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Femmes d'affaires !

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MessageSujet: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Ven 27 Nov 2020 - 18:36

- Vous venez pourquoi déjà ? Je vous prierez de me le rappeler. Ah oui, pour une éventuelle campagne de publicité, c’est cela ?

J’avais devant ma personne, un homme d’une agence de publicité, qui bafouillait, et dont je ne comprenais pas le moindre mot. Et cela en était fort déplaisant. J’aimais faire face à des gens qui savaient ce qu’ils voulaient, et qui étaient au courant de l’activité de leurs clients. Et manifestement, ce n’était pas son cas. Ou faisait-il semblant de ne pas savoir, sans doute une tactique d’approche, qui le faisait penser qu’il pouvait me duper aisément. Mais il ignorait à qui il avait à faire. Bref, je perdais un temps précieux, en compagnie de cet incapable. Dont je me réservais le droit, de ne plus le recevoir, ni faire appel à ses non-talents de commercial. Cela en était terrible.

Père avait songé qu’une campagne de publicité bien tournée, nous ramèneraient des clients supplémentaires. Je l’avais félicité pour son initiative, bien que l’Empire marchait très bien, en ce moment.  Il avait prit en mains cette opération, et contacté lui-même cette agence, parmi tant d’autres.  J’étais alors plus que curieuse d’entendre ce que cette dernière avait à proposer, pour vendre des chaudrons magiques. Accessoire indispensable à tout bon sorcier, qui se respectait. Des débutants à Poudlard, aux plus confirmés, pour un usage personnel, nous avions un large panel d’activités. Et j’en étais infiniment fière. Mais il fallait se démarquer, apporter notre petite touche, qui allait faire la différence. Ce pourquoi je travaillais chaque jour, sans compter mes heures. Je reportais mon regard vert sur mon vis-à-vis, qui je le constatais, faiblissait légèrement. Je soupirais d’ennui, car sa préparation et sa présentation, était d’une platitude mortelle.
J’affichais néanmoins un sourire de circonstances, croisais et décroisais mes longues et fines jambes, faisant claquer au passage, mon talon au sol. Mes doigts vernis tapotaient l’accoudoir de mon confortable fauteuil.

- Donc reprenons… Commençais-je passablement agacée. - Votre proposition ne me satisfait qu’à moitié. Père m’avait semblé enthousiaste lors de votre entrevue, mais pour ma part, vos prix sont trop élevés, et votre speech manque de consistance. J’ai beau être une femme, je n’en suis pas moins la Dirigeante associée, et vous devrez passer par ma personne, pour décrocher le contrat.

La sentence était tombée. Durement, abruptement. Mais cet homme me lassait, comme bien d’autres, malheureusement. J’avais besoin de répondant et de poigne, et lui en manquait cruellement. Le congédier allait être facile, trop même. Et cela me navrais profondément. Nous avions reçu plusieurs commerciaux, tous aussi lassant les uns que les autres. Il était notre dernière chance. Un moindre point pour lui, cette agence bénéficiait d’une réputation correcte. Cette dernière avait œuvré auparavant pour nombres de boutiques ou de personnes, avec de bons résultats. Peut-être allais-je me laissais tenter. En meilleure compagnie, je l’espérais fortement. Je ne pouvais décemment pas souffrir sa présence, une minute de plus.

Je regardais l’horloge machinalement, et cette dernière m’informait qu’une heure s’était déjà écoulée, depuis le début de notre entrevue. Et je ne voyais aucunement où il voulait en venir. Cela  ne répondait pas à la charte que j’avais établie avec Père. Il en était même très loin. Mes doigts vernis tapotaient toujours l’accoudoir de mon fauteuil en rythme, ce qui finissait de me taper sur le système. Je me stoppais donc, et me relevais dans un élan semblable. Je lui tendais la main, l’invitant par là même, à quitter mon bureau, l’entretien était terminé. Je fermais la porte, en l’ayant remercié, et informé que je ne ferais pas appel à lui, mais que l’agence qui l’employait m’intéressais, à cet instant. Un résultat en demi-teinte. Je hélais mon assistante, et lui commandais un café noir à la mode sorcière, car un mal de tête sournois, pointait son bout de baguette. Je me laissais choir dans mon confortable fauteuil, m’enfonçant jusqu’à son dossier. Je trempais les lèvres dans ce breuvage sombre, et remerciait mon assistante, à mon tour.

Je reportais mon regard sur la brochure que mon vis-à-vis avait laissé à mon attention, vantant les mérites de son agence. Les rumeurs jouaient en sa faveur, nettement. Peut-être ferais-je appel à une tierce personne, plus motivée et au faite de mon activité, et qui sache ce qu’elle voulait. Je me challengeais chaque jour à la tête de l’Empire, afin de faire ma place, et démontrer à notre communauté qui prônait le patriarcat, qu’une femme avait toutes les cartes en main, pour se hisser au sommet. Cela était un travail éreintant, mais je me refusais à perdre courage, et cette volonté qui m’animaient. Ma décision était prise, aussi je me saisissais d’un morceau de parchemin, et de ma chère plume incarnat, et rédigeais une note rapide, résumant cette entrevue mitigée, mais y expliquant cependant, mon intérêt pour l’agence. Et proposais de recevoir une nouvelle personne, afin de conclure avec elle, le contrat alléchant, que l’Empire proposait. Je roulais le parchemin, et le nouais d’un ruban fin rouge, et l’accrochait entre les serres de notre hibou, en lui communiquant l’adresse de destination. J’ouvrais la fenêtre, et Ulchabhan s’envolait pour accomplir la mission que je lui avais confiée. Ce hibou était très professionnel, et parvenait à merveille, à exécuter le travail demandé. Il faisait notre fierté. Cela pouvait passer pour de la sensiblerie non assumée, mais je le gratifiais à chaque retour satisfaisant, d’une petite gourmandise, dont il raffolait.

Ce dernier revenait quelques minutes plus tard, avec un nouveau parchemin. Il se posait délicatement sur le bureau, comme à l’accoutumée. J’ouvrais un tiroir, et déposais dans son bec ouvert, un petit fruit rafraîchi par magie. Je le regardais le déguster quelques secondes, et déroulait la missive en retour. Un nom ultérieur y était annoté. Un nom féminin. Voilà qui me redonnaient le sourire. Cette dernière me proposais de se rencontrer autour d’un verre dans un pub, afin d’en discuter.

J’étais enchantée, et lui faisais savoir à mon tour, que j’acceptais cette proposition qui me réjouissait diamétralement. Nous nous comprenions entre femmes, et qui le savait, peut-être étais-je sur le point de faire la connaissance d’une femme agréable et professionnelle. Rendez-vous était prit en fin de journée. J’avais grande hâte !
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Sam 28 Nov 2020 - 4:20

L’après-midi s’était achevé et Billie, pour une fois, s’apprêtait à quitter les lieux alors que la nuit étendait à peine son manteau sombre sur la ville. La journée n’était pas terminée pour autant. Son assistante lui tendit sa cape courte anthracite qu’elle posa sur ses épaules négligemment avant d’attraper le bras de la jeune femme. L’instant d’après, la jeune femme la transplanait en plein Chemin de Traverse, et l’habituelle sensation de nausée l’envahit. Qu’elle détestait cette façon de se déplacer. Et qu’elle détestait dépendre de quelqu’un pour ça. Mais voilà, cela lui faisait gagner du temps et le temps, c’était de l’argent. Une fois son haut-le-coeur contrôlé, Billie prit congé de la jeune femme. « Merci Sophie. » Son assistante la regarda avec une pointe d’admiration, comme souvent. « Bon rendez-vous, Mrs Reed. Je suis certaine que vous saurez négocier ce contrat. » Evidemment, faillit-elle répondre, mais elle s’abstint et se contenta de sourire, de cet air si sûr d’elle, avant de pousser la porte de l’élégant bar qu’elle avait choisi pour son dernier rendez-vous de la journée.

Assise à une table, un peu en avance, Billie attendait que sa future cliente - pas de doute là-dessus - ne la rejoigne. D’un geste hautain, elle envoya balader le serveur trop empressé qui voulait prendre sa commande. « Nous serons deux.  » Le malheureux comprit heureusement le message, et Billie apprécia le silence du lieu quelques instants. Il était rare qu’elle attende, en réalité, courant sans arrêt après le temps et remplissant à ras-bord ses journées pour éviter d’en perdre. Son agenda était un casse-tête que Sophie peinait parfois à résoudre. Les heures supplémentaires n’étaient pas un problème, la preuve ce soir d’ailleurs. Mais la jeune femme avait volontairement choisi de ne pas recevoir la dirigeante associée de l’entreprise Stomby dans son bureau. Cette femme était une cliente importante, que ses collègues avaient négligée en pensant, comme souvent, qu’elle n’était qu’une pauvre femme à qui il fallait expliquer les choses comme si elle n’avait pas de cerveau. Oh, elle imaginait très bien la teneur des rendez-vous précédents. Cela l’avait prodigieusement agacée, raison pour laquelle elle avait repris le dossier en haranguant ses collègues d’un ton sec au passage. Pauvres imbéciles.

