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When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos

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Magda Debusschere

Magda Debusschere


MOLDU
Ce n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique.

MOLDUCe n'est pas la magie qui fait qu'un être est magique.
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MessageSujet: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Mer 26 Aoû 2020 - 13:20

Il s’agissait d’un rare matin ensoleillé à Londres. La chaleur et les rayons du soleil qui s’introduisaient par la fente des rideaux de la mezzanine lui léchait le visage et l’épaule, qui était seulement vêtue d’une minuscule bretelle laquelle tenait bien mal la légère camisole que la jeune mère devait à présent porter pour dormir. Son petit bras était enserré autour d’un ventre bien découpé et son visage reposait paisiblement sur le torse qui appartenait à ce ventre. Si la scène avait été décrite par un grand romancier, on aurait dit qu’un sourire dansait même sur son visage. Or, la néerlandaise dormait, paisiblement certes, mais elle ne souriait pas. Encore endormie, elle bougea un peu en enfouissant plus sa tête contre Athos et en raffermissant sa prise. Elle était franchement bien ainsi réfugiée contre l’homme qu’elle aimait et qui l’aimait en retour. Un sourire commença en effet à danser sur ses lèvres, alors qu’elle sortait peu à peu d’un rêve pour entrer dans son rêve éveillé. Magdaleenjte avait voulu prendre son temps, faire les choses bien, reconnecter doucement avec le père de son enfant, un jour à la fois. Elle avait tenu quelques jours, mais son bonheur avait vite pris le dessus de sa raison et vu le comportement irréprochable de son, conjoint (?) – c’est ce qu’on était lorsqu’on avait un enfant et qu’on s’aimait non? – elle avait vite cédé à la confiance et commencé à déménager de sa chambre à la mezzanine, non sans se dire qu’Athos s’était vraiment donné le beau jeu en s’appropriant l’étage du dessus. Ça avait commencé par une nuit d’adolescent, où ils s’étaient laissés au pas de sa porte à elle et où en parfait gentlemen – se sachant en probation – il lui avait offert ce genre de baisé passionnel qui virait votre monde à l’envers et qui ne saurait mettre fin à la phrase, puisqu’il donnait irrésistiblement naissance au prochain chapitre. Elle avait bien tenté de dormir, cette nuit-là, mais cela avait été impossible. Elle s’était donc comportée en adulte et avait fait ce qu’il y avait à faire pour vaincre l’insomnie : montée les escaliers et rejoindre la source de ses tourments. Ce n’avait pas été à reculons cette fois-ci, ni contre son meilleur jugement. Au contraire, pour la première fois en plusieurs mois, son cœur, sa raison et son désir avait été en parfaite harmonie. Elle n’avait plus dormi en bas, depuis. La main de la néerlandaise s’éveilla et caressa tendrement les abdominaux de son homme, un doigt à la fois, une ligne à la fois, descendant toujours un peu plus bas, passant du doigt à la main entière. Les lèvres de la jeune femme baisèrent le côté du pectoraux le plus près, lâchement, alors qu’elle le sentait sortir lui aussi des bras de Morphée. Avec un peu de chance, la matinée leur serait clémente. Avec un peu de chance, ils s’exprimeraient une fois de plus avec leur corps qu’ils s’aimaient, et pas qu’un peu. La main de Magda se dirigeait lentement dans l’exact opposite direction de sa tête, qu’elle étirait à présent vers le haut afin d’embrasser la mâchoire d’Athos et de lui sourire de ses petits yeux encore endormis. « Bon matin » murmura-t-elle dans sa langue maternelle, entre deux baisers. Alors qu’on aurait pu penser que la pièce ne pouvait déborder plus d’amour, une petite tête frisée s’invita à toute vitesse et fit exploser le cœur de la mère, qui ramena sa main bien haut et se redressa sur son coude. « Ma’ ! Pa’! » oui, le cœur de la néerlandaise éclatait et se répandait probablement dans toute la pièce, elle était on ne pouvait plus comblée – quoiqu’il aurait pu leur laisser trente minutes de plus. « Bébé » dit-elle tendrement alors qu’il courait les rejoindre sur ses petites pattes. Elle lui offrit une main pour l’aider à monter sur le lit et il vint aussitôt se réfugier entre eux, prenant lui aussi la place de choix qu’était le torse de son père. Sa petite tête était appuyée sur le cœur d’Athos, alors que sa main d’enfant caressait maladroitement le visage de sa mère. Magda sourie tendrement, posa un bisou sur les doigts de Tobias, puis passa une main maternelle dans ses boucles qu’il portait brune c’est-temps-ci. La jeune mère suspectait que c’était pour mimiquer son père, ce qui la faisait encore une fois déborder d’allégresse et qui rendait les sorties plus simples. L’amoureuse leva le regard vers son partenaire pour lui offrir à lui aussi un bisou, sur la joue, et lui murmura coquinement « il faudra penser à se mettre un réveille » car être parents et amoureux à la fois n’était pas toujours simple. « Ma’, Pa’! » le petit gigottait entre eux, probablement en quête de leur attention. Magda reposa donc sa tête contre l’épaule d’Athos et fit à son gamin un bisous esquimaux qui le fit pousser d’un rire cristallin.
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Athos Greyson

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NEUTRE
Le silence est une opinion.

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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Mer 26 Aoû 2020 - 19:09

Le matin n’avait jamais été le royaume d’Athos Greyson. Être de la nuit, fuyant presque le sommeil qui n’avait pour but que de ressourcer son cerveau et attaquer la journée d’après, il n’avait jamais été bien matinal. Mais depuis quelques jours - semaines ? - le voyou au grand coeur se surprenait à apprécier chaque réveil en douceur. Car quelle vision plus enchanteresse que celle qui l’attendait quand il ouvrait les yeux ? Quelles sensations plus exaltantes que sentir la femme qu’il aimait collée à lui, ses cheveux doux sur sa peau, ses doigts qui le parcouraient et le connaissaient par coeur ? Athos n’avait pas bien l’habitude du bonheur. C’était un objectif qu’il n’essayait plus d’atteindre depuis longtemps, à vrai dire, parce que c’était trop décevant. Mais là, ça y ressemblait franchement.

