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« Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington.

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MessageSujet: « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. 129196351Dim 3 Jan 2021 - 19:39

Le trois janvier de l'année mille-neuf-cent-soixante-dix-neuf, sur la côte sud des Cornouailles, en Angleterre. Surmontée par les dunes et les collines verdoyantes, la ville portuaire de Falmouth était fidèle à sa réputation : particulièrement venteuse. Perdue dans un tourbillon de couleurs, Alecto Carrow reprenait péniblement ses esprits. Jamais la brunette ne s'était habituée à l'utilisation du Portoloin et, nauséeuse, elle s'effondra à genoux sur la plage de sable fin, la tête enfouie dans ses mains fluettes. Au bout de quelques minutes, la jeune femme leva les yeux au ciel et fixa stoïquement l'horizon. Elle n'avait pas de temps à perdre. Son père, Morfin Carrow, lui avait confié un parchemin à remettre en main propre au batteur vedette de l'équipe de Quidditch d'ici, les Faucons de Falmouth. La demoiselle était à la recherche d'Isaac Wellington, surnommé le "Boucher Vert" dans le milieu des sports magiques. Sans nul doute qu'il s'agissait d'un message de la plus haute importance, en lien avec une mission secrète pour le Seigneur des Ténèbres. Sinon, pour quelle raison ne pas délivrer ce courrier par hibou ? Alecto plongea la main dans la poche de sa robe, caressant du bout des doigts le précieux manuscrit. Elle prenait très à cœur la tâche confiée par son paternel, elle qui n'attendait que de faire ses preuves au sein de la communauté des Mangemorts.

De nombreuses années déjà que la sorcière ne s'était plus rendue sur la péninsule des Cornouailles, dans l'un de ses villages semi-magiques. Fut un temps, Alecto passait chacun de ses étés à Tinworth, de proches amis de la famille possédaient une grande maison là-bas, au bord de la mer. Le clan des Carrow était toujours invité, et tous passaient de fabuleux moments, suspendus dans le temps. Pleinement nostalgique, la sauvageonne traînait nonchalamment des pieds le long de la plage, un peu déboussolée. De lointains sifflements attirèrent son attention, de faibles bruits qui lui paraissaient étrangement familiers. Plissant les yeux, la sorcière distingua dans le ciel des sorciers sur leurs balais volants, tous vêtus de gris foncé et de blanc. Souriante, Alecto souleva les pans de sa robe et s'avança d'un pas déterminé vers les joueurs de Quidditch. Il ne lui restait plus qu'à choper Isaac Wellington, un jeu d'enfant à ce stade.

La brunette avait croisé le batteur à quelques reprises au manoir des Carrow, il lui était plutôt sympathique. Lui aussi était fidèle au Seigneur des Ténèbres et Morfin Carrow ne tarissait pas d'éloges sur sa personne, chose plutôt rare. On le disait cruel, et particulièrement violent, et cela plaisait à la jeune sorcière. Aussi, il semblait digne de confiance au regard du Maître, à en juger par sa petite escapade de la journée. Une fois arrivée sur le terrain d'entraînement, Alecto repéra aisément Isaac au milieu de ses coéquipiers, il les surplombait tous d'une demi-tête. Visiblement, c'était la fin de la séance, les joueurs se dirigeaient vers les vestiaires.

