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Don't stop me now — @Corban

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Svetlana Vassiliev

Svetlana Vassiliev


NEUTRE
Le silence est une opinion.

NEUTRELe silence est une opinion.
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| AVATARS / CRÉDITS : Amanda Seyfried — Galaad
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MessageSujet: Don't stop me now — @Corban Don't stop me now — @Corban 129196351Dim 27 Déc 2020 - 12:01




La bar était plutôt grand, pour ne pas dire immense, un de ces endroits qui accueillait des artistes. Aujourd’hui, il n’y avait aucune représentation de prévu, cependant, une musique rock s’échappait des murs, accompagnée par les acclamations enjouées des fêtards. L’endroit était sombre, enfumé, mais les jeux de lumière projetés des ombres multicolores sur la scène et les artistes.

Svetlana adorait le violon, elle en jouait depuis sa plus tendre enfance. D’apparence classique, cet instrument pouvait surprendre bien des gens. Les notes et partitions n’avaient aucun secret pour la jeune soviétique. Elle avait tant joué, pour elle, pour sa famille, pour les sang-purs d’Angleterre. Puis, elle s’était intéressée aux partitions moldues et enfin à la mouvance rock qui submergeait le pays. Les sorciers présents se déchaînaient au son de la musique. Les lumières magiques, sorte de petites lucioles, clignotait en suivant le rythme.

Plusieurs personnes s’étaient lancées et avait endiablé l’assemblée en cette nuit d’hiver. En voyant l’étui de violon à ses cotés, plusieurs personnes s’étaient moquées en disant que ce n’était pas le lieu pour écouter ce genre de musique. Après quelques bières, Lana se sentait d’humeur plus aventureuse alors elle commanda un shot d’alcool fort, le vida et sortit son instrument. Tout en se dirigeant sur scène, elle sortit sa baguette et l’agita pour accorder le stradivarius mais aussi lui donner une consonance plus grave et légèrement plus électrique.

Une fois sur scène, elle s’amusa à faire une gamme avec un regard et un léger sourire provoquant pour l’assemblée. D’un coup de baguette, elle fit apparaitre un autre violon pour l’accompagner. Il s’élevait dans les airs, seul, mais l’archet connaissait la musique. Seul un batteur la rejoint sur scène, portait par l’ambiance et avec une envie de se challenger aussi.

La jeune femme était tout de noir vêtue : un pantalon noir, légèrement luisant, un top à bretelles qui, sans être décolleté, soulignait ses formes et mettait en valeur ses épaules. Ses cheveux blonds étaient remontés en une queue de cheval dont quelques mèches sauvages s’échappaient pour encadrer son visage.

Puis, son archet glissa rapidement sur les cordes pour entamer les premières notes d’un air de Rossini. Lana vit les regards surpris de l’assemblée. Mais elle avait un sourire confiant. Quand ils virent sa façon de jouer et les notes qui devenaient plus électrique, comme une guitare. Et alors, l’air changea alors que le batteur la suivait en imposant un rythme entraînant. Ça y est, la foule était emportée. Et Lana se laissa également emportée par la musique. Elle la vivait !

Son regard d’acier croisa alors une figure qui ne lui était pas inconnue. Emportée par cette vague rock’n’roll, Svetlana lui lança un sourire et un regard intense, provocant.
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MessageSujet: Re: Don't stop me now — @Corban Don't stop me now — @Corban 129196351Sam 2 Jan 2021 - 12:59

Il n’est décidément plus de ces idiots, qui ne changent pas d’avis.
Depuis sa rencontre avec un astre lunaire dans un antre dédié à la poésie et au dramaturge littéraire, Corban Yaxley s’est vu changer sa baguette de main. Étant déjà soumis au médium artistique sous les formes les plus pures, il s’astreint néanmoins à poursuivre sa quête. Musicien, grâce aux enseignements drastiques de Madame Flint, il s’est vu apprendre le violon en solitaire. S’astreignant alors à une rigueur exceptionnelle pour faire vibrer Lipinski, son précieux poète de bois au son si particulier. Stradivarius de son état, il ne peut que prétendre à interpréter des mélopées magnifiques avec ses vibrations si uniques. L’instrument est un réel trésor pour le jeune frère d’Addison Yaxley, qui ne l’a jamais dévoilé. Et ce, l’occultant expressément à Addison lui-même. Ne voulant pas que ce dernier ne parvienne à lui faire de quelconques réflexions, que le jeune blond va trouver malvenues.