Lorsqu’il émergea doucement ce matin-là sous les assauts de ses caresses, Athos se surprit à penser qu’il méritait bien un petit jour de congés. De toute manière, ces derniers temps, il ne faisait pas d’heures supp, préférant largement passer ses nuits dans les bras de sa Magda qu’au Casino. Quitter l’appartement était difficile, mais il savait chaque fois qu’il reviendrait pour mieux l’y retrouver. Il avait été patient, du moins, le plus possible. Laissant le temps à la belle néerlandaise d’apprivoiser ses sentiments qui n’étaient peut-être jamais partis, lui délivrant quelques baisers sans trop en demander. Quand il avait, ce fameux soir, entendu les escaliers craquer sous ses pas pourtant bien légers, le sourire qui avait envahi son visage trahissait tout le bonheur qui lui emplissait le coeur. Et depuis, cette expression imbécile ne le quittait presque plus. Magda et Tobias étaient devenus le centre de son petit univers autrefois auto-centré. Preuve en était que c’était possible, qu’il pouvait faire cohabiter sa vie d’interdits et ces deux-là, ses deux amours.

Sa voix l’accueillit avec des accents d’Hollandie tandis qu’elle éveillait son désir sans mot dire. Il ouvrit un oeil, s’accoutumant au soleil qui baignait la pièce. Toute collée à lui, enamourée, à l’embrasser, il n’apercevait que des bouts d’elle. C’était bien suffisant. Il aurait tout le temps de la dévorer des yeux, tout le temps qu’elle voudrait bien lui accorder en le gardant près d’elle, dans sa vie, dans son lit, dans ses bras. « Bonjour toi… » Alors qu’il attrapait doucement son menton pour lui dire bonjour d’une toute autre façon, une mini voix criarde le fit retomber sur terre bien rapidement, et il enfonça sa tête dans l’oreiller, un peu dépité, mais avec toujours ce stupide sourire des jours heureux. Magda, maman lionne, maman habituée, était déjà sur le qui-vive, délaissant son amoureux pour l’autre amour de sa vie. Cet instinct qu’elle avait, et qu’il s’estimait incapable d’atteindre un jour, même avec tous les efforts du monde. Pourtant, son coeur avait éclaté en miettes en entendant son rejeton l’appeler Papa, à moitié en tout cas, car c’était là la plus belle sensation au monde. Pas le temps de souffler, le mini-eux était déjà sur le lit, tout occupé à faire ce que les enfants faisaient le mieux : séparer leurs parents pour prendre toute la place du monde. Athos sentit sa peau de bébé, son odeur toute neuve, tout contre lui, et souffla doucement en fermant les yeux pour en profiter. Ses bouclettes brunes lui chatouillaient le nez, et il retint un éternuement avant de lui baiser le crâne et de l’étreindre doucement, rapprochant Magda de son autre bras à moitié endormi par la nuit qu’elle avait passé dessus.

Athos échangea alors un regard avec sa belle, sa… comment pouvait-on dire ? Moitié. Sûrement, car avec elle, il avait la sensation d’être complet. Athos n’avait jamais eu besoin de personne avant. Il savait désormais que c’était là un doux mensonge. Sa phrase le fit rire, et il dessina des formes inconnues dans le haut de son dos avant de lui déposer un baiser sur le nez. « Qui aurait cru qu’il monterait si vite les escaliers ? » Ce gosse était un casse-cou né, et Athos était en réalité fier d’être le père d’un enfant si vif et débrouillard. Il tenait sûrement ça de sa mère. Quand il regardait Tobias, il voyait Magda, malgré le fait que leur ressemblance physique était d’autant plus flagrante quand il avait ses bouclettes couleur ébène.

Le petit protesta, agacé que ses parents jouent les amoureux plutôt que de s’occuper de lui. Athos joua avec une de ses bouclettes, se délectant de son petit rire d’enfant heureux tandis qu’il partageait un baiser du bout du nez avec sa mère. C’était sans nul doute la plus belle chose qu’il ait jamais vue. Nichant ses lèvres tout contre sa belle, pas bien loin de son oreille, il lui murmura alors ce qu’il n’avait jamais dit, jamais. « Je t’aime, Magda. » Ça avait été plus fort que lui. Là, à la voir aimer son gamin comme jamais, échanger ce geste d’une simplicité parfaite, ça avait débordé. Et jamais il n’avait été plus sûr de quoi que ce soit dans sa vie. Et avec le naturel propre à tous les mini-humains, qui avaient un sens du timing déplorable, Tobias décocha un coup de tête à son père tout chamboulé par sa propre déclaration. Pour le romantisme, on allait repasser. « Oui, oui, toi aussi, vilain jaloux ! » Le gamin étant déjà bien trop surexcité pour un matin, Athos s’amusa à le chatouiller pour voir ses mini-jambes s’agiter dans tous les sens dans les airs, et rire en choeur avec lui tandis qu’il se débattait comme un beau diable. Non, ce matin, il n’irait pas travailler. Ni cet après-midi. Ni peut-être même demain. Désolé, il avait des gens à aimer.


Dernière édition par Athos Greyson le Mar 22 Sep 2020 - 2:41, édité 1 fois
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Magda Debusschere

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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Jeu 10 Sep 2020 - 19:26

