Sujet: [FB] Knock knock... Can we talk ? w/ Ariel Mer 10 Fév 2021 - 18:53
Dimanche 2 septembre 1973, veille de la rentrée - Londres
Ca tapait fort dans la poitrine de Zéphyr ce soir-là. Le soleil était couché depuis un moment, ses parents aussi d’ailleurs mais ses yeux à lui restaient grand ouverts. Pour les occuper, et puis pour calmer un peu la chamade, il avait alors fait ce qu’il faisait le mieux : tendre le bras, attraper un livre et dévorer les pages, allongé au sol, les pieds en équerre sur son lit. Evidemment, c’était un bouquin sur Poudlard parce que tout l’été, il n’avait lu que ça, ou presque. Le gamin curieux qu’il était avait longtemps attendu ce moment mais dès le mois de juillet, dès le compte à rebours fut lancé, dès que ce fut réel, eh bien… La peur s’était installée et l’esprit cartésien du gamin s’était mis au turbin. Récolter le plus d’infos possibles pour se rassurer, pour comprendre, décortiquer, savoir… Alors qu’il relisait une page dont il connaissait le moindre mot, Zéphyr se fit la réflexion qu’il en savait très certainement plus sur cette école qu’Ariel, qui fréquentait pourtant les couloirs de l’établissement depuis quatre ans maintenant. Quatre ans déjà que son frère avait déserté la maison, sauf aux vacances. Quatre ans de solitude certaine, de refuge encore plus intense dans ses forteresses de papier. Quatre ans qui les séparaient, et jamais ce mot n’avait pris autant de sens que ces derniers temps, hélas.
Pourtant, alors que son pied battait la mesure dans le vide au rythme des vibrations qui résonnaient dans le mur commun de leurs chambres, le jeune Zéphyr ferma son livre tout à coup et fit une roulade arrière assez habile - privilège des gosses. Debout, il enjamba le désordre de ses livres éparpillés pour atteindre la porte sous laquelle un trait de lumière confirmait que son frère ne dormait pas. Son coeur accéléra un peu, c’était bête, pourquoi ? Ariel était son frère, et qui d’autre aller voir quand on avait peur après tout ? Quand il était plus petit, il le réveillait souvent la nuit à cause de ses cauchemars, lui plutôt que ses parents d’ailleurs. Mais aujourd’hui, la terreur avait changé. Ce n’était plus les monstres de son imagination qui l’effrayaient, mais la vraie vie. Et ça, du haut de ses onze ans, presque douze mais pas tout à fait, c’était difficile à encaisser tout seul, même s’il jouait les grands.
Finalement, Zéphyr entrouvrit la porte après avoir toqué. Et pas attendu qu’on l’invite à entrer parce que sinon, il aurait pu rester planté là des heures à cause de la musique qui couvrait le son de sa main qui avait cogné le bois. Passant sa petite tête par l’entrebâillement, Zéphyr vérifia que l’animal était d’humeur à ce qu’il entre dans son antre - c’est qu’il lui était déjà trop souvent arrivé de se faire envoyer balader, merci l’adolescence. « Hé, tu dors pas ? » La question était stupide, trop stupide pour un gamin intelligent comme lui mais bon. Ariel changeait à chaque vacance où il le retrouvait, grandissant, son caractère fougueux prenant de plus en plus de place. Finalement, il se faufila dans la chambre qui n’était pas la sienne avec la grâce d’un fléreur, fermant la porte comme si quelqu’un à côté aurait pu les espionner. « Je peux rester là un peu ou pas ? » demanda-t’il alors qu’avant, il ne demandait pas et se jetait sur le lit sans attendre de réponse. Mais là, il était tout penaud, planté debout à attendre que son grand frère cool daigne bien l'y autoriser. La vérité, c’était qu’il aurait bien dormi avec lui, comme ils faisaient parfois quand ils étaient plus petits. Mais c’était fini ça. Demain, Zéphyr entrait officiellement dans la cour des grands, et les grands ne se comportaient pas comme des bébés apeurés. Il avait honte, un peu, de ressentir ça. Et c’était un sentiment tout à fait nouveau pour lui, qui n’avait jamais tellement connu l’inquiétude dans sa douce bulle de papier. « Maman va pleurer demain je suis sûr... » dit-il avec une désinvolture totalement surjouée. Se moquer de leur mère était bien plus simple que d'avouer la terrible vérité. Mais sa nervosité se voyait jusque dans ses gestes, alors que sa main cherchait une poche qui n'existait pas dans son pantalon de pyjama pour s'y réfugier, comme chaque fois qu'il était mal à l'aise. Il avait terriblement besoin d'Ariel, là, maintenant. Comme avant.
