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[Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE]

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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Lun 22 Mar 2021 - 17:27

Il devait réellement ressembler à une de ces carpes représentées sur certaines des œuvres ornant le restaurant, car elle prit le temps de le rassurer. C'était fait avec un sourire tendre, qui le toucha. Il n'était pas censé avoir besoin de ça, et pourtant, cela lui apporta un soutien qu'il apprécia.

« Je te fais confiance. Pour ce resto, et.... pour pas mal de choses. Je te confierais ma vie s'il fallait. »

La main du Gallois vînt se poser sur celle de sa petite amie, l'étreignant doucement. Mais il préféra préciser, tout de même :

« Je sais qu'on est pas présentement en danger de mort, là, hein. Mais je veux dire, dans l'absolu. Je te fais confiance. »

La tenancière et les serveuses n'étaient que des présences flottantes et fugaces, à un moment où ne comptaient qu'eux. Il vit l'écho d'une souffrance lorsqu'elle expliqua être déjà venue ici, sans lui. Dans la façon pudique dont elle détourna les yeux, elle avouait un regret, disait les années perdues et les opportunités manquées. A nouveau, ce fut comme si elle touchait du doigt son corps, comme si elle y communiquait directement ses sensations. Ca le prit par surprise, l'empathie et la culpabilité qu'il ressentit, en cet instant. L'envie de la prendre dans ses bras.

Au lieu de quoi, ils furent interrompus par l'arrivée des plats, et le grand défi du jour : tenter de manger avec des baguettes.

C'était laborieux.

Cependant, sans doute parce que l'instinct de tutrice parlait... Il eut un sourire amusé et reconnaissant, lorsqu'elle vint de placer derrière lui. Il fit de son mieux pour suivre ses indications, et fut aidé en cela par le dos de sa chaise, qui lui évita de se laisser distraire par la sensation des seins lourds contre son dos. Le maniement des baguettes demandait plus de force et d'adresse qu'il ne l'aurait pensé. Mais, grâce à elle.... il lui sembla qu'il s'en sortait. Tout du moins, il réussit à garder le contrôle sur le nem, malgré le baiser gourmand dont elle le gratifia.

Sa délicieuse Meredith.... elle était, de loin, le plus bel atout de ce lieu, en cet instant. Aussi, pour faire écho à la fragilité qu'elle avait laissé entrapercevoir, il murmura, en réponse à ses explications :

« Merci de m'avoir proposé de venir ici. Merci de partager ton univers avec moi... »

Il y avait une tendresse infinie dans les prunelles brunes. Il pensait chacun de ces mots. Il lui était reconnaissant, de lui dévoiler tous ces aspects d'elle-même. Ces mondes que l'on n'apercevait pas de prime abord, lorsque l'on découvrait la présidente du BDE.

« Je me sens chanceux. »

En retour, il aurait voulu pouvoir lui faire découvrir d'autres choses. Parfois, cependant, il avait l'impression que sa vie avait été infiniment moins riche que la sienne, et qu'il n'avait pas assez à lui offrir. Sauf qu'il ne voulait pas qu'elle se lasse de lui. Il avait envie qu'ils durent. Plus que quelques mois.

« Ca te dirait d'aller faire un truc nouveau un de ces soirs ? Un truc que tu connais pas, et qu'on découvrirait tous les deux ? »


C'était un coup de poker. Il ne savait pas encore quoi, mais il comptait bien la surprendre. Tout en faisant cette proposition, il s'essayait au maniement des baguettes, piochant dans les plats, selon ses conseils, approchant son petit bol pour y placer des petites portions, histoire d'éviter de trop complexifier.


Alors ? Comment ça se passe, niveau agilité des doigts ? a écrit:

1-3 : eh, il a chopé le coup, il va devenir expert ! ….on note les doigts agiles et endurants, qui peuvent servir en toute circonstance, on dit ça, on dit rien.
4-6 : oups, il a beau s'y reprendre à trois fois, les crevettes et autres bouchées vapeur refusent de se laisser attraper !! Y en a même qui prennent la fuite et finissent sur la table ! Il va crever de faim !
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Le dé

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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Lun 22 Mar 2021 - 17:27

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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Lun 22 Mar 2021 - 18:35

Il était émouvant. Sensiblement émouvant.
Et qu’il se rassure, car au regard d’absinthe pure de la demi-Vélane, jamais il ne dénoterait. Désormais, qu’elle l’avait retrouvé, jamais elle ne le lâcherait. Il lui était bien trop précieux. Comment cela pouvait-il en être autrement ? Les sentiments de Meredith Hawthorne envers Gauwain Robards étaient d’une puissance infinie et d’une pureté extrême. L’aimant à s’en dévorer le cœur. C’était sa pièce manquante, son « autre ». Et, la belle blonde aimait ce beau brun assis en face d’elle.

Un sourire tendre était apparu sur les lèvres rouges, tandis que les doigts fins et délicats s’agitaient sur leurs homologues masculins. Les enserrant doucement. Voulant les protéger et les garder. Encore. Comme un magnifique sanctuaire qui n’appartenait qu’à eux. Lorsque la fille unique de la Comtesse de Vermandois posait ses prunelles vertes sur la silhouette qui était enfin présente et réelle, il n’y avait que l’Amour. Ces huit années à se torturer amèrement avaient sensiblement porté leurs fruits. Meredith Hawthorne était heureuse avec Gauwain Robards. L’aimant plus que tout au monde.

- En retour, je te confie la mienne. Avait-elle soufflé précautionneusement tout en venant poser ses lèvres couleur vermeille sur les mains masculines. J’ai compris Gauwain, ne t’en fais pas.

Malgré qu’il soit là présentement, tout lui semblait éphémère. On pouvait lui retirer ce bonheur de toute façon. Avec un sourire triste, la demi-Vélane posait un regard sur lui. Il ne savait pas tout. Il ne connaissait pas l’ampleur de l’amour que la belle blonde pouvait porter à l’ancien Serpentard. Que dans son sang à elle, ne vibrait que l’essence d’un être masculin. Qu’elle l’aimait à en mourir et s’il lui demandait un jour de mettre fin à ses jours, elle le ferait. Tout comme s’il viendrait à épuiser son dernier souffle de vie, la Présidente du BDE en mourrait de chagrin. Véritablement. Non, il ne savait pas tout.

Toujours en quête de démontrer son savoir, sans pour autant qu’il en soit affecté, Meredith Hawthorne tutorait Gauwain Robards. Lui apprenant les rudiments de la tenue de baguette et sans nulle surprise, ce dernier commençait à saisir le concept. A comprendre comment ces charmants ustensiles asiatiques pouvaient fonctionner. Avec son sourire des plus attendris, la demi-Vélane l’avait embrassé rapidement. Visiblement heureuse de ces instants si simples partagés avec lui. Ayant repris sa place et porté son bouillon à ses lèvres, la jeune femme baissa son regard vert absinthe. Doucement. Une larme perlant sur ses joues, bientôt suivie par une autre, qu’elle chassa rapidement. Mais gardant ses prunelles accrochées à son bouillon, s’emparant alors d’une bouchée vapeur sans rien dire encore.

Silencieuse.

- C’est parce que je t’aime. Avait-elle dit naturellement, en le toisant de son regard vert absinthe devenu plus assuré subitement. C’est moi qui suis chanceuse. Depuis mon anniversaire. Ce qui était vrai.

Grignotant bouchées sur bouchées, la belle blonde fut interrompue par son beau brun et ses interrogations. Reposant avec grâce les baguettes sur le bol prévu à cette utilisation, la jeune femme fit remonter son pied qu’elle avait extrait de sa bottine à clous lentement sur l’une des jambes de son interlocuteur. Sa tête blonde posée sur ses paumes. Un sourire radieux présent sur les lèvres charnues et rouges. Sourire qui n’était destiné qu’à lui, désormais.

