elle voulait économiser davantage avant de penser à emménager dans son propre logement étudiant. Probablement jetterait-elle son dévolu sur un studio non loin de l'école supérieure de magie. Mais quand Gauwain lui apprit que son père avait accepté de l'aider et le financer, elle avait été ravie pour lui... Jusqu'à apprendre qu'il lui fournissait uniquement 30 gallions par moi, ce qui semblait bien peu. Elle se demanda bien comment il avait pu accomplir le miracle de respecter ce sujet. Ce fut donc avec curiosité qu'elle se rendit au lieu qu'il lui avait indiqué.

Se promener dans les couloirs du campus lui évoqua étrangement Poudlard. Pourtant l'école de sorcellerie incarnait des choses bien différentes. L'enfance, l'adolescence, l'insouciance. Un dortoir impersonnel ou presque. Des lits à baldaquins. Elle chérissait tous les souvenirs qu'elle avait à Poudlard, tout particulièrement ceux concernant Aurora, Sveltna et Gauwain. Mais elle voulait se construire une nouvelle vie loin des dortoirs et chambres du campus. Elle toqua finalement à la porte avec le numéro qu'il lui avait donné. Avec dans ses mains un plaid rose - oui et alors ? - qu'elle avait fait durant quelques années plus tôt, à l'adolescence sous l’œil bienveillant de sa mère. Histoire d'apporter à cette chambrette une petite touche féminine... sa petite touche. Une manière peut-être de lui rappeler qu'il pouvait toujours compter sur elle. Elle ne savait pas trop.

Quand il lui ouvrit, elle le prit dans ses bras sans crier garde et l'embrassa. Elle se glissa ensuite à l'intérieur et déposa le plaid sur le lit. La pièce était... impersonnelle, comme elle le craignait. Mais elle imaginait qu'il fallait plus de temps pour qu'il y mette son empreinte. Elle ne put s'empêcher de remarquer le beau parquet au sol, bien entretenu en plus. Le tapis à rayure était moins plaisant cela dit. Qu'est-ce que c'était cette chose ? Elle supposait que cela pourrait être changé. “ J'ai fait ce plaid quand j'étais encore à Poudlard. J'ai pensé que ce serait bien que tu l'aies. ” Etant donné qu'elle en avait fait d'autres depuis, et des couvertures également. Dont avec des motifs brodés qu'elle conservait bien précieusement dans son placard pour le jour où elle partirait de chez ses parents également. “ Est-ce que tu peux accrocher des choses aux murs ? Je peux faire des dessins aussi de ce que tu voudras. ” Dit-elle ne se dirigeant à nouveau vers lui avec un grand sourire. “ Je t'ai aussi ramené des friandises, tu en veux ? ” Des chocogrenouilles, des dragées surprises et d'autres choses. Elle avait même pensé à quelques viennoiseries. Tout ça se trouvait dans son sac qu'elle avait posé sur le dit plaid.

Elle ne savait pas bien quoi penser de cette chambre. Elle lui semblait petite, mais fonctionnelle, ancienne, mais avec les meubles essentiels. Il y avait même des points positifs dans cette pièce : le parquet, les murs propres. Le lit n'était pas confortable, mais en même temps, était-il supposé rester là longtemps ? Ce logement étudiant ferait l'affaire un mois ou deux, elle supposait jusqu'à dénicher mieux. C'est ce qu'elle ferait en tout cas. “ Il y a l'essentiel, c'est bien. ” Dit-elle après avoir abandonné le lit pour regarder par la fenêtre. La vue n'était pas forcément agréable, mais alors c'était probablement le cas de toutes les pièces du campus.  Elle reporta son regard sur son petit ami qui touchait l'étoffe et précisa qu'il en prendrait soin. Elle se souvint alors de quelque chose. A propos de sa mère. Elle ferma les yeux quelques secondes comme si cela l'aiderait à réfléchir. “ Ah oui ! ” S'exclama-t-elle aussitôt. Elle rouvrit les yeux et se dirigea vers lui, marchant sur le tapis.