Finalement, une jeune femme élégante et distinguée la rejoignit à sa table, sans doute dirigée par l’un des serveurs, et Billie se leva à son arrivée. « Miss Stomby. » l’accueillit d’un ton chaleureux en lui tendant la main pour qu’elle la serre. « Mrs Reed. Je suis ravie que vous ayez accepté mon invitation. Navrée que nous vous ayons fait une si terrible impression. » commença-t-elle en se rasseyant, évitant de blâmer ses collègues au premier abord car il fallait maintenir une notion d’équipe malgré tout. Il se dégageait de cette femme une assurance qui lui rappelait la sienne, et alors qu’elle était déjà sûre de pouvoir rattraper le coup, elle en fut plus certaine que jamais à cet instant. Le serveur empressé réapparut tout à coup, et Billie lui passa immédiatement sa commande. « Une vodkatini, bien sèche, avec un zeste de citron. Un seul. » précisa-t’elle, laissant son interlocutrice commander son propre verre à son tour avant de prendre la parole. « J’espère que le lieu vous convient. C’est la première fois que je viens, mais on ne m’en a dit que du bien. » Le lieu était tout récent, en effet, un peu guindé pour le Chemin de Traverse, mais Billie n’allait certainement pas critiquer ça. Elle avait volontairement choisi de ne pas faire ça dans un bureau. Selena Stomby avait été agacée par des réunions trop professionnelles, il fallait changer et l’interlocuteur, et le cadre pour regagner quelques points. Et puis, surtout, Billie aimait parfois sortir de l’agence pour négocier ses contrats. La saveur de la victoire se mariait parfaitement avec celle de son cocktail préféré.
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Mer 2 Déc 2020 - 21:50

Quelques heures me séparaient de la fin de cette trop longue et ennuyeuse journée à l’Empire. Tous ces commerciaux m’avaient déçue, un peu plus alors que les rendez-vous s’enchaînaient. Je me demandais où ces piètres représentants de la gente masculine, voulaient en venir. Sans nul doute, m’expliquer très clairement rentre quatre yeux, le fonctionnement du commerce, et la manière de négocier un contrat. Comme si je ne le savais pas, depuis que je suis à la plus haute place, conjointement avec Père. L’Empire se portait à merveille, et cette ingénieuse idée de mon Géniteur, allait nous ramener une clientèle supplémentaire. Ce qui était toujours de bons augures.

Je souriais bêtement, en songeant à nouveau à la manière abrupte et sèche, que j’avais employée pour les congédier les uns à la suite des autres. Et le dernier, il y avait quelques instants à peine. Un café noir à la mode sorcière fumait devant mon regard fatigué et lassé, soutenant un mal de crâne sournois, qui tambourinait dans mon esprit emmêlé. J’y trempais mes lèvres délicatement maquillées, laissant l’empreinte de ses dernières, sur la porcelaine de la tasse. Une marque rouge, comme une auréole. L’arôme de ce breuvage était rassérénant. Je soufflais longuement, en tentant d’expulser cet ennui abyssal qui m’étreignait toute entière. Je laissais aller mon regard à l’extérieur, sans point de vue précis, ni pensées particulières.

Revenant à mon bureau, je me saisissais de ma plume incarnat et d’un morceau de parchemins, pour rendre compte à l’agence qui m’avait envoyé le dernier candidat, de la médiocrité de son travail, mais en informant de l’intérêt que je portais à leur société. J’avais enroulé la missive, et ordonné au hibou de l’Empire, de s’acquitter de cette tâche. Comme toujours, il l’avait exécutée avec brio. Il avait reçu sa récompense en retour, l’avait dégustée, puis il avait prit congé, pour rejoindre sa demeure et prendre quelques repos. Je me levais d’un bond, désireuse de rendre compte à Père, des résultats de ces diverses entrevues. Et surtout de cette avancée et du rendez-vous qui m’attendais ce soir, et dont j’étais absolument fière. Entre femmes, nous pourrions nous comprendre, loin de la vue de ces machistes pédants. Je poussais la porte de son bureau, et entrais avec un grand sourire, cette fois.
Ce dernier était occupé avec une pile importante de dossiers en cours, mais relevait néanmoins la tête, alors que je m’adressais à lui, sur un ton des plus ravis.

- Père, j’ai obtenu une entrevue ce soir avec une tierce personne de l’agence que vous m’aviez recommandé. L’homme que j’avais reçu auparavant n’était pas convaincant, malheureusement. Mais je compte bien décrocher ce contrat, vous pouvez en être sûr. L’agence bénéficie d’une solide et bonne réputation. Bien entendu, je viendrais vous informer des résultats.

Il m’avais écoutée avec attention, et répondait avec ce ton sérieux, que je lui connaissait depuis que nous travaillions ensemble.
- Très bien Selena, j’attends donc votre rapport, sitôt votre entrevue terminée. Faites ce qu’il faut pour l’Empire.  Puis il retournait à sa tâche ingrate. J’inclinais la tête devant lui, et prenais congé à mon tour, retournant dans mon bureau. Il était temps de préparer cet entretien avec Miss Reed. Je m’y attelais pendant près d’une heure, listant les points important à aborder. Je jetais un coup d’œil au parchemin noirci, et le laissais sécher quelques minutes, avant de le rangeais soigneusement dans mon sac. Le jour commençait à décliner par la fenêtre. Le crépuscule laissait la place au début de la nuit. Je me relevais, passais dans le vestibule jouxtant mon bureau, et redonnais à mon visage une apparence humaine et fraîche. Cette journée m’avait harassée, et je ne voulais nullement effrayer mon interlocutrice. Un coup de baguette magique, et ce fut fait. Je me tournais une dernière fois devant le miroir. Tout était en ordre. Je réapparaissais dans mon bureau, veillant à ce que chaque chose soit à sa place, et je sortais dans le couloir, en ayant auparavant scellé mon bureau, à l’aide de sorts complexes.

Je transplanais à l’adresse indiquée sur le Chemin de Traverse. J’époussetais mon manteau, et lissais ce dernier et ma tenue, pour remettre l’ensemble en place. Je détestais plus que tout être froissée, surtout lors d’un rendez-vous d’affaires. Cela était on ne pouvait plus inapproprié. Je relevais la tête, et poussais la porte d’entrée du pub, qui selon ce que j’avais entendu dire, avait ouvert il n’y avait pas longtemps. Bien, cela me changeait du bureau, et voir une femme, m’enchantais allégrement. Un serveur me conduisait face à Miss Reed qui manifestement, m’attendait déjà. Cette dernière se levait, et me tendais la main, pour que je la serre. Ce que je faisais avec empressement.

- Ravie de vous voir Mrs Reed. Je puis vous assurer que je suis enchantée de voir une femme face à moi. Tous les hommes que j’ai reçus aujourd’hui, m’ont donné la nausée. Mais je suis certaine que nous parviendrons à faire mieux. Je souriais chaleureusement, et mon interlocutrice me paraissais tout à fait charmante. J’avais le sentiment que nous pourrions nous entendre, et parvenir à trouver la manière de conclure ce contrat. Je m’asseyais à mon tour, ôtant mon long manteau, et le repliant avec soin, sur la chaise d’à côté, avec mon sac. Le serveur avait fait sa réapparition, et je commandais un whisky Pur-Feu double, et légèrement glacé. Cette journée m’avais mit le moral au raz des balais. Il me fallait ma boisson favorite, pour remédier à tout cela. J’admettais que la dose était supérieure à ce que je pouvais boire en fin de journée, au Manoir. Mais certains jours, il fallait ce qu’il fallait.

Je reportais mon regard vers Mrs Reed. Cette jeune femme semblait savoir ce qu’elle voulait, et posséder une certaine assurance. Voilà qui me confortaient dans le choix, d’avoir accepté le rendez-vous. Je me détournais pour jeter un rapide coup d’œil à la salle, et sa décoration tout à fait exquise. Le lieu était élégamment choisi, et ce dernier se prêtait à cette sorte d’entrevue.

- En effet, ce lieu est superbe. C’est également la première fois pour moi. Je vous remercie d’avoir répondu à ma requête, et d’avoir repris la gestion de mon dossier.
Le serveur avait posé nos consommations sur notre table. Je me saisissais de mon verre, et le levais en direction de mon interlocutrice, pour porter un toast de circonstances.

- Je trinque aux femmes, qui ce soir, feront mieux qu’une brochette d’hommes inutiles !!! Sans nuls doutes.  Je trempais mes lèvres dans mon Whisky Pur-Feu, et enfin je commençais à me détendre.
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Lun 21 Déc 2020 - 4:58

Dans un milieu tel que le sien, culte du paraître poussé à son paroxysme, il était important de se fier aux apparences, sans pour autant les laisser dicter la moindre décision. Ainsi donc, Billie entreprit de cerner son interlocutrice, dont la poignée de main ferme trahissait la force de caractère dont elle ne doutait pas, au vu de la façon dont elle avait remis à sa place les pauvres hères de sa boîte, qui étaient revenus au siège la queue entre les jambes. Élégante, ténébreuse, ses cheveux noirs qui encadraient son visage lui donnaient un air plus dur encore que le sien. Dès ses premiers mots, Billie sut qu’effectivement, elle avait été fine de reprendre ce dossier, sans doute aurait-elle même pu le faire plus tôt. Mais elle était overbookée, que voulez-vous. On ne pouvait tenir toute une agence soi-même, pas vrai ? Et les retourneurs de temps, et bien… Ca ne se dégotait pas comme ça, et puis, elle n’aimait pas tellement la magie, et n’en profitait que lorsque c’était vraiment nécessaire. « Ces messieurs manquent parfois cruellement de tact. » dit-elle dans un léger rire aérien en se rasseyant. « Et de subtilité. J’espère bien effacer très bien cette bien vilaine impression. »