- Avec toi, je tenterais tout. Chuchota-t-elle en articulant sciemment chaque syllabe prononcée. Se penchant au-dessus de la table pour venir chercher fiévreusement ses lèvres. Je t’aime tant. Fut articulé sans aucun son, alors que Meredith Hawthorne se perdait dans les prunelles brunes de Gauwain Robards.

Madame Ming, quant à elle revint avec des desserts et deux verres de saké maison.
Un petit sourire présent chez la petite chinoise quand elle tendit ses attentions au couple présent dans son restaurant. Prenant la bouchée sucrée entre son pouce et son index, l’ancienne Serpentard fit en sorte d’en faire dépasser la moitié pour que son homologue masculin prenne l’autre. Un large sourire ayant éclos sur les lèvres pleines.
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Mar 23 Mar 2021 - 19:39

Ce dîner au restaurant était une expression d'amour, sous toutes ses formes. Comme si, après avoir été malmenée par Ronan Malone, Meredith avait, plus que jamais, besoin qu'il comprenne qu'elle l'aimait, lui, le jeune Gallois. Et elle voulait qu'il le comprenne de toutes les manières possibles. Par ses mots doux qui promettaient des absolus, de la confiance et des tendresses. Pas ses gestes, le baiser déposé sur ses mains, comme un témoignage d'allégeance, celui volé sur ses lèvres, comme une preuve d'attirance mutine.

Et ce message pénétrait son être, l'imprégnant aussi sûrement qu'une incantation, de sorte qu'il n'en douterait jamais. Il ne comprenait toujours pas ce qu'il avait fait pour mériter qu'elle l'aime, mais il ne remettrait pas en question la force de cet amour, et le pouvoir de celui-ci.

Oui, il comprenait ce message et ces émotions qui émanaient d'elle. Ce qui le prit par surprise, cependant, ce furent ces deux larmes translucides, qui roulèrent sur ses joues. La soudaine tristesse sur ses traits, qu'elle chassa comme si elle refusait de s'y livrer. Il fronça les sourcils, sans réussir à donner sens à cette expression sur ce joli visage. Il eut envie de se lever, de l'attirer dans ses bras, de la protéger de ces larmes, de cette mélancolie.... mais elle s'en débrouilla seule, avant qu'il ait pu bouger, relevant sur lui son regard vert intense. Comme pour le défier de la contredire.

Ce n'était pas la première fois qu'il se trouvait perdu ainsi, devant Meredith. Mais il savait qu'il voulait la rassurer. La sécuriser. Dans un sourire tendre.

« Disons que la chance de l'un nourrit la chance de l'autre ? On a trouvé mieux que le Felix Felicis. »

Il resterait des zones d'ombres, que Meredith ne souhaitait pas lui dévoiler, il le voyait bien, pas encore, du moins. Peut-être cela viendrait-il. Plus tard.

Il était en train de triompher vaillamment d'un ravioli grillé, quand il sentit un pied délicat remonter le long de sa jambe. On ne s'étonnera pas d'apprendre que les compétences nouvellement acquises s'effondrèrent et que le ravioli retomba mollement. Aaaah, infatigable Meredith. Car c'était aussi cela, l'amour de la jeune femme : un feu éternel qui toujours couvait, qui réclamait régulièrement d'être apaisé à coups de reins dans un brasier incandescent. Ou peut-être était-ce, ici, la tutrice qui s'amusait à mettre à l'épreuve son élève, ajoutant un niveau de difficulté à l'exercice de maniement des couverts asiatiques. Le désir afflua dans ses veines, instantanément, irrépressible. Il n'avait plus faim, tout à coup : ses baguettes restaient au dessus du plat, immobiles, sans plus piocher de nourriture. Le regard chocolat virait progressivement au sombre. Un avertissement. Il inspira puissamment quand elle remonta juste un peu trop haut et dût fermer les yeux. Sa voix resta basse, roulant comme le cœur d'une montagne.

« ….on n'est pas obligés d'aller au cinéma, hein, si tu as envie d'autre chose. »

Il était parti dans l'idée d'une soirée de couple tendre et sage, dans le cinéma moldu qu'elle lui avait déjà présenté, mais.... tout dans les réactions actuelles de la jeune femme disait un besoin de sensualité et de proximité. Jusque dans la façon dont elle souhaita partager avec lui le dessert, ce qu'il fit avec un sourire amusé, secouant la tête, avant d'obtempérer.

Ensuite seulement, l'alcool... qui après lui avoir chauffé la gorge réservait une nouvelle surprise au fond du verre. Lui arrachant un rire.

« C'est moi qui ait un verre bien particulier ou...? »
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Mar 23 Mar 2021 - 21:10

Meredith Hawthorne avait assez versé de larmes.
Ces dernières avaient été exclusivement faites pour Gauwain Robards. Il avait été à la fois le nœud de l’Amour conséquent de la belle blonde, mais aussi sa Mélancolie. Le Gallois avait été l’Hiver glacial et douloureux de la jeune femme, la laissant dans une apathie légendaire propre à son rang de demi-Vélane. Mais en dehors de tout ça, l’aspirante Auror était remplie de bonheur. Car, la Fortune manœuvrait pour faire son labeur de les réunir tous deux. Enfin, l’ancienne Serpentard pouvait prétendre à la félicité, qui lui avait tant fait défaut. La preuve en était cette chance. Que son interlocuteur qualifiait justement de Felix Felicis.

Les larmes taries, la fille unique de la Comtesse de Vermandois eut un léger rire, ses lèvres rouges occultées derrière l’une de ses mains gracieuse. Sans pour autant se l’avouer, elle avait senti l’inextinguible envie de son vis-à-vis de venir l’étreindre et l’apaiser. La sécuriser, dans ses bras puissants et salvateurs. Comme quand ils faisaient l’amour et s’abandonnaient au désir qui les unissait tous les deux. Hochant sa tête blonde, la jeune femme eut un sourire radieux et aimant, témoignage de toute cette vénération qu’elle pouvait lui porter. Elle l’aimait, à s’en fustiger l’âme et le cœur.

- Un échange équivalent ? Le questionna-t-elle en soufflant légèrement, une bouchée vapeur placée entre ses lèvres pleines. Oui. On a trouvé bien mieux que le Felix Felicis. Concéda-t-elle avec déférence.

Puis, il y eut ce fin pied qui partit en exploration, vers des cieux plus cléments. Y susurrant des envies de proximité et de rapprochement. Un petit rire flûté s’échappa des lèvres vermeilles quand le regard absinthe vit ce pauvre ravioli grillé mort dans un combat acharné pour sa patrie. Le regard couleur chocolat, quant à lui, se parait d’un désir plus que visible. Et le soupir qui s’échappa d’entre les labiales masculines attestaient ce fait manifeste. Le charmant pied, lui, était à sa place. Caressant avec délectation une entrejambe, déjà tentée. Et, ce fut sa voix qui échauffa rapidement le bas-ventre de la demi-Vélane, consciente de cet effet tentateur qu’elle pouvait si rapidement produire. Chez son interlocuteur.

- On peut aller au cinéma. Et profiter de l’obscurité d’une grande salle. Avait-elle susurré joueuse, les lèvres rouges charnues destinées pour l’instant à ce dessert qu’elle partageait avec lui. Je te montre le mien ! S’était-elle exclamé en riant, en parlant du verre et remettant par la suite sa bottine à clous.