Alors qu'elle se dirigeait vers Gauwain, elle sentit sous ses pieds un creux. Elle fronça les sourcils et oublia totalement ce qu'elle allait lui dire. Elle regarda les extrémités du tapis et se rendit compte qu'il n'était pas vraiment au centre de la pièce... Il était vieux, mais large, recouvrant une bonne partie du sol. Amelia savait bien que les tapis n'étaient pas vraiment la meilleure idée déco. Quand on avait un beau parquet, on ne le cachait pas. Ensuite, un tapis apportait plus de poussière qu'autre chose. “ Il y a un truc bizarre ici... comme un enfoncement. ” Renseigna-t-elle en tapotant un peu du pied pour lui signifier l'endroit. Ce n'était pas réellement la meilleure chose à découvrir lors de son premier jour d'installation. Mais elle imaginait que ça valait mieux ainsi. Puis ce n'était pas forcément négatif en soit... Peut-être qu'il y avait juste un petit trou... une latte à soulever pour y cacher quelque chose. De la nourriture ou que savait-elle d'autre. Des bijoux peut-être. Des gallions même. Dans tous les cas, il valait mieux être mis au courant, dès le début du séjour que plus tard. Ça expliquerait le bas prix en tout cas.

Elle plongea le regard dans les yeux noisettes de son petit ami. Bon il était temps de poser la question qui fâche. “ Est-ce que tu as pensé à regarder ce qu'il y a en dessous ? ” Elle n'était pas foncièrement très fière d'apporter cela à son attention, mais si ça lui évitait de se casser la binette à chaque fois qu'il passait les pieds par-là, ce n'était peut-être pas la meilleure chose. Au revoir friandises et bieraubeurres, bonjour vérifications d'usage et de dernière minute. Elle ne put s'empêcher de se demander s'il avait visité la chambre avant d'emménager ici... Elle savait que le temps pour dénicher cette chambre avait été restreint, mais peut-être... peut-être n'était-ce pas une raison suffisante pour faire confiance aux annonces. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle était supposée de toute cette situation. Elle était en tout cas particulièrement cocasse. “ Peut-être devrions-nous vérifier... au cas où. ” Essaya-t-elle comme si cela pouvait le perturber...

Lancé de dé a écrit:

1 - 2 : Manque de bol, le tapis est un cache misère. Son talon vient se loger dans un trou et la Bones tombe sur le sol. Ouille...
3 - 4 : En marchant sur le tapis, Amelia sent comme un creux dans le parquet. Une latte du parquet a semble-t-il été cassée.
5 - 6 : Le tapis ne cache pas suffisamment bien le trou dans une latte ainsi, Amelia se concentre dessus et décide d'inspecter le sol avec plus d'attention.  

Amelia eut l'impression que Gauwain ne la prenait pas tellement au sérieux sur ce coup. Il vérifiait uniquement pour la rassurer, elle supposait. Mais la Bones, elle faisait confiance à ses instincts et savait bien qu'il y avait anguille sous roche. Elle croisa les bras sous sa poitrine et prit un air qui disait "on verra bien qui rira le dernier" mais ne prononça pas un mot. Elle se décala pour le laisser soulever le tapis en paix. Elle n'aimait pas vraiment son ton ou ses paroles. Décidément, il se moquait d'elle et ce ouvertement. Elle se dirigea vers la chaise pour s'y installer comme si elle avait été un trône. Elle croisa les jambes et le regarda en haussant les sourcils. Elle pouvait voir de sa place qu'il manquait bien des lattes et plusieurs bouts du parquet. Donc, c'était bien un cache misère.  “ Peut-être la prochaine fois, tu me prendras davantage au sérieux. ” Dit-elle en arquant un sourcil peu amusée par le situation. “ J'imagine que d'autres avant toi s'en sont plaint, mais tu peux quand-même essayer de demander réparation. ” Elle n'avait pas tellement envie de rigoler de la situation. Comment l'université pouvait laisser des chambres dans un tel état et pire faire payer un loyer aux étudiants ? Gauwain ne semblait pas aussi catastrophé qu'elle. Il cherchait une solution de secours, type système D. Et pourtant, ça valait au moins une plainte auprès de l'administration universitaire. “ Ce n'est pas une solution à long terme. ” Précisa-t-elle d'une voix douce, mais sérieuse.

