ϟ la fiche de recensement

NOM - Malone, nom de famille d'origine irlandaise. PRENOMS - Ronan Lenny DATE DE NAISSANCE - Un 25 février, date pluvieuse. AGE - 30 années VILLE D'ORIGINE - Cap Charles, Virginie, États-Unis d'Amérique. SANG - Né-moldu souillé par la lycanthropie. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Maison du Serpent Cornu, maison des érudits et de l'esprit. ORIENTATION - Mal pour l'instant, mangemort un jour.

ξ Beauté de l'oeil artistique - dénicher chez les autres ce qu'ils ne trouvent pas eux-même.

ξ Acariâtre - désagréable caractère.

ξ Détermination - ne se laisse pas distraire de ses objectifs.

ξ Voyageur - traverser l'océan, participer à la guerre, choix de vie discutable et voie tortueuse.

ξ Appétence pour les steaks saignants. A bon entendeur.

ξξξξ

Ronan est un homme qui a du vécu. Cela se sent dans les regards qu'il jette à la dérobade, à cet air de profond ennui qu'il semble toujours avoir. Sûr de ses propres forces et de son propre talent, c'est là un homme qui pense réellement qu'il vaut mieux que la plupart des gens. La malédiction qu'il porte sur ses épaules, Ronan la considère comme un cadeau de Merlin lui-même, comme s'il avait été choisi. Une capacité surhumaine et bestiale, qui emprisonne les sens dans le corps pendant une nuit et qui prive de tout souvenir celui qui en profite. Belle philosophie, belle poésie. Les peintures de Ronan veulent dire beaucoup de choses sur lui-même : clair-obscur glaçant, pourtant saupoudré ici et là de quelques lueurs d'espoir. Ce n'est pas à prendre à la légère, bien au contraire. Prenez par exemple, son œuvre la plus célèbre :

Ronan a gentiment peint tout cela de blanc. Avant de recouvrir cela de noir. Un gris étrange qui se peint dans la toile et marque profondément l’œuvre. Ce gris, certains considèrent cela comme des nuages. La couleur n'est pas uniforme c'est quelque chose de dansant, parfois amusant, selon le regard. Quelques touches plus claires, beaucoup de touches plus foncées, du vert en milieu de toile et du jaune aux extrémités.

Quel enseignement tirez vous de cela ? C'est très simple : Ronan est un homme qui sait persuader le monde, y comprit lui-même. La lycanthropie, c'est le noir. La vie de sorcier random, c'est le blanc. Le tout, donne le gris. Il a fallu du temps à l'homme pour accepter ce qu'il était devenu, considérer cela comme un cadeau et non plus comme quelque chose d'épouvantable. C'est plus facile à vivre au fond. L'âme torturée des plus grands artistes, Ronan la possède, jouant sur un tableau de dualités intolérables qui le rendent tristement intolérant. Courage, peut-être qu'il ne vous mordra pas - trop.

VOTRE PATRONUS - Ronan ne peut guère plus en produire un. Il paraît que l'on en perd la faculté dès lors que l'on tue quelqu'un. Quoiqu'il en soit, le sien a toujours été matérialisé par un bœuf.
VOTRE EPOUVANTARD - Un loup - curieux, n'est-ce pas ?
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Patacitrouille sanglante - édition de Halloween.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Doloris.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Tue-Loup - cette potion est une invention très récente, pas encore tout à fait au point. Elle ne marche pas à la perfection et provoque une dépendance chez certains patients selon le dossier de recherche du Laboratoire qui diffuse la potion.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Obscurus Books.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Isolt Sayre.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Oiseau-Tonnerre.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L'odeur brut des cyprès mélangée au parfum piquant de la menthe poivrée humidifiée et du bois fraîchement coupé.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Ronan est loup-garou depuis ses dix-neuf ans.

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.

Ronan baissa sur le petit homme son regard perçant et dédaigneux. Qui était donc cette personne ? Pourquoi lui parlait-elle ? Et pourquoi diable voulait-elle sa baguette ? Sa manière de parler, bien irrespectueuse, définitivement très anglaise jugea-t-il, lui hérissa les poils des bras. Du geste vif, Ronan dégaina son arme pour la tendre à Machiavel. « Cela ne vous paraît-il pas évident que je sois peintre ? » demanda-t-il, l'air ennuyé. Ronan, en effet, était peintre. L'un des plus reconnus de New York. Fraîchement débarqué au Royaume-Uni pour exporter son talent, l'homme comptait bien dominer Londres. A ses risques et périls.