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Sujet: Re: [FB] Knock knock... Can we talk ? w/ Ariel Lun 15 Fév 2021 - 21:22
( knock knock... can we talk ? )
La musique rock résonnait dans la pièce, grésillant parfois au rythme du lecteur cassettes qui n’était plus tout neuf. C’était la dernière fois qu’il pouvait écouter cet album jusqu’au vacances de Noël, alors autant en profiter. Ariel, comme la plupart des enfants sorcier appréciait sincèrement Poudlard, cependant, certains détails de sa vie lui manquait parfois, comme le simple fait de pouvoir écouter de la musique moldus comme bon lui semble. Cependant, faire sa valise lui faisait presque oublier ce détail, lui qui s’enthousiasmait déjà de retrouver ses amis laissés derrière lui le temps des vacances d’été. Bien sûr, il aurait pu envoyer quelques hiboux pour rester en contact, mais écrire des lettres n’avaient jamais été sa tasse de thé, il préférait largement attendre de les retrouver autour du banquet pour échanger avec eux. Assis sur le tapis de sa chambre, il pliait ses derniers vêtements, avant que la porte qui donnait sur la chambre de son cadet ne s’ouvre.
Zéphyr apparaissait dans l'entrebâillement de la porte, visiblement enclin à faire la conversation. « Non, tu veux quoi ? » Le blond ne dormait pas, et même s’il refusait de l’avouer, avec l'excitation de la rentrée, il ne risquait pas de trouver sommeil et visiblement, ce sentiment était partagé. Faut dire que le plus jeune allait faire sa première rentrée à l’école de sorcellerie. Ce doutant que le plus jeune se voyait un peu perturbé par les événements qui allaient arriver, Ariel ne ronchonna pas à l’accueillir dans son antre. « Ouais vas-y ? » Sans attendre son reste, le futur élève de poudlard se laissa tomber sur le lit, comme accablé par la vie. Histoire de lui donner l’attention qu’il souhaitait, l’aîné arrêta de ranger son linge et s’adossa au bureau qui se trouvait juste derrière lui. « C’est toi qui va pleurer surtout haha. » Leur mère allait pleurer, nul doute sur ça, mais le blond pariait fort sur le fait que son frère soit effrayé à l’idée de partir loin de la maison, en terre inconnue. Zephyr, les voyages il aimait bien, mais à travers les livres.
« Tu stresses ? » La question tombait sous le sens, et vu le visage de son frère, cela ne faisait aucun doute. Pour dire vrai, il se souvenait parfaitement de l’inquiétude qu’il avait lui-même ressenti quatre ans auparavant. Quitter le nid familial, se retrouver en compagnie de personnes venant des quatre coins du pays, des nouveautés qui effrayaient parfois un peu, surtout à quelques heures de monter dans le poudlard express. « Tu connais mieux le château que moi, tu devrais souffler un coup. » Zephyr connaissait tellement de choses sur ce château que Ariel se demandait parfois s’il ne s’y était pas déjà rendu. « Puis les professeurs seront ravis d’avoir un deuxième Bloom. » Il imaginait déjà la tête de certains professeurs en entendant le nom Bloom lors de la cérémonie de répartition. Fort heureusement pour eux, les deux frères étaient très différents, et le deuxième fera sûrement moins de vagues que son aîné.