Des solutions... elle n'en avait pas spécifiquement une, mais en se creusant les méninges elle espérait que oui. Et à deux, ils trouveraient bien une idée. Elle roula des yeux quand il lui demanda si elle comptait réellement vivre chez ses parents pour le moment. “ Oui, c'est mieux ainsi. ” Soupira-t-elle. Elle aurait aimé pourtant trouver un logement, s'installer toute seule, avoir son appartement, sa chambre, sa cuisine. Bref tout. Rien qu'à elle. Elle vivait cependant pas si loin de l'école supérieure de magie. En un claquement de doigt, elle apparaissait devant le campus. Puis ça lui permettait d'économiser un minimum pour plus tard. Mettre de l'argent de côté était important également. Elle prit la bouteille de bièraubeurre avec un semi-sourire. Après avoir découvert un parquet complètement détruit, enfin partiellement détruit, Amelia n'avait pas tellement envie de célébrer cela. Son petit ami venait d'emménager dans une chambre dans un état déplorable et il lui demandait de boire à cela.

Vous voyez, Amelia, elle voulait surtout penser à un plan pour remettre tout cela en place. S'ils voulaient vraiment dissimuler tous ces pièges, ils auraient pu au moins trouver un tapis en meilleur état, plus joli et appréciable à l’œil. A le regarder, elle avait juste eu envie de le jeter par la fenêtre et ne plus jamais le revoir. “ Tu sais... je crois qu'on devrait en racheter un, dans une brocante peut-être. On dirait que ce tapis a fait la guerre contre Grinderwald. ” Dit-elle en buvant une gorgée de la bière que Gauwain lui avait donné. C'était de toute façon assez simple à trouver. Il suffisait de suivre les annonces dans Exeter, une ville étudiante, elle imaginait. Il y avait ds brocantes, ou braderies un peu partout dans les grandes villes ou même à la campagne. A Tinworth, il y en avait tous les étés. “ En plus, dans les brocantes, ce n'est pas cher. Ça vaut le coup au moins de jeter un œil. ” Elle n'en démordrait pas...

Elle haussa son sourcil si haut qu'elle en eut presque mal. Elle ne savait pas vraiment si elle le croyait ou non. Mais elle choisit, en son âme et conscience, d'accepter ses excuses même si elle les trouvait quelque peu maladroites.   “D'accord. ” Qu'elle souffla d'une voix douce, mais ne perdant pas de vue ces fichues lames de parquet. Elle n'était évidemment pas une experte, mais était persuadée que ce constat, cette trouvaille n'était en rien une normalité. Evidemment, certains appartements étaient déplorables. Mais ce ne devait pas être quelque chose de commun ? Des trous dans le sol, c'était quand-même un problème assez important, assez conséquent pour que les propriétaires décident de changer le matériel ou tout du moins de le réparer. “ C'est une bonne chose. Tu dois pouvoir étudier et vivre dans des bonnes conditions. ” Probablement le plus important à ses yeux.