« Wellington ! » La sauvageonne l'interpella du bas des gradins, le son de sa voix amplifié par un Sonorus. Tout d'abord hésitant, le professionnel de Quidditch se rapprocha finalement de la sorcière. Une fois à sa hauteur, celle-ci ne put s'empêcher de le chambrer, un fin sourire sur le bout des lèvres : « J'ose espérer que vous ne fêlerez pas mon crâne si je vous confie que j'ai toujours préféré les Flèches d’Appleby. » La sorcière connaissait la devise des Faucons de Falmouth, elle avait même eu l'occasion d'assister à quelques-uns de leurs matchs. Elle marqua une courte pause, avant de reprendre, plus sérieusement : « J'ai un petit quelque chose pour vous, de la part de mon père. On s'éloigne ? » Il n'était pas question de lui remettre le parchemin en ces lieux, les jeunes gens devaient s'isoler. Démonstrative, elle pencha la tête sur la gauche et lui adressa une moue faussement apeurée : « Voulez-vous bien la poser, s'il vous plaît ? » D'un petit geste évocateur du menton, Alecto désigna la batte de l'homme. « J'ai peur ! » La demoiselle s'esclaffa bruyamment.
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MessageSujet: Re: « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. 129196351Mar 12 Jan 2021 - 12:09

L’entraînement.
Ce dernier arrive à point nommée, ayant la douloureuse envie de me défouler et de fracasser des crânes et des côtes. Mais, que ça reste dans le cercle restreint de mon équipe des Faucons de Falmouth. Écoutant d’une oreille distraite, l’entraîneur et son second, je n’ai qu’une seule envie et pas des moindres : mettre plus bas que terre, mes adversaires. Mes co-équipiers peuvent être quelquefois, les sujets de mes expériences de jeu et de frappe. N’hésitant nullement à encaisser mes coups, toujours plus violents les uns que les autres. Notre jeu est retenu et connu comme tel, et cela ne va pas changer. Surtout, avec ma présence dans l’équipe professionnelle. Revêtant la vareuse gris foncé, ornée d’un faucon blanc, l’emblème illustre qui nous différencie, je me prépare à aller sur le terrain. Faisant tournoyer ma précieuse batte dans ma main gauche, j’enserre mon balai de la main droite.

Dans les airs, je suis dans mon élément. Prenant alors conscience, que jamais, je ne pourrais m’arrêter. L’adrénaline, se trouvant dans mes veines étant un booste conséquent dont je ne peux résolument me passer. Je ne suis bien que là-haut, à surplomber mes co-équipiers, qui sont, le temps d’un entraînement, mes rivaux. Avec mon immense rire pour le moins sadique, on me reconnait d’autant plus facilement. Ceci étant l’indicateur, que je me prépare à porter mon premier coup. L’énorme boule noire, part en direction de l’Attrapeur remplaçant, se substituant à une équipe antagoniste, que je me dois d’éradiquer. Ce con, doit tomber de son balai. Ma réputation me précède, et même entraîner mes collègues à Sainte-Mangouste fait partie intégrante de mon illustre curriculum vitae. Sans surprise, ça touche. Et, ça m’octroie un petit soupir de satisfaction, en entendant la brisure de l’omoplate en conséquence.

Note, que j’ai été sympathique : je n’ai pas visé la tête.

Je me suis défoulé, autant que faire se peut. N’hésitant pas à user et abuser de ma batte à outrance. Ce qui a occasionné sûrement quelques blessures, dignes d’être soignées à Sainte-Mangouste. Ces blessures estampillées Isaac Wellington, les Médicomages vêtus de leur robe à la teinte anis, les connaissent. Car, j’occasionne toujours les mêmes. Avec plus ou moins de force, entendons-nous bien. Là, j’ai pu entendre quelques humérus être mis à mal. Et bon nombre de sternums. La joie peut se lire sur mon visage, tandis que j’atterris souplement sur le gazon, prêt à me diriger vers les vestiaires, distribuant des accolades susceptibles de vriller encore quelques côtes.

Alors que je me dirige tout naturellement vers l’endroit prévu pour me changer, j’entends mon nom de famille. Suspicieux, j’hausse un sourcil interrogateur, avant de me retourner et d’apercevoir une silhouette connue en bas des gradins. La propre fille de Morfin Carrow, qui se met à m’interpeller via un Sonorus ? Alecto Carrow, patiente un court instant avant que je ne daigne me diriger vers elle, ayant gardé ma batte mais non mon balai. Balai, que j’ai refourgué à mon collègue Batteur, afin qu’il daigne le ranger, à côté du sien. Avec un petit sourire satisfait, je descends les quelques marches des gradins, pour la surplomber de toute ma hauteur, la batte portée derrière le crâne.
Elle me chambre ? C’est sa tactique pour me souhaiter le bonjour ? Moi, l’illustre joueur de Quidditch professionnel ? Elle se fout de ma gueule.