( Pando )
Zéphyr Bloom
SERDAIGLE C'est dans la différence que se cultive l'intelligence.
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Sujet: Re: [FB] Knock knock... Can we talk ? w/ Ariel Lun 22 Fév 2021 - 19:57
L’accueil du grand frère ne fut pas des plus chaleureux. Mais bon, il voulait bien de lui dans les parages, c’était déjà ça. Sans grande surprise, Ariel était en train de boucler sa valise alors que celle de Zéphyr, le prévoyant et anxieux Zéphyr, était prête depuis déjà trois jours. Sa mère l’avait laissé faire tout seul, pour le responsabiliser, ce qui lui avait mis un coup de stress tel qu’il avait compté ses petits caleçons au moins quatre fois, histoire d’être sûr d’en avoir assez. Mais bon, il avait attrapé sa mère en train de vérifier que tout était bien là une fois, sans lui dire bien sûr, et ça l’avait autant énervé que rassuré. Il n’était pas un bébé, bon sang ! Mais il restait quand même un petit garçon, son petit garçon, et maman Bloom avait glissé quelques pulls supplémentaires entre les bouquins qui constituaient 60% de son bagage.
Etalé de tout son long sur le lit fraternel, Zéphyr contemplait le plafond comme s’il pouvait lui révéler les secrets de sa future année. Ariel cessa son activité, et il sentit son regard moqueur se poser sur lui. Evidemment, en bon grand frère taquin, il s’était engouffré dans la brèche. « N’importe quoi ! » s’offusqua le futur aiglon. Pleurer, et puis quoi encore ? Son regard était courroucé, et il fit sa petite moue habituelle, la bouche en coin, le nez froncé. Au-delà de sa fierté, Zéphyr n’était pas tellement du genre à pleurer, ni à montrer la moindre émotion en public d’ailleurs. Sûrement qu’il claquerait silencieusement des dents, tremblerait un peu des genoux sur la banquette du Poudlard Express, mais trouver refuge dans un livre le sauverait sans doute de la panique. C’était son plan, en tout cas.
Ariel lui posa la question fatidique, et Zéphyr fuit son regard pour éviter qu’il ne le perce à jour. « Bof, un peu… » mentit le garçon qui était en fait totalement terrorisé. Mais pour une bête raison, il ne voulait pas se montrer faible devant Ariel, pour qu’il soit fier de lui. Il avait joué les impassibles tout l’été, alors cet épisode d’angoisse la veille le rendait tout honteux alors que c’était parfaitement normal. Mais comment aurait-il pu le savoir ? Et à sa manière, son frère essayait de le rassurer. C’était vrai tout ça, et rationnellement, il savait qu’il maîtrisait le sujet sur le bout des doigts mais tout de même. Entre savoir et connaître, il y avait un monde. Expérimenter, c’était totalement différent. Car lire comment maîtriser un balai et en chevaucher un… bon sang, la simple idée de son premier cours de vol lui cala un frisson dans le dos. « Oui mais ces fichus escaliers magiques… Je suis capable de me paumer. » dit-il en poussant un long, long soupir. Déjà qu’il se perdait dans les magasins du Chemin de Traverse… Son intelligence s’était arrêtée aux frontières de la sphère spatio-temporelle, et Zéphyr n’avait aucune notion du temps, et aucun sens de l’orientation. On allait le retrouver dans des couloirs interdits, il le sentait. Et hop, une heure de colle pour le jeune Bloom !
La petite remarque de son frère le fit s’interroger. Ça voulait dire quoi ça ? Qu’Ariel s’était déjà forgé une belle réputation dont il allait souffrir, c’était ça ? Oh non… « Déjà, ils n’auront pas deux Bloom dans la même maison… » rebondit-il. Il était impensable qu’il atterrisse chez Serpentard, ou alors, le Choixpeau aurait été sous sortilège de confusion. Il savait que ça ne ferait que l’éloigner un peu plus de son frère, mais après tout, la vie était ainsi, non ? « Mais il y a des trucs que je dois savoir, dis ? Sur tes exploits au Château ? » Zéphyr s’était mis sur le flanc, le coude posé sur l’oreiller, sa tête dans la paume de sa main. Curieux, mais alors vraiment. C’était qu’il n’avait pas envie de se sentir bête si un professeur lui sous-entendait quelque chose. C’était aussi que ça le distrairait un peu de sa trouille, qu’on se le dise.