Pour sa part, la blonde n'avait pas forcément l'intention de rester éternellement chez papa et maman et savait qu'ils en avaient conscience. Un jour ou l'autre, elle quitterait le nid familial à son tour pour se trouver un logement plus ou moins grand, qui suffirait à l'abriter  son chat, son boursouflet et elle. Il n'y avait rien de plus essentiel à son avis que d'avoir un toit sur la tête. Ce serait une fierté personnelle, bien évidemment, d'avoir son appartement. Un appartement qu'elle paierait elle-même, sans l'aide de personne. Et tant pis, si elle devait se serrer la ceinture. Elle le ferait. Sans être près de son argent, elle faisait attention et connaissait quelques endroits et occasions pour dénicher des objets pas chers. Elle n'allait pas faire de la négociation, mais pourrait sans doute se débrouiller par elle-même. Elle hocha la tête doucement. “ C'est ton tapis. Il faut qu'il te plaise tout de même. ” Elle n'aimait pas tellement l'idée qu'il "s'en remette" à elle comme s'il n'était pas capable de donner son opinion sur un sujet pareil. Elle supposait que c'était déjà bien qu'il accepte qu'elle donne son avis, vu le caractère de son père.

Elle fronça à nouveau les sourcils quand il lui posa une question qui la relança dans un passé très proche et pourtant si éloigné... parce qu'elle avait oublié. Complètement. Purement et simplement. Elle essaya de se rappeler de quoi ils avaient parlé à ce moment. Le plaid qu'elle avait fait peut-être ? Ca ne l'aidait pas tellement pour dire la vérité. “ Je ne sais plus. Rien d'important, j'imagine. ” Ce n'était pas exactement la première fois, cela lui reviendra plus tard. Elle farfouilla dans son sac pour récupérer du parchemin ainsi qu'une plume. Il fallait à prix écrire cette plainte. Et pas le lendemain ou dans trois semaines. Il n'y avait pas dans cette pièce de bureau - cela l'aurait étonné tiens ! - et elle attrapa la chaise pour la rapproche de la commode afin de s'appuyer. “ Il faut aller au plus urgent, Gauwain, et une lettre à l'administration me semble l'être. ” Elle désigna les lames de parquet l'air de dire "parler de ça". Et elle se mit à réfléchir à la meilleure façon de s'exprimer. De la politesse ? Toujours ! Piquant ou non ? Menaçant peut-être ? A qui pourraient-ils se plaindre ? Les aurors ? Le ministère ? Ils avaient assurément d'autres chats à fouetter. “ Il faut bien mesurer tes mots afin qu'ils te prennent au sérieux. ” Dit-elle comme une évidence.   

Ce jour-là, il fallait croire qu'ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde. Amelia n'était pas réellement d'humeur pour les choses que Gauwain semblait vouloir entamer. Elle préférait écrire cette lettre - et cela pourrait sans doute lui prendre une bonne partie de la journée - avant de passer à autre chose. Elle était généralement capable de se concentrer des heures sur la même chose, en oubliant même de manger. Elle ne se nourrissait que lorsqu'elle avait fini de penser à la chose qui l'intéressait. “ L'EMHA, oui tu as raison. ” Elle raya la formule de politesse pour écrire autre chose à la place. Il ne s'agissait là que d'un brouillon. Elle mettrait au propre plus tard. Elle releva légèrement les yeux de son parchemin pour jeter un coup d'oeil en biais au sol de la pièce. “ C'est le résultat d'un mauvais entretien. Pas seulement l'ancien locataire. ” Du propriétaire surtout. Car il ne fallait pas non exagérer. C'était aux propriétaires de gérer ce genre de problèmes, et non les habitants qui louaient pendant une période limitée cette chambre plus que spartiate. Il y avait l'eau courante et assez de meubles pour y dormir quelques jours, peut-être quelques semaines. Mais elle ne voyait pas son petit ami dormir et vivre là-dedans toute une année. “ Il faut être ferme avec ces gens-là tout en demeurant poli. ” Il avait de la chance Gauwain.. Car sa petite amie était très exactement ainsi. Elle se glissa en dehors de son étreinte pour aller s'installer sur le lit qu'elle avait espéré plus confortable que la commode. Mauvaise idée. C'était dur. Spécialement pour se fesses de princesses qui avaient l'habitude d'être installée sur un matelas bien confortable et moelleux.  