- Attends. Tu te fous de moi, Alecto ? Préférer une équipe minable, à la mienne ? Où va-t-on ? Je vais me taire sensiblement sur la réponse. Malgré, mon large sourire carnassier.

J’observe la sauvageonne Carrow, digne fille de son père. Autant par son sadisme que par son incommensurable cruauté. Étrangement, on s’entend bien. Et, ça me plait. Car nous sommes sensiblement faits de la même essence et de la part d’une demoiselle peu regardante sur sa féminité, c’est jouissif. Je me retrouve avec un « pote ». Mais, un pote qui possède des courbures quelque peu callipyges.

- Tu m’en diras tant. Je te suis. Conclus-je en lui emboîtant le pas, hors de la vue de mon équipe et de mes deux coaches. La chose étant, qu’elle s’emploie toujours à me charrier.

Lentement, je repose ma précieuse batte sur le sol, et je m’appuie sur le bout le plus arrondi, me penchant ostensiblement, pour la fixer de mon regard bleu clair. Avec toujours ce large sourire rempli de suffisance.

- Contente ? Par Satan, si j’en viens à te faire peur, papa Carrow va sévir ? La questionne-je en riant, tout en tendant ma main libre pour recevoir le parchemin.

Elle est là pour ça non ?
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MessageSujet: Re: « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. 129196351Mer 13 Jan 2021 - 0:04

Dans la toute-puissance, l'homme avait finalement rappliqué auprès de l'héritière des Carrow, crapahutant habilement entre les bancs disposés en étages. D'humeur taquine, elle s'était amusée à le provoquer de son petit air condescendant, sans ménagement. À présent, nul ne doute qu'il cherchât à l'impressionner à son tour. Il la dominait de toute sa hauteur et la détaillait de la tête aux pieds, un fin sourire sur le bout des lèvres. Lui aussi semblait vouloir profiter de l'occasion qui se présentait à eux - c'était la première fois qu'ils se rencontraient seuls - pour le plus grand plaisir de la demoiselle. Sur une note taquine, le Mangemort riposta aussitôt à la pique de son interlocutrice : « Attends. Tu te fous de moi, Alecto ? Préférer une équipe minable, à la mienne ? Où va-t-on ? » La sorcière leva un sourcil, légèrement décontenancée par l'attitude du jeune homme. Désinvolte, ce dernier brisait chacune des règles de bonne pratique et de savoir-vivre, sans la moindre gêne. C'était un comportement plus qu'inadapté que de se montrer familier et de tutoyer une femme du rang d'Alecto Carrow. C'était volontaire, la brunette le savait pertinemment. Sous couvert de l'humour, le batteur ne manquait pas de lui signifier qu'il ne plierait pas le genou devant une gamine de dix-neuf ans, et ce, quelle que soit la grandeur de son nom. Le message était on ne peut plus clair. Pour toute réponse, la sorcière laissa échapper un petit rire étouffé, loin de s'offusquer pour si peu. Wellington ne manquait pas d'aplomb, à l'instar d'elle-même, et cela charmait la jeune femme.