L’héritière des Stomby commanda donc un whisky, ce qui en disait long finalement sur elle. C’était une boisson traditionnellement masculine, et Billie ne jugea pas, bien sûr. Nota juste cette information dans un coin de sa tête. Parfois, il était nécessaire d’envoyer certains messages aux gens, et les goûts s’en trouvaient modifiés. C’était comme ça qu’elle avait commencé à fumer d’ailleurs, pour ne pas être la pauvre petite âme qu’on épargnait de sa fumée pendant les réunions. Et depuis, et bien, c’était devenue une mauvaise habitude. La preuve, elle sortit de sa pochette son élégant étui en métal, qu’Aidan lui avait offert pour fêter sa dernière promotion, et en tira une cigarette. « Cela ne vous dérange pas, j’espère ? » demanda-t’elle avant de lui tendre l’étui, au cas où elle aurait aimé la suivre sur le chemin de son vice préféré. Elle l’alluma en faisant claquer son zippo, comme elle faisait toujours en l’absence de baguette, forcément. « Les autres ont eu leur chance avec vous. » répondit-elle en soufflant sa fumée légèrement plus haut que leurs visages. « Mais sachez que votre dossier m’a toujours intéressée. » La rapidité du service l’interrompit hélas alors qu’elle s’apprêtait à dégainer un petit speech, et elle trinqua volontiers, ne souhaitant pas heurter son interlocutrice en lui coupant la parole. Décidément, la jeune femme semblait drôlement remontée contre la gente masculine. Billie n’était pas toujours si catégorique, sauf en ce qui concernait l’aspect professionnel. Pour le reste, et bien… Récemment, elle s’était comme laissé séduire par des atouts bien masculins, après tout. « À ce pouvoir mystérieux qu’ils ne comprendront jamais. » s’amusa-t’elle en trempant ses lèvres dans son verre. La boisson était absolument parfaite, et elle s’en délecta en imprégnant doucement ses lèvres du liquide qui faisait briller son rouge à lèvre pourtant mat.

« Votre dossier, donc. » Billie était une obstinée, et malgré tous les détours possibles, revenait toujours à ce qui l’intéressait. « Votre empire est impressionnant. Et je ne doute pas que vous puissiez mettre à terre tous vos concurrents avec une communication légèrement dépoussiérée. » Billie avait fait ses recherches, elle savait de quoi elle parlait. « Laissez-moi deviner, votre père gérait cet aspect jusqu’à très récemment, je me trompe ? » Question purement rhétorique. « Je pense toutefois que sa meilleure idée a été de vous donner les rênes de cette future campagne.» Au delà d’un simple compliment, Bille ne pouvait qu’apprécier d’avoir quelqu’un de jeune, une femme qui plus était, qui avait envie de faire changer les choses. « Une campagne qui se doit de parler aux femmes. Pas celles qui sont au foyer, non. Fini, l’image du chaudron pour les corvées, qu’on se passe de mère en fille. Ça non. » Elle but une nouvelle gorgée pour ménager son effet. « Le chaudron, vos chaudrons, sont une source de pouvoir infini. Chaque potion est une création, un reflet de l’âme, des envies de toutes ces femmes. On n’y fait plus des filtres d’amour, non. On y crée son avenir. » Satisfaite de son speech, Billie croisa les jambes sous la table et attendit la réaction de celle qu’elle cherchait à séduire par ses mots, sa verve, mais aussi et surtout, sa façon de penser. Il n’y avait bien que les femmes pour penser comme ça, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Mer 23 Déc 2020 - 23:47

J’étais heureuse d’avoir à faire à une femme. Les hommes que j’avais reçu, m’avaient déçue et lassée, plus que toutes autres personnes. Négocier la finalité d’un contrat autour d’un verre, était une superbe idée. Et cela m’avais permis de découvrir l’intérieur de ce nouveau pub, qui se pliait volontiers à notre échange.
Je saluais mon interlocutrice, en lui serrant la main. Un petit rire s’échappait à son tour, à l’écoute de sa première remarque. Je me rendais à l’évidence, qu’elle avait raison. Néanmoins, je la rassurais quand à son souhait, d’effacer la vilaine impression que l’homme que son agence m’avait envoyé, avait eu sur ma personne. J’étais certaine que nous y parviendrions. Je sentais en Mrs Reed, une engeance similaire à la mienne. Elle semblait déterminée, et savoir de quoi elle parlait.

- Je ne vous le fait pas dire. Je suis persuadée que nous arriverons à nous entendre. Entre femmes, c’est toujours plus facile. Je le pensais, et regrettais le fait, que la gente féminine, ne soit pas plus représentée, à des postes importants et à responsabilités. J’espérais secrètement que ce temps viendrait.

J’avais pris le temps de m’asseoir confortablement, et de me séparer de mon manteau, qui reposait replié, sur la chaise d’à côté. Je remarquais que Mrs Reed sortait un étui de belle facture, et en ôtait une cigarette. Tiens tiens, le tabac. Mon interlocutrice avait donc une dépendance. La mienne était alcoolisée, la sienne partait en fumée. Je refusais poliment sa proposition.

- Je ne fume pas merci. Mais je vous en prie, ne vous gênez pas pour moi. Je n’aimais pas cela, mais je ne désirais pas priver ma charmante future collaboratrice, de son moyen de détente. Je ne connaissais cela que trop bien.

Le serveur avait fait son apparition, avec nos commandes liquides, alors que mon interlocutrice avait prit la parole. Nous entrions dans le vif du sujet. Fort bien, elle ne perdait pas son temps. Il était un élément précieux, lorsque nous avions une montagne de choses à régler, en une journée seulement. Je souriais  au serveur, et me saisissais de mon verre, pour trinquer avec ma vis-à-vis. Ce Whisky Pur-Feu était délicieux. Reportant mon attention sur cette dernière, je répondais à son vif engagement.

- Je suis entièrement d’accord avec vous. Et je suis ravie que mon dossier éveille en vous, un intérêt particulier. Je vous écoute.

Voilà des propos plaisant à entendre. Je travailler sans relâche, pour atteindre les objectifs, que je m’étais fixés, afin d’emmener l’Empire, le plus loin possible. Et quelque chose me disait, que Mrs Reed ne comptait pas ses heures non plus. La preuve en était, cette entrevue après l’horaire de travail bien dépassé. J’appréciais grandement ce dévouement au travail, et cette ambition qui nous poussait toujours plus haut. Elle poursuivait sur sa lancée, et je buvais ses paroles religieusement.

- Vous semblez maîtriser votre sujet. Je puis dire en retour, que votre agence joui d’une solide réputation. Aussi je suis heureuse de traiter avec vous. Et en effet, mon père a créer cet Empire, et l’a amené jusqu’au niveau qu’on lui connait aujourd’hui. Je lui souriais, car pour la première fois de cette longue journée, j’entendais un raisonnement logique et basé sur du concret.

- Je vous remercie du compliment très chère. Je fais ce qu’il faut, mais je vous avouerais que ce n’est pas aisé au quotidien. Je pense que vous connaissez cela également.

J’ignorais ses propres conditions de travail, mais être une femme dans notre société sorcière, était difficile, surtout tout en haut de l’échelle. Il fallait redoubler d’efforts et de ténacité. Mais nous n’en manquions pas, je le voyais tout à fait. Derrière ce beau visage, se cachait une femme redoutable. Et la suite, allait me le confirmer.

J’avais littéralement devant les yeux, toute une campagne exposée, de bout en bout. J’étais enthousiasmée. Mon Whisky Pur-Feu se réchauffait. Aussi j’en buvais une bonne gorgée, car je ne voulais pas le laisser perdre.  Cette jeune femme savait de quoi elle parlait. Je reprenais la parole, pour exposer mon point de vue, en tentant de rassembler mes idées.

- Une campagne qui parle aux femmes d’aujourd’hui. Quelle merveilleuse initiative. Je suis d’accord avec vous, sur le fait qu’il est grand temps de remettre la gente féminine, au cœur de tout, et de leur ouvrir des perspectives. Et de donner une touche de modernité, aux chaudrons de nos grands-mères. Cela me plaît beaucoup.

J’entrevoyais tout ce que l’on pouvait tirer de cette campagne, mais je ne doutais pas que Mrs Reed, avait plus d’un tour dans son joli sac, et une tête bien faite. Je ne regrettais aucunement cette sortie nocturne. Elle était riche en enseignements. Mes chaudrons, mes chers chaudrons, qui procuraient un bel avenir, à notre famille. Je les aimais profondément.

- Il est vrai que l’on peut concocter tout un tas de choses, dans les chaudrons, si je puis dire. Chaque potion est une création, je suis vraiment épatée. Vous avez le sens de la formule. Créer son avenir. Je sens que l’on pourrait construire quelque chose de bien ensemble. Et séduire une toute autre clientèle.