C’est ainsi qu’il s’est emparé du fameux poète de bois, afin de l’emmener hors de de sa demeure et d’aller vaquer à certaines occupations requérant alors une maîtrise manifeste de Lipinski, lui-même. Curieux, il s’était alors laissé convaincre d’assister à une représentation dans un bar sorcier, sans réelle conviction. Mais, peut-être y prenant plaisir à jouer lui aussi. Réajustant le col de son long manteau noir, il a enfilé des gants de cuir noir avant de pénétrer dans l’établissement voulu, Lipinski, serti dans son écrin de feutre noir. Le regard olivâtre accroche tout, contemple et analyse plus qu’il n’apprécie foncièrement, alors que le jeune blond platine pénètre dans l’ambiance feutrée et tamisée.

Adossé contre un mur de ce lieu somme toute atypique, il a assisté à quelques démonstrations de talents musicaux, tous aussi appréciables les uns que les autres. Mais dont l’un va lui laisser un goût somme toute inimitable sur les lèvres. Corban Yaxley assiste alors à un show presque mirifique et parfait, tenue par une jeune femme blonde possédée par la musique. Instinctivement et instantanément, il se reconnait en elle et ne peut que lui accorder un large sourire de connivence. Malgré qu’elle lui adresse une œillade teintée d’arrogance et un sourire allant de pair. Cette demoiselle à la blondeur slave, il la reconnait, directement. Sa beauté gelée liée à sa patrie natale. Svetlana Vassiliev, si magnifique dans ce débordement artistique et créatif. Sans voix, il la toise de son regard olivâtre, avant de serrer plus fortement l’étui où se tient Lipinski. Subjugué, il se plait à penser qu’il n’y a bien qu’une seule conclusion à tout ceci.

La rejoindre.
Sur scène.

Il quitte la foule, qui endiablée par la musique n’est plus qu’une masse informe devant l’estrade où la jeune femme joue. Le public est littéralement transporté, vivant la musique avec celle qui la leur offre. D’un geste lent, le jeune descendant des Yaxley monte les quelques marches qui séparent le sol de la scène, jusqu’à apparaitre devant la jeune Svetlana Vassiliev. S’accroupissant devant son étui de feutre noir, il en délivre Lipinski, avec un large sourire. Qu’il se plait d’adresser à sa comparse d’un soir. Se plaçant à côté d’elle, il s’empare de l’archet avec sa main gauche, tandis que l’instrument se place entre son épaule droite et son menton. Tentant d’apporter une autre résonnance tout en suivant les notes voulues. Fermant son regard olivâtre, il se place dos à elle, la frôlant pour ce moment de communion lié à la musique et à cet aspect si intimiste qu’elle peut octroyer.

Pour une fois, il balaye ce classicisme lié au violon à ce qu’il s’est imposé lui-même, pour offrir quelque chose de bien moins emprunté et de bien plus « vivant ». A l’image du son produit par Svetlana Vassiliev et son mystérieux batteur. Ce qu’il éprouve en ce moment, n’a aucun égal, même pour des moments passés avec Addison Yaxley. Lorsque le regard olivâtre s’ouvre à nouveau, c’est pour contempler la merveilleuse jeune femme à la beauté digne de tous ces contes romantiques dont ses sœurs en ont fait la lecture, il y a de cela des années maintenant.
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