Magdaleenjte vivait un rêve éveillé sur lequel elle avait pourtant fait une croix il y avait de cela plusieurs mois. Elle acceptait à présent, et très tranquillement, que son futur ressemblerait peut-être plus à sa version d’utopie qu’elle ne l’aurait cru. Il semblait lui promettre plusieurs de ces réveils, matins après matins, aux côtés de ses deux hommes bouclés, le cœur léger et heureux. « Tu es vraiment surpris qu’il monte les escaliers? » avait-elle rétorquer au plus vieux des deux, toute sourire. Son rejeton pouvait tout faire, certainement, il grimperait sur le toit qu’elle ne serait pas surprise. Il était tête dur, blette, possiblement hyperactif, manquait définitivement de jugeotte et il était magique. Le tout était un cocktail surprenant et explosif. Son gamin rigola de son plus beau rire cristallin au milieu du bisou esquimaux et la mère ne peut retenir son rire à elle avant de poser un regard amoureux sur le visage d’Athos. L’écho de son rire ne l’empêcha pas d’entendre ce que le brun avait à exprimer. Les lèvres de la néerlandaise s’entrouvrirent légèrement, surprise, touchée, prête à lui répondre. Ce qu’elle ne fit pas, puisque son fils souhaita encore une fois être le centre de l’attention. Incorrigible. Les chatouilles père-fils la fit rire encore et elle se releva sur ses paumes pour mieux observer les deux gamins. Tobias atteint une note terriblement aigue qui fit grimacer la brunette et se tapoter l’oreille. Le rire ressemblait au cri ce qui en faisait un réveil un peu brutal, mais la belle n’y changerait absolument rien. Elle se perdit quelques instants à admirer ces deux êtres qu’elle aimait profondément, alors que les mots prononcés par Athos résonnaient à ses oreilles. Il l’aimait, et elle n’avait même plus à passer des nuits à se demander si tel ou tel geste qu’il posait signifiait qu’il l’aimait. Il venait de lui avouer, franchement, sans détour. Le cœur de la jeune femme était gros et comblé. Certains pouvaient penser que des mots signifiaient peu comparer aux actions, et c’était vrai, d’une certaine manière. Or, pour Magda, qui était tombé amoureuse de ce sorcier, bien malgré elle, alors qu’ils parcouraient le globe main dans la main, ces mots étaient importants. Ils étaient importants pour qu’ils vivent et entretiennent une relation adulte et saine. Elle avait passé trop de temps à se demander, jadis, s’il l’aimait et à se conforter par les actions empreintes d’amour qu’il posait. Jusqu’au jour où il s’était simplement fait la malle. C’était difficile de continuer à se raisonner après cela. Et c’était difficile de se réembarquer dans une relation avec le même homme, deux ans plus tard, sans craindre que le passer ne se répète. Savoir qu’il l’aimait était un réconfort, même s’il avait été plutôt implicite à cet égard. Réalisant qu’il allait probablement commencé à angoisser si elle ne disait rien – Athos n’en était pas un pour les confession sentimentale et si elle ne le confortait pas bientôt elle n’entendrait plus jamais ces mots si doux – la jeune mère posa sa main sur le ventre de Tobias, emprisonnant ses petites mains sous la sienne et le poussant sur le côté sans trop le ménager (c’est bon, les enfants c’étaient plutôt mou, pas de risque de blessures), puis se hissa sur une main, pris le menton du sorcier pour ramener son attention sur elle et l’embrassa. Son gamin protesta, Magda balaya sa main sur son visage ce qui le fit rigoler (aller savoir pourquoi), puis, toujours en tenant le menton de l’autre, elle lui dit « Je t’aime aussi, Gayson ». Espiègle, elle se pencha pour lui faire un bisou esquimau en souhaitant que son gosse retourne se coucher…À la place il se remis à protester, ce qui lui fit rouler les yeux. Elle se redressa et chatouilla à son tour son bébé « papa et maman vont installer une barrière devant leur porte, oui oui, comme ça ils vont pouvoir se faire plein de bisous avant de venir t’en faire, tu dois apprendre à patienter. » Évidemment, Tobias ne comprenait rien, il n’était qu’heureux de recevoir de l’attention. Elle le lâcha, puis sortit du lit et fit exprès d’exposer ses petites fesses en culotte à son copain en lui lançant un clin d’œil, juste avant d’enfiler un short. « Tu veux un café? » demanda-t-elle inutilement en regrettant un peu d’être sortie du lit, du cocon d’amour.
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Athos Greyson

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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Mar 22 Sep 2020 - 3:38

Alors qu’il partageait un énième moment de complicité avec son fils, Athos n’eut pas tellement le temps de cogiter sur ce qu’il venait de lâcher. C’était une bombe, une vraie, celle qui vous ravageait le coeur et le reste, qui déclenchait un auto-tsunami. Finalement, c’était sans doute le meilleur moment pour le lui dire, pour la première fois du moins. Pas d’instant solennel, pas de romantisme superflu, juste des mots qui débordaient à un moment du quotidien qui avait explosé son coeur plus fragile qu’on aurait pu croire. Un moment qui n’avait engendré aucun silence gênant, la faute à la tête dure de bébé hollandais qui était parfois moins tendre que son père, ce qui était quand même un comble. Le gosse lâcha un ultra-son, et Athos ferma les yeux, toujours surpris qu’une si petite chose puisse produire des décibels si hauts perchés. C’était étrange les gosses, et ça ne cessait de le surprendre, lui qui vivait dans un monde bien trop adulte depuis si longtemps. L’innocence du petit était une bulle d’air rafraîchissante dans sa vie de grand type blasé, que les années avaient salement blessé.

Décidemment, ce matin, les Debusschere semblaient vouloir se battre pour obtenir son attention, et son affection. C’était agréable, d’être ainsi le centre de leur monde, d’y avoir une place de choix. Il réalisait bien sa chance, réalisait qu’il avait étonnamment eu le droit d’en avoir une autre après avoir gâché la première, quand il était parti. Tobias n’était encore qu’à un stade embryonnaire, un secret bien gardé au chaud dans le ventre de sa mère. Sa culpabilité s’effaçait un peu, mais il regrettait toujours de n’avoir pas été présent les premiers temps. Mais il ne pourrait rien y faire, jamais. Aussi capitalisait-il sur ce qui comptait : l’avenir. D’un geste, Magda poussa le petit sans détour pour l’attraper, et lui délivra une réponse qu’il n’attendait presque pas, mais qui fit battre son coeur bien vite. OK, il y avait le surnom, ce pénible surnom dont elle ne se lassait pas mais ça n’était pas ça qui comptait. Il l’aimait, elle l’aimait, c’était presque trop beau pour être vrai mais putain, il avait envie d’y croire. Leur baiser eut une saveur tout à fait particulière, et la présence de l’agité n’y changea rien. Dommage toutefois qu’ils ne soient pas qu’à deux pour fêter la déclaration d’une manière qu’ils appréciaient tous les deux.

La remarque de Magda le fit rire. Une barrière ? Si seulement ça pouvait suffire ! « Il arrive à ouvrir des portes, grimper des escaliers… je suis sûr que dans un mois, il crochète des serrures en clignant des yeux ! » Ses mains calées sur les hanches de Magda, affairée à chatouiller leur progéniture, il déposa quelques baisers sur sa clavicule à portée. « À la prochaine sieste, tu les auras, tes baisers. C’est à toi de patienter… » Magda et Athos ne pouvaient plus se payer le luxe de la spontanéité, vive la parentalité. Et bien que la patience était une de ses vertus, ça lui manquait, la période où il pouvait déshabiller Magda n’importe où, n’importe quand, à n’importe quelle heure. Mais sans Tobias, elle ne serait jamais revenue. Sans Tobias, il ne serait pas aussi heureux qu’aujourd’hui. Et sans elle, aussi.

La voir se dégager du lui lui fit pousser un petit râle d’agacement surjoué, mais la vision de son magnifique cul dans la lumière le consola. C’était à lui d’être patient, aussi, hein. Tobias voulut se précipiter hors du lit pour rejoindre Mamaaaaaa, mais son père fut plus vif et l’attrapa pour l’attirer à lui et lui éviter une chute certaine. « Reste là toi… » Son regard ne quittait pas Magda, belle Magda, un peu provocante, superbe. « Va pour le café. » Athos avait changé un peu son rituel matinal désormais, retardant sa première cigarette pour profiter de petites étreintes sans l’odeur de nicotine qui lui collait à la peau. Mais le café, ça, c’était resté. Toujours, enfin. Elle descendit les escaliers, et Tobias retourna son nez mais Athos se chargea de la bouille boudeuse. Le calant contre lui, il chantonna un air sans parole, et comme souvent, sa voix apaisa le petit, qui vint poser sa tête contre lui et lui faire un câlin. Calmement. Wow, ça faisait du bien. Les yeux clos, Athos apprécia le moment tout en continuant à fredonner sa petite mélodie improvisée, tandis qu’il sentait la tête de son bébé bouger contre lui au rythme de la musique. Un futur petit musicien ? Oh, qu’est-ce qu’il aimerait ça, lui qui avait récemment dépoussiéré sa guitare pour recommencer à jouer, un peu.