Madame Ming fit une dernière révérence au moment où sa plus fidèle cliente payait l’addition. Offrant au couple, des biscuits de fortune chinois de sa confection. La remerciant chaleureusement, Meredith Hawthorne se pendit au bras de Gauwain Robards, direction le cinéma moldu. Souriante, elle le regardait pendant qu’ils marchaient jusqu’au lieu de divertissement. A n’importe quel endroit, sous n’importe quelle lumière, qu’elle soit artificielle ou non, il était magnifiquement beau. C’était son Adonis à elle, et jamais il n’y aurait d’autre homme dans sa vie désormais. C’était le grand Gallois. Pour toujours et à jamais.

Arrivés dans la queue du cinéma, où du monde se pressait encore, le regard d’un vert d’absinthe pure contemplait les différentes affiches proposées. La belle blonde avait une prédilection pour les films d’horreur, faisant augmenter son rythme cardiaque et sa jauge d’adrénaline. Lui désignant l’affiche de son index manucuré de rouge bordeaux, la jeune femme attendit l’aval de son compagnon avec un large sourire. Et, de se précipiter vers un immense seau de pop-corn rempli de beurre et de sucre, agrémenté de deux immenses gobelets de thé à la pêche glacé.

Halloween.
C’est le film qui avait été choisi. Avisant des places dans le fond, l’aspirante Auror posa son postérieur, retirant son long manteau d’hiver et son sac à main. Posés sur le siège vide à côté d’elle et piochant un pop-corn avant que la séance ne commence.
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Ven 26 Mar 2021 - 8:52

A la réponse qu'elle lui fit, et à l'avantage que constituerait une salle de cinéma, il comprit que non, tout cela n'avait rien à voir avec un niveau de difficulté accru. C'était une invite, la proclamation d'une faim bien différente de celle qu'ils était en train de satisfaire. Le joli petit pied continuait de presser une entrejambe déjà bien sensible en temps normal, provoquant, appelant. Il respirait avec plus de difficulté à présent.

« ….tant qu'ils me laissent sortir sans prévenir les autorités pour outrage aux bonnes mœurs. »

Car il fallait le reconnaître, il risquait d'attirer l'attention dans cet état.

Ca ne semblait pas inquiéter la jolie blonde. Son sourire était riche et chaud, tandis qu'elle décidait finalement de l'épargner, retirant son pied taquin tout en se penchant pour lui dévoiler le contenu de son verre. Il eut un rire en réalisant qu'elle s'était vue offrir une vue toute aussi agréable que la sienne.

« Si tu me dis que le sake est ton alcool préféré, je me douterai pourquoi. »

Il dut se calmer vitesse grand V, cherchant tout ce qu'il pouvait de répugnant, malgré l'afflux d'images concernant sa petite amie. Allez Gauwain, fais un effort... Un élève réduit à l'état de crotte de nez géante ? Une dégustation de haggis ? Le dernier article de la Gazette concernant un trafic d'ingrédients d'origine humaine ? …..le montant de leur note.

Il pâlit en découvrant la somme qu'on leur demandait, et réalisa qu'il ne pourrait pas l'inviter. Et que peut-être il devait s'enquérir à l'avenir des tarifs, avant de consommer. Car si Meredith paya sans l'ombre d'une hésitation, qu'auraient-ils fait si elle n'avait pas eu un compte bancaire généreusement alimenté ?

D'un baiser dans la nuque de la jeune femme, il la remercia, lui murmurant un merci à l'oreille, qui sonnait un peu comme un mot d'excuse. Il se jura de payer le cinéma, avec ce qu'il avait sur lui d'argent moldu (une habitude qu'il avait commencée à prendre en fréquentant la jeune femme, qui, bien plus facilement que lui, faisait des incursions dans ce monde, à l'instar d'Isaac).

Son biscuit de fortune se révéla à peu près aussi utile que les conseils des bustes dans sa chambre familiale ('La vie est comme l'illusion d'un songe, et les richesses et les honneurs sont comme les nuages qui flottent dans l'air – Kotchang-Keng', ouais enfin les richesses et les honneurs aident quand même ; le mec qui avait dit ça devait être Poufsouffle). Il le lui montra avec un air qui disait à quel point le jeune homme était dubitatif ; si tout ceci n'était qu'une illusion, en tout cas, elle était plaisante, et il aurait voulu dans chaque rêve pouvoir marcher avec elle, un bras autour de ses hanches.

Enfin, le cinéma ! Avec sa façade rehaussée d'ampoules dorées et son sol couvert de moquette rouge, ses chromes et ses affiches qui n'avaient de sens qu'une fois sur deux. Il la laissa choisir le film, parce qu'honnêtement, il n'y connaissait pas grand chose, et que, cela se voyait, elle avait hâte et envie de voir cette histoire : il aimait pouvoir contribuer à faire ainsi pétiller ses yeux. Ce qui expliquait pourquoi le reste de ses pounds disparurent dans une ration généreuse de maïs soufflé et du thé glacé.

« Halloween, c'est pas comme ça que les moldus appellent Samhainn ? »

L'affiche le laissait penser en tout cas, avec cette espèce de citrouille (agrémentée d'un couteau, dont le protagoniste invisible n'avait pas l'air de vouloir se servir pour y graver un décor particulier).

Il s'installa à ses côtés, tenant les boissons, en prenant des gorgées par intermittences.

La salle n'était pas encore plongée dans l'obscurité, alors il prit le temps de regarder autour d'eux. Les lieux étaient occupés par des grappes de noctambules, comme eux confortablement installés dans les fauteuils rembourrés. Il n'y avait plus autant l'effet de surprise qu'il avait ressenti la première fois qu'elle l'avait emmené ici, et pourtant, il était impressionné, qu'ils aient pu accomplir cela, sans l'usage de magie.

« Il faut reconnaître aux moldus qu'ils se donnent les moyens, pour leurs divertissements. Et je n'arrive pas à me figurer ce que donnerait la version sorcière. Tu imagines le bazar si les personnages pouvaient commenter ce qui se passe dans la salle ? »

Il eut un rire, lui adressant un regard chaud, tout en piochant dans le pop-corn, posé contre son ventre, sa poitrine.

« C'est quoi le film moldu qui t'a le plus marquée ? Ca racontait quoi ? »
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Ven 26 Mar 2021 - 10:02

Le joli pied agile était plus que tentateur.
Comme la bouche rouge qui souriait d’autant plus, quand le souffle de son interlocuteur s’en trouvait saccadé par les afflux de sensations intenses pour la malheureuse partie de son anatomie. Meredith Hawthorne avait toujours envie de plus, surtout lorsqu’il s’agissait du sujet Gauwain Robards. Insatiable, elle l’était. Tentatrice et diablesse, préférant le rouge à toute couleur présente dans la palette de ce monde. Le beau brun, pouvait s’estimer heureux, d’attiser toujours un brasier conséquent qui ne s’éteindrait jamais. Entière et satisfaite, la belle blonde ne voudrait jamais qu’ils en viennent à se séparer. Ils étaient bien trop complémentaires et en symbiose pour subir cet affront douloureux. Puis, elle l’aimait. Dans ses forces, comme dans ses faiblesses. Dans ses joies, comme dans ses peines. Même, si leur relation était placée sous un jour nouveau, rien n’empêchait la demi-Vélane, d’avoir déjà vu quelques aspects de celui qui était son petit ami.

- Ça devrait aller, non ? L’ancienne Serpentard continuait de titiller et de taquiner son interlocuteur avec tout l’amour du monde. Je ne dirais rien. Je resterais silencieuse à ce sujet. Continuait-elle d’un ton mutin.