Elle m’avait convaincue. J’espérais en avoir fait de même, avec une joie qui n’était pas coutumière, en public. J’avais hâte d’en entendre davantage. Et de connaître la finalité de ce rendez-vous fort agréable.
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Dim 3 Jan 2021 - 17:20

Le dossier Stomby était effectivement très prisé au sein de l’agence Whiz’ads. En pleine logique d’expansion et de croissance, les têtes pensantes de l’entreprise, dont faisait maintenant partie Billie, étaient en alerte permanente sur les marchés prometteurs, les évolutions de direction des compagnies, bref : le moindre changement synonyme d’opportunité. Le fait que le vieux Stomby confie plus de responsabilité à sa fille s’était doucement ébruité et évidemment, tout cela était arrivé aux oreilles de ceux qui savaient écouter. Billie en avait fait un sujet lors d’une réunion quelques mois auparavant, mais au vu de la charge de son propre planning, n’avait pu prendre le dossier pour elle. Que voulez-vous, on ne peut pas se dédoubler, même dans un monde aussi magique que le leur. Elle avait donc du déléguer - chose qu’elle détestait - et avait pourtant bien insisté sur l’importance de ne pas prendre Selena Stomby pour une imbécile. Et voilà le résultat…

Alors oui, évidemment, Billie maitrisait son sujet. Au fur et à mesure de la conversation, et des réponses de la fière héritière, Billie avait compris qu’elle avait le bon angle, la bonne façon de faire. Oh, elle n’en doutait pas, loin de là. La jeune femme était un monstre d’assurance, ce qui avait tendance à faire peur à ces messieurs mais là, il lui semblait avoir trouvé, plus qu’une cliente, une alliée presque. Billie la flatta un peu, se reconnaissant effectivement dans les difficultés qu’elle évoquait à évoluer dans un monde trop machiste, avant de dérouler son discours qu’elle avait préparé en amont, tout en se gardant une bonne part d’improvisation. Ils avaient une section chez Wiz’ads destinée aux créatifs, à ceux qui jonglaient avec les mots - souvent, des jeux de mots foireux à base de champ sémantique sur la magie, c’était désespérant, mais bon… ça faisait vendre. Billie, elle aussi, savait jouer avec la langue, mais dans une optique plus commerciale. Plus subtile, puisqu’elle ne s’adressait pas à une foule, mais à un client potentiel. Et c’était, qu’on se le dise, un véritable jeu de séduction.

Et il était plus qu’évident que Selena Stomby était conquise, réagissant avec une spontanéité certaine là où certains clients auraient été plus modérés dans le propos. Touché, comme disaient les français. Billie était ravie et cacha son sourire conquérant, en délivrant un plus connivent et doux. Elles semblait effectivement bien se comprendre. « Merci. » répondit-il au compliment sur son verbe et son sens de la formule. « Je vois tout à fait nos avenirs se croiser et s’entremêler pour une collaboration sur le long terme, Miss Stomby. » lui répondit elle en rebondissant sur ce qu’elle disait, technique de séduction qui fonctionnait aussi bien en amour qu’en affaires. « Je vous assure que si nous travaillons ensemble, je superviserai toute votre campagne, personnellement. » Le poisson était trop gros pour que quelqu’un d’autre s’en charge. « Nous n’avons pas beaucoup de jeunes femmes dans nos rangs, j’en suis assez désolée d’ailleurs. Mais j’irai chercher les ressources nécessaires, avec votre aval, pour que votre communication soit le reflet exact de ce qui vous anime, soyez en certaine. » Trempant à nouveau ses lèvres dans son verre, Billie jaugea la jeune femme en face d’elle, qui semblait tout à fait prête à signer sans qu’elle n’ait à faire le moindre effort supplémentaire. Leurs verres étant déjà presque vides, Billie claqua des doigts et le serveur ne mit pas longtemps à faire son apparition. « Mon brave, si vous pouviez nous remettre la même chose chaque fois que vous remarquerez que nos verres sont vides, votre pourboire sera à la hauteur du service rendu. » L’homme acquiesça et disparut aussi vite qu’il était apparu. Billie adressa un sourire empli d’assurance à son interlocutrice. « Tout cela aux frais de l’agence, rassurez-vous. Mais il semblerait que nous aurons peut-être quelque chose à fêter ce soir, pas vrai ? » Oh que si...
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Lun 4 Jan 2021 - 0:43

Mrs Reed m’intriguait, et me réjouissait grandement. Une femme qui maîtrisait son sujet, à la perfection. Cela me changeait beaucoup, de celles qui n’avaient à la bouche, autre chose que des propos domestiques, et inintéressants. Aussi, j’appréciais cette soirée, et cette discussion forte stimulante, et dont j’entrapercevais une finalité positive. Il ne pouvait en être autrement.  Il me fallait à tous prix trouver une agence capable de faire une campagne qui correspondait exactement à l’Empire familial, et qui saurait le mettre en valeur. Et cette jeune femme belle et sûre d’elle, avait les arguments, qui jouaient en sa faveur.
Je souriais, et les avaient écoutés religieusement. J’étais exaltée, et ne m’en étais pas cachée. Une spontanéité qui ne m’était pas coutumière. On m’avait appris à ne rien montrer, et garder pour moi mes sentiments, et mes élans démonstratifs. Mais à cet instant, je n’en avais cure. J’avais en face de moi, une femme de poigne et d’ambition, où je me reconnaissais quelque peu. Toutes deux avions l’envie débordante d’exister au milieu de ce monde d’hommes, et de leur prouver notre valeur. Dont nous avions l’entière conviction.

Mrs Reed souriait d’une belle façon, à mes propos. J’en étais ravie. Cette dernière voyait loin, ainsi qu’une future collaboration, entre nous deux. J’étais entièrement d’accord avec cette vision, et le lui faisait savoir.
- Je le pense également. Vous et moi avons une certaine philosophie en commun, qui pourrait nous mener loin.

Néanmoins, pour tout ce qui régissait mon travail, j’étais partisane d’un certain contrôle. Je vérifiais chaque aspect en détail, y apposant mon aval, ou mon véto catégorique. Une condition non négociable, pour cette future collaboration. Mon interlocutrice semblait l’avoir bien compris. Il en était ainsi dans les affaires. Avoir un œil sur tout, était essentiel. Je ne doutais aucunement, que cette dernière appliquait également ce principe au quotidien.

- Permettez-moi d’émettre une condition à tout cela. Un contrôle sur l’ensemble de la campagne, avec votre participation, bien entendu. J’ai toute confiance en vous, pour ce qui est de superviser ce projet. Et je suis certaine que vous ne manquerez pas d’imagination, pour dénicher les ressources et les idées nécessaires, à la réussite de cette entreprise.

J’étais intimement convaincue, que Mrs Reed, ne me décevrait pas. Entre femmes, cela ne pouvait que fonctionner à merveille. Nous nous comprenions, avions des sentiments similaires, et une façon d’agir identique. Quand à la place de ces dernières dans notre société, cela était un vaste sujet. A l’image de mon interlocutrice, j’aimerais que la gente féminine y soit mieux représentée. Je me battais pour cela. Cette cause me tenait à cœur. Encore plus à des postes à responsabilités, où elles étaient sous-représentées. Navrant, véritablement navrant, alors que je savais qu’elles feraient des merveilles, bien plus que ces hommes dont l’éducation reléguait leurs épouses, à l’éducation des enfants, et à la tenue de la maison.

- Le reflet exact de ce qui m’anime. Je n’en attendais pas moins de vous, très chère. En espérant que cela donne l’élan à d’autres femmes, de tenter l’aventure de l’indépendance, et de les accueillir dans nos rangs. Cela serait une belle récompense, à mon avis.

Un léger silence flottait, après ces paroles féministes. Je sentais le regard de Mrs Reed sur ma personne. Que pouvait-elle penser ? Je l’imitais et trempais à nouveau mes lèvres dans mon breuvage ambré, et le terminait en une gorgée. Je reposais délicatement mon verre sur la table. Ce Whisky Pur-Feu était délicieux, et un autre verre, me tentais allégrement, afin de poursuivre cette discussion, qui l’était plus qu’une simple négociation de contrat. Je préférais cela, car les négociations pures et dures, avaient fini par me lasser aujourd’hui. J’avais besoin de renouveau, et Mrs Reed me l’avait servi sur un plateau d’argent.
Un serveur avait fait son apparition, chargé d’une mission importante : veiller à ce que nos deux verres, ne soient jamais vides. J’approuvais sincèrement, et remerciais ma comparse d’un soir, pour son initiative et son invitation gracieuse.

- Je vous remercie pour cette élégante initiative ma chère. Je suis absolument ravie de poursuivre cette soirée, en votre compagnie. Puisque le sujet qui nous occupe est pratiquement clos, peut-être pourrions nous converser sur d’autres sujets plus légers, qu’en dites-vous ?

Toutes les occasions étaient bonnes pour trinquer, et celle-ci ne faisait pas exception. Je dirais qu’elle était même excellente. Quelque chose à fêter ? C’était certain. Une campagne de choc, menée par une femme tout aussi choc. Que pouvais-je demander de plus ? Cette longue et fatiguante journée, se finissait de la meilleure façon. Je ferais un rapport à Père en rentrant, n’omettant nullement la motivation et l’engouement dont elle avait fait preuve, pour me convaincre de signer avec son agence. Et cela me plaisait au plus haut point. Ne pas avoir peur de prendre des risques, et oser pour obtenir l’objet de ses convoitises, était des traits de personnalité, que j’admirais chez les personnes que je côtoyais.

- Je le crois également. Une belle victoire pour les affaires, et pour les femmes que nous sommes. Il me semble approprié de le souligner. Je pense que le temps est venu de m’appeler Selena. Cela sera plus simple, dans notre entreprise. Je ne cédais rarement à de telles familiarités, mais je me sentais à l’aise et confiante, en sa compagnie. Je sentais que notre collaboration, pourrait aller au-delà, de la sphère du travail. J’espérais ne pas me tromper.

Au bout de quelques minutes, le dit serveur revenait vers nous, et remplaçais nos verres vides, par de délicieuses boissons rafraîchissantes.  Puis il disparaissait aussitôt. Je m’emparais de mon verre, contenant ce même breuvage ambré, et le levais pour trinquer à cette négociation rondement menée, en regardant dans les yeux mon interlocutrice.

