ϟ La fiche de recensement

NOM - Hawthorne PRENOMS – Meredith Candice DATE DE NAISSANCE – 09.11.1958 AGE - 20 ans VILLE D'ORIGINE - Cardiff SANG - Sang Mêlé ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION – côté du bien

Impulsive et fière. Droite et rigoureuse. Douce et aimante.
Meredith est une jeune femme blonde au regard d’un vert absinthe acéré, tout comme peut l’être son venin lorsqu’elle s’identifie à cette maison qui l’a vue évoluer durant sept années consécutives. Elle ne mâche pas ses mots et fait en sorte qu’ils blessent le plus souvent, sans pour autant parler beaucoup. Autoritaire et travailleuse, elle n’a jamais aimé que les « autres », ceux qui osent la côtoyer ne partagent pas ce trait de personnalité. Perfectionniste et consciencieuse, elle fera toujours en sorte de parvenir à ses fins. A cause de ce « pouvoir » et ce qu’il peut engendrer, elle est souvent seule, sa mère –demi-Vélane reconnue et fière de son pouvoir d’attraction sur les hommes- ne l’a jamais compris. Habituée à des heures de danse classique imposées par sa mère, Meredith en a acquis cette rigueur et cette force, couplée à la grâce que cet art requiert.

Pour sa mère, qui use et abuse de ce pouvoir de charme afin d’obtenir ce qu’elle veut, Meredith est un potentiel gâché. Une telle beauté qui doit s’exprimer au grand jour et qui s’occulte volontairement ? C’est ce qu’est Meredith Hawthorne, préférant disparaître dans l’ombre plutôt que dans cette lumière que lui octroie son magnétisme envers la gente masculine. Ainsi et sans aucune honte, Fenella de Vermandois, sa mère, a charmé un Moldu –Colin Hawthorne- afin que ce dernier reconnaisse la jolie blonde comme sa propre fille. Étant donné que son père biologique est tout autre et se prénomme : Morfin Carrow. Père, qui ne l’a d’ailleurs jamais vue comme sa fille légitime et qui a fait en sorte de faire « taire » Fenella de Vermandois, en lui offrant une somme conséquente en échange de son silence. Or, c’est de cette rébellion maternelle qu’est née la demi-Vélane, n’hésitant pas, elle aussi, à braver ce dans quoi, sa mère pouvait prétendre l’emmener. Jamais, elle ne sera une Mannequin de mode sorcière et travaillera dans ce milieu, bien qu’elle l’a fait jusqu’à sa sortie de Poudlard. Dotée d’un sens de la justice et d’une incorruptibilité à toute épreuve, Meredith excellera dans son futur emploi d’Auror.

VOTRE PATRONUS – Une hermine blanche
VOTRE EPOUVANTARD – Elle, entourée d’hommes aux mauvaises intentions
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Tarte aux myrtilles
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Arresto momentum
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Potion de Mémoire
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury & Bott
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Circé
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Un Abraxan
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Des effluves de rose et de jasmin, car c’est le parfum qu’a toujours porté sa mère et qu’elle le porte à son tour.
- Une fragrance auréolée de vanille et de noix de coco.
- Quelque chose de plus « animal », plus boisé et primal.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – De par sa mère et sa mère avant elle, Meredith est une demi-Vélane. Vous savez, ces femmes au charme magnifique qui font plier les hommes et les soumettent à leur pouvoir ? La jeune et jolie blonde en fait partie, n’arrivant pas réellement à faire en sorte que son pouvoir « dorme ». Lorsqu’elle est en proie à des émotions vives, il se peut qu’il se réveille et commette quelques impairs. Mais en ce jour, elle l’apprivoise et essaye par tous les moyens connus de le canaliser.
Lorsque la demoiselle est angoissée ou encore bien énervée, son petit accent français – autre cadeau maternel, mais bien plus gérable ceci dit- ressort assez fortement.