Ne suffisait-il pas, qu’il pense à un évènement fâcheux qui lui couperait toute velléité de désir brûlant ? Quelque chose qui puisse stopper sciemment le feu présent dans les veines ? L’aspirante Auror eut sa réponse toute trouvée quand elle aperçut que son vis-à-vis était devenu livide à la lecture de la note du restaurant de Madame Ming. Cependant, la jeune femme était habituée à de telles sommes mirobolantes évoluant dans le pan de cette société aristocratique qui n’avait pas de problème d’argent. Tout comme sa Mère et sa Grand-Mère, elle possède déjà ce titre de Comtesse qui fait leur renommée. Fenella de Vermandois attend que sa fille unique l’accepte pour l’introniser et l’afficher dans ce microcosme. Comme un trophée. Cependant, Meredith Hawthorne n’était pas de cet avis, voulant profiter de ce que la vie pouvait lui offrir avec Gauwain Robards.

Rien d’autre n’avait d’importance.
Le baiser dans la nuque et le murmure sonnant comme un pardon fit sourire de tendresse la Présidente du BDE. Cette dernière acquiesça à la proposition qu’il l’invite au cinéma. Pour elle, c’était bien plus symbolique qu’un restaurant asiatique haut de gamme. C’était un loisir, partagé en couple. Quelque chose de simple et de parfait, à l’image de ce qu’elle pouvait vivre en cet instant. Avec un sourire, elle réceptionna la mine incrédule de son petit ami, suite à la découverte des conseils prodigués par le biscuit de fortune. Elle, elle conserverait le sien. Et ne l’ouvrirait qu’à la fin de cette soirée. Avec un petit rire qui sonnait comme : tu n’en sauras rien du tout, dusses-tu t’y prendre avec toutes les bonnes intentions du monde, la belle blonde entraîna son beau brun jusqu’au cinéma moldu.

Le film était tout trouvé, l’étudiante de l’EMS ayant un penchant pour les films à frissons. Applaudissant devant l’affiche peu réjouissante du film qu’elle avait choisi, elle sourit quand son amant lui fit une remarque pertinente. Hochant la tête, la fille unique de la Comtesse de Vermandois estimait que « oui », c’était comme cela que les Moldus appelaient leur fête commune. Mais ici, il y aurait une déferlante de sang, un tueur masqué et peu de citrouilles. Juste des cris qui résonneront dans l’immense salle capitonnée de rouge incarnat. Toujours avec un large sourire, la belle blonde avait pris place sur l’un des fauteuils capitonné, recouvert de sa couleur privilégiée.

- Ils n’ont peut-être pas la magie qui évolue dans leur quotidien, mais ils trouvent des moyens pour en produire. Pour la version sorcière, je crois qu’on assisterait à un véritable imbroglio. Ça causerait dans tous les sens, les personnages seraient comme les tableaux ou les fantômes de Poudlard. Un véritable bazar ! S’était-elle exclamé en riant, tout en buvant une gorgée de son thé glacé et piochant dans l’immense seau de pop-corn. Rencontrant par intermittence la main de son compagnon.

Le regard d’absinthe pure contemplait ce dernier, suite à son interrogation. Faisant la moue, elle réfléchissait posément. Tentant de mettre à profit ses connaissances cinématographiques. Claquant des doigts, ce qui fit se retourner les quelques âmes errantes à cette heure-ci, l’ancienne Serpentard trouva ce film qui l’avait marquée. Sorti, il y a au moins trois années et dont elle avait un acteur préféré.

- Ce n’est pas un film d’horreur. C’est un film de violence. Ça s’appelle Taxi Driver, et ça nous montre les déambulations d’un chauffeur de taxi new-yorkais qui sombre petit à petit dans la noirceur et la violence. Robert De Niro l'acteur donc, est le personnage principal de ce drame, qui se trouve être excellent. Une gorgée. Une pause. S’il y a une nuit spéciale de ce genre de films, tu viendrais le voir ? Avec moi ? Lui demanda-t-elle en souriant, un grain de maïs soufflé au bord des lèvres rouges.

La grande salle venait de sombrer dans la pénombre. Et le grand écran de s’allumer.
Se mordant les labiales vermeilles, la belle blonde était extatique. Une main autour d’un gobelet de thé glacé, l’autre sur la cuisse de son petit ami. La pressant quand venait la toute première image du film.
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Sam 27 Mar 2021 - 10:32

De la magie sans magie, hm ? C'était, à n'en pas douter, presque plus impressionnant que ce qu'ils accomplissaient avec leurs baguettes. Il comprenait d'autant moins les cracmols qui s'acharnaient à s'accrocher au monde sorcier, quand, au final, les moldus étaient capables de ce genre de prouesses, à force d'effort, d'obstination et de travail ; c'était.... étrangement admirable.

« Raison de plus pour s'assurer que les fondamentalistes ne triomphent pas. »

Est-ce qu'il était en train de glisser sur un terrain plus sombre, alors même qu'ils étaient en plein rendez-vous romantique ? Peut-être bien. Mais c'était leur nature, et leur destin. Eux qui iraient en première ligne tenter d'endiguer la montée d'un intégrisme sang-pur.

Conscient néanmoins que ça n'était probablement pas le sujet le plus adapté, le Gallois se reconcentra sur le reste, le plus réjouissant, souriant avec amusement devant sa description d'un cinéma sorcier.

« Note qu'on assisterait peut-être à des variations à chaque film ? Ca pourrait être intéressant, on devrait lancer le concept. En masquant le public à la vue des protagonistes du film, pour limiter les risques d'interaction ? »

Leurs mains s'effleurèrent dans le seau de pop-corn. Oui, une fois débarrassé de l'effet de surprise, le cinéma moldu était un appel à la sensualité, chacun de ses éléments visant à combler les sens. Les fauteuils confortables, couverts de velours rouge, la température de la pièce, les couleurs riches qui envahiraient bientôt tout l'espace, et le son, la musique qui deviendraient leur tout. Il piocha quelques grains de maïs soufflé, pour les offrir à sa compagne, un geste faisant écho au moment où elle avait partagé avec lui son dessert.

Dans cet écrin, elle était une perle, son regard vert rendu plus vibrant, accroché par des éclats d'or autant que par les ombres. Il la laissa chercher dans ses souvenirs cinématographiques, avec une moue qui aurait dû être illégale tant elle la rendait adorable. Les voisins qui se retournèrent à son claquement de doigts pouvaient bien aller se faire voir : pour souligner ce fait, il lui vola un baiser, avant qu'elle puisse lui répondre.

« Hm. Un.... drame violent avec Bob de Niro au volant d'un taxi ? Ca paraît particulier. Mais si ça t'a marquée, oui, je suis curieux de ce que c'est que ce truc. »

A vrai dire, il l'aimait ; elle lui aurait proposé de voir un film de six heures sur des réfugiés unijambistes cultivant un potager, qu'il aurait accepté. Sans doute cela avait-il à voir avec la main présentement posée sur sa cuisse, tandis qu'il sirotait son thé glacé avec un sourire ? Peut-être bien.

Et puis..... le film débuta, dans une salle plongée dans l'ombre. Une musique au tempo rapide et moderne, sinistre malgré tout, sans rien à voir avec les airs traditionnels auxquels il était habitué. Dans le noir, la forme d'une citrouille, souriant comme un crâne, éclairée d'une flamme brûlante. Une citrouille immobile, comme figée et morte, et cela, plus que tout, mettait mal à l'aise d'un point de vue sorcier.

Il eut un sourire quand apparut à l'écran un couple, et se pencha pour déposer un baiser sur l'épaule de sa compagne, un baiser qui disait 'hum, je comprends l'ambiance, là'. Avant que le film ne bascule dans autre chose. Une menace lancinante, soulignée par la musique, par le point de vue suivant un protagoniste silencieux. L'attaque semblant sortir de nul part, juste après avoir admiré un corps nu, qui lui fit penser à Meredith.... Il fronça inconsciemment les sourcils, crispa la mâchoire, en la voyant devenue ainsi victime impuissante, s'effondrant, un symbole mêlé d'énergie sexuelle et de mort, de pulsion de vie et de finitude.