- A la notre très chère. Dites-moi, quels sont vos centres d’intérêts, en-dehors de votre travail à l’agence ? Mieux connaître ses collaborateurs était primordial. Et puis, je l’ignorais encore, mais cela pouvait faire ressortir quelques autres points communs. Je l’espérais secrètement.
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Jeu 28 Jan 2021 - 21:41

Il était bien rare de faire affaire avec des femmes de la trempe de Selena Stomby. Pire, il était bien rare de faire affaire avec des femmes, point. La jeune héritière semblait avoir un caractère bien trempé, qui lui rappelait bien évidemment le sien, et des idées aussi progressistes que les siennes. Voilà qui rendrait ce dossier bien plus facile à gérer, car se battre contre les concepts réfractaires de vieux mâles blancs était fatiguant. Un combat que Billie menait avec conviction, mais ça n’était pas moins épuisant. Aussi, sa future cliente pouvait bien lui avancer toutes les conditions qu’elle souhaitait, Billie savait qu’elles ne seraient pas ridicules. Et très clairement, ce qu’elle demandait n’était pas une exigence. C’était même un automatisme dans sa façon de fonctionner. « Un contrôle absolu, soyez-en certaine. Même si j’ai hâte d’en apprendre plus sur votre marque, Miss Stomby, vous êtes la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour votre entreprise. » Une flatterie qui ne faisait que refléter, en réalité, la plus stricte des vérités. Malgré son ambition démesurée, Billie Reed faisait toujours preuve d’humilité sur ce point : le client était roi, et le maître absolu de sa marque. Elle n’était qu’un catalyseur, après. Et cette fois, elle n’aurait même pas déployer toute sa pédagogie pour convaincre la jeune femme que le chemin à prendre était éloigné au possible des autoroutes de bêtises qui plaisaient tant aux archaïques patrons qui dirigeaient ce monde.

Peut-être même avait-elle trouvé en la jeune femme une mécène, une alliée, au côté de qui elle pourrait demain insuffler une nouvelle dynamique dans cette société sorcière certes bien en avance sur celles de moldus par certains aspects, mais encore trop lente pour elle. Le monde bougeait vite et on ne pouvait se contenter de suivre la cadence : il fallait initier le changement sans attendre qu’il ne s’impose à nous. « Si les femmes de pouvoir ne montrent pas l‘exemple, alors qui ? D’autres nous suivront, je n’en doute pas. » Le leadership de Billie était inné, ou presque, mais beaucoup était trop frileuses, ou fragiles, pour emprunter la même voie qu’elle. Au fond, elle se battait pour que plus tard, les autres n’aient pas à le faire. Elle se battait pour exister, certes, mais pour que les autres puissent s’en sentir l’entière possibilité.

Le sujet semblait déjà clos, après moins d’un quart d’heure de conversation. Voilà un rendez-vous rondement mené. C’est que Billie était d’une efficacité redoutable. Mais elle savait bien que la relation qu’elle tissait avec ses clients ne pouvait se limiter à parler simplement chiffres et communication, raison pour laquelle le serveur s’était vu chargé d’une certaine mission. D’ailleurs, Selena, comme elle lui demandait de l’appeler, semblait d’humeur à aborder des thèmes plus légers. Amusant choix de mot. Peut-être ses responsabilités lui pesaient-elles, là où Billie ressentait au contraire une allégresse certaine à discuter business. « Vous avez aussi le sens de la formule, semble-t’il. » dit-elle en souriant. « Eh bien, Selena, laissez-moi parfaire les présentations. Billie, avec un I. » Un doux rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle tirait une dernière bouffée avant d’écraser sa cigarette. « Mon père voulait un garçon. Il a gardé le prénom, comme vous voyez. » Ce prénom mixte lui avait ouvert certaines portes, soyons francs. Et formait là une parfaite ironie. Une femme qui se battait pour les droit de son genre avec un prénom mixte, cela avait de quoi faire sourire.

La dernière gorgée de Vodkatini avait fini d’assécher sa gorge que déjà, un autre verre faisait son apparition en face de celui de Selena. Ce brave serveur tenait à son exorbitant pourboire. Et déjà leurs mains se levaient pour trinquer une seconde fois. La curiosité de son interlocutrice s’exprima toute entière, et Billie opta pour la réponse la plus sincère qui soit. Après tout, mentir ne servirait à rien. « Je dois l’avouer, mon travail occupe le plus clair de mon temps. Au grand dam de mon mari ! » Ca n’était pas la seule et unique chose qui les avait lentement éloignés, mais Billie devait bien admettre que ses heures supplémentaires n’y étaient pas étrangères. « Et quand je prends enfin le temps, je dois dire que j’ai des plaisirs simples. Rien ne m’est plus agréable qu’un bon repas avec mes proches, à refaire le monde… » Ca ne sautait pas aux yeux et pourtant, Billie avait un esprit de famille démesuré. La sienne se limitait à ses parents, quelques oncles et tantes, une grand-mère encore en vie. Mais celle de son mari, désormais la sienne, comptait autant pour elle que si elle partageait leur sang, même si bien évidemment, ça n’était pas le cas à bien des niveaux. « Et dans les plaisirs moins simples… J’adore m'offrir des choses hors de prix, je dois bien l’avouer ! Et au vu de votre tenue, je pense que nous avons au moins ça en commun ? » Clin d’œil connivent. Rien que la robe que Billie portait coûtait l’équivalent d’un mois de salaire de ce cher serveur qui la regardait du coin de l’oeil. Elle sentait bien ses yeux la déshabiller du regard. Les femmes séduisantes, oui, le sentaient toujours.


Dernière édition par Billie Reed le Mar 23 Fév 2021 - 2:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Sam 30 Jan 2021 - 19:59

Le contrôle. Il faisait intégralement partie de ma vie, et de la manière dont j’appréhendais le travail. Signer un contrat, et avoir confiance en la personne en face de soi étaient une chose, mais le contrôle sur ses tenants et ses aboutissants, en était une autre.  On pouvait rapidement signer en  bas d’un tas de pages non conforme, et se faire avoir. Je ne désirais pas cela pour l’Empire. Aussi je voulais avoir une main mise sur tout le processus. Et je ne doutais pas que pour Miss Reed, se soit une chose identique. Il était important de savoir où l’on mettait les talons aiguilles.

Evidemment, j’étais la mieux placée. J’en étais au sommet, et en prenais toutes les décisions cruciales, en collaboration avec Père. Ce dernier me cédait sa place doucement. Il me faisait confiance pour mener à bien cette campagne de publicité, et pour choisir l’agence qui saurait rendre ce projet possible. L’agence de cette dernière, était toute indiquée. Et puis, nous partagions un point de vue semblable sur bien des sujets. Que vouloir de plus, je vous le demande ?

- Il ne peut pas y avoir de collaboration ni de travail efficaces, sans un certain contrôle. Je vois que vous le comprenez aisément. Comme vous le savez, l’Empire vend des chaudrons de toutes tailles, matières et coloris. Il existe depuis de nombreuses années, Père l’ayant fondé, et y avait apposé sa marque. Je sais ce qui est le mieux pour lui, et c’est vous. Avec votre vision, et vos idées innovantes. Il a besoin d’un bon coup de rajeunissement, et d’une touche féminine progressiste. Elle m’avais convaincue, et j’aimais ses idées. Finit le temps des potions et de la cuisine de nos aïeules. Ils étaient désormais prêts à recevoir d’autres préparations.

Je reprenais sur le même ton, enthousiasmée par tout ce que j’entendais. Et qui faisait bien entendu écho, en ma personne, qui désirait plus que tout, bousculer les vieilles traditions.
- Nous avons de multiples clients différents, mais grâce à vous, je sais que nous allons attirer une toute nouvelle clientèle. Les chaudrons peuvent servir à beaucoup de choses, et l’Empire à besoin d’une image plus jeune et féminine. Cela ne fait nul doute. Et vous êtes la mieux placée pour cela. J’étais sûre que notre collaboration allait déboucher sur un aspect novateur.

Les femmes de pouvoir. Nous en étions deux, chacune évoluant dans son propre univers, mais avec un but semblable : celui d’initier le changement, et celui de rallier à notre juste cause, toujours plus de femmes et de jeunes filles. Ces dernières auraient ainsi le choix de mener leur vie comme elles l’entendait, et une liberté de mouvements. Encore une fois, j’étais d’accord avec elle.

- Il est certain que c’est à nous, de faire souffler ce vent de nouveauté. Et de montrer à ces dames et demoiselles, que cela est possible. Nous poursuivons le même but ma chère. Continuons comme cela, et d’autres suivront. Il ne pouvait en être autrement. Le temps de la dictature patriarcale était révolu. Mais le chemin était encore long, dans cette société à dominance masculine.

Le sujet de la future campagne qui nous liées était clos, en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Miss Reed connaissait son sujet, c’était indéniable. Deux femmes parlant affaires ensemble, ne pouvait que s‘entendre et se comprendre parfaitement. J’y gagnais une alliée et une confidente, et son prénom peu commun.

- Je vous remercie Miss Reed, Billie. Voilà un prénom hors du commun, pour une femme nullement ordinaire. Chaque personne est unique, et vos parents ont visé juste, à ce propos. Je suis enchantée de vous connaître mieux, chère Billie avec un l. J’étais on ne peut plus sincère. S’entourer de femmes était agréable, mais de femmes de poigne et de pouvoir, l’était encore plus. Absolument délicieux.