Les partisans du Seigneur des Ténèbres s'éloignèrent du stade de Quidditch, dans le silence. À l'abri des regards, Alecto plongea la main dans sa poche et extirpa de celle-ci le bout de parchemin. Souriante, elle agita délicatement le manuscrit roulé au niveau de son visage. Sur le ton de la blague, elle exigea au préalable de l'homme qu'il n'abaisse sa batte avant de lui remettre le message que son père lui avait confié. Ne la quittant pas des yeux, Isaac s'exécuta et se rapprocha lentement de sa petite personne, penché sur la surface arrondie de son accessoire favori. La brunette plongea son regard dans celui bleuté du Mangemort et déglutit bruyamment, un peu mal à l'aise. Même si elle ne ressentait aucune crainte vis-à-vis de l'homme, il n'en demeurait pas moins imposant, et à tout point de vue, pas uniquement de celui de sa carrure physique. Dans la provocation, il lui répondit alors : « Contente ? Par Satan, si j’en viens à te faire peur, papa Carrow va sévir ? » Alecto grimaça, lui tirant effrontément la langue.

La mine boudeuse, la sauvageonne était contrariée, elle avait pris la mouche suite à la remarque de Wellington. Par dessus-tout, elle détestait qu'on ne la prenne pas au sérieux et qu'on la sous-estime. La demoiselle n'était pas une fille à papa, loin de là, et elle pouvait très bien se défendre par elle-même. Elle était dangereuse, peut-être pas autant que Morfin Carrow pouvait l'être, mais c'était une erreur de la mésestimer. Alecto n'avait jamais bénéficié d'aucun traitement privilégié - du fait de sa condition féminine - et elle avait été disciplinée aussi durement que son frère, Amycus, dans la violence et l'humiliation. La brunette était préparée au combat depuis qu'elle était en âge de manipuler une baguette magique, et elle était très douée pour cela. D'un geste impulsif, elle donna un violent coup de pied dans la batte du Mangemort, désireuse de déstabiliser son équilibre. En moins de rien, elle lui avait pointé le bout de sa baguette au niveau du cou : « Méfie-toi que je ne sévisse pas moi-même ! » Alecto n'était pas en colère, elle appréciait la compagnie d'Isaac, à l'unique condition qu'il ne la prenne pas pour une potiche. Elle lui lança un regard noir avant de s'esclaffer bruyamment et de pousser un cri enragé, à seulement quelques centimètres de son visage. Une labilité de l'humeur et une brutalité extrême, la jeune femme était fidèle à sa réputation : profondément dérangée. Désormais plus détendue, elle s'adressa à lui d'une voix douce, comme s'il ne s'était rien passé : « Je viens de loin, alors j'ose espérer que tu me mettras dans la confidence. » Lança-t-elle en lui remettant le parchemin.

La demoiselle s'éloigna quelques instants, sautillant sur place. Regain d'énergie, elle tourna sur elle-même à toute vitesse, faisant virevolter les pans de sa robe et lançant à voix haute une multitude de cris de ralliement, tous en l'honneur du Maître. Alecto les avait appris il y a quelques années, lorsqu'elle participait encore aux camps de "vacances" destinés aux enfants de Mangemorts. Ainsi, elle accorda un court instant de tranquillité à Isaac, n'espérant pas réellement qui lui fasse la lecture de la missive de son paternel. « Est-ce qu'il y a un bar, à Falmouth ? Isaac Wellington, je meurs de soif ! » La ville portuaire était semi-magique, il existait très certainement plusieurs commerces tenus par des sorciers. Le batteur devait connaître chacun d'entre eux, Alecto n'en doutait pas une seule seconde. « Allez, allez, allez ! » La sorcière fit mine de geindre, simulant un caprice d'enfant.
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MessageSujet: Re: « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. « Les champignons vénéneux ne deviennent jamais comestibles. » avec Isaac Wellington. 129196351Mar 19 Jan 2021 - 16:43

Alecto Carrow.
On se connaît. Elle m’a déjà vu au Manoir Carrow et je ne me suis jamais privé pour la chambrer plus que de raison. N’accordant que peu d’importance à son rang. Plus jeune, mais tout aussi sadique que son très cher paternel, je lui apporte tout de même un respect assez important. La petite sauvageonne a du répondant et c’est ce qui me plait chez sa personne. La préférant largement à son frère, qui n’a aucune ambition et semble n’être là que pour être un faire-valoir. Morfin Carrow peut être seulement fier, mais de sa descendance féminine. Celle-là même qui a transplané jusqu’ici pour m’apporter une missive de la plus haute importance. Chose que j’ai hâte de pouvoir lire de mes propres yeux.