Meredith Hawthorne avait été conviée en ce jour, pour une sorte d’entretien qu’elle n’aimerait décidément pas. Optant pour un tailleur pantalon à la couleur austère, elle avait rassemblé sa longue chevelure blonde en un chignon haut, ce qui la vieillissait considérablement. Un trait d’eye-liner noir, du mascara et une bouche généreuse assortie de rouge, la voilà prête pour arpenter les locaux du Ministère. Elle devait se rendre au bureau d’enregistrement des baguettes, chose qui ne l’enchantait pas vraiment mais elle devait s’y plier. Ce fut bon gré mal gré, qu’elle pénétra dans l’espace réservé en saluant l’homme d’un ton froid. Homme qui en venait directement aux faits.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File-moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte-moi un peu ta vie.

La jolie blonde fit claquer ses talons sur le sol, jusqu’à prendre place sur le siège qui lui était réservé. En face de cet homme aux manières peu recommandables. Ouvrant son sac à main, elle en extirpa sa baguette et la fit glisser jusqu’à l’homme dans un geste délicat.

- La voici.

Elle avait dit cela d’un ton froid, ses sourcils s’étant encore plus froncés sous les propos envahissants de cet homme.

- Un métier incroyable ? Dans le futur probablement. Je me destine à être une Auror. Et, pour ce faire, j’entame ma première année à la rentrée à l’EMS. Elle avait dit cela d’un ton sec et autoritaire. Souhaitant, que cette entrevue aussi  importante soit-elle, vienne à se terminer rapidement.

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  

Les mains toujours posées sur son sac à main qui possédait la même couleur que son tailleur pantalon, Meredith y plantait ses ongles manucurés de rouge. Elle redoutait cette question et comme si le Destin était contre elle, cette dernière était en plein sur le tapis. L’homme venait d’abattre cette carte dont il était certifié et acté qu’elle ne prendrait même pas la peine de la saisir entre ses doigts. Métaphoriquement parlant.

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  

N’ayant pas répondu à la précédente question par souci de dévoiler une vie « amoureuse » un peu trop compliquée, la jeune femme se mit à hausser un sourcil interrogateur. Car, elle ne pensait pas que sa bonne tête comme venait de lui dire l’homme l’aurait mise à Poufsouffle. Émettant le même son qu’auparavant, il n’y eut qu’un mot qui s’échappa d’entre ses lèvres :

- Serpentard.

Net et précis.

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Œdipe, non ?

Croisant et décroisant les jambes sur son siège, Meredith observait l’homme avec son regard d’absinthe, le jaugeant et ne lui donnant aucunement la satisfaction d’un réel sourire. Si un tel sourire apparaissait sur son visage, c’est qu’il était poli. Et, c’était suffisant. Amplement suffisant, face à un tel personnage qui commençait sérieusement à lui faire perdre son temps. Elle devait se plonger dans ses futurs cours de l’EMS, s’étant fait un planning préparatoire. Et cet homme, lui avait déjà fait perdre une bonne demi-heure avec ses questions intrusives.

- Auror.

Net et précis. Bis.

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?

- Les deux ?

Net et précis. Ter.

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !

Lorsque l’homme la libéra enfin de ses questions soporifiques, Meredith s’empara rapidement de sa baguette et disparut aussi promptement qu’elle était venue. Elle avait déjà perdu presque trois quart d’heures sur son planning d’études et c’était inadmissible.

Avez-vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Un Batteur violent. Un SP frigide. Où avez-vous connu le forum ?  Je vais bientôt faire partie des meubles ? Avez-vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Wep + mardi-manticore

Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Sujet ACTION :
— Pour une raison ou pour une autre (maladie, accident magique ou autre), vous devez passer un court séjour à Ste-Mangouste. Pourquoi ? Que vous arrive-t-il une fois à l'hôpital ? Décrivez votre aventure au cours d'un RP.

***

Dans la salle d’attente au mur vert anis, Meredith attendait. Assise sur une chaise et les jambes croisées, elle lissait machinalement les plis présents sur sa jupe noire d’écolière. Sa scolarité à Poudlard parmi les Serpentard venait de se terminer et à la rentrée, elle intègrerait les rangs de l’EMS. Optant alors, pour la filière « Auror ». Au grand désespoir de la femme blonde qui l’accompagnait. Fenella de Vermandois –Comtesse par ascendance familiale-, avait les bras croisés sur sa poitrine et le talon obsédant qui martelait le sol de cette salle d’attente, dont elle avait voulu éloigner sa seule et unique fille, le plus longtemps possible. Vu la beauté envoûtante de la mère, il était facile de s’imaginer la fille qui en était le portrait parfait. Pour la plantureuse et venimeuse Fenella, Meredith était une puissance gâchée. Qui par pur esprit de contradiction propre à l’engeance maternelle, avait préféré garder le nom de ce « père moldu » et intégrer Poudlard, plutôt que Beauxbâtons. L’affront ultime.

