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| L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE | |
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Auteur | Message |
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Stubby Boardman NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 685 | AVATARS / CRÉDITS : ★ MIKA | SANG : ★ Chaud bouillant
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Mer 17 Fév 2021 - 11:18 | |
| Il était temps de porter le toast. Stubby monta sur scène accompagné de Ronan Malone qui lui donna sa coupe comme s’il était son valet. Le chanteur rumina d’exaspération, forcé de demeurer malgré tout courtois. Il lui aurait bien balancé son champibulle à la figure ! Le verre avec ! Il n’en fit rien et le laissa faire le discours. L’ensemble de l’assistance but. Stubby ne fit que semblant. Une minute plus tard, à peine, un cri de douleur retentit dans la salle. Un homme tomba au sol. Sentant qu’un drame était en train de se produire, Stubby pâlit à vue d’œil. Les images du Festi’Witch lui revinrent en tête. Son cœur battit plus fort. Une voix glaçante et mortifère se fit entendre. Elle le fit trembler. Mais il était calme. Trop calme pour que cela ne soit pas inquiétant. Le pas peu assuré, il descendit de l’estrade tandis qu’Archie vint à lui, véritablement paniqué. Stubby n’entendait qu’un mot sur deux. Sur ordre de son ami, il laissa tomber sa coupe qui s’éclata au sol. « Archie, je veux partir. Je ne veux pas rester là. » lui supplia-t-il presque d’une voix tremblante. Les larmes lui montaient aux yeux. Il ne pouvait pas supporter un nouveau drame. C’était trop pour lui. Il cherchait Jules du regard. On y lisait la panique, la peur. Des aurors étaient là. Mais il s'en fichait. Il voulait juste partir. Il valait mieux accéder à sa demande avant qu'il n'explose. Stubby, c'était actuellement une cocotte-minute. |
| | | Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Mer 17 Fév 2021 - 14:51 | |
| Wilda souffrait le martyr entre les bras d'Evan. Le plus gros de la foule état sorti dès les issues avaient de nouveau été ouvertes, mais le brun ne s'en était même pas rendu compte. La voix sortie d'outre-tombe non, d'ailleurs, n'avait pas trouvé d'attention chez lui. Il ne l'avait même pas entendue. Il était focalisé sur la jeune femme qui gisait dans ses bras. Son cerveau tournait si vite, cherchait des solutions rapides, sous la main. Ce fut la voix de Carina qui l'extirpa de ses pensées, de sa rage et de son désarroi en le faisant revenir dans le monde réel. Sainte Mangouste, le plus vite possible. Maintenant. Evan porta la jeune femme dans ses bras et se précipita dehors : il ne pouvait pas transplaner dans cette foutue galerie d'art, alors il devait sortir et vite. "Ça va aller Wilda, on va à Sainte Mangouste." lui dit-il d'une voix douce, tentant de la rassurer autant que de se rassurer lui-même. Une fois à l'extérieur, il sorti de nouveau sa baguette et cette fois, transplana direction l'Hôpital sorcier. Une fois arrivé entre les murs de l'institution, il se dirigea vers la première blouse blanche qu'il vit. "Elle a été empoisonnée, je ne sais pas par quoi, mais il faut que vous fassiez quelque chose" dit-il très rapidement, ne prenant aucune pause pour respirer. "Soignez-là je vous en prie, il faut qu'elle arrête de souffrir..." supplia-t-il en confiant Wilda aux médecins. Il la regarda partir avec l'équipe médicale, se maudissant de ne pas avoir menti en disant qu'il était de sa famille pour l'accompagner plus loin. Tant pis, il ne bougerait pas de toute façon, il attendrait des heures s'il le fallait, dans cette salle d'attente... |
| | | Ronan Malone COTÉ DU MALLa méchanceté s'apprend sans maître. | HIBOUX POSTÉS : 171 | AVATARS / CRÉDITS : Daniel Brühl | bloodywondersden | SANG : Né-moldu.