Après une minute ou deux, sentant que le gamin s’agitait à nouveau, Athos sortit du lit, enfilant un pantalon par dessus son boxer avant d’attraper son fils déjà debout sur le lit, et de descendre les escaliers jusqu’à la cuisine où il retrouva Magda. Tobias était grimpé sur ses épaules, le chevauchant comme un Sombral. « Huuuuuuuuuuuuuue ! » cria-t-il, enthousiaste, l’éperonnant en tapant sur ses pectoraux découverts. Ce petit avait une passion pour les bestioles en tout genre, c’était fascinant. Une fois arrivé à destination, il le posa par terre sans dire un mot, alors que le petit tirait sur son pantalon pour remonter. « Enco’e !  » Non bébé, il allait falloir apprendre à patienter, comme disait maman. L’ignorant royalement, Athos se glissa derrière le dos de Magda, son bébé à bouclette rivé à sa jambe, et l’enlaça doucement en lui calant un baiser dans le cou. Le meilleur endroit du monde. « Désolé, je ne pouvais pas attendre plus longtemps… » Oh, il ne parlait du café, vous vous en doutez. « Je viens de prendre une grande décision, au fait. » Au delà du fait qu’il s’était déclaré ? Ça commençait à faire beaucoup, non ? Un sourire qu’elle ne put voir se dessina sur ses lèvres. « Je suis à vous toute la journée. Et à toi toute la nuit. » Ses affaires pouvaient attendre. Son monde ne s’arrêterait pas de tourner parce qu’il décidait de prendre une journée de congés. La première depuis de longues, longues années. Parce qu’enfin, il avait une bonne raison de ne pas chercher à s’occuper en fuyant la douceur de son foyer. Car c’était là qu’étaient les rires de son fils, et les bras de Magda.
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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Mer 28 Oct 2020 - 14:28

« Crocheter les serrures? » avec humour, la jeune mère poussa un soupir de dépit. Seigneur, elle avait toujours su qu’avoir un bébé ce n’était pas une partie de plaisir, mais un bébé ninja c’était une toute autre paire de manches, surtout lorsqu’elle-même ne jouissait pas des mêmes habiletés que le rejeton. « Ton sperme magique devrait vraiment venir avec un gros avertissement clignotant rouge ‘Attention, problème’ » se lamenta-t-elle en ouvrant et fermant les mains pour mimer le clignotement auquel elle faisait référence. C’était de l’humour, bien entendu; la néerlandaise ne changerait pour rien au monde sa réalité tumultueuse, ni ses hommes. Elle les quitta d’ailleurs pour se rendre à la cuisine – bien qu’Athos n’était pas un grand mangeur le matin, Tobias, lui, mangeait comme un troll et il ne se gênait pas pour exprimer sa faim qui le tiraillait H24, selon sa mère. Magda sauta les deux dernières marches, un énorme sourire plaqué sur son visage et s’offrit même une petite tourniquette ponctuée d’un gloussement excité : Athos Greyson l’aimait, et elle n’avait pas eu à le déduire de son comportement. Son idiot de baby dady le lui avait dit franc jeu, explicitement. Ils faisaient du chemin, réellement. La brunette n’aurait jamais imaginé, même pas dans ses rêves les plus fous, que quitter son ignoble père et sa patrie, lui apporterait un si grand bonheur. Elle s’était limitée à espérer quelques nuits de sommeils en paix, tout au plus.

Efficace, la jeune femme s’afféra à remplir la cafetière d’une main et à démarrer une casserole d’eau pour décongeler une purée pour le gamin. Ses deux démons bouclés ne lui donnèrent que peu de minutes de répit – elle ne s’en plaignait pas – et un sourire encore plus grand s’étira sur ses lèvres à l’entente des pas et cris qui se rapprochaient rapidement. Elle pouffa lorsqu’elle comprit que son fils prenait son père pour un cheval, mais ne se retourna pas, leur laissant leur petit moment. De la main droite elle plopa le contenant de vitre dans l’eau bouillante et de l’autre attrapa le contenant de café qui était prêt pour le verser dans deux tasses. Lorsque le corps d’Athos se plaqua contre son dos, que ses bras forts s’entourèrent autour de sa taille et que ses douces lèvres se posèrent contre la peau sensible de son cou, le cœur de Magdaleenjte gonfla à un point où elle crut qu’il allait exploser. Elle pencha la tête pour lui exposé complètement son cou et quémander ainsi plus de baisers et fermi les yeux pour profiter encore un peu plus du moment. Ses petites mains lâchèrent la cafetière pour venir se refermer sur les avant-bras de son conjoint et ainsi scellé leur étreinte. Elle serait resté ainsi de longues minutes, à l’aimer, tout simplement.

Les paroles qui suivirent finirent de lui exploser le cœur et la jeune femme se tortilla dans l’étreinte de son amoureux pour se retourner et lui faire face. Elle prit le temps de glisser ses bras autour de la nuque de celui-ci et de cambrer un peu le dos non seulement pour bien plaquer le bas de son corps contre celui d’Athos, mais également pour le regarder dans les yeux. Le bonheur qui émanait du visage de Magdaleenjte n’avait rien de subtile. « À nous toute la journée? Vraiment? – un éclair de malice passa – à ma merci? Je peux faire tout ce que je veux de toi? » Avoir un gamin était parfois une torture, surtout pour de jeunes gens aussi passionnés qu’eux, qui avaient stupidement perdu déjà plus de deux ans à s’imposé une distance insensée. « Forcer son enfant à faire une sieste à 8h45 c’est acceptable? » plaisanta-t-elle en se levant sur le bout des orteils et en décrochant un bras pour s’appuyer sur le comptoir et se donner un peu plus de hauteur avant un plaquer un joli bisou à l’homme qu’elle aimait et qu’il l’aimait aussi – youpi – en y mettant plus de langue que le permettait l’heure matinal. Magda souffla contre ses lèvres un autre « je t’aime » avant de se laisser retomber sur ses talons et de retrouver un regard qui se voulait innocent. « Ton café est prêt ».
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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Dim 8 Nov 2020 - 5:02