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Sujet: Re: [FB] Knock knock... Can we talk ? w/ Ariel Mar 23 Fév 2021 - 17:56
( knock knock... can we talk ? )
Bien que son frère ne soit pas la personne la plus expansive du monde, Ariel se doutait que les adieux représentaient une époque importante, surtout pour le premier départ à Poudlard. Même s’il n’avait pas versé de larmes, dire au revoir à ses parents l’avait fortement ému à l’époque. « C’est normal d’être stressé. »Se jeter dans l’inconnu faisait peur, surtout quand on venait d’un cadre familiale aussi agréable que celui des Bloom. Une fois l’appréhension passée, Zephyr oubliera vite ses parents, et dans quelques mois seulement, le château deviendra sa véritable maison, son chez-lui. En attendant, il fallait prendre son mal en patience, essayer de ne pas trop se retourner le cerveau, et accepter les choses comme elles venaient. D’ailleurs, au final, le puiné pouvait se satisfaire d’avoir la chance de connaître au moins quelques personnes, comme son frère et sa cousine, qui occupaient déjà une place dans l’école la plus célèbre du pays. Des alliés qui pourront toujours donner un petit coup de pouce, si besoin.
Pour dire vrai, Ariel ne se faisait pas trop de soucis pour son petit frère. Assez solitaire dans l’âme, Zéphyr n’aura pas besoin d’une foule d’amis, juste quelques proches avec qui traverser ses joyeuses années. Plutôt sage et réfléchi, il ne s’attira pas trop de problèmes, et ni avec les autres élèves, ni avec le corps enseignant -du moins Ariel le pensait. « Au pire tu seras collé, ce n’est pas si grave. » Des bêtises, ils en avaient tous déjà fait, et personne n’était mort après une heure de colle. Un peu cancre sur les bords, Airel était un habitué de ces dernières, et pour autant, cela ne rendait pas son expérience à Poudlard négative. Le blond vivaient des années très précieuses, raison pour laquelle il en profitait sans limite.
Un comportement qui déplaisait parfois aux professeurs, même si ces derniers ne remettaient jamais en question le bon fond de l’adolescent. Au fil du temps, le nom Bloom avait gagné en réputation, et Zéphyr aura sûrement le droit à quelques commentaires lors de sa rentrée. Par chance, aux dernières nouvelles, aucun ennemi à ce nom, ce qui devrait éviter les histoires compliquées. Lorsque le plus jeune s’interrogea sur les prouesses de son frère, Ariel ne put s’empêcher de sourire, visiblement fier de lui. « Orf… Trois fois rien tu sais. » Son intonation de voix trahissait sa fierté, et sans même que son frère ne redemande, il enchaîna sur un exemple qui l’amusait grandement. « L’an dernier on s’est fait coller toute les semaines à partir de décembre, parce qu’on organisait des paris sur les matchs de quidditch. » Cette punition avait été jumelée d’un courrier à ses parents, qui s’étaient empressés de le punir d’argent de poches. Une punition assez inutile aux vues de l’argent qu’il avait pu se faire grâce à la commission qu’il prenait sur l’ensemble des paris. S’il ne s’était pas fait prendre, Ariel aurait sûrement eu de quoi s’offrir une place pour le concert de son groupe préféré.
Malheureusement, son petit commerce avait dû cesser, et les professeurs y veillaient au grain. Seul Dumbledore avait semblé amusé par sa combine, et l’avait félicité pour son imagination, tout en l’encourageant à la développer pour des projets plus pertinents. Un commentaire qu’il s’était passé de répéter, convaincu qu’il était préférable que cela reste entre lui et le directeur de Poudlard.