Ce fut la première chose qui, à n'en pas douter, allait provoquer l'évolution de son Epouvantard. Sans qu'il le réalise. A cet instant, lui se tournait vers sa compagne, pour l'observer, regarder la Meredith bien en vie. Il faudrait reparler des sorts de protection du Manoir Hawthorne.
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Sam 27 Mar 2021 - 13:55

Qu’elle fût à sa place dans cet univers fait d’images légèrement mouvantes, dans un décor pour le moins légendaire.
En charmante compagnie, qui plus est. La sienne plus exactement. Et, se fondant à merveille dans ce groupuscule d’âmes errantes en quête de frisson notable. Meredith Hawthorne préférait le cinéma moldu au sorcier. Car, celui sans magie devait redoubler d’inventivité pour produire quelque chose de soutenu et de visionnable. Qu’en était-il de Gauwain Robards ? Avait-il succombé aux sirènes silencieuses que pouvait procurer un divertissement sur grand écran, sans nulle sorcellerie ? Sa seule présence en attestait.

- Ils ne triompheront jamais Gauwain. On sera là, tous les deux, pour les stopper. Avait dit la belle blonde avec une assurance forte, doublée par un regard vert absinthe, plus vert encore. Ensemble ? Avait demandé la jeune femme, tout en lui présentant son petit doigt, pour qu’il s’en saisisse.

L’aspirante Auror savait les dangers encourus à se mettre ensemble. Nollan Blake Emerson, lui ayant fait un laïus conséquent à ce sujet. Seul, le métier d’Auror était déjà délicat. Alors à deux, les risques d’en laisser un sur le carreau, comme il l’avait spécifié, n’était pas à exclure. Le regard vert venait d’embrasser la silhouette du garçon présent à côté. Des prunelles absinthe indéchiffrables. Elle l’aimait, comme jamais ce ne fut le cas auparavant. Un sentiment qui transcendait tout. Et dont certains ou certaines n’en connaissaient nullement la teneur. Un mince sourire nostalgique sur les lèvres pleins et rouge. Comment réussirait-elle à survivre, si par le plus grand des malheurs, son ancien camarade de maisonnée venait à disparaître ? La réponse était toute simple : elle ne le supporterait pas.

Fort heureusement, Gauwain Robards glissa souplement vers un autre sujet plus adéquat et Meredith Hawthorne le remercia intérieurement. Celui d’une interaction intéressante entre des acteurs sorciers et un public hétérogène. Avec un léger rire voilé derrière son gobelet de thé glacé, la belle blonde imaginait parfaitement ce concept se mettre en place. A creuser encore certes, mais ce serait plaisant. Ils seraient les précurseurs d’une idée novatrice. Un hochement de tête et un sourire présent sur les lèvres vermeilles, la demi-Vélane était enchantée de cette « invention ».

- Moi, tu me connais. Je suis partante pour cette idée. Susurra-t-elle délicieusement tout en venant prendre une gorgée de son thé glacé. On pourrait éventuellement y penser, lors d’une soirée au BDE ? On tenterait ce concept à petite échelle, et si ça fonctionne, on le diffuse dans quelque chose de plus grand ? Avait-elle spécifié en faisant de grands gestes. Manquant de renverser adroitement son gobelet et le seau rempli de maïs soufflé.

Mais, la fille unique de la Comtesse de Vermandois était habile avec son corps et ses gestes. Donc, il n’y eut aucun incident à déplorer. Juste un claquement de doigts qui lui fit avoir un baiser de son petit ami. Et un regard peu engageant des quelques êtres humains qui s’étaient tournés vers eux. Souriante, Meredith Hawthorne recevait les offrandes sucrées et remplies de beurre de Gauwain Robards comme une bénédiction. Les croquant simplement, avant d’unir leurs labiales à nouveau. Dans un baiser passionné. Toujours.

- Si tu es curieux, on apaisera bien vite ta curiosité, fy Haul. Murmura-t-elle tendrement en venant l’embrasser sur la joue, sa main se positionnant sur la cuisse masculine et musclée.

Les premières images du film d’horreur apparurent à l’écran. Des notes de musique stridentes et violentes, mettant en exergue une tension palpable. Il est vrai que la belle blonde aurait pu mentionner Alfred Hitchock pour la maîtrise de son suspens. Ici, il y avait quelques bribes du maître du genre, distillées ça et là avec une dose d’angoisse tangible. Meredith Hawthorne quant à elle, vivait chaque minute du film. Chaque instant. Quand la peur montait crescendo ou quand tout parvenait à s’apaiser pour remonter d’autant plus vite. Avec plus de puissance. Au fur et à mesure des scènes horrifiques, la main fine présente sur la cuisse pressait cette dernière avec plus de force. Le regard d’un vert d’absinthe pure se fermait quelquefois pour se rouvrir d’autant plus vite. Des légers cris poussés par l’expectative de ce tueur masqué au couteau.

Se sentant observée la belle blonde tourna sa tête vers le beau brun, qui semblait soucieux. Il l’observait sans rien dire, les sourcils froncés. Précautionneusement, la demi-Vélane opta pour déposer son gobelet de thé glacé et le seau de pop-corn à terre, pour venir quérir les lèvres de l’ancien Serpentard. Caressant son visage avec calme et affection.
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Dim 28 Mar 2021 - 14:17

Leur discussion les avait menés en de bien sombres territoires, et pourtant, Meredith réussissait à y ramener la lumière. Sûre d'elle-même, sûre d'eux, lorsqu'elle proclamait la victoire à venir. Il avait envie d'y croire, et lui sourit ; oui, à deux, rien n'était impossible, n'est-ce pas ? Pas question de s'attirer le mauvais œil sur ce sujet : son petit doigt accrocha celui de sa petite amie, sans hésitation. Les prunelles couleur chocolat rivées à celles aux nuances de menthe.

« Ensemble. Ensemble on leur bottera les fesses à tous. En commençant par le Lord Noir. »


Peut-être était-ce un peu trop présomptueux, mais qu'importe. Il fallait bien ce niveau de confiance pour affronter les dangers à venir. Car enfin, s'ils ne croyaient pas dans leurs chances de victoire, pourquoi tout risquer ? Pourquoi se lancer dans une bataille qui s'annonçait coûteuse en vie et en souffrances, qui faisait rage déjà, lorsqu'on lisait les colonnes de la Gazette ? Pourquoi ne pas faire comme la majorité des sorciers et rester sagement neutres, attendre de voir ce qui se produirait et aviser le moment venu ? Non, pas question. Gauwain et Meredith, eux, seraient en première ligne ; et ils forgeraient le monde de demain. Ils en avaient les capacités et l'intention.

A moins qu'ils ne changent radicalement de plans et optent plutôt pour révolutionner le monde du divertissement sorcier.

« Ca marquerait les esprits, j'aime beaucoup. On ferait ça avec une troupe amateur ? Des élèves du BDE ? …..ma tante accepterait peut-être de nous aider à comprendre comment injecter l'essence des personnages dans le film. Il faut qu'on en parle avec elle. Ca ne doit pas être si différent de ce qu'elle fait lorsqu'elle finalise ses tableaux ou quand on prend des photographies. »

….ou peut-être que si, mais on aviserait en ayant consulté une spécialiste, avant de déclarer forfait.

Le pouvoir qu'auraient ces œuvres, s'ils réussissaient ! Des histoires qui toujours changeraient subtilement, qui chaque fois surprendraient le spectateur, est-ce que ça ne serait pas fascinant et enrichissant ?