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Mer 17 Fév 2021 - 19:23 | |
| Ronan semblait pétrifié, humilié, sidéré. Il tenait entre ses doigts de génie les morceaux de toile qui pendouillaient pendant que Meredith s'occupait de l'abruti qui avait cru bon de tomber en traversant son oeuvre. La seule perspective de devoir rembourser le sorcier japonais qui lui avait acheté la toile le rendait malade. Pas tant parce qu'il tenait à son argent, Ronan n'était pas vraiment une pince. Mais plus parce qu'il avait passé des heures à le convaincre de lui faire confiance, des heures à lui dire que cette exposition serait paisible pour ses toiles. Que nenni. Nollan commença à lui faire la conversation, comme s'il était d'humeur, après avoir perdu un tel joyaux : "Pourquoi le serais-je ?" répondit-il à brûle-pourpoint, "Je suis un sorcier paisible moi Nollan. Je peins et c'est tout. Par ailleurs, j'étais facilement atteignable sur scène et devine quoi ? Je vais bien !". Ah ça, il était agacé, car quitte à ruiner son vernissage, autant qu'on lui colle un sortilège entre les deux yeux, bande d'incapables ! "Je te garantis que je vais porter une plainte au Ministère " - oui, il était procédurier - "parce que cette exposition aurait dû être encadrée par des Aurors. Les temps ne sont pas sûrs, que je sache". Il avait les boules. Mais vraiment. |
| | | Marlene McKinnon* ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1201 | AVATARS / CRÉDITS : © Thx Agathe | SANG : ⊰ Mêlé
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Jeu 18 Fév 2021 - 18:41 | |
| Le côté prof d’Octavius, Marlene aimait bien. L’audience qui l’écoutait avec attention manqua le défilé des sorcières et sorciers qui continuaient à se presser dans la galerie, ne se rendit pas compte de la coupe qu’on lui glissa entre les doigts. Ce n’était pas seulement que le sorcier parlait gouache, c’était l’enthousiasme qu’il y mettait. Certaines personnes savaient lire les œuvres, Marlene faisait plutôt partie des personnes qui savaient lire leurs pairs. Si cela était vrai, que le sentiment que nous éprouvons devant un tableau se trouve bien souvent le reflet de notre personnalité, alors Octavius était de ces sorciers qui méritaient d'être connus et écoutés.
Ronan Malone délivra alors à son public un discours, dont personne ne se souviendrait, pas même de son caractère insipide.
#Dé 1 pour la chance :
1, 2, 3 : Les lèvres sont distraitement trempées dans la coupe et la réaction est foudroyante. Un troisième son cristallin enchanta les oreilles des convives amadouées par le silence avant que le terrible cri de souffrance de Wilda n’invite les autres coupes terrifiés des fugueurs à rejoindre le plancher à leur tour. Marlene s’était également écroulée, aussi mollement qu'un morceau de chiffon. 4, 5, 6 : Un cri de banshee résonna et Marlene fixa instinctivement son regard dans celui univoque de son confrère plus expérimenté. Ils étaient attaqués. L’ancienne griffonne chancela une courte seconde avant de déposer sa coupe sur un petit présentoir, pour mieux sortir sa baguette, le coeur battant.
« MORAN ! MORAN ! POWELL ! » criait une autre voix. « Qu’est-ce que … qu’est-ce qu’on fait ? ». La situation dépassait totalement l’une des dernières recrues de l’Ordre du Phénix dont la voix couinait dans la pagaille comme celle d’une souris acculée. Ce n’était pas comme le jour où, filant Broderick Moroz dans la nuit, ils étaient tombés sur deux mangemorts en embuscade. L’ennemi, en ne tirant aucune baguette, avait semé le pire des chaos. La plupart des sorciers se vautrèrent comme la houle d’une vague sur les portes avant que la première personne sensée ne les rouvre. En apercevant au même instant deux silhouettes, le sang de la sorcière ne fit qu’un tour. Luzia Ozores, non loin de laquelle gisait un corps qu’elle ne pouvait que deviner, sans oser le regarder, et Lyra Yaxley. Elle avait déjà croisé la baguette avec la marraine de la galerie, sous une apparence empruntée, à un rassemblement de sang purs où fourmillaient les mangemorts. Marlene leva sa baguette contre l'ancêtre désarmé et aurait peut-être, bêtement, tiré un stupéfix à vue ... si la voix glaçante de leur ennemi n’avait pas balayé son bête courage de griffonne au même instant.
Marlene dirigea à la place sa baguette vers une porte de service et l’ouvrit à la dérobée d’un simple alohomora. « PAR LA ! IL Y A UNE AUTRE SORTIE PAR LA ! » sans besoin de sonorus pour que la rumeur se répande petit à petit aux oreilles des sorcières et sorciers dont certains en queue de bouchon changèrent enfin de direction. « LUZIA ! FUIS JE T'EN SUPPLIE ! ». Malgré son ton autoritaire, la sorcière tremblait de tout son corps et la couleur de son teint était aussi peu enviable que celle de la diva du rock terrorisé en cet instant.