Les capacités magiques insoupçonnées de leur gosse était devenues une source de plaisanteries intarissables pour Athos, qui adorait faire tourner sa moldue en bourrique. Certes, il doutait que cet enfant sache déverrouiller les portes avec les sorts avancés qu'il lançait pour les verrouiller - la paranoïa impliquait de savoir se protéger, n’est-ce pas ? - mais Magda ignorait encore tellement de choses sur leur monde qu’il s’en donnait réellement à coeur joie. Evidemment, en retour, il se prit une vanne qui commençait à sérieusement lui taper sur le système, mais ne l’avait-il pas un peu mérité ? En vérité, entendre parler de son sperme trois fois par jour, ça commençait à devenir lassant, et même s’il n’y avait pas grand chose pour le gêner, il faudrait qu’il lui en touche deux mots quand même car elle n’avait aucun filtre, et en présence d’une tierce personne, c’était tout de même un peu délicat. « Mon sperme fait des beaux bébés, point. » Histoire d’avoir le dernier mot, même si avec Magda, c’était presque mission impossible. Elle pouvait râler autant qu’elle voulait, Athos savait qu’elle ne regretterait jamais qu’il lui ait fait cet enfant, malgré les premiers mois de sa maternité où il avait été absent. Il était là maintenant. Il n’allait nulle part.

Une chevauchée plus tard, donc, Athos retrouvait sa moldue qu’il aimait désespérément au point de lui avoir dit, et sans ressentir la moindre peur en le formalisant de la sorte. Le sorcier était un homme qu’on ne pouvait brusquer au risque de le voir détaler à toute vitesse, et la patience de Magda avait été récompensée en cette douce matinée du mois d’août. Calé tout contre elle, à s’enivrer de son odeur dont leurs draps étaient imprégnés, jamais le farouche Greyson ne fut plus sûr de ses sentiments envers elle. Un rire doux s’échappa de ses lèvres alors qu’elle réclamait silencieusement plus de baisers, qu’il lui offrit avec délectation, évidemment. Et quand sa bouche se détacha enfin de sa peau pour lui garantir qu’il ne partirait pas de la journée, la réaction toute spontanée de Magda lui mit plus de baume au coeur encore. Les yeux rivés aux siens, il l’écouta se réjouir de la décision qu’il avait prise et déposa un baiser sur son nez alors qu’il devinait déjà quelles intentions se cachaient dans son regard qui en disait long. « Tout ce que tu veux… » s’amusa-t-il à répéter de sa voix chaude pas encore tout à fait réveillée.

Aggripé à son pantalon qui commençait dangereusement à descendre sous les assauts de ses petites mains, Tobias essayait de rappeler à ses parents qu’il existait et que non, la proposition de sa mère n’était pas entendable. Athos délaissa d’une main Magda, l’autre toujours posée dans le creux de ses reins, et ébouriffa les cheveux du petit qui râla de cette attention insuffisante. « Il y a des potions qui existent pour ça, mais je dois que ça soit moralement acceptable… » plaisanta-t-il avant qu’elle ne l’embrasse avec une fougue qui lui donna envie de l’embarquer sur son épaule pour la traîner dans la douche, le lit, n’importe où où leur rejeton ne pourrait pas débarquer. Mais non, il fallait être raisonnables, rai-so-nnables, un adjectif qui convenait bien peu aux désirs d’Athos en règle générale. À bout de souffle, il accueillit son deuxième je t’aime de la matinée avec un sourire, sans lui donner de réponse toutefois. Les siens seraient sans doute plus rares, mais pas moins précieux, pas vrai ?

Harcelé par son gosse énervé qui avait fait descendre son pantalon au point qu’on apercevait à demi son boxer, Athos soupira fort et se décolla de Magda à contre-coeur avant d’attraper le petit bouclé en remontant sa ceinture au passage. « Je préférerai que ça soit toi qui me déshabille… » glissa-t-il vraiment bas à l’oreille de sa hollandaise avant de prendre vraiment des centimètres de distance et de leur servir deux tasses d’une main, car il fallait apprendre à en avoir une immobilisée quand un bébé se pendait à votre cou façon koala. « Merci. » répondit-il à sa gentille phrase tandis que Tobias s’amusait à lui tirer sur ses mèches ébouriffées en baragouinant en hollandais. Cela ne le perturbait pas plus que ça, soit dit en passant. « Bon, quelle couleur les murs aujourd’hui ? » lança-t-il d’un air malicieux en attrapant sa baguette qu’il avait glissée dans la poche arrière de son pantalon par réflexe. Tobias tapa aussitôt dans ses petites mains, habitué à ce rituel matinal. « Geel, geel ! » scanda-t-il de sa petite voix perçante. Ça, Athos savait ce que ça voulait dire. « Les murs sont déjà jaunes, bébé. » lui répondit-il en calant son front sur le sien et en mimant des gros yeux qui n’étaient pas fort impressionnants tandis que sa baguette tournoyait entre ses doigts sans qu’il ne réalise vraiment.

Finalement, il reporta son attention sur Magda, belle Magda, sublime Magda. Et dire qu’on avait failli la lui arracher quelques semaines plus tôt. Et dire qu’elle aurait pu disparaître sans savoir jamais ce qu’il ressentait pour elle. C’était un sujet qu’ils n’abordaient jamais, sans doute était-ce une erreur. Car cette agression avait eu un impact sur eux, évidemment, et le taire était une bêtise sans nom. Athos n’avait jamais avoué que cela l’avait impacté au point de s’éclater la main un matin - Razvan avait rafistolé ses phalanges avant qu’il ne rentre - ou de l’empêcher de trouver le sommeil. Magda ne savait pas qu’à chaque fois qu’elle sortait, il ressentait une véritable angoisse, logée dans son ventre. Son cerveau fatigué avait mis longtemps à trouver une solution, une solution évidente qui plus est. C’était la matinée ou jamais de lui offrir, même s’il craignait de faire planer le spectre de ce traumatisme sur une si parfaite matinée. Il fallait tourner les choses joliment. Ne pas lui faire plus peur que ce qu’elle devait déjà ressentir. « Magda, il faut qu’on parle… » commença-t-il une fois la couleur des murs changée, d’un ton faussement grave qu’il désamorça la seconde d’après. « De cette façon que tu as de toujours parler de mon S.P.E.R.M.E. » épela-t-il en jetant un regard appuyé à Tobias, qu’il n’avait pas envie d’entendre prononcer ce mot un jour. Enfin, pas tout de suite du moins. Amusé, il glissa ensuite une phrase dans l’oreille de son petit bien perplexe. « Toby, va chercher ton Kelpie pour mama. » Surexcité, le gosse demanda à rejoindre le sol, miracle, et fonçant dans sa chambre où Athos avait planqué la petite boîte dans le ventre mou de la peluche qu’on pouvait ouvrir avec une zipette. Une fois la petite tête bouclée disparuz, Athos en profita pour attraper à nouveau Magda et la coller contre lui. « Si tu me promets de ralentir les vannes là-dessus, il est possible que je trouve un autre moyen de te faire sourire très, très vite. » Bien sûr de lui, le Athos. Pourtant, intérieurement, il crevait de peur à l’idée que son cadeau envoie deux très mauvais messages. Mais après tout, s’il ne prenait pas de risques maintenant, alors quand ?
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Magda Debusschere