Il en était persuadé, surtout lorsqu'il voyait le pouvoir qu'avait le cinéma moldu, sur lui-même et sur sa compagne. Aisément, il perdait de vue qu'il s'agissait d'une œuvre fictionnelle et faisait des parallèles avec leurs vies bien réelles, le film soulevait chez lui des remarques pratiques et résonnait de façon plus intime. Quant à Meredith... Il sourit en la voyant vibrer ainsi, en sentant ses doigts qui s'enfonçaient par réflexe dans sa cuisses, en entendant ses cris de surprise et d'appréhension. C'était adorable. Et cela le ramenait à ce sentiment de malaise en la voyant, splendide et vibrante, face à ce film qui disait la mort de ces jolies égéries. Sans doute n'étaient-elles pas Meredith, talentueuse avec sa magie et entraînée à se défendre, mais....

La belle sorcière remarqua le regard qui pesait sur elle, et vînt offrir un baiser, des caresses légères, pour l'apaiser. Il se sentit coupable de la détourner ainsi de l'oeuvre. Passant un bras autour de ses épaules, il réaffirma leur lien, offrant un baiser dans sa chevelure pâle. Protecteur.

Il grimaça lorsque le tueur refit son apparition derrière la babysitter et retînt une remarque sur le fait qu'avec un Stupéfix, ça ne serait pas arrivé. A n'en pas douter, si l''homme avait attaqué dans un contexte magique, ces jeunes femmes auraient eu d'autres problèmes. Peut-être des problèmes pires. Il grogna, et murmura à sa compagne, avec sérieux.

« A partir de maintenant, quand on se retrouve, on garde les baguettes à portée. »

Et ils allaient travailler les Silencio.
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Dim 28 Mar 2021 - 18:11

Éradiquer les Ténèbres pour faire triompher la Lumière.
Leur quotidien serait tel qu’ils l’ont conçu. Pavé d’ombres, quand il faudrait en faire disparaître une plus grande menaçant d’engloutir le monde sorcier. Mais, eux, ils seraient là. A leurs postes d’Aurors. Pour accomplir quelque chose de plus grand et de dangereux. Car, rien ne laisserait la place à l’improvisation. Tout devait être calculé. Nollan Blake Emerson l’avait bien dit : il fallait assurer ses arrières pour ne pas disparaitre de ce monde. Parce que ce monde, il fallait le sauver. Quoiqu’il puisse en coûter. L’Auror américain avait vu nombre de ses partenaires faillir devant l’ignominie de l’occulte et de la noirceur. Et pour Blondie, il se devait d’être un mentor parfait.

- On triomphera. Envers et contre tout. Nous contre le reste du monde ? Questionna doucement la jeune femme, en sentant son petit doigt se faire prendre en otage, volontairement. Le Lord Noir sera notre première cible. Avait chuchoté la belle blonde avec un certain aplomb. Il en fallait pour embrasser ce costume, de toute façon.

Enchantée tout autant par ce sujet mystérieux aux consonances sombres, Meredith Hawthorne préférait tout de même mettre sur le tapis, une idée trouvée de pair avec Gauwain Robards. La Présidente du BDE réfléchissait déjà à la structure qu’il fallait mettre en place pour accueillir ce genre de soirée. Faire un courrier officiel au Doyen, Sir Edmund Sanders. Qui ne verrait pas d’apriori à accepter pareil divertissement dans son Campus. Il en serait même enchanté et participerait à la fête organisée. La pensée était bonne, fallait-il encore la concrétiser.

- Des élèves du BDE, serait plus approprié non ? Comme ça, ils participeraient à une manifestation étudiante. Et, ça resserrerait encore plus les liens ! S’exclamait la jeune femme avec de grands gestes, remplie d’éloquence. Ta tante, et ma Grand-Mère, non ? On aurait deux aspects encore différents de la même chose. Mais, faut-il encore, qu’elles puissent s’entendre. Avait conclu la demi-Vélane avec un sourire tendre.

Cependant, le regard d’un vert d’absinthe pure était captivé par le film. Par ce qui était en train de se passer. Les moments de tension, comme les instants d’accalmie. Réagissant à chaque scène avec plus ou moins de violence, s’attirant les foudres des quelques âmes encore présentes. Or, Meredith Hawthorne était entière et vibrait constamment. Quand elle aimait, elle le faisait foncièrement. Sans nulle étroitesse. Le cas, le plus explicite étant Gauwain Robards assis à côté d’elle. L’aspirante Auror est comme cela, se passionnant pour quelque chose jusqu’à en extraire l’essence la plus pure. La fille unique de la Comtesse de Vermandois possédait cette personnalité forte, qui ne souffrait d’aucun apaisement. Tant qu’elle n’y avait pas mis un certain frein.

Passionnée, elle le fut jusqu’à l’instant où ses prunelles vertes rencontrèrent celles du Gallois. Son air soucieux, ne la trompait pas. Et, tout naturellement, elle vint lui offrir son réconfort dans un baiser puissant qui renforçait leurs âmes. Et liait leurs corps. La jeune femme jugea, et peut-être à raison, que son compagnon n’aimait pas le divertissement auquel il avait été convié. La preuve en était son murmure, rempli d’inquiétude. Savoir Gauwain Robards peu serein, rendait Meredith Hawthorne légèrement anxieuse. Les dernières images du film vinrent se positionner à l’écran, puis un écran constellé de gris et enfin, des lumières qui se rallument petit à petit. Redonnant à la salle du cinéma, un semblant de réalité.

- Tu veux qu’on reste un peu dans la salle ? L’interrogea-t-elle doucement, tout en voyant les personnes se lever petit à petit pour quitter la salle. Tant que le personnel n’est pas là pour nettoyer, on peut encore faire acte de notre présence. Un petit sourire tendre tout en venant poser sa tête blonde sur l’épaule gardienne de son petit ami. Jouant avec leurs doigts, pour les faire s'entremêler.
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Lun 29 Mar 2021 - 20:10

Cette confiance mutuelle, cette certitude qu'à deux, ils déplaceraient des montagnes, cette impatience d'accomplir de grandes choses ensemble, même les plus redoutables, n'était-ce pas le signe indéniable de deux cœurs serpentards amoureux ? Il ne le voyait pas encore, et pourtant, il y avait là tous les signes. Ca ne trompait pas.

« On peut le tenter avec le BDE, mais tu les vois jouer la comédie, et être crédibles ? »

Une pause, tandis que lui-même réfléchissait à l'idée.

« D'accord, peut-être que ça fonctionnerait. Et c'est certain que ça nous souderait, de mettre en place ce genre de challenge tous ensemble. ...Je me chargerai des décors. Tu jouerais les actrices ou tu serais derrière l'objectif ? »

Il la regarda, qui s'enthousiasmait, et eut un rire tendre, embrassant ses cheveux blonds.

« Ma tante pour le côté œuvre semi-vivante, ta grand-mère pour le cinéma. C'est que ça marcherait !  Elles nous apporteraient chacune une expertise précieuse ! ….Après, Tante Blodwen peut se montrer un peu sauvage, mais.... si le concept lui plait, elle devrait pas mordre trop fort. »

Du moins si elle acceptait de venir à heure dite aux rendez-vous convenus, ce qui n'était déjà pas gagné en soit. Qu'importe. Il avait envie de tenter le coup. D'accord, il n'y connaissait rien en cinéma, il n'avait jamais enchanté de tableau, et d'ailleurs, il n'avait même jamais fait de théâtre. Qui s'en souciait ? Ca ne comptait pas, tout ça. Ils allaient apprendre, parce que... Il avait envie qu'ils tentent ça tous les deux. Ca n'avait rien à voir avec leurs études, avec leur carrière. Ce serait.... leur petit truc rien qu'à eux ? Une sorte de projet spécial. Leur bébé, en quelques sortes.