#Dé 2 pour l’instinct :
1, 2 : Des cris terrifiés s’élevèrent de l’autre côté de la porte peu de temps après que les premiers badauds la franchirent. La plupart des sorciers alertés revinrent instinctivement sur leur pas, la sorcière blonde s’y engouffra au contraire. Trois corps gisaient dans la ruelle derrière la galerie, trop ensanglantés pour que Marlene y reconnaisse le visage des serveurs. La sorcière se trouvait bien près de s’évanouir, coupe empoisonnée ou pas, quand elle retrouva Octavius. Elle lui délivra à toute vitesse l’information avant d’ajouter un mot de terrible augure. « Octavius, je crois que ça ne fait que commencer … il faut envoyer un patronus aux autres, on est trop peu ! ». 3, 4, 5, 6 : Marlene ne décèle rien du tout.
Dernière édition par Marlene McKinnon le Jeu 18 Fév 2021 - 20:12, édité 19 fois |
| | | Le dé
| HIBOUX POSTÉS : 6929 | SANG : Hasardeuse
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Jeu 18 Fév 2021 - 18:41 | |
| Le membre 'Marlene McKinnon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Le dé ' : 5, 1 |
| | | Hermes Nott MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 147 | AVATARS / CRÉDITS : Vianney / Ava by jenesaispas / Icons by Renegade, Code by Drake | SANG : Pur, de toute évidence
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Jeu 18 Fév 2021 - 19:20 | |
| L’heure approchait et avec elle, l’excitation.
Corban faisait toutefois une distraction passable en attendant que résonnent dans la galerie les cris terrifiés des invités ciblés. Il fallait bien s’amuser un peu, après tout, car la vie était ainsi faite. Le sérieux des grands moments se mêlait parfois à la futilité d’un instant. Ce soir, des choses sérieuses allaient se produire, et les talents de tragédien du sang-pur allaient pouvoir s’exprimer avec un public somme toute en proie à une panique qu’il pourrait imiter sans peine. Oh, qu’il avait hâte, de jeter un regard aux corps effondrés avant de fuir comme le bel éploré qu’il savait être.
En attendant, donc, Corban. Le jeune éphèbe était pendu à ses lèvres comme s’il était un dieu, alors qu’il ne faisait qu’en porter le nom. Agréable sensation s’il en était, pour un homme aussi amoureux de l’amour des autres. Yaxley lui désigna un indésirable, Hermes suivit son regard. Il ne savait pas qui était ce garçon, mais il leur lançait un regard bien mal intentionné. Mécréant. Pour qui se prenait-il à les regarder de la sorte ? « Ne fais pas attention à eux… » Reporter l’attention vers lui, voilà qui lui importait plus que de critiquer l’allure négligée de cet effronté qui faisait peine dans son costume bon marché. De sa voix douce, il allait donc confier ses jolis projets avant d’apercevoir l’ancêtre. Son attitude changea un peu, mais rien de comparable à celle du petit-fils qui semblait… déçu ? Hermes retint in extremis un sourire, avant l’aveu terrible et un peu vulgaire du jeune blondinet. Pareille déclaration montrait bien qu’il produisait toujours cet indescriptible effet sur lui, mais en public, voilà qui avait tout pour le mettre mal à l’aise.
Fort heureusement, il fut l’heure pour l’artiste de seconde zone de prendre la parole. Parfaite distraction pour éviter d’avoir à répondre à cet adjectif qui semblait si éloigné de lui. Ce qui l’excitait, clairement, c’était ce qui allait se passer. « Trinquons à la suite prometteuse de cette soirée… » Un souffle, au creux de l’oreille de la jeune âme influençable, pour étendre son emprise encore un peu. Et puis, tout à coup, un cri. Un bref instant, il ferma les yeux pour se délecter de ce son qui lui déclencha le plus agréable des frissons. Un cri pur, féminin, empli de douleur. Il aurait soupiré de plaisir dans un moment plus privé. Mais non, mieux valait réagir comme on attendait de lui. Rouvrant ses yeux sombres, il lança à Corban un regard entendu, avant que ses traits n’expriment une terreur toute feinte. « Qu’est-ce que… ? » Ses pieds le portèrent vite vers la sortie alors que sa main attrapait le coude de Corban, froissant le tissu au passage, pour l’entraîner à sa suite. Son regard tomba sur l’héritier Powell au sol, mort sans doute. Voilà qui ferait couler de l’encre, et pas de sa plume à lui. Mais pas le temps de profiter, il fallait suivre le mouvement. Il y avait du monde, une foule paniquée et oh… Quel grand moment. Hermes n’était pas bien fan du poison, cette méthode somme toute lâche mais la théâtralité de l’instant, le drame parfaitement exécuté, voilà qui le ravissait. Il atteignait déjà les portes quand la voix du Maître vint le saisir, le ravir, l’emporter. D’un geste machinal, il se retourna pour voir s’il était là, mais rien. Rien d’autre que des visages déformés par la peur. Quelle délicieuse vision.