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MOLDU
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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Dim 6 Déc 2020 - 15:39

Magdaleenjte avait dans ses yeux les étoiles d’une femme et d’une mère comblée, amoureuse de son homme comme de son enfant. La voix rauque matinal de son amant éveillait la jeunette bien plus que le café qui l’attendais dans sa tasse ne le pourrait. Disons qu’elle était heureuse que son Tobias ne soit pas encore à l’âge de babiller des « eww » à chaque fois que ses parents se tenaient à moins de dix centimètres l’un de l’autre. Ça leur faisait au moins ça de répit, et avec un gosse comme le leur, on prenait toutes les victoires qui passaient. En tout cas, dans la catégorie du self-control, ils étaient tout aussi mauvais l’un que l’autre – c’est ce que faisait deux ans de manque – et quand ce n’était pas elle qui se montrait coquine, c’était lui qui l’implorait à demi-mot de lui arracher ses vêtements. Du moins, c’était ce qu’elle traduisait de l’anglais qu’il lui susurrait. La néerlandaise se contenta donc de porter sa tasse de café encore fumante à ses lèvres en fixant la ceinture du pantalon qu’Athos venait tristement de remonter, camouflant une partie du V que son gosse avait, dans un rare élan de générosité, exposé à son regard gourmand à elle. Malgré toute la passion qu’elle pouvait avoir pour le père de son enfant, rien ne déclenchait autant d’étincelle que de voir la complicité qui se tissait encore plus entre les deux hommes de sa vie. Les regarder ainsi appuyer leur coco l’un contre l’autre était une précieuse vision. Vraiment. Elle continua donc de les observer en silence, en sirotant son café dans lequel elle avait évidemment mis trop de sucre. Parlant de la décoration intérieure, une personne normale aurait probablement eut le tournis devant autant de jaune canaris – c’est d’ailleurs ce qu’elle disait sans cesse à son sorcier – mais elle appréciait secrètement cette touche de soleil qui nourrissait son énergie à elle. Le jaune les envahie un peu trop lorsque Tobias, dans un éclair de génie, plissa le nez et colora ses boucles soyeuses du même jaune. Sa mère recracha un peu de café dans sa tasse en s’étouffant de rire, cette teinte n’avantageait personne, pas même le gamin le plus mignon d’Europe. Elle espéra qu’il se ravise rapidement, mais ne lui pipera pas mot, voulant qu’il fasse librement les choix qui voulait. Son rire se coinça dans sa gorge à l’instant qu’Athos lui déclara devoir lui parler et une angoisse à laquelle elle ne s’attendait pas la pris au ventre. Qu’avait-il donc à lui dire de si grave? Il venait pourtant de lui formuler sa flame, Magda avait cru que tout était pour le mieux…et elle ne s’était pas trompée. Gayson était con, elle éclata de rire en posant la main sur son cœur qui s’était emporté. « Magique » ajouta-t-elle du tac au tac pour compléter la qualification de sa semence alors qu’il complotait à l’oreille de sa progéniture. « Mais? » regarda-t-elle incrédule son gosse se faire la malle, « tu lui as dit quoi pour qu’il change de pièce? » elle devait rêver. Athos était vraiment un magicien…

La jeune mère fut suffisamment agile pour poser rapidement sa tasse sur le comptoir derrière elle et ainsi libérer ses deux mains pour mieux répondre à l’étreinte de son brun, sous la ceinture duquel elle vint coincer ses petites mains. Juste en haut des intéressantes fesses de son amant, afin de bien le sécuriser contre elle. Collés-collés, ils étaient. « Je pensais qu’après seize heures…tu sais, de…travail – ça aussi il en avait marre d’en entendre parler, elle le savait bien – j’avais gagné de droit de parler à ma guise de ton ...sperme (elle chuchotta le mot en rigolant) » Magda posa un bisou sur le biceps d’Athos, lâche de se lever sur la pointe de ses pieds. « Mais d’accord » lui concéda-t-elle la victoire. La brunette aimait taquiner, mais elle ne voulait pas non plus l’achaler. Elle décrocha une de ses mains pour la poser sur le comptoir derrière elle et s’hisser un peu plus pour lui coller un autre bisou, sur la joue cette fois, juste avant de lui murmurer à l’oreille « tu vas me faire un gâteau au chocolat ». Son estomac faisait déjà des galipettes, possiblement aussi bruyante que les pas de l’enfant qui revenait à la course, aussi vite qu’il était reparti. La jeune mère ne pu s’empêcher de poser sur son bébé un regard des plus tendres. Tobia les percuta de plein fouet et enserra leur jambe de ses petits bras, voulant sans doute faire partie de l’étreinte familiale. La brunette lui ebourriff donc les cheveux puis se recroquevilla pour lui poser un bisou sur le front. «
Ik houd van je » ce à quoi il répondit « ik ook ».
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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Mer 23 Déc 2020 - 2:47

Magique oui. La précision de Magda suite à la conversation sérieuse qu’il entendait avoir lui fit lever les yeux au ciel sans même qu’il ne le contrôle parce que vraiment, tout ça l’usait plus qu’il ne voulait bien le montrer. Heureusement, son aptitude à faire obéir son gamin prit vite le dessus sur le comique de répétition, et Athos afficha un air franchement satisfait qui laissait éclater toute sa fierté mal placée. « Les pouvoirs ne se trouvent pas que dans une baguette, ma chère… » lâcha-t’il, énigmatique, plutôt content d’avoir réussi son coup et de se retrouver avec sa belle moldue en tête-à-tête, malgré tout l’amour qu’il ressentait pour son gamin. Au fond de lui, la peur lui enserrait le ventre alors qu’il s’apprêtait à offrir quelque chose empli de sens, mais Magda l’étreignit et ça, oh ça, ça faisait fondre ses angoisses à tous les coups.