Mais pour cela, encore fallait-il qu'ils forment leur regard à ce qu'était le cinéma. Et quoi de mieux pour cela que cette nuit cinéphile ?

Le film, il fallait le reconnaître, leur avait fait forte impression. D'une façon ou d'une autre. Plus tard, il prendrait sans doute le temps d'analyser ce fait, et de reconnaître qu'il s'agissait donc probablement d'un bon film. Un exemple à garder en mémoire.

Pour l'heure, tandis que la lumière envahissait la salle, redonnant au monde un aspect tangible, il fut heureux de retrouver sa petite amie. Leurs doigts liés et le corps chaud qui s'appuyait contre le sien, avec tendresse.

Au final, le film avait été bien trop prenant et impactant : l'obscurité n'avait pas été prétexte à autre chose. Dans la mesure où leurs voisins, quelques rangs plus bas, avaient un peu trop tendance à se retourner, ça ne le dérangeait pas plus que ça. D'autant qu'il appréciait, également, cette ambiance sucrée et détendue, qui s'était instaurée l'air de rien.

« Eh bien.... Si on se fait pas jeter dehors, je trouve les sièges confortables. Il fait bon. Je crois qu'il nous reste deux trois pop-corns, donc on ne devrait pas mourir de faim. Et la compagnie est plus que plaisante. »

Les yeux bruns coururent sur son visage ; il souriait.

« Alors ? Verdict ? Tu as aimé ? Ca surpasse l'histoire de Bob le taxi violent ? »
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Mar 30 Mar 2021 - 10:50

Avec Gauwain Robards, Meredith Hawthorne se sentait invincible.
Prête à faire front commun envers ce qui était en train de terroriser le Londres sorcier et par extension le Londres moldu. A faire montre, de toute cette abnégation et de ce sens de la justice, que leur formation leur inculquait. Eux, seraient les premiers remparts contre ce monde qui basculait petit à petit vers quelque chose de bien plus sombre. Une ère de frayeur et de peur, qui se caractérisait par toute une série d’évènements bien peu réjouissants. Comme celui presque tragique qui était survenu à la Vermentino Art Gallery et qui avait fait en sorte de déchaîner la colère de la belle blonde sur le Peintre maudit. Ce dernier l’avait congédiée, ce qui l’avait mise dans une humeur massacrante. Cependant, heureusement que lui était là. Parce qu’il ne le savait pas encore, mais il possédait le «pouvoir » de réparer les tourments de la demi-Vélane.

- Ça s’apprend non ? Puis je suis sûre qu’on peut avoir quelques vocations cachées au sein des étudiants du BDE. Tu ne penses pas ? Le questionna-t-elle tout en prenant une gorgée de thé glacé. Ce serait un travail de groupe qui renforcerait des liens déjà puissants. Tu t’occuperais de la scénographie ? Un sourire encore plus amoureux et des joues rosies. Les deux idées me plaisent à vrai dire. Mais, je serais peut-être plus à l’aise en contrôle, derrière mon objectif.

Une nouvelle gorgée de thé glacé.
Et une bouchée de pop-corn dégoulinant à la fois de beurre fondu et de sucre perlé.

- Je pense que ta tante s’entendrait avec ma Grand-Mère. Elle a toujours su mettre en confiance. Même les âmes les plus récalcitrantes. Après mûre réflexion, je suis certaine qu’elles parviendraient à trouver un terrain d’entente. Quand il s’agit d’œuvrer pour l’Art, il y a toujours une forme de complicité qui s’installe. Une nouvelle gorgée. Un sourire tendre et affectueux.

La belle blonde avait grande hâte de mettre ce projet en forme et de rassembler toutes ses ouailles. Il fallait croire qu’être enguirlandée par Ronan Malone avait redonné la hargne à Meredith Hawthorne qui n’avait de cesse d’imaginer des scénarios qui pouvaient rapidement se produire. Cependant, l’ombre néfaste du Génie pictural ne planait plus sur le couple, il y avait un autre sentiment qui avait pris la place. Le film d’horreur avait été le bienvenu dans ce processus de « deuil », car la jeune femme ne savait honnêtement pas comment ils viendraient à se reparler avec l’Artiste. L’un comme l’autre, ne ferait nullement le premier pas. Trop fiers pour s’abaisser à une telle chose. Mais, à cet instant T, l’aspirante Auror avait pour vision son tutoré. Dans une salle à nouveau lumineuse et accueillante, ayant chassé la barbarie de l’œuvre horrifique.

- Tant qu’il reste à boire et à manger, que nos postérieurs sont délicieusement posés sur des sièges capitonnés et que la personne qui m’accompagne est la plus merveilleuse sur cette terre, il n’y a qu’une seule et unique réponse à tout cela : je reste. Avait-elle chuchoté en venant prendre un grain de maïs soufflé, s’en léchant les doigts par la suite. Mon verdict ? Je dirais que c’est une autre forme de violence. Beaucoup plus sanguinolente que Monsieur Bob le taxi violent. Si je ne me trompe pas, c’est ce qu’on appelle un slasher, ce genre de film que l’on vient de voir où un tueur en série se met à taillader et dépecer la moitié d’une ville. Ou quelquefois son intégralité. Un petit rire. Et toi ? Tu as aimé ? Demanda la jeune femme avec un sourire aimant sur les labiales pleines et rouges.

Délaissant sa main et l’appui protecteur que constituait son épaule, Meredith Hawthorne opta pour une épaule posée contre le siège rouge, observant Gauwain Robards durant un instant immensément long. Et symbolique. Les iris verts absinthe étaient rivés aux prunelles couleur de cacao pur, la bouche rouge s’entrouvrant afin de commencer à parler avant de se raviser. Puis une inspiration et une expiration plus soutenues, avant d’enfin dire ce qui était en train de germer dans la tête blonde.

- Gauwain, je n’aime pas demander cela. Ce n’est pas dans mes habitudes. Une longue pause. Est-ce que cela te dérangerait de venir me récupérer chez Monsieur Malone, quand j’aurais fini mon travail ? Une nouvelle pause. Plus courte cette fois-ci. Enfin, vu comment on s’est quittés, ce n’est même pas sûr que je redevienne son Assistante personnelle, un jour.

Un silence.
Presque interminable.
Et un chuchotement :

- Tu viendrais ?
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Mer 31 Mar 2021 - 20:42

Il prit le temps de considérer la question avant d'offrir une réponse définitive.

« Ca ne coûte rien de tenter, en tout cas. Tu crois qu'on pourrait se faire prêter de l'équipement ? »

Il n'y connaissait rien, mais il devinait que pour capturer toutes ces images mouvantes, il leur faudrait une technologie proche de celle utilisée pour les photographies ornant la Gazette du Sorcier, non ? Plus que des pinceaux et de la gouache, en tout cas. Quant à leurs rôles respectifs, c'était plus clair, et cela le fit sourire, tandis qu'il hochait la tête, goûtant avec tendresse la façon dont les joues de sa petite amie s'étaient légèrement empourprées.

« Je savais même pas que ça s'appelait scénographie, mais je m'en charge ; et.... Pourquoi tu ne ferais pas les deux ? Derrière et devant l'objectif ? »

Ca se voyait dans leurs yeux, dans le ton de leur voix, l'un et l'autre avaient plaisir à évoquer ce projet. A se projeter, dans cette création commune. A n'en pas douter, elle avait raison, l'Art créait de la complicité. Ou peut-être, dans le cas présent, la complicité engendrait-elle l'art ?