La foule se dispersait dehors, et Hermes stoppa sa cavalcade, fixant Corban d’un air faussement inquiet. « Tu vas bien ? Tu n’as rien ? » Il fallait donner aux autres ce qu’ils attendaient, après tout. Ses mains étreignirent ses épaules, les serrant un peu comme pour vérifier qu’il était bien là, intact. Quelle mascarade. « Sont-ils morts ? Sont-ils… » Lâchant le jeune sang-pur, il porta la main à sa bouche, comme terrifié. Lui qui avait découvert le corps de ses parents, il fallait bien prétendre que la mort l’avait traumatisé. C’était en soit le cas, mais pas celle-là. Pas celle-là, non. Son autre main avait glissé sur son bras, précisément là où se cachait sous le tissu la marque qu’ils partageaient tout deux. « Rentrons, d’accord ? Il faut que… J’ai besoin d’être seul. » L’instant d’après, il le serrait dans ses bras, prêt à lui délivrer un message qu'il serait le seul à entendre. « Viens donc demain au manoir. Et sans chaperon. » Une seconde après, il le lâchait et sortait sa baguette, prêt à fuir les lieux du crime. Alors qu’il disparaissait, seul un regard aiguisé aurait pu voir le clin d’oeil qu’il lui adressa, à la toute dernière seconde. |
| | | Lyra Yaxley COTÉ DU MALLa méchanceté s'apprend sans maître. | HIBOUX POSTÉS : 60 | AVATARS / CRÉDITS : Concha Valesco- Crédit :Agathe | SANG : Pur produit de l'union d'un Lestrange et d'une Avery
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Sam 20 Fév 2021 - 22:06 | |
| La doyenne des sangs purs ne comprenait pas que cet événement, organisé par un artiste raté, puisse attirer autant de monde. Et pourtant, le monde était bien au rendez-vous et empêchait la veille – dont la vue baissait, il fallait bien l’avouer – de trouver son arrière-petit-fils. Après tout, c’était peut-être mieux pour lui car à l’instant où elle le verrait, elle risquait de se transformer en furie, en harpie ou en bannie. Dans la salle, elle remarqua Miss Stomby. Elle se dirigea vers elle pour lui demander si elle n’avait pas vu ce gnome de Corban. En marchant vers elle, elle observa les toiles de l’artiste. Pouvions-nous vraiment appeler ça des toiles ? Si vous vouliez son avis, on devrait appeler ça des gribouillons. « C’est peint par un elfe ? » demanda-t-elle à l’héritière de la maison des stomby lorsqu’elle arriva à sa hauteur. L’elfe de maison en question monta ensuite sur scène pour porter un toast. Des ventes aux profits des blessés de la guerre. Il voulait jouer philanthrope pour ramasser encore plus de gallions. Une technique qu’elle connaissait bien. Une fois le discours terminé, Lyra replongea son attention sur la brune ténébreuse. « Très chère, avez-vous vu Corban ? » lui demanda-t-elle tout en scrutant l’assemblée, pas si prestigieuse, du regard. Un cri strident se fît entendre puis un autre. C’était la panique à bord. Le corps de ce traite de Moran Powell gisait sur le sol détruisant au passage une toile. Elle n’était pas plus moche comme ça. Peut-être même bien meilleure. La célèbre poursuiveuse des harpies se tordait aussi de douleur. Visiblement certains verres étaient empoisonnés et les victimes triées sur le volet. La Yaxley n’était pas inquiète, elle ne risquait rien. Puis une voix se fît entendre. Celle du seigneur des ténèbres. Un frisson d’excitation parcouru tout le corps de la veille sorcière. Elle était bien trop veille pour rejoindre les rangs du seigneurs des ténèbres mais sinon elle l’aurait fait. Ce moment lui rappelait cette époque où elle se tenait aux côtés de Gellert Grindelwald. Nostalgique elle repensait à toute les grandes choses qu’ils avaient accomplis ensemble. Elle rêvait de voir le seigneur des ténèbres réussir la où Grindelwald avait fini par échouer. Elle regardait avec dédain les gens s’agiter, paniquer. De quoi avaient-ils peur ? S’ils étaient du bon côté de l’histoire, ils n’avaient rien à craindre. Comme elle ! Elle finit par apercevoir Corban, en compagnie de Hermès Nott qui l’attrapa par le coude. Cette vision lui glaçait le sang. A plusieurs reprises, lors de mondanité, elle avait pu observer la façon dont Corban regardait l’héritier des Nott. Ce regard n’avait rien d’amical et c’était intolérable. Etait-ce pour fricoter avec lui, qu’il lui avait fait faux plan ? Sans même prendre la peine de dire au-revoir à Selena, elle se lança à leur poursuite. Elle arriva dehors au mauvais moment. Elle vit l’héritier des Nott laisser glisser sa main le long du bras de Corban avec une délicatesse que seuls des amants s’offraient avant de le serrer dans ses bras. Une étreinte qui failli donner une crise cardiaque à la mégère. Ce qu’elle redoutait depuis l’enfance du bambin était donc réel. Son arrière-petit-fils était un déviant, un dépravé. Attiré par les corps des hommes. Hermès Nott avait beau être un sang-pur. Il était un homme. Il devait donc disparaître de la vie de Corban qui devait trouver une épouser et assurer la descendance des Yaxley. S’il le fallait, elle se chargerait de le faire disparaître et retrouver ses parents.