Un autre toast était porté, et les deux verres triquaient dans un bruit cristallin caractéristique. Nous en arrivions aux confidences de notre vie privée. Passage incontournable si j’osais le dire ainsi, et je devais le reconnaître, il était plus chaleureux qu’une pure négociation de contrat, où chaque partie retrouve son quotidien, sitôt l’accord conclu. Billie était d’une compagnie forte stimulante, et j’avais envie d’en savoir plus sur sa personne. Elle était donc mariée. Ce dernier devait sûrement l’attendre à son domicile.

- Je connais cela, même si à l’inverse de vous, je ne compte ni enfant, ni mari à mes côtés, lorsque je rentre chez moi, après une longue journée de travail. Il doit sûrement vous attendre…Peut-être saurais-je un jour, ce que cela procure. Mais cela n’était pas à l’ordre du jour. Il y avait encore tant de choses à faire, en ce bas monde. Je n’avais pour seule compagnie, celle de Poody, l’elfe du Manoir. Et cela me convenait totalement.

Les plaisirs simples. En avais-je seulement ? La lecture en faisait partie, tout comme déguster les délicieuses préparations sucrées de Poody. Je devais avouer que sa cuisine ravissait mes papilles. Me délecter d’un verre de Whisky Pur-feu le soir, même si ce dernier valait une fortune. Alors oui, j’avais des plaisirs simples, si on les considérait en tant que tel.

- Ce sont des plaisirs simples,  qui font le bonheur de la vie. Pour ma part, un peu de lecture, de la bonne cuisine et un succulent Whisky Pur-Feu, suffisent à mon plaisir. Mais également voir des amies, quand mon emploi du temps me le permet. Et faire diverses activités avec elles.

Et en parlant d’activités, Billie en soulevait une, qui avait ma préférence, et de loin. Le shopping. Ajouter des vêtements à ma déjà longue et grande garde robe, était un plaisir plus coûteux, mais un plaisir que je ne rechignais pas à m’offrir. Et il en était de même pour mon interlocutrice. Qui avait un goût certain pour cela, si j’en croyais la fascination qu’elle exerçait sur ce pauvre serveur. Je souriais d’un air amusé.

- En effet, nous avons cela en commun. Je constate que votre tenue plait à notre jeune serveur. Il sait apprécier les belles choses, et les belles femmes. Un bon point pour lui. Peut-être pourrions nous écumer les boutiques du Chemin de Traverse ensemble, et mettre en commun nos découvertes. Qu’en pensez-vous ? J’en serais heureuse.

Plus qu’une seule collaboratrice, dont la détermination et la motivation étaient sans failles, j’avais vu et trouvé en elle une amie, que je voulais davantage découvrir, et avec laquelle j’avais envie de partager d’autres bons moments.
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Mar 23 Fév 2021 - 2:26

Comme il était agréable, pour une fois, de nouer un partenariat avec une personne qui partageait la même vision qu’elle. Billie avait l’habitude de feindre un intérêt pour ses interlocuteurs qui bien souvent étaient de simples clichés ambulants de mâles alphas dégoulinants de confiance en eux. Il lui fallait alors pratiquer la flagornerie à outrance, mais aussi et surtout savoir leur donner l’illusion qu’ils étaient maîtres de la relation, alors que c’était elle et bien elle qui tirait les ficelles. Manipuler ses clients était un talent dans lequel elle excellait, et il fallait bien avouer que ça n’était pas la chose la plus complexe qui soit tant l’esprit masculin lui semblait souvent faillible. Mais cette fois, c’était différent. Pour une fois, Billie sentait qu’elle pouvait être pleinement elle-même, dans son discours progressiste d’abord, mais aussi et surtout dans la moindre de ses attitudes. Ne pas avoir à réprimer sa féminité pour ne pas tenter son interlocuteur, c’était tout de même appréciable. Ne pas avoir à prétendre être un tant soit peu inférieure, comme c’était bon. Selena et elle étaient de vraies égales, et ça lui faisait du bien.

Billie avec un I et Selena avec un A trinquaient donc, abordant des sujets décontractés sans se soucier du fait que bientôt, l’argent rentrerait en compte dans leur relation naissante. Le contrat se signerait bien assez tôt pour ça, c’était certain. Mais poser des bases de confiance permettrait que cela se fasse de façon saine, apaisée, sans jeu de pouvoir - quoiqu’il faudrait peut-être si Selena se montrait déraisonnable, mais elle en doutait. Billie se laissa donc aller à de futiles confidences, et convoqua son mari dans la conversation là où habituellement, elle taisait son existence pour ne pas froisser les mâles qui étaient ravis de lui payer un verre. Aidan était un pan de sa vie bien cloisonnée mais pour une fois, Billie fit une petite entorse à sa règle. Ainsi donc, elle apprit que l’héritière de la fortune Stomby était célibataire. Elle savait qu’elle n’était pas mariée, mais ignorait les détails. « Je vous souhaite de trouver un mari aussi aimant et compréhensif que le mien. Et progressiste. Mon époux me soutient dans ce combat qui est aussi le vôtre, et je dois dire qu’il est bon d’avoir un allié dans certaines situations. » Billie n’avait jamais eu besoin de personne pour la défendre, mais le soutien indéfectible de son mari était plus qu’appréciable quand il le fallait. Aidan admirait sa ténacité, ses croisades. Aussi nombreux soient les reproches qu’elle pouvait lui faire, elle l’aimait profondément. Il était bon avec elle, gentil. Malheureusement pas assez attentionné, voilà tout le fond du problème.

Selena lui partagea ses propres plaisirs simples, et Billie l’imagina dans son grand manoir, probablement un peu seule. Elle parla de ses amies, et la moldue entendit clairement le féminin du mot alors que pourtant, c’était impossible. « Je vois en effet que le Pur Feu a votre préférence. » dit-elle dans un sourire en lorgnant sur son verre avec amusement. « Un alcool bien volcanique pour quelqu’un qui a du caractère, à n’en pas douter ! » Tout comme la Vodkatini seyait parfaitement à  Billie. Sec, apparemment inoffensif mais en réalité, un peu traître quand on y trempait les lèvres. « Savez-vous cuisiner ? J’admets être une calamité en la matière ! C’est dire si la carrière de femme au foyer n’était pas faite pour moi ! » C’était Aidan qui cuisinait, toujours. Ne serait que parce qu’il avait un emploi du temps plus tranquille que le sien, et parce qu’il aimait ça. Billie, elle, savait à peine cuire un morceau de viande sans le faire brûler. Et puis, avec la magie, c’était plus simple alors… à quoi bon s’embêter ?

Quant aux plaisirs luxueux, Selena semblait en effet aimer dépenser son précieux héritage. Comme elle la comprenait ! Quand on avait de l’argent, après tout, à quoi bon épargner alors qu’on pouvait se faire plaisir ? Aidan était si riche que jamais ils n’auraient à s’inquiéter, et le salaire de Billie était somme toute conséquent. Et c’était toujours avec son argent, à elle, qu’elle se payait ses jolies tenues et son maquillage hors de prix, entre autres. La remarque de Selena l’amusa beaucoup, et elle eut un rire aérien tandis que le serveur, au loin, avait entendu. Elle lui lança une oeillade qui acheva de le faire rougir. « Pauvre garçon, nous lui avons fait peur ! » s’amusa-t’elle en riant encore. Elle préférait ce genre de réactions un peu tendres et gauches aux regards pervers des plus âgés et plus confiants. « Je suis certaine que vous faites aussi des ravages. » Selena était une belle femme. Une beauté un peu plus froide qu’elle, mais dans son genre, charmante. Et tandis qu’elle lui parlait shopping, Billie imaginait volontiers les tenues qui lui iraient. « J’avoue être habituée aux séances shopping solitaires, mais ça serait avec plaisir ! Un deuxième avis n’est jamais de trop. Et il faut absolument que je vous fasse découvrir cette petite boutique dont j’oublie toujours le nom. Elle est si bien cachée que c’en est presque un secret. Et les pièces uniques qu’on y trouve sont de telles merveilles… Cela devrait vous plaire. » Elle lui lança un sourire en détaillant ses traits et sa peau de porcelaine. « D’ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, j’y ai vu une superbe robe vert sapin. Les couleurs de votre ancienne maison, je ne me trompe pas ? » Selena avait tout d’une Serpentard, comme Billie d’ailleurs. Elle n’aurait qu’à feindre une scolarité à l’étranger pour éviter la gêne si elle lui demandait pourquoi elle ne la connaissait pas de Poudlard. Son discours était tout à fait rodé à ce propos. « Je suis certaine qu’elle vous ira parfaitement au teint. » Et qu’elle mettrait ses courbes en valeur pour le plaisir de faire tourner les têtes, ou de se sentir bien. Femme. En accord avec elle-même.
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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Dim 28 Fév 2021 - 19:43

Cela faisait un bon moment que j’étais attablée avec Mrs Reed, Billie avec un l, comme elle l’avait précisé. Détail important à ne pas oublier. Nous avions des points en commun, et échanger avec elle était un plaisir. Je pouvais être moi-même, et ce n’était pas la peine de me cacher. Nous étions de la même trempe, ambitieuse et voulant mettre la femme au premier plan. Et montrer à ces messieurs goujats et croyant détenir le monde entre leurs mains, que la gente féminine dans son ensemble comptait bien plus.

