ϟ la fiche de recensement

NOM – Flores PRENOMS – Jules Maria DATE DE NAISSANCE – 22 Novembre il y a quelques trente-deux années. AGE – 32 ans VILLE D'ORIGINE - Hollyhead SANG - née moldu ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Gryffondor ORIENTATION - côté du neutre, serait probablement du côté du bien si elle avait plus de temps.

Mademoiselle Flores est ce qu’on appelle une « bad-ass-woman-who-needs-no-man » et pas parce qu’elle en a déjà quatre. Elle est orientée carrière, succès et déplace monts et marrés pour appuyer et remonter ses chums de filles. Elle est dédiée à son travaille comme une mère l’est à son poupon – la métaphore étant excellente vu l’objet, ou les sujets de son travail – et est cette amie qu’il fait bon avoir lorsqu’on a, soit besoin d’une gentille claque derrière le crâne pour se magner un peu ou d’un franc support tablettes de chocolat et critiques gratuites (mais méritées) envers ces hommes qui ont encore foutu la pagaille dans le cœur (ou autre) de ses potessses. C’est d’ailleurs comme ça qu’elle vit ses relations coquines : au travers de ses amies. C’est pratique et ça s’inscrit beaucoup mieux dans son horaire que des rendez-vous galants une fois semaine.

Jules est une gestionnaire ambitieuse, efficace et hyperactive qui fait sa place dans ce monde d’hommes à la sueur de son front et à coup de codes de couleurs tellement développés et appliqués que ça en frôle l’OCD. Pour une meuf occupée, son appartement est dans un ordre troublant : n’y chercher ni un pli sur le couvre-lit ni une graine sur le sol, vous y perdrez votre temps. Même ses tasses à café jouissent d’un code de couleur : les blanches pour le quotidien, les jaunes pour le mercredi – c’est bien connu qu’un boost d’énergie est nécessaire en milieu de semaine – et les noires pour bouder, parce que bon.  Bref, Jules est trop organisée et ordonnée et ça lui plait. Il serait dangereux pour tout le monde d’ajouter un autre humain à sa routine.

Sans avoir sa langue dans sa poche, la sorcière est très professionnelle, maitrisant parfaitement l’art des discussions avec les vieux hommes blancs, la négociation et la ponctualité. Trois qualités cruciales pour une gérante d’artistes, car c’est ce qu’elle est, gérante d’artiste, quoique son travaille puisse ressembler plus concrètement à celui d’une nounou, vu comment les Croques-Mitaines sont indisciplinés. Elle les aime beaucoup, ses gamins. Tout autant qu’ils l’excèdent. Les chances sont que les yeux lui tombent tant elle les roule au ciel. Elle est en poste depuis bientôt un an, mais elle était prête à tout pour eux dès la première semaine, car en effet, Flores s’attache beaucoup trop vite aux gens et leur offre parfois plus d’énergie qu’ils n’en méritent. C’est pourquoi se concentrer sur ses quatre gamins n’est pas seulement une passion, mais inconsciemment de l’auto-préservation. Elle a le cœur fragile et la confiance facile, même si elle prétend le contraire.

Jules n’a pas un tempérament colérique, non. Elle s’énerve par contre pour les choses d’importances, comme le manque de ponctualité, par exemple, ou les gens qui marchent particulièrement lentement au beau milieu du trottoir. Ces gens devraient être retirés de la société. Finalement, la jeune femme chérie une bonne dose de drama. Cela sied à merveille son sourire aussi grand que ses soupirs.

VOTRE PATRONUS – Un écureuil.
VOTRE EPOUVANTARD - Un tablier.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Café.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Recurvite - ou Stupefix, utilisé contre Miles.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Hungover potion.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Harpil Poils
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Dumbledore.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Un Phénix.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Citron et savon.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Non, O’Mahony, elle ne parle pas espagnol, pour ton information. Certes, elle partage le teint basané et la tignasse foncée, mais ça ne fait pas d’elle une latino. Jules est parfaitement anglaise et ne saurait même prononcer correctement son nom de famille. Seule son père maitrise encore un peu cette langue roulante que la famille de sa mère a abandonnée sur le nouveau continent. Jules n’a jamais cherché à apprendre l’espagnol, ni à découvrir ses racines, ce qui est conséquent avec sa personnalité qui cherche toujours à avancer, parfois trop vite.

Jules est allée à l'université moldue ou elle a obtenu un diplôme de premier cycle en gestion et une maitrise en communication publique. Oh, d'ailleurs, elle n'a pas du tout l'oreille musicale, ni la plume d'un artiste. Les musiciens ne l'impressionne pas. C'est un esprit cartésien.

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.
« T'es sérieux Mac'? Je passe à chaque semaine déposer les papiers du label au Département des droits créatifs sorciers. Tu sais très bien ce que je fais, et tu sais très bien que j'ai prévu exactement quatorze minutes pour ce faire. » Elle était nounou des Croques-Mitaines, évidemment. Gestionnaire de divas. Négocieuse de contrats. Barista à ses heures. Mère, psychologue, coach de vie, agente de communication et de relations publiques, professionnelle en gestion de crise, tout ça.