La vielle sorcière s’avança vers son petit fils et lui donna un coup de canne dans les tibias. « A compter d’aujourd’hui Corban, je vous interdit de fréquenter Hermès Nott. » . Son ton était grave. Son regard aussi. « J’espère que personne d’autres que moi, ne vous a vus ! Vous auriez ruiné le nom des Yaxley» poursuivit-elle autant humiliée, qu’indignée. « Je vous promets Corban, que si je vous surprends à nouveau avec lui, je m’assurerai qu’il ne puisse jamais plus vous approcher. C’est clair ?» dît-elle en insistant sur jamais, pour lui faire comprendre qu’elle était prête à le tuer ou en tout cas le faire tuer s’il le fallait. |
| | | Multiface II
| HIBOUX POSTÉS : 38 | SANG : Celui qui vous conviendra.
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Dim 21 Fév 2021 - 12:51 | |
| - Spoiler:
Comme je pouvais m’y attendre, celui qui était mon meilleur pote, n’était pas réceptif. Pire encore, son air bourru était à l’image de ce qu’il avait vécu comme outrage lors de cette exposition. Je ne comprenais pas cette affiliation qu’avait l’Artiste avec son Œuvre. Comme, je ne percutais pas comment Blondie, pouvait prétendre à rester avec un type pareil. Je connaissais Ronan Malone, depuis des années, et, il n’était pas franchement le meilleur quand il s’agissait d’établir des relations amicales. On était meilleurs amis, sans trop savoir comment, au final. Et dire, que je m’étais inquiété pour lui, n’était pas un mensonge. Il n’avait peut-être pas été visé personnellement, comme il portait à le croire. Mais le lieu avait été choisi, des invitations envoyées. Et dans tout ça, il y avait eu des traîtres. Qui avaient dû s’échapper depuis belle lurette. Et ça, ça me foutait encore plus les boules, que le Peintre qui me rage dessus pour deux morceaux de toiles encore viables qui se battent en duel. Fixant mon ami de longue date, j’avais laissé Meredith et son acolyte s’occuper du bel au bois dormant, pour me recentrer sur lui. Sur l’Américain, qui tout comme moi, avait débarqué à Londres un beau jour. Lui, pour vivre de son Art et moi, pour autre chose. Alors, quand ça ruminait pour de la peinture, franchement pas ouf, ça me mettait hors de moi. - Parce que. Ces temps sont sombres. Commençais-je tout en continuant de l’observer. Longuement. Ça, je l’entends très bien que tu vas bien. Mais rien n’empêche que tu aurais pu boire dans l’une des coupes et finir … dans un état plus qu’inquiétant.L’ancien Serpent-Cornu était hors de lui. Tout comme je commençais à l’être. L’ancien Womatou que j’étais, était en train de rugir à l’intérieur. Ça montait. Graduellement. Jusqu’à ce qu’un léger rire s’échappe d’entre mes lèvres. Il était sérieux ? - Attends … Si t’es si procédurier comme tu le prétends, pourquoi t’as pas envoyé un courrier au Ministère ? Pour que ton expo, soit encadrée par tout un groupuscule d’Aurors, sous couverture ? Parce que là, tu me prends pour un con et j’aime pas ça, Ronan. Le ton doux, mais les iris ambrés devenus féroces. C’est ton Assistante qui m’a envoyé un hibou, parce qu’elle sentait que ça sentait le roussi.On se calme. Je suis pas allé faire de la relaxation dans un temple bouddhiste pour rien, à ce que je sache. - Reprenons. T’as rien, c’est le principal. Mais t’as rien vu de suspect ? Rien qui t’a sauté aux mirettes ? Rien qui a attisé ton flair ? Des personnes qui n’avaient pas été invitées et qui sont venues quand même ? Honnêtement, je m’attendais encore à me faire vilipender salement. Connaissant, le personnage. Néanmoins, je n’avais pas fini mes investigations. Il y avait encore du monde présent et Blondie et son pote, allaient m’apporter quelques précisions, sur ce flou purement et simplement artistique. |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Dim 21 Fév 2021 - 18:51 | |
| ▬ Ah, te voilà, s'exclama Luzia, heureuse de retrouver Moran. Ce dernier s'excusait platement pour son retard. ▬ Tu es tout pardonné, assura l'Espagnole, je ne suis là que depuis quelques minutes.