Alors qu’elle s’évertuait à remettre ses sujets de prédilection sur la table, Athos attendit en faisant un peu la moue qu’elle se décide à lui promettre de se calmer là-dessus. De toute façon, même si elle n’en faisait rien, il aurait cédé, c’était comme ça. Son obstination ne savait résister face à ses mimiques adorables. L’amour rendait parfois un peu bête, c’était ainsi. « Merci… » répondit-il dans un souffle alors qu’elle se faisait plus grande pour embrasser sa joue, et lui susurrer une suggestion inattendue à l’oreille. Il aurait préféré qu’elle lui dise des mots qui impliquaient une autre gourmandise. « Crois-moi, ce serait un cadeau réellement empoisonné. » De sa vie, Athos n’avait jamais rien cuisiné de plus compliqué que des pâtes. Connaissant ses propres talents, il profitait de celui des autres en leur lâchant quelques noises pour se nourrir, point. Mais Magda et la nourriture, c’était toute une histoire. Il ne comprendrait jamais cette obsession, parce que malgré la faim qu’il avait ressentie dans ses jeunes années de galère, la bouffe n’avait jamais été un réel réconfort dans sa vie. Il préférait d’autres plaisirs, à vrai dire.

Le cercle familial se réagrandit bien vite, et Athos observa le tendre échange entre sa douce Magda et leur fils avec un sourire qu’on aurait pu qualifier de niais. Au passage, il déroba la peluche au gamin occupé, et en extrait la boîte qui se cachait en son ventre alors que l'attention de Magda était focalisé sur leur petit bouclé. Merde, comment faire pour ne pas donner l’impression que c’était une demande en mariage ? N’ayant pas trouvé la réponse à cette question, il glissa l’écrin dans sa poche pour ne pas que Magda s’affole en la voyant. « Hum… Magda, écoute. » Athos affichait désormais un air tout à fait sérieux, et passa une main dans ses cheveux comme il faisait chaque fois qu’il était mal à l’aise. Rendant son Kelpie au petit, celui-ci commença à faire galoper la bestiole sur tous les meubles de la cuisine - tant pis pour la gravité - leur accordant un petit instant de répit. Délicatement, le sorcier passa ses mains sur les épaules de sa si jolie compagne.  « On a jamais vraiment parlé de ce qui s’est passé en juillet. Et je ne veux pas t’y forcer, je te promets. » Il lui délivra un sourire tendre en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Mais je ne veux pas non plus que tu aies peur. Jamais. » En réalité, c’était lui qui crevait de trouille chaque fois qu’elle sortait, mais Athos refusait de reporter ses angoisses sur elle. « Et je ne peux pas te promettre de te protéger, mais j’aimerais au moins te montrer, enfin, te rassurer, tu… » Athos soupira. Lui qui était si doué avec les mots, qui avait retourné cette conversation 241 fois dans sa tête au moins, donnait là le plus piètre des discours. Dans la panique, il sortit la boîte de sa poche et l’ouvrit devant elle, sans grand romantisme à vrai dire, dévoilant un magnifique petit anneau argenté avant d'enchaîner très vite pour éviter qu’elle ne se fasse des idées. « Grâce à ça, toi et moi, on sera liés. » Merde. Foireux ça. « Si tu appuies fort avec ton pouce, je saurais que tu as besoin de moi, et je transplanerai pour être à tes côtés. » Nouveau moment de gêne, nouveau passage de sa main pour l’instant vierge de tout bijou. Depuis quelques années, Athos avait troqué la bague de Flora contre un bracelet qui ne le quittait presque jamais. « C’est un enchantement que j’ai créé, enfin… J’aimerais que tu la portes, si tu veux bien. » conclut-il en lui jetant un regard empli d’incertitude. Lui d’habitude si sûr de tout… C’était l’effet que Magda avait sur lui, souvent. C’était aussi le reflet un peu triste de sa nouvelle vie, où quittant sa rassurante solitude, Athos s’inquiétait désormais pour deux autres vies que la sienne.
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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Mer 30 Déc 2020 - 2:12

Magdaleenjte Debusschere aimait ce con, tout comme elle aimait l’agacer en le couvant d’un regard qui scintillait de malice et de tendresse. Elle était ainsi faite, elle communiquait à sa manière, Athos communiquant certainement à la sienne. Leur étrange, quoiqu’évidente paire la contentait. Il faisait d’ailleurs craquer ses ovaires en ce moment même avec à faire son paon bien fier, entre autre. Peut-être devraient-ils en concocter un autre. Furtive pensée qui taquina son imaginaire le temps d’un instant, alors que leur Tobias était si agréable et serviable en ce bon matin. Une illusion, elle le savait. Voir une mascarade. La jeune mère eut envie de l’attraper pour le chatouiller sans retenu, mais Athos mis un freint à son plan à s’adressant à elle d’un sérieux qui lui retourna le cœur et déclenchant une pointe d’angoisse qu’elle n’était pas consciente d’avoir enterrer profondément. Bien qu’ils soient parents et responsables de la vie d’un fragile (bon pas si fragile, en toute franchise) petit être, les amants n’avaient que rarement échangés sérieusement. Ils excellaient plutôt dans l’art de la taquinerie et du non-verbal, couplé à la patience d’ange qu’avait la néerlandaise envers son américain et l’entichement de celui-ci qui le rendait plus flexible qu’il ne l’était vraiment. Ceci dit, leur histoire non-traditionnelle jouait également dans la balance, puisqu’ils ne s’étaient en fait connus qu’en période de lune de miel. Gayson s’était poussé en voleur avant qu’ils n’en sortent, la laissant justement sur une brève conversation trop sérieuse et sur l’issue de laquelle elle n’avait eu aucun contrôle. « Oui? » demanda-t-elle en se relevant doucement alors que son cœur battait trop vite. Juillet? Ce juillet. Sa jambe. Une puissante vague de soulagement l’envahie et permis à son cerveau de chasser l’angoisse qui avait ressurgie, se rappelant la précieuse déclaration qu’il lui avait offerte ce matin. Elle n’avait pas à s’en faire, même si refaire confiance venait avec son lot de petites attaques de paniques.

Le sujet que le père de son enfant proposait n’était néanmoins pas le sujet de prédilection de Magdaleenjte, laquelle faisait de biens grands efforts pour l’éviter, puisqu’étrangement, Athos semblait avoir ajouter son attaque à la longue liste de choses pour lesquels il s’en voulait d’avoir brillé par son absence. La néerlandaise ne lui en voulait pas, ni pour juillet, ni pour les deux dernières années et elle espérât qu’il se pardonne dans un avenir proche. Lorsque les doigts de son conjoint effleurèrent son oreille, la brunette fut prise d’une nausée, comme à chaque fois qu’elle s’autorisait à penser à ce matin du 2 juillet 1978. Si elle n’en parlait pas, c’était également pour se préserver elle-même, le croyait-elle.