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  

L'américain jeta un regard si noir sur Machiavel que celui-ci se remit à l'étude de sa baguette. Il ne le regardait pas comme cela en raison de sa curiosité maladive, mais bel et bien parce qu'il avait fait une comparaison minable sur les tailles qui, disons-le, vexait particulièrement son propriétaire : « Vous posez la question pour sortir de votre propre marasme ? » demanda l'homme d'un ton sec. Ronan remis une mèche de cheveux châtain derrière son oreille, « vous vous doutez bien que ma célébrité me donne quelques facilités de ce côté là ». Il était assez énigmatique comme homme. Il fallait bien dire qu'il le valait bien, non ?

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  

Ronan était un américain très auto-centré sur son propre pays, aussi leva-t-il un sourcil pour regarder l'homme : « Je ne sais pas ce qu'est votre Poufsouffle, comme vous dîtes. Je suis américain comprenez-vous, a-mé-ri-cain. J'ai été naturellement à Ilvermorny, dans la maison noble du serpent cornu ». Et le gras Machiavel pouvait rêver pour avoir des détails à ce sujet.  

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?

Ronan s'étrangla d'un rire mauvais. Le physique mais pas le mental, prétendait-il ? Bel humour, très pince-sans-rire, de toute évidence. « Mes ambitions concernent l'art et seulement l'art. Vous ne jugerez bientôt plus que par mon nom dans ce pays. Comme dans le mien... ».

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?

Ronan ne savait pas qui était le vieux Minchum, comme disait Machiavel. Aussi suivit-il du regard la mauvaise personne et fronça les sourcils. « Vous devriez apprendre » commença-t-il d'un ton doucereux, « qu'il n'y a qu'une seule forme de magie et que seuls les plus lâches en désignent deux... ». Machiavel sembla se décomposer et lui rendit vite sa baguette.

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  askip oui Où avez vous connu le forum ?  askip sur internet Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oé tqt samedi-serpencendre

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Sujet DESCRIPTION :
— A la une de la gazette ce matin : « Les rumeurs enflent : un Mage Noir recruteraient des Sorciers dans l'optique de former une armée. Info ou Intox ? » Décrivez votre réaction au cours d'un RP.


La Gazette Times était définitivement un journal payé pour diffuser certaines informations. C'était quelque chose de Ronan avait compris depuis bien longtemps. L'homme, assit dans son luxueux appartement sorcier de New York, venait de recevoir son journal et le lisait avec un café bien trop noyé dans l'eau pour en être un vrai. Les gros titres étaient aguicheurs, faisaient mention d'une guerre qui se jouait au delà de l'Atlantique. De quoi faire sourire l'âme torturée qu'il était. Armé de sa tasse qu'il porta élégamment à ses lèvres, ses yeux bondissaient d'un bout à l'autre de l'article. Ainsi donc, on recrutait ? L'information était foutrement intéressante pour l'américain. Et elle se procédait lentement dans son esprit. Il était né-moldu, certes. Cela ne l'empêchait pas de mentir. Cela ne l'empêchait pas de ne pas aimer les moldus. De ne pas apprécier ce qu'ils représentaient, de détester leur présence. Ronan avait toujours menti sur ses origines. C'était bien mieux de le faire et il était maintenant passé maître dans l'art de se faire passer pour quelqu'un qu'il n'était pas. Après tout, personne n'avait jamais compris qu'il était un loup-garou. Pourtant...
La décision rapidement prise, c'est avec un tout autre sourire que l'américain fini son café noyé dans l'eau. Il fini l'article, plia le journal. Dans les jours qui suivirent, il mit tout en règle : ses valises avaient été rapides à préparer, le logement à Londres aisé à trouvé pour une bourse aussi remplie que la sienne. Une vois le visa sorcier en poche - on ne lui refusait rien de toute manière - il s'était arrangé pour faire migrer une partie de sa collection avec lui. Ronan était un homme, oui, mais il était avant tout un peintre. Et s'il était particulièrement prolifique, certaines œuvres méritaient de prendre le portoloin avec lui. C'est sous un soleil éclatant qu'il quitta New York. Son portoloin le fit atterrir directement dans la boue, sous la pluie et il semblait décidément que son terrible périple en terre anglaise commençait bien mal.