Il était vrai qu'il ne faisait pas chaud et elle avait resserré sur elle les pans de sa cap, ce qui n'avait pas échappé au jeune homme. Une fois dans la galerie, ils se laissèrent envelopper par la douce chaleur. Il y avait du monde, mais rien d'oppressant. La soirée n'avait pas encore réellement débutée. Moran glissa une coupe dans les mains de Luzia. ▬ Ça va très bien. Je suis à fond dans mon mémoire sur les plantes magiques médicinales, ça me prend un temps fou.
Elle ne tenait pas à entrer dans les détails, mais l'herbologie était particulièrement complexe. Luzia devait retenir des planches et des planches de schémas et connaitre les utilisations médicales de ces plantes. Si certaines étaient communes et maîtrisées par Luzia depuis Poudlard, d'autres étaient délicates à mémoriser.
▬ Sinon, rien de spécial. Ah si, Darius a rencontré mes parents, il y a de semaines. Je ne sais pas s'il te l'a dit. Tout s'est bien passé ! Tout le monde, jusqu'au grand frère Ugo avait apprécié la gentillesse et l'humour de Darius. ▬ Et toi, fit Luzia en entraînant Moran vers les peintures écarlates, tout roule ? Elle savait Moran très occupé à jongler entre différentes contraintes, et le savait parfois très fatigué.
Ils papotèrent ainsi devant les toiles, acceptèrent de nouvelles coupes de la part d'une serveuse guère plus âgée qu'eux. Le discours d'inauguration commença et, en se rapprochant de la scène, Luzia aperçut Marlene, à qui elle lança un enthousiaste salut de la main. ▬ Il a l'air d'avoir un sacré melon, l'Artiste, plaisanta Moran à ses côtés. Luzia pouffa et se concentra tellement pour ne pas faire de bruit qu'elle n'entendit pas ce que Moran ajouta. Elle comprit pourtant qu'il avait laissé sa phrase en suspens et se tourna vers lui, intriguée. Il avait le visage crispé et laissa tomber sa coupe qui se brisa avec éclat sur le sol. Puis, comme au ralenti, presque avec grâce, Moran sombra et s'étala de tout son long par terre, crevant au passage une toile.
▬ MORAN ! Luzia avait hurlé, les mains tendues vers lui, puis s'était agenouillée à ses côtés, le secouant sans ménagement. Elle ne se rendit pas vraiment compte que, autour d'elle, d'autres personnes étaient atteintes du phénomène similaire à Moran. Elle eut la présence d'esprit de lui lever les jambes - peut-être était-ce un simple malaise vagal ? - mais rien n'y fit. Alors, glaçant le sang de Luzia dans ses veines, une voix redoutable résonna dans la Galerie comme une menace. Luzia tiqua au mot de "victimes". Elle était persuadée que Moran respirait encore, mais malgré ses efforts, ses yeux demeuraient clos, son teint pâle en harmonie avec le sol de marbre. Du mouvement. Une jeune femme s'agenouillait aux côtés de Luzia et semblait connaître Moran. Experte, elle tâta la jugulaire de l'Ecossais et se lança dans un massage cardiaque tonique. Luzia retrouva ses esprits : ▬ À l'aide ! UN MÉDECIN PAR ICI ! À L'AIDE !! La jeune femme, pourtant, décida de transplaner avec Moran sans demander l'avis de Luzia, qui resta, sonnée, dans la galerie, fixant l'endroit où se tenait Moran quelques secondes plus tôt. Une terreur incroyable naquit dans sa poitrine quand elle se rendit compte qu'elle l'avait laissé filer avec une inconnue. Dans sa panique, elle entendit Marlene l'appeler : ▬ LUZIA ! FUIS JE T'EN SUPPLIE !