Elle se demanda pourquoi Gauwain n'avait pas visité cette chambre. Prudence était mère de sûreté pourtant. Cependant, elle continuait à écrire malgré l'inconfort qu'elle ressentait et la vague de fraicheur qui se fit ressentir. “ La fenêtre n'est pas cassée ? ” Elle se leva aussitôt pour l'observer à nouveau et de très près. Et elle fut presque consternée de voir qu'elle était en vérité en bon état. Au moins c'était déjà ça. Elle commença finalement une liste. Parquet abimé, fenêtres en bon état, mauvaise isolation cependant. Peu de matériel. Un tapis absolument hideux. Cela lui servirait sans doute elle-même. Parce que niveau fourniture, c'était pas ouf dans le coin. “ On termine cette liste et après, on va autre part ? ” Ce n'était pas réellement de question. Elle n'attendait pas de réponse ou de bénédiction. Elle n'était pas réellement autoritaire, mais dans des cas comme celui-ci, elle aimait quand on lui obéissait sans réellement poser de question. “ La bibliothèque, c'est l'endroit parfait, je pense. ”  Qu'elle ajouta en inspectant les murs. Elle passa ses doigts le long des marques. Pas de fissure. Mais les murs étaient froids. Effectivement, une mauvaise isolation. Pas de bureau. Evidemment. Le strict minimum. Une seule chaise. Il fallait rendre cet endroit plus personnel s'il voulait s'y sentir réellement comme chez lui. Elle ne savait pas vraiment pour le moment quoi apporter d'autres. Un tapis en meilleur état et d'une meilleure qualité, cela ne faisait aucun doute. Il fallait bonne impression tout de même. Surtout s'il invitait d'autres personnes. Comme son père. Elle l'imaginait très bien inspecter cette pièce comme s'il avait de la merde sous le nez.    

Quand Amelia avait une idée en tête, généralement, elle ne se laissait pas distraire facilement. Bien au contraire. Déterminée comme elle était, elle ne céderait pas aux appels de Gauwain pour passer à d'autres choses, plus sérieuse, ou disons plus intéressantes - d'un point de vue étudiant en tout cas - et intimes. Pourtant, elle trouvait essentiel d'écrire cette lettre dans les plus brefs délais. Elle arqua un sourcil lorsque l'ancien serpentard lui proposa une alternative... qui ne trouva pas forcément grâce à ses yeux. Autant le dire. Manger une pizza ? Pouvait-elle seulement s'alimenter pour le moment ? Elle était douée pour faire plusieurs choses à la fois. Elle était après tout une femme capable de beaucoup. Elle l'avait prouvé à plusieurs moments par le passé. Elle jeta cependant un regard à sa montre. Non, elle n'avait vraiment pas faim.  “ Je n'avais pas vu. ”  Qu'elle dit en haussant les épaules et continuant sa liste avec assiduité.

Elle se pencha légèrement en avant pour écrire, ses cheveux blonds lui cachait le visage et caressait ses joues. Cela lui rappela qu'elle devait faire un tour chez le coiffeur. Nouvelle vie, nouvelle coupe, tout cela s'emboitait parfaitement dans son esprit. Mais pour l'heure, elle devait terminer cette liste afin de faire cette fichue lettre de plainte. Elle releva légèrement les yeux pour voir son petit ami entre ses mèches. Ainsi il ne la voyait ais réellement, ou peut-être que si. Elle ne savait pas réellement.  “ C'est une bonne idée de s'appuyer sur les articles de droit locatif, justement. Ca apporte forcément du poids à ta demande. ” Quand elle eut fini, elle se releva et récupéra son sac pour le mettre sur son épaule et se diriger vers cette bibliothèque dans laquelle elle n'avait pas encore mis les pieds. Honte à elle ! Quand elle allait ouvrir la porte, elle se tourna légèrement sur elle-même avant de prendre la parole : “ Tu viens ? ” Et sur ce, elle prit la tête de la route lisant les indications et la signalétique. Le campus demeurait quand-même assez grand, tout comme Poudlard qui acceuillait peu d'élèves mais qui faisait près de 7 étages.