- Tu es bien sûre que c’est ce que tu veux, Meredith ? Insistait sa mère, tout en plantant ses iris glacés dans ceux d’un vert absinthe intense, qui ne cillaient nullement.

Regardant droit devant elle, sans pour autant répondre à sa génitrice, l’ancienne Serpentard ne jurait que par son rendez-vous pris à Sainte-Mangouste, une semaine plus tôt. Juste après le dernier ASPIC, celui qui allait sceller son avenir, dont elle avait déjà tracé les grandes lignes. Là encore, sa mère avait voulu mettre son grain de sel en mettant tout en œuvre pour que sa fille devienne comme elle et envisage une carrière de Mannequin de mode sorcière. Être reconnue et idéalisée, c’est ce que sa mère faisait quotidiennement, vu son ascendance notable. Depuis des générations, le sang de Meredith Hawthorne brillait par ce pouvoir d’attraction nimbé de mystères qu’était celui de demi-Vélane.

- Je suis sûre mère. Avait-elle en dit en plantant ses prunelles vertes teintées d’une lueur farouche et intrépide. C’est bien vous qui avez insisté pour venir, je ne vous ai pas forcée.
- Quelle grossière erreur ! A sacrifier ainsi, un tel pouvoir ! Par Lilith, tes aïeules te renieraient, si elles le savaient ! S’exclamait-elle furieuse, en plein milieu de la salle d’attente, sous les regards interloqués de la patientèle. Ses gestes et son visage figé par la colère, ne lui rendaient pas justice.

Fenella de Vermandois, était enlaidie par l’aigreur et l’agressivité qui étaient en train de la consumer tout entière.

- Reprenez-vous mère. Avait-elle stipulé avec un claquement de langue réprobateur. Le Médicomage, ne va plus tarder.

Poussant un long soupir de soulagement, Meredith s’était mise debout et saluait avec un grand sourire, l’homme immense qui lui faisait face. La carrure de l’homme à la peau d’ébène était impressionnante et il devait faire au moins trois têtes de plus qu’elle, tant et si bien qu’elle avait du mal à garder son regard rivé sur lui. Derrière elle, la jolie blonde entendait pester sa mère et un petit sourire satisfait venait d’orner ses lèvres maquillées à l’entente de ce petit bruit. Le bel homme lui offrit un sourire et d’un geste de la main, l’invita à la suivre dans son bureau. C’est bel et bien seule que Meredith pénètre dans l’espace réservé à l’auscultation. Lorsqu’elle s’assoit de nouveau sur le fauteuil en face du grand Médicomage, elle recroise ses jambes, une nouvelle fois. Mais, ne lisse plus les quelques plis de sa jupe.

En face de son regard d’absinthe, se trouve une petite boîte. Tour à tour, elle observe le colosse et la petite boîte en bois, qu’elle hésite à ouvrir. En soufflant longuement, ses mains aux ongles manucurés s’avancent vers l’objet, qu’elle ouvre d’un claquement sec. A l’intérieur, sur une petite couverture de velours rouge, se trouvait un bracelet en argent, représentant un serpent. Le détaillant longuement, elle pouvait en apprécier la si belle facture, les écailles minutieuses et les pupilles émeraude. Sans hésiter cette fois-ci, elle en orna son fin poignet gauche et l’observa sous tous les angles. Il était enfin là, ce bracelet qui était l’inhibiteur de son pouvoir d’attraction envers les hommes. Se levant brusquement de sa place assise, elle voulut embrasser cet homme qui lui octroyait un moyen de contrecarrer ce qu’elle considérait comme un maléfice plutôt que comme une réelle bénédiction.

Sortant du bureau du Médicomage, avec un sourire apaisé sur ses lèvres, Meredith était confiante pour l’avenir. Et, elle n’aurait pas l’impression de galvauder sa réussite au sein du parcours d’Auror qu’elle compte entamer à la rentrée.