Elle croisa le regard de son amie et y lut la panique la plus franche. Alors, saisissant sa baguette, Luzia transplana aux côtés de Marlene. ▬ Je reste avec toi, ou nous partons toutes les deux, fit-elle à Marlene sur un ton tremblant mais qui n'appelait aucune contestation. Longueur : 573 mots |
| | | | Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Lun 22 Fév 2021 - 9:49 | |
| L’Art et toutes ses facettes. Corban Yaxley en maîtrise certaines et en rejette d’autres. Virtuose dans l’art de manier son violon au doux nom de Lipinski et de savoir jouer du piano, grâce à la patience de Madame Flint. En revanche, l’art pictural lui est sensiblement indifférent. Surtout, quand les grandes toiles exposées n’ont aucune âme. Si ce n’est celle qu’a voulu montrer l’Artiste, en y versant des litres de peinture écarlate. Le jeune frère d’Addison Yaxley, y préfère l’art que l’on qualifie de figuratif. Beaucoup plus enclin à la compréhension qu’un vulgaire trait de pinceau jeté au hasard sur une toile. Qui plus est, certaines personnes n’y ont pas à leur place, s’il en juge par le comportement odieux d’un lourdaud en costume, qui se veut soudainement élitiste. Le regard olive le foudroie, pour son impertinence, lui rappelant à son bon souvenir, les quelques stigmates claires qui colorent ses mains de plébéien.
L’attention ainsi détournée, est vite recentrée sur Hermes Nott. Qui, par de sages paroles, l’invite à ne plus y faire grand cas. Aucun traître, ne mérite un regard de leur personne, après tout. Hochant la tête, le jeune blond platine sourit à son ancien camarade de maisonnée, pour qui il possède une révération sans nulle autre pareille. Quelque chose du domaine, de l’adoration. Totalement à l’opposé de sa mère-grand qui vient de faire son apparition dans la Galerie, avec un air revêche et une propension à punir son odieux petit-fils, qui a préféré transplaner rapidement et passer une partie de sa soirée avec l’Héritier Nott, plutôt que de rester à converser avec l’aïeule de la famille Yaxley. Le grand frère, aurait dû être là. C’est sa mission, d’Héritier des Yaxley, finalement.
- Trinquons, Hermes. Trinquons. Commente avec sa petite voix douce, le jeune frère d’Addison Yaxley, dardant son regard olive sur la silhouette de Ronan Malone. Prêt à les assommer avec un discours.
Discours qui se stoppe bien vite, sous les mugissements de l’assemblée. Une sonorité odieuse et coercitive à la limite de l’insupportable. Mais, qui affirme une seule issue : les Autres ont manœuvré avec une certaine aisance. Vibeke a réussi à faire un Polynectar sûrement efficace, et les deux sbires n’ont pas failli avec leur violence légendaire. Le trio a semé la Peur et cela a été une mélodie parfaite. Se laissant attraper par le coude, Corban Yaxley suit Hermes Nott, tout en posant son regard olive sur le dit Powell tombé en disgrâce. Un petit sourire satisfait anime les lèvres fines, à l’entente du Maître. Sa voix nasillarde, emplissant l’immense Galerie. L’ancien Poursuiveur de Serpentard, semble s’inquiéter mais le jeune blond platine est rassurant. Frissonnant d’autant plus quand l’une des mains de son interlocuteur l’effleure. Il doit rentrer. Être seul. Pour « savourer » cette odieuse victoire.
Interrompu dans son tendre conciliabule avec son vis-à-vis par la doyenne des Sang-Purs, cette dernière ne s’étant pas privée de lui donner un coup de son immonde canne dans les tibias, Corban Yaxley a cependant bien intégré l’invitation avant qu’Hermes Nott ne transplane. Demain, à son Manoir. Les iris olive, se reportent à nouveau sur la matriarche exécrable dont l’Enfer ne veut pas, un mince sourire présent sur les lèvres. Cette dernière, menace le jeune frère d’Addison Yaxley qui doit jouer à être ce qu’on attend de lui.
- Oui, mère-grand. Je vous le promets. Concède l’Assistant personnel de Morfin Carrow, en offrant une révérence à cette femme qui lui a toujours inspiré de la crainte, étant enfant. Vous n’entendrez plus parler de lui. Mais rentrons, ce n’est pas sûr pour vous. Il faut vous préserver. Une manœuvre pour adoucir Lyra Yaxley, avant de disparaître. Probablement avec elle.