( Pando )
Zéphyr Bloom
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Sujet: Re: [FB] Knock knock... Can we talk ? w/ Ariel Sam 27 Mar 2021 - 19:44
Stressé… Le mot était faible. En réalité, Zéphyr était terrorisé à l’idée de quitter le domicile parental, mais il aurait sans doute lui payer un rayonnage de Fleury & Botts entier pour qu’il l’admette. Déjà à 11 ans, le jeune garçon n’était pas tellement fan des démonstrations d’affection, et les subissait souvent plus qu’autre chose. Pourtant, leurs parents n’étaient pas comme ça mais voilà, Zéphyr n’était pas un animal tactile, ni même porté sur la communication au niveau des émotions. Alors oui, c’était normal. Oui, c’était son frère, et il aurait pu le lui avouer. Mais non seulement il avait peur des moqueries mais en plus, il voulait essayer de jouer les durs. Bien sûr, l’illusion était loin d’être parfaite, mais mieux valait essayer de faire comme si. Il haussa donc les épaules, faussement désinvolte. C’était normal d’être stressé, peut-être, mais Zéphyr ne s’était jamais trouvé bien normal, alors…
D’ailleurs, le simple fait d’imaginer être collé - collé ! - le fit frémir plus que ça n’aurait du. Mais enfin, pourquoi est-ce qu’il lui disait ça ? Oh non, maintenant Zéphyr se voyait déjà dans une petite salle tristounette, à exécuter une tâche ingrate sous le regard d’un professeur terriblement déçu par son comportement et… oh, pitié, que ça n’arrive pas ! Surtout si c’était juste parce qu’il s’était perdu, mais quel terrible châtiment pour quelque chose qu’il ne maîtrisait même pas ! « Attends, on colle les élèves pour ça ? » Oui, il avait mis l’accent sur le ça, et ses yeux s’étaient drôlement arrondis, comme deux petits vifs d’or dont les cils battaient un peu vite. Non vraiment, il ne pouvait pas se le permettre. Il y passerait la nuit s’il y fallait, mais il allait mémoriser le plan de Poudlard histoire d’éviter de se prendre une retenue le premier jour - ça pouvait arriver ou pas ?
En tout cas, les histoires de colle de son frère étaient bien plus intéressantes, et avaient au moins le mérite de faire diminuer sa peur, un peu. C’était qu’il avait l’air fier de lui, le grand dadais là, avec son sourire, à se vanter de ses exploits peu recommandables. Ok, donc, il y aurait bien une étiquette fichée Bloom sur sa tête dès la rentrée. Mais bon, les professeurs auraient tôt fait de comprendre qu’ils n’avaient pas tout à fait à faire au même genre de caractère, bien au contraire. Ça ne voulait pas dire que Zéphyr était un élève facile à gérer, loin de là - l’avenir le prouverait - mais au moins ne jouerait-il pas les mafieux pendant les matchs de Quidditch. Zéphyr n’avait jamais entendu parler de cette histoire, sans doute que ses parents avaient jugé bon de lui cacher. Et en réalité, dans les yeux du cadet, on pouvait lire une pointe d’admiration alors qu’il écoutait cette histoire. Il imaginait son rebelle de frère, parfaitement dans son élément, exprimer tout son côté Serpentard en jouant les roublards. « Toutes les semaines ? » s’exclama-t-il, estomaqué par le dureté de la punition au regard de la bêtise qui ne lui semblait pas si terrible. « C’est qui on ? » ne put-il s’empêcher de demander, se doutant bien quel prénom se cachait derrière le pronom. Mais la curiosité, que voulez-vous… Après tout, tous les moyens étaient bons pour éviter d’aller se coucher. « Je suis sûr que c’était ton idée de toute façon… » dit-il avec un sourire amusé. « T’aurais pu m'offrir un plus beau cadeau de Noël, du coup, avec ton petit trafic ! » C’était qu’il se détendait, et donc, les vacheries revenaient au galop, forcément. Mais qui aime bien…
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Sujet: Re: [FB] Knock knock... Can we talk ? w/ Ariel