Mon interlocutrice était mariée, avec un homme qui selon ses dires était progressiste et aimant, et qui la soutenait dans son combat, qui était le mien depuis de nombreuses années. Et chaque petite victoire dans ce domaine était à souligner. On devait s’en satisfaire, pour le moment. J’étais heureuse pour elle. Je demeurais célibataire, mais je jugeais avoir encore le temps, et j’avais une multitude de choses à accomplir, avant de me ranger sagement. L’Empire par exemple, je voulais le mener encore plus loin, et toujours plus haut, et cela demandait une énergie folle et un investissement de tous les instants. Et cela ne laissait guère de temps pour une potentielle chasse à l’homme. Je livrais une explication à mon interlocutrice.

- Je suis heureuse pour vous, et je souhaite que ce mariage dure longtemps. Quand à ma personne, et bien je ne suis pas mariée. Je désire le choisir moi-même, et comme vous le savez sûrement, les hommes de Sang-Pur se croient supérieurs, et ce n’est pas ce que je veux. Je ne veux pas disparaître derrière lui. Je pense que vous le comprenez aisément. Et puis dans un sens, l’Empire me prend tellement de temps et d’énergie, je n’en ai plus pour traquer la perle rare !!! Je riais de bon cœur, et cela était agréable. Ma situation en irrite certains, j’en étais consciente, mais il s’agissait avant tout de ma vie, et de la façon dont je voulais la vivre.

Nous étions passées aux plaisirs simples, et à ceux plus luxueux. Je constatais avec plaisir, que nous partagions les derniers à égalité. Sa tenue raffinée et chic pouvait en témoigner. Quand aux premiers, ils différaient. Mais peu importait. Sa remarque sur ma boisson favorite me faisait sourire. Le Pur-Feu avait toute ma considération, d’aussi loin que je me souvienne. Il me le rendait bien. Puis venait le sujet de la cuisine. J’avouais ne pas être une virtuose en la matière, contrairement à Poody, mon elfe de maison, qui lui se surpassait à chaque repas.

- Je crains de vous décevoir. Ce n’est pas ma matière de prédilection. Je laisse ça à mon personnel de maison, qui est un véritable cordon bleu. Ses plats sont un délice, je m’en délecte à chaque repas. Je vous ferais goûter ses pâtisseries, tout simplement délicieuses. Il faisait preuve d’innovations, et je me demandais sur lesquelles il allait jeter son dévolu ensuite.

Je reprenais sur le sujet précédent, étant allée trop vite en besogne.
- En effet, le Pur-Feu a tout mon amour, et il me le rend bien. Je ne suis pas une femme ordinaire, et je marque ma différence avec cette boisson à caractère masculin. Et je dois dire, que la vodka est un alcool fort, pour une femme avec du tempérament, et qui ne se laisse pas marcher sur les escarpins, si je puis m’exprimer ainsi. Et tout cela est parfait. Je n’aimais pas les boissons tièdes ou mièvres, car elles pouvaient trahir une certaine faiblesse, et je n’en avais pas. Ou plutôt si, mais elles étaient bien loin de la surface. Invisibles aux yeux de tous. Et je ne doutais pas que cela soit identique, pour Billie.
Je la suivais des yeux, alors qu’elle lançait une œillade à ce pauvre serveur non loin, qui avait l’air intimidé, et qui ne savait plus où se mettre. Je riais à nouveau, la scène était risible. Les ravages sur son âme innocente allaient-ils perdurer ? Je reportais mon regard vert sur mon interlocutrice, et feignais de m’intéressais aux conséquences de cette œillade, sur son était psychologique.

- Croyez-vous qu’il s’en remette ? Il a l’air intimidé vu d’ici, et j’ai peur qu’il en découle des séquelles irréversibles… Je m’en fichais comme de ma première robe, mais jouer la femme inquiète une fois de temps en temps était marrant. Et puis je savais que Billie en jugerait pas ce comportement comme inacceptable.

Son compliment me faisait monter le rouge aux joues. Je convenais que les regards se retournaient sur mon passage, mais les prétendants ne se bousculaient pas aux portes du Manoir. Il était trop tôt, j’avais encore le temps, bien que je sois consciente de la trentaine qui arrivait à grands pas, et aux chuchotements de certains. Mais il s’agissait de ma vie, et non de la leur.  Et de la façon dont je voulais la vivre. Cela ne les concernait aucunement. Je la remerciais vivement.
- Vous me faite rougir très chère. Votre commentaire me va droit au cœur, et me touche beaucoup. Je puis vous retourner le compliment. Je ne doute pas que vous séduisez tout le monde, où que vous vous trouviez. J’étais sincère, il émanait d’elle une beauté chaleureuse et aimante. Et une assurance à toutes épreuves.

Le shopping, mon sujet favori, entre autres choses. Je vidais les boutiques en solitaire, mais depuis peu, je les dévalisais avec mon amie Celeste, pour refaire notre garde robe, à chaque changement de saison. Nous choisissions des tenues pour l’autre, et passions de bons et agréables moments ensembles. Peut-être en serait-il de même avec Billie ? Je l’espérais à cet instant, et plus lorsqu’elle évoquait une boutique qu’elle privilégiait, où se trouvait une robe verte sapin qui selon elle, m’irait au teint. J’avais hâte d’y poser mes escarpins, et de l’essayer. Et je lui ferais connaître ma boutique préférée, comme je l’avais fait avec ma chère amie.

- Je languis d’y être, vous pouvez en être sûre. Et d’essayer cette fameuse robe. Je vous ferais découvrir aussi une boutique de bijoux hauts de gamme, où j’ai mes habitudes. Je suis certaine que vous y trouverez de quoi briller de mille feux. Le personnel est aux petits soins. Succès garanti. Et puis peut-être, relèverais-je le challenge de trouver la pièce faite pour vous ? Je l’avais fait avec mon amie Celeste, et ce challenge était intéressant à tenter. Je ne connaissais pas ses goûts, mais je savais que des tissus nobles, chics et raffinés auraient sa préférence. Et puis cela rendait la vie moins monotone.
La maison Serpentard, elle avait visé juste. J’en porterais la couleur, et j’en portais déjà les caractéristiques immuables. L’ambition, la ruse, la fierté et l’égo en étaient de parfaits exemples. A ce que j’avais entendu jusqu’ici, elle en aurait fait une belle également.

- En effet, vous m’avais démasquée. La noble maison de Salazar Serpentard. Vous y auriez eu votre place aussi. Dans laquelle avez-vous fait vos études ? J’étais curieuse, et voulais en savoir plus sur ma charmante future partenaire. Au-delà de l’aspect professionnel, elle pourrait tout à fait devenir une amie, avec laquelle partager des petits et grands plaisirs.
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Billie Reed

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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Ven 19 Mar 2021 - 20:40

La question du mariage, quand on défendait des idéaux progressistes comme ceux de Billie, était tout à fait intéressante. Plus jeune, elle s’était souvent défendue auprès de sa famille qui craignaient de la voir passer sa vie seule, la faute à son caractère et son indépendance. Et alors ? répondait-elle toujours, car l’amour ne faisait clairement pas partie alors de ses priorités. Le mariage, moins encore, car elle n’y voyait qu’une sorte d’alliance à la faveur de l'homme, un résidu de croyances sexistes où la femme n’avait pour but que d’aider à la reproduction, et ainsi soit-il. Parfaitement ce que décrivait d’ailleurs Selena Stomby, qui faisait évidemment référence aux gens de son rang et… Oh ça, Billie les connaissait, sorciers ou non, ces terribles aristocrates phallocrates. Le plus amusant étant qu’elle-même avait épousé un héritier de ces valeurs démodées, qui n’en partageait fort heureusement aucune. Aidan était sang-mêlé, mais la pureté n’était pas tout à fait dissolue dans ses veines et le cercle pernicieux des bien-pensants n’était jamais bien loin. Mais les Reed s’en tenaient formellement éloignés, ne serait-ce que pour protéger le secret de Billie, mais pas que. « Traquer, rien que ça ? » rebondit-elle en riant sur ce vocabulaire bien particulier. Elle lui faisait en effet penser à une panthère noire, ses cheveux sans doute. « Vous méritez un homme à votre hauteur, Selena. Et s’il est dur à dénicher, c’est sans doute parce que peu peuvent y prétendre. » Replacer un petit compliment ne faisait pas de mal, après tout.

Ainsi donc, Selena faisait partie de ces gens qui avaient du petit personnel. Pas bien étonnant en réalité, c’était surtout Aidan et elle qui faisaient office d’exception dans leur grande maison pas si grande pour les moyens qu’ils avaient, et dont Aidan principalement s’occupait quasi seul - sauf le jardin, mais il n’avait pas tellement la main verte. « Eh bien, j’attends votre invitation ! » osa-t-elle répliquer, quoique Billie n’était pas du genre à aimer les desserts. Enfin, s’il fallait faire un effort pour ne pas heurter les sensibilités, elle le ferait. Tout comme elle pouvait elle aussi boire un Pur Feu si on lui en proposait, après tout… Elle était aussi peu ordinaire que Selena, bien qu’elle trouvait ça curieux de le faire remarquer de la sorte. « Le malheureux qui marcherait sur mes escarpins risquerait fort de regretter ses orteils. » plaisanta-t-elle d’un ton tout de même sérieux. Que ça soit littéralement ou métaphoriquement, c’était vrai : Billie n’était pas femme à se laisser marcher sur les pieds. Et les provocations faisaient effectivement partie de son caractère, pauvre serveur. Elle rit en choeur avec la jeune femme alors qu’il semblait bien que ce jeune homme était tout à fait troublé, de la plus adorable des façons. « Ma foi, il faudrait être bien impressionnable. » Elle disait ça tout en savant qu’elle impressionnait, oui. En être consciente ne la rendait que plus hautaine, d’ailleurs. Le compliment que lui fit Selena, donc, ne la fit pas rougir, au contraire. Elle joua toutefois les modestes, car après tout, il fallait bien prétendre. « Allons, vous me flattez. » Et elle adorait ça.