Toujours appuyé sur ma batte, j’observe chaque geste et chaque lueur dans le regard foncé qui me fait face. Je sais pertinemment que j’impressionne par ma haute stature et que je ne laisse généralement pas indifférent. C’est l’un de mes stratagèmes dont j’use et abuse au quotidien. Et pour la descendante des Carrow, je n’y fais nullement exception. Avec un large sourire satisfait, j’accuse l’entente de ce petit bruit de déglutition, qui me fait ostensiblement rire. Dans la provocation, suite à mes palabres, elle ose me tirer la langue ? J’hausse un sourcil avant de continuer de rire, tout en voyant cette mine renfrognée et bougonne que la petite brune est en train de m’octroyer. Je sais pertinemment que l’orgueil peut piquer comme je l’ai fait, et que comparer Miss Carrow à Papa Carrow n’a pas l’air de plaire à la Demoiselle.

Et, sans me tromper : j’ai raison.
Je sens alors un coup violent donné dans mon appui, ce qui ne me déséquilibre pourtant pas. Car, habitué mais bougeant de quelques millimètres pour la forme. La suite en revanche, me fait froncer abruptement les sourcils, car je sens sa baguette se positionner dans mon cou. Chose, que je considère comme une menace. En d’autres temps et d’autres lieux, je lui aurais déjà broyé les phalanges, celles qui tiennent sa baguette. Et, lui aurais fait bouffer sa langue. Mais, je connais les sautes d’humeur de l’ancienne Serpentard, car réputée pour ça. La preuve en est : la rigolade franche et le regard noir qui va de pair. Levant mon regard bleu clair au ciel, j’agrémente ce dernier d’un petit rire mauvais quand j’entends sa voix teintée de douceur. Comme si rien ne s’était passé.

Elle me plait et ça, je ne peux le nier.

- Ça dépend. Tu le mérites, pour être dans la confidence, Miss Carrow ? La questionne-je tout en récupérant le parchemin qu’elle me tend.

Me redressant lentement, je la vois tourner sur elle-même et m’offrir des chants de ralliement conjoints à celui à qui nous portons allégeance. La laissant faire, je me dis qu’il est temps de me changer et de revêtir quelque chose de plus adéquat et de laisser ma précieuse batte au vestiaire. Lui offrant une œillade en coin, je remarque que la petite brute a besoin d’alcool pour lui réchauffer les tripes et lui noircir le cœur. J’acquiesce et accède à sa requête silencieusement, lui intimant par mon regard bleu clair appuyé de ne pas bouger et de m’attendre. Ça ne va me prendre que quelques minutes pour revêtir, un vêtement plus confortable et mettre de côté mon entraînement passé.

Revenant vers elle et descendant les quelques marches quatre à quatre, je lui adresse un large sourire carnassier, car je compte bien me mettre une satané murge. Et voir, jusqu’à quel point, elle peut sombrer dans l’alcool. Avec ma carrure d’athlète, je tiens merveilleusement bien l’alcool. Mais elle ? Quelque chose me dit néanmoins, que je ne dois pas la sous-estimer.

- J’espère que tu n’es pas pressée par le temps. Commence-je en lui jetant une œillade à la dérobée. Je compte à ce que tu te souviennes de ta venue ici.

Une pause, alors que je marche devant elle, dans les rues de Falmouth. Jusqu’à arriver devant un premier Pub sorcier, où je suis connu comme la dragoncelle. Ce qui en soi, n’est peut-être pas un compliment, en définitive.

- Prête à te bourrer la gueule avec le grand Isaac Wellington ? Lance-je à la cantonade en pénétrant dans le Pub aux couleurs de mon équipe.

Quand je l’ai dit, que j’étais connu comme la dragoncelle. Je ne mentais pas.
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