« Okay, donc on bat le rappel des troupes, on demande le soutien de marraines talentueuses qui s'associeront au nom de l'art et de leur Sang. Et.... Il nous faut une histoire, non ? Ou est-ce qu'on s'inspire d'une histoire existante ? Le Sorcier au Coeur Velu ? Babbitty Lapina ? La dame à la fontaine ? »

Il savait qu'ils n'auraient pas trop de mal à trouver de vieilles histoires galloises ou sorcières. Ou peut-être aurait-elle d'autres inspirations, côté moldu ? Voudrait-elle quelque chose de plus moderne, comme les films qu'elle affectionnait ?

Le visionnage de ce second film moldu le confirma dans cette impression. Peut-être que quelque chose de plus moderne serait plus pertinent. Elle ne semblait pas du tout traumatisée par la débauche de sang qui avait été répandu à l'écran. Plus que jamais, elle paraissait sereine et tentatrice, léchant ses doigts tout en analysant l'histoire qui leur avait été contée, avec un petit rire, malgré le fait qu'elle évoquait le massacre d'une ville entière.

Et lui, avait-il aimé ? Il s'installa confortablement, se tournant vers elle.

« C'était intéressant. Je trouve que ça fait réfléchir, sur les risques qu'on court au quotidien. Sur l'importance des sorts de verrouillage. Ca te dit qu'on passe en revue les sorts de protection chez toi, pour un prochain soir en tête-à-tête ? »

Il accompagna cette question d'un rire chaud, mais pas besoin d'aiguise-méninges pour se douter que le jeune homme était sérieux. C'était dingue quand même, ces maisons moldues dans lesquelles on retrait n'importe comment, et où traînaient allègrement des couteaux et autres cintres !

Au fond de lui-même, il s'attendait à ce qu'elle juge cette inquiétude ridicule, mais peut-être n'était-il pas si éloigné que ça de ses préoccupations. Car, après une hésitation notable, elle lui fit une demande qui l'alerta. Parce qu'effectivement, il savait que ce genre de demandes n'était pas dans son comportement normal. Si elle transigeait ainsi à ses propres modes de fonctionnement, fallait-il qu'il se soit passé quelque chose de grave. Et cette question chuchotée, comme si elle craignait qu'il ne refuse... !

Avec précaution, il tendit la main pour caresser sa joue, étudiant les jolis yeux verts, cherchant les émotions qui y vibraient.

« Je te récupérerai tous les soirs. Sans faute, Seren. »

Son pouce resta sur sa joue mais ses autres doigts vinrent se lover à l'arrière de sa nuque :

« T'es pas obligée d'y retourner si tu le sens pas, d'accord ? Je sais que tu lui botterais les fesses. T'as rien à prouver. »
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MessageSujet: Re: [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] [Maison victorienne Hawthorne] God is a child who plays with an anthill | Gauwain [TERMINE] - Page 2 129196351Mer 31 Mar 2021 - 22:15

Meredith Hawthorne aimait cette atmosphère ténue.
Celle que le cinéma moldu aux sièges rouges apportait au couple dont les idées fusaient rapidement.

- Il faudra que je commence à regarder un peu partout, en faisant notamment des courriers au Doyen. Mais, on peut commencer à se pencher sérieusement sur la question. Le plus vite possible ? Questionna doucement la jeune femme tout en savourant une nouvelle gorgée de thé glacé. Et une nouvelle poignée de pop-corn collante sur les doigts fins.

Il y aurait moyen de se faire prêter du matériel, en commençant par la Grand-Mère de la demi-Vélane. Qui avait gardé des reliques de sa vie passée en tant qu’actrice de cinéma sorcier muet. Des objets captant les différentes saynètes mouvantes et les retranscrivant facilement. Tout comme ce qui se passait dans les différentes pages de la Gazette du Sorcier. La belle blonde, en tant que Présidente du BDE n’aurait aucun mal à convaincre ses ouailles, qui se laisseraient aller à tenter un projet artistique de fin d’année. Si en plus, il y avait l’aval de Sir Edmund Sanders, tout serait parfait. Néanmoins, l’aspirante Auror se voyait mieux derrière la caméra que devant. Car jamais, elle n’aurait le talent de son illustre aïeule. Toujours rougissante, une main fine et délicate vint tapoter l’avant-bras de l’ancien Serpentard, pour signifier que la tutrice était gênée des paroles de son tutoré.

- Idiot. Je serais tellement embêtée devant la caméra. Être derrière serait bien plus sécurisant, je dois dire. Entama la jeune femme, tout en tapotant toujours l’avant-bras de son petit ami. Le programme me convient tout à fait ! Et si en plus, on a l’approbation du Doyen et des étudiants, tout ira pour le mieux. En n’oubliant nullement ta tante et ma Grand-Mère. Les suggestions qui suivirent enchantèrent la jeune femme, qui manifesta sa réflexion en posant son index manucuré de rouge bordeaux sur ses lèvres pleines. J’aime l’idée de la dame à la fontaine. On pourrait partir sur l’histoire de deux amants maudits ? Où cette dame pleurerait toutes les larmes de son corps, ce qui engendrerait cette fontaine damnée. Tu en penses quoi ?

Buvant une gorgée de son thé glacé à la saveur suave de pêche, l’étudiante de l’EMS piochant dans le seau de pop-corn et attendant que son interlocuteur daigne répondre à son interrogation plus qu’importante. Avait-il lui aussi aimé le film ? Avait-il eu aussi des frissons en voyant ce tueur masqué s’introduire chez ses pauvres victimes afin de leur ôter la vie ? Avait-il lui aussi, été en résonance avec celle qui était devenue par la force des choses, l’héroïne du film ? C’était cela que Meredith Hawthorne voulait savoir à travers son questionnement posé à Gauwain Robards. Qu’en avait-il pensé ? Lorsqu’il se tourna face à elle, la belle blonde se mit à sourire. Attentive au verdict de ce jeune homme qui avait le plus d’importance en ce monde.

- Je vois que tu as retenu l’esprit pratique de ce film. A savoir, les sorts de protection. Si par malheur, un fou furieux vient m’ôter la vie alors que tu ne serais pas là. Elle riait, mais voyait bien l’aspect sérieux derrière la confession. Pas de soucis Gauwain, ça nous fera un bon entraînement.

Puis vint ce moment, où Meredith Hawthorne érodait un tant soit peu de sa fierté face à Gauwain Robards. Lui demandant de venir la chercher après ses horaires de travail effectués à l’Atelier de Ronan Malone. Craignant qu’il ne refuse pareille proposition, elle avait émis un silence conséquent et avait soufflé rapidement sa demande. Comme un sentiment de honte. La main qui venait de se poser délicatement sur sa joue était la plus rassurante de cet univers. La plus aimante aussi. Ayant pour but ultime de faire revenir un sourire rouge et un pétillement dans les iris verts couleur d’absinthe.

- Merci Haul. Avait susurré la demi-Vélane en souriant, ses labiales vermeille proches de son petit ami. Petit ami, qui la fit admirablement frémir quand elle sentit ses doigts sur sa nuque. Je le sais. Avait-elle murmuré tout en le regardant, se perdant dans les prunelles brunes.

Un long moment suspendu.
Dans un silence absolu.
Une main douce vint à la rencontre d’une joue masculine pour l’effleurer, avant que la bouche pleine et rouge ne s’y dépose. Légère et remplie de tendresse. Des chuchotements éthérés dans le creux de l’oreille où l’Amour se percevait sans nulle faute. Des baisers qui pleuvent sur le visage de l’ancien Serpentard, aussi légers que des plumes. Aussi puissants que cette déferlante de sentiments qui étreignait Meredith Hawthorne, quand elle était en sa compagnie. Celle de Gauwain Robards.
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