Il serait d’ailleurs bien temps de se décocher des compliments l’une l’autre quand elles feraient les boutiques, donc. Selena semblait aimer ça plus qu’elle, et la simple mention des bijoux créa une petite étincelle dans le regard de la moldue. Bien que flamboyante, Billie n’était jamais très extravagante dans ses accessoires, ne serait-ce que parce que souvent, sa tenue faisait le reste. Aussi le challenge que Selena s’imposait était intéressant. « Eh bien, vous savez me parler. Un bijou en dit si long sur quelqu’un, nous verrons si vous avez su me cerner… » poursuivit-elle, malicieuse, trempant ses lèvres dans son cocktail qui commençait à se vider une fois encore. Billie, en revanche, avait parfaitement réussi à cerner son interlocutrice, chez Salazar donc. Comme bien des sang-purs, tout d’abord, mais pas seulement. Les sorciers accordaient tant d’importance à ces histoires de maison, que Billie trouvait bien ridicules. Cela s’accordait donc à merveille avec son petit discours si parfaitement rôdé, depuis le temps. « Question intéressante... Aucune, figurez-vous ! J’ai vécu une bonne partie de mon enfance en Australie, et la scolarité là-bas se fait à domicile. J’ai eu de très bons percepteurs, mais un intérêt fort limité par la magie. » Mensonges, mensonges, mensonges… Mais voilà qui lui permettait d’éluder bien des sujets de conversation. « J’avoue n’avoir jamais été bien adepte de ce système de maisons de toute façon. Dès qu’il s’agit de ranger les gens dans les cases, j’éprouve une certaine…. réticence. » Et voilà, la boucle était bouclée. Et Billie venait ainsi de faire la parfaite démonstration qu’elle était, en réalité, une Serpentard dans l’âme mais chut, ne lui dites rien. Finissant son verre, elle eut l’agréable surprise de constater que le serveur timide avait l’oeil posé sur leur tablée - évidemment - puisqu'aussitôt, un autre verre apparut à coté du sien, ainsi qu’un d’avance pour Selena. « Vous voyez, nous ne l’avons pas tant traumatisé ! » dit-elle dans un sourire avant de faire un signe de tête au jeune homme, prête à reprendre le fil de cette bien plaisante conversation qui pourrait durer, elle le savait, toute la soirée ou presque.

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MessageSujet: Re: Femmes d'affaires ! Femmes d'affaires ! 129196351Dim 28 Mar 2021 - 21:40

Billie Reed avait l’air d’être d’accord avec mon raisonnement, et de me comprendre. Je lui avais partagé le fait de vouloir choisir par moi-même mon futur mari, et non épouser un homme derrière lequel je disparaîtrais, et auquel je devrais obéir, comme une bonne épouse sorcière de Sang-Pur. Il en était évidemment hors de question. J’avais une personnalité particulière, et une grande ambition, qui ne saurait être freinée ou annulée, par un quelconque bon parti, sorti d’on ne savait où. Je ne pourrais le tolérer. J’acquiesçais donc à ses, et y répondais d’un air amusé, en la regardant.

- Ma chère, je suis en accord avec votre formulation. Bien que j’avoue être assez difficile, sur ce sujet. Mais vous me comprenez aisément, donc je puis affirmer que peu d’hommes de notre société, peuvent prétendre au poste !!! Quand à la traque que j’ai évoquée, et bien il me semble parfois que trouver le bon parti, y ressemble fortement !!! Je riais face à ces propos, et reprenais une gorgée de Whisky Pur-Feu, pour ne pas rire aux éclats, et que tous les regards fondent sur moi, dans un élan de réprobation. J’avais appris à garder pour moi mes émotions, et montrais un visage identique, quelque soit les situations. Mais à cet instant, en compagnie de ma future collaboratrice avec laquelle je trouvais de similitudes, je pouvais bien lâcher un peu de leste.  Je savais qu’elle ne me jugerait nullement.

J’avais invité cette dernière à venir déguster les délicieuses pâtisseries de Poody. Un domaine dans lequel il excellait, avec brio. Elles faisaient le plaisir des différentes personnes qui pouvaient avoir l’honneur d’y goûter. Je ne connaissais pas les préférences de mon interlocutrice, mais demanderait à mon elfe de maison, un panel de diverses saveurs. Je comptais la recevoir, comme il le fallait, et en conformité avec son statut, et sa fonction dans notre contrat. Marquer des points n’était jamais négligeable. So lest’s go !
- Je vous l’enverrais dès mon retour, soyez en assurée. Je demanderais à mon personnel, de réaliser un assortiment de saveurs diverses. Ainsi je suis sûre que vous trouverez votre bonheur, si je puis dire. Il n’y avait pas de raison, après tout.

Je constatais avec un large sourire, que Miss Reed n’était pas une femme à se laisser marcher sur les pieds, ni sur ses merveilleux escarpins. Comme à mon image, elle savait se faire respecter, et imposer ses choix et directives. Cette chose était terriblement importante, et les femmes qui en usaient, prenaient leur vie et leur destin en main. Ce pourquoi nous nous battions au quotidien. Il fallait bien cela, pour contrer la montée en puissance de la gente masculine, et qui se vantaient d’avoir la science qui avait trop infusé dans la potion, sur nombre de sujets.
-  Il ne manquerait plus que cela. Où va le monde, je vous le demande !!! Je parlais sérieusement. Il n’était pas encore né, celui qui ferait que Selena June Stomby baisse la garde, et ses opinions. Ce n’était pas demain la veille… Enfin, il faut de tout pour faire une ville, n’est ce pas.

La conversation revenait sur notre jeune serveur, qui semblait bien impressionné, par mon interlocutrice. Cela me faisait sourire gentiment. Il allait recevoir un beau pourboire conséquent, à la fin de la soirée, s’il se conduisait bien, et satisfaisait nos exigences. Veiller à ce que nos verres soient toujours pleins. Une tâche facile, pour un serveur, mais qui méritait tout de même, une bonne dose d’attention. Je riais avec elle, en lui donnant mon point de vue.
- Je dirais que servir deux femmes telles que nous, ne dois pas figurer parmi ses habitudes.  Et je reconnais que vous êtes impressionnante très chère. Pas de flatterie de ma part, mais simplement la vérité. Un compliment sincère, était toujours le bienvenu, dans de telles circonstances. Et puis cela faisait plaisir à entendre.

Les bijoux, un de mes sujets de discussion favoris. J’aimais la haute joaillerie, et rien n’était assez luxueux et brillant, pour terminer une tenue, et parer de mille feux mon corps svelte et élancé. Il n’y avait pas mieux pour mettre en valeur une femme, et souligner sa beauté. J’espérais qu’elle parvienne à trouver les articles fait pour elle. Le personnel était qualifié, et saurait répondre à ses attentes. Décidément, les points communs n’en finissaient pas de s’ajouter. Voilà qui était parfait.
- Je suis ravie que vous les aimiez aussi. Il est vrai qu’un bijou peut en dire beaucoup sur la personne qui le porte.  Et bien, je tenterais de ne pas commettre d’imper ! Les employés de la boutique sont aux petits soins, vous passerez un agréable moment. C’était entre autre une des raisons qui faisait que je retournais entre ces murs pour compléter ma collection de bijoux. Et il en serait de même pour Billie.

Ainsi donc mon interlocutrice à passé sa scolarité en Australie. J’avouais ne pas connaître ce pays, je n’y étais jamais allée. Mais cela sonnait comme une contrée exotique et pleine de mystères. Des percepteurs lui avait fait l’éducation. Et ils avaient bien réussis, si j’en croyais cette intéressante discussion. J’étais intriguée, et curieuse. L’Australie, cela me semblait tellement loin, de tout ce que j’avais connu, et que je connaissais aujourd’hui. J’essayais de le situer sur une carte du monde mentale.
- L’Australie doit être un beau pays. Je n’y suis jamais allée. Une éducation à domicile avec des percepteurs, voilà qui est intéressant. Je ne connais pas cela. Je compte sur vous pour éclairer ma bougie. Avant mon entrée à Poudlard, je faisais l’éducation à mes cadets. Une autre vie…

Elle n’aimait pas mettre les gens dans des cases, et cette répartition sous forme de Maisons. Je lui dirais bien que j’étais d’accord avec elle, mais cela reviendrait à renier mes idéaux, et les principes des Mangemorts, que je suivais à la lettre. Ce que je refusais catégoriquement. Je ne voulais pas mettre de côté, une partie de moi. Aussi, je gardais le silence. Un verre d’avance avait été déposé devant moi, par notre jeune serveur timide. En effet, il s’était remis de ses émotions, et faisait son travail convenablement. Je jetais un œil amusé sur ce dernier, avant de reporter mon regard sur Billie.
- Oui, il a l’air de mieux se porter. Je riais derrière une main positionnée devant ma bouche. Une légère moquerie, pour ce pauvre jeune homme qui ne savait pas où se mettre.

Je souriais à mon tour, et revenais à notre discussion. Je me félicitais en mon for intérieur, d’avoir envoyé ce hibou, et de me trouvais en sa présence. Cette soirée n’était pas terminée, et nous allions nous revoir, pour un moment shopping, cette fois. J’avais grande hâte !

FIN
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