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  
Flores leva les yeux au ciel. Sacré Mac’, toujours là pour lui mettre des bâtons dans les roues. Elle ne lui en voulait pas trop, vu comme son job avait l’air tristement sans évènement. Fallait bien qu’il se distrait. « C’est un sacré désert mon cher, mais c’est simple, rapide et efficace…et laisse-moi te dire que je ne suis jamais déçu ». La sorcière lui fit son meilleur clin d’œil, espérant le rendre mal à l’aise pour qu’il se ferme le clapet et la libère enfin. C’était tout de même vrai, ce qu’elle lui avait dit. Jules n’avait peut-être pas le temps d’entretenir un homme, mais elle savait très bien s’entretenir elle-même.

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  
« Bon! Mac’! » Jules claqua ses mains ensemble « J’vais t’en faire une tête de Poufsouffle. Tu me fais la même connerie à chaque semaine. » Elle lui attrapa le poignet puis lui vola sa propre baguette à elle, qu’elle glissa aussitôt dans sa poche. « Tutututu, Jules Marias Flores, un mètre soixante-six, vingt-cinq centimètres de baguette, bois d’if, souffle, vive, bonne Gryffondor qui s’apprête à passer outre la sécurité ok? » lui chantonna-t-elle en s’éloignant de quelques pas sous son regard agacé.

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?
« Plein d’ambitions Babe! » elle recula encore plus, toute sourire « justement, elle m’appelle cette ambition! On ne devient pas Roi d’Angleterre en causant baguettes! » Elle babillait n’importe quoi, sondant son visage et coulant un regard sur les côtés, histoire de confirmer que la gendarmerie ne se lancerait pas à sa poursuite pour son petit affront.

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?
Du milieu du Hall, Jules gueula « blaaaaanche Mac’, blanchee! » puis roula encore les yeux en déguerpissant.

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !
« Blablabla, à la semaine prochaine! On s’appelle et on déjeune Mac’ »

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  je sais plus Où avez vous connu le forum ?  dans mes rêves les plus fous Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : wilda est la meilleure

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Un sourire forcé s’étira sur ses lèvres. Vous savez, le gens de sourire pincé qui vous fait des rides précosses? Celui-là. Les yeux un peu trop plissés, ses doigts qui pianotent contre une cuisse, le nez qui plisse, le rosé de la lèvre inférieur qui disparait tellement la ligne s’amincit au fur et à mesure que les sourcils remontent. Ce genre d’expression. Elle était dans cette soirée – non, pas une soirée mondaine de coincer, une soirée d’artistes. Une soirée de paillettes, de musique trop forte, de convives qui gagnerait en dignité à avoir un truc d’enfoncé entre les fesses, inconfortable, un balai par exemple. Bref, ce genre de soirée ou pas assez d’inhibitions était comme trop d’inhibitions. Rien de positif. Que de la lourdeur. À moins que vous soyez sous substances magiques, ce qui n’était pas son cas. Ils étaient à Édimbourg, dans un bar qui se voulait underground. Les Croques-Mitaines venaient de se déchaîner sur scène – on ne pouvait pas dire qu’ils ne livraient pas une sacrée performance, ça, on leur laissait – ils manquaient simplement de discipline, ou de maturité, ou choix. C’était d’ailleurs une des raisons pour lesquels ses traits étaient aussi forcés de fausse joie en ce moment : Miles – un de ses gosses – était affalé sans aucune classe sur divan au fond du bar et roupillait, un épais filet de bave au coin de la gueule. Image exige, la jeune femme se foutait carrément de l’homme odieux qui lui bloquait le passage en lui vomissant des obscénités. Elle n’avait pas le temps pour ça. Un clic était si vite arrivé et les sorciers avec cette technologie qui immortalisait par photo des moments comme aucun autre média ne savait le faire. « Écoute, Babe, reviens me voir quand tu seras Roi d’Angleterre, d’ici là, j’ai d’autres…sujets à ramasser. » La politesse fit son temps et la sorcière se força un chemin vers son musicien. Après avoir essuyer son menton de sa manche – ce qu’elle ne ferait pas pour ses enfants – elle enfonça son autre main dans la profonde poche magique de son jeans pour sortir à tâtons une fiole de potion choc, la solution qu’elle avait trouvé pour arriver à relever ces grands et lourds hommes et les trainer jusqu’à chez eux. Dans une vie passée, elle les aurait bien transplané un à un, mais avec la guerre et tout, rares étaient les établissements qui permettaient encore qu’on y entre et sorte à sa guise. La potion fit son effet et le fêtard se remis à vivre pour se faire forcer hors de cet endroit par un agente découragée, mais loin d’être surprise. Elle espérait simplement qu’un des trois autres ne profiteraient pas de ce cinq minutes d’absence pour se retrouver à la une de la Gazette. Elle n’était définitivement pas suffisamment payée pour ses services.