Sans le savoir, Athos, dans toute sa nervosité, fut parfait pour replacer son estomac et balayer les sombres images qui s’étaient réinvitées dans son esprit. Un sourire incrédule gagna même ses lèvres. Il lui faisait quoi là, Gayson? La jeune femme se mordit fortement la langue pour s’empêcher de s’esclaffer devant tant de maladresse – ce qui était plutôt inhabituel chez son homme – et le laisser compléter son discours dont elle décida d’ignorer la fin pour le moment. « Tu dois mettre le genou par terre » lui dit-elle ponctué d’un regard insistant et d’un coup de tête directif. « Avant d’accepter, on doit se mettre d’accord que je ne porterai pas le nom de ‘Gayson’ » Magda s’amusait comme une gamine et l’inconfort de son copain ajoutait au délice. « Athos Debusschere, ça le fait très bien » poussa-t-elle sa plaisanterie en tendant la main, lui présentant bien son annuaire gauche. « Je veux bien qu’on soit liés » termina-t-elle sans attendre qu’il ne glisse de bague pour entourer ses bras autour de son cou et y enfouir son visage. Au bout d’un moment, et plus sérieusement, la néerlandaise murmura un « merci » sincère en resserrant son étreinte. Elle se sentait déjà plus légère de savoir qu’il pourrait accourir tel un preux chevalier, ou presque. « Lorsque j’aurai la force de parler de juillet, c’est à toi que je le ferai, o.k.? » murmura-t-elle alors que sa gorge se coinçait et qu’une légère panique faisait palpiter son jeune cœur. Elle avait choisi de bâtir une vie avec le sorcier. Il était la personne la plus significative dans sa vie – outre Tobias, qui ne comptait pas, étant un demi-homme baveux – c’était à lui qu’elle souhaitait arriver à se confier. Il était son partenaire. Magda ne l’avait pas encore lâcher, à croire qu’il était plus aisé de communiquer sans échanger de regards. « Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui nous avons des fiançailles à célébrer. » L’humour avait toujours été son refuge.
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MessageSujet: Re: When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos When you're in love, you wake up a little happier in the morning | Magdathos 129196351Dim 10 Jan 2021 - 4:06

Son coeur battait si fort que l’arrêt cardiaque semblait proche. Cela faisait tout de même beaucoup pour une seule matinée. Mais quel moment aurait été plus parfait que ce matin-là pour confier à Magda ce bijou qu’il se trimballait depuis des jours ? Sauf que les mots qui allaient avec étaient pitoyables, bredouillants, et ne ressemblaient en rien à Athos. Toute sa confiance en lui s’était évanouie, alors qu’il aurait pu, simplement, déjouer le sous-entendu en insistant dessus. Mais voilà, toujours à se battre avec sa propre culpabilité, Athos trouvait ça cruel de s’amuser sur la notion d’engagement alors même que c’était ce qui l’avait fait fuir des années avant. Magda ne lui en tenait pas rigueur, disait-elle. Mais lui n’arrivait pas à s’accorder le pardon, et c’était peut-être même pire encore. Toujours à se flageller, il ne remarquait même pas à quel point il avait grandi, évolué depuis, car il aurait pu choisir tant d’autres choses plutôt qu’une bague. Mais c’était là le bijou le plus pratique, le plus accessible, et le pudique sorcier avait fait fi de ses peurs pour privilégier l’option la plus sécurisante.

Inquiet comme tout, comme jamais même, Athos guettait les réactions de Magda, son sens de l’observation lui étant cette fois plus utile que jamais. Mais l’implication émotionnelle empêchait sa tête, son corps, son coeur, de fonctionner correctement. Et ça tambourinait dans sa poitrine, dans sa tête aussi, comme si ses tempes battaient un tempo diabolique et intenable, que ses doigts n’auraient pu suivre sur les cordes d’une guitare. Il avait perçu une inquiétude quand il avait parlé, à demi-mots, de l’attaque. Était-elle inquiète pour autre chose ? Avait-il tout fait foirer, comme il avait été à deux doigts de le faire lors de leur emménagement avec son histoire de mezzanine ? Comment un homme aussi doué avec les mots pouvaient autant les perdre face à la femme qu’il aimait ? C’était insensé. Fort heureusement, l’expression de Magda changea bien vite, et il n’arriva pas bien à décoder ce qui se passait avant qu’elle ne parle. D’ailleurs, totalement flippé, Athos prit sa première phrase avec un sérieux terrible qui le fit frôler le malaise. Et puis après, vu son insistance, il comprit vite qu’elle se moquait, ce qui aurait franchement pu le détendre si elle n’avait pas parlé de nom, et associé son propre prénom à son nom hollandais. Athos se tendit aussitôt, lui qu’on avait déjà forcé à changer d’identité une fois. Lui qui refusait d’ailleurs que le nom de Greyson ne se transmette, à son fils, à une femme, à qui que ce soit. Il oublia de respirer, mais l’air revint tout à coup quand Magda l’encercla de ses bras, et lui dit les mots qu’il avait besoin d’entendre. Le temps passa, lent, instant vraiment profond et chargé de sens alors qu’Athos resserrait son étreinte et enfouissait son nez dans ses cheveux défaits. « Merci. » prononça-t’il lui quasi en même temps qu’elle, comme s’ils étaient parfaitement sur la même longueur d’ondes. Ça semblait être le cas. Et c’était beau.

Alors qu’il lui semblait être impossible de prononcer un mot de plus, pas nécessaire non plus d’ailleurs, Magda brisa à nouveau le silence d’une voix étouffée et un peu triste. Athos déposa un baiser tendre sur sa tempe et remonta sa main entre ses omoplates pour la serrer encore plus, d’une étreinte qui se voulait rassurante. « D’accord. » répondit-il d’une voix calme, car si Magda avait besoin de temps, alors jamais il ne la forcerait à parler avant qu’elle ne soit prête. Il le lui avait promis, après tout. Mais l’humour étant la défense privilégiée de sa belle, elle fit vite dériver le sujet, réinsistant façon running gag, comme souvent, sur le possible quiproquo qui avait été évité, mais qu’elle se sentait le besoin de souligner. Athos soupira, mais avec le sourire cette fois. « On célébrera tout ce que tu voudras quand ton fils sera endormi. » Oui, quand c’était pour faire un demi-reproche, c’était son fils. Et quand il faisait des choses chouettes, c’était le leur. Car Athos aussi savait se montrer taquin quand il voulait. Et ce qu’il voulait, à ce moment précis, c’était effectivement célébrer un moment fort dans les bras de sa douce Magda. « Je t’aime. » C’était sorti tout seul, une déclaration nichée dans un murmure. Deux fois en une matinée, voilà qui faisait de cette journée une date qu’aucun des deux n’oublierait.
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