A croire que la rébellion est naissante dans le sang le plus pur, car dès le lendemain, Corban Yaxley se retrouve à la porte du Manoir Nott. Sans nul chaperon. |
| | | | Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Lun 22 Fév 2021 - 17:39 | |
| A nouveau, les halls et les odeurs de Sainte Mangouste. Il n’attachait plus au lieu d’impression d’appréhension ; au contraire, quand on réussissait à arriver jusque-là, on s’en sortait, n’est-ce pas ? De fait, coma ou pas, il ne doutait pas que leur ancien camarade allait être remis sur pied.
Etait-ce là l’origine de son calme ? Malgré la tête brinquebalante de Moran, malgré son teint cireux, malgré le corps lourd et mou, que les équipes médicales entraînaient dans les couloirs ? Ou peut-être fallait-il l’admettre : il n’était jamais aussi efficace que dans l’action, sans réfléchir trop. Il avait l'impression d'avoir l'esprit étonnamment clair et posé.
Il attendit qu’ils aient fini de remplir les formulaires officiels pour l’attirer un instant à lui. Elle avait eu l’air ébranlée, et à présent qu’ils avaient un moment de calme, seuls, il avait besoin de pouvoir la retrouver.
« Ca va aller, toi? »
Il embrassa sa nuque, tendre. Doux, après le tumulte.
« Ils vont s’occuper de lui. C’est des pros. Il sera remis vite. »
Quant à l’analyse de ce qui s’était passé, ils en discuteraient plus tard, ce soir. Pas maintenant, pas quand ça pouvait vouloir dire une perte de temps précieuse. Il profita d’une courte respiration commune, avant de la relâcher.
« Tu veux qu’on y retourne ? »
Elle avait mentionné vouloir s’assurer de l’état de son employeur et…. Emerson. L’Auror qui était son mentor. Bien sûr. C’était forcément lui, l’Auror qui avait surgi, la mine sombre mais l’air clairement efficace, et qui leur avait ordonné de conduire Moran à l’hôpital, sans s’émouvoir. Pouvaient-ils se rendre utiles auprès de lui ? S’ils retournaient là-bas ?
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| | | | Sujet: Re: L'hiver écarlate | SUJET D'INTRIGUE Lun 22 Fév 2021 - 18:01 | |
| Moran Powell était en lieu sûr désormais. Meredith Hawthorne et Gauwain Robards avaient réussi à transplaner avec leur ancien camarade jusque dans les locaux sécurisants de Sainte-Mangouste. Il allait être soigné, sortir de ce coma affreux, qui lui offrait un teint livide et cadavérique. Ça avait mis à mal la demi-Vélane de le voir ainsi, sans une lueur de vie dans les prunelles. Juste du néant et du sombre, foudroyé par un Mal inconnu. Qui avait été la source du cri déchirant de souffrance de Wilda Griffiths. La belle blonde se dit qu’elle lui enverrait un mot, ou irait la voir. Si cette dernière était elle aussi, entre de bonnes mains et dans des soins plus qu’efficaces.
Nollan Blake Emerson ne laisserait pas passer ce traumatisme. Pas après avoir vu les iris verts en proie à l’inquiétude et la peur. Il faudrait qu’elle discute avec son mentor, ce dernier un peu trop protecteur par moments, attendait leur retour à la Galerie. Or, elle n’en avait pas envie. Elle, lui enverra un hibou d’excuse, quitte à ce que l’Auror américain la dispute froidement, une fois sa tête blonde passée, dans son bureau. Dans les bras de Gauwain Robards, Meredith Hawthorne hoche laconiquement la tête, ne lui répondant pas. Voyant leur ex condisciple partir pour se plier à des soins. Ils ont s’occuper de lui, ce sont des pros, il sera remis vite.
Elle l’espère.
L’Assistante personnelle de Ronan Malone avait fait une promesse à ce dernier, de revenir, s’enquérir de son état. Bien qu’elle le savait irrité d’un tel gâchis. Qu’il ait perdu une toile de cette valeur, l’avait mis hors de lui, mais Nollan veillait, lui. Le regard d’absinthe pure accroché au regard cacao, l’esprit de l’aspirante Auror, n’avait pourtant pas envie d’y retourner. Elle était exténuée et fatiguée, quitte à subir les foudres de son Auror référent et de son employeur. Mais, ce n’était pas grave. Qu’on la laisse tranquille, cette fois.
- Non. On rentre. Elle avait dit cela d’un ton doux, où pointait un ordre, néanmoins. Je suis fatiguée. Avait-elle mentionné délicatement, tout en transplanant. Chez elle.
Pour retrouver, cette chaleur si naturelle qu’elle connaissait. |
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