MariusOscar #cc3300
Après de petites vacances bien méritées, Oscar était revenu de son petit vignoble du côté de Bordeaux en France. Il avait eu besoin de reprendre des forces suites à l'échange qu'il avait eu avec Freya. Ils avaient eu une longue discussion concernant sa nièce. Ils s'étaient entendus sur quelques points mais la balle était dans le camp de l'enseignante, accepterait-elle de parler de lui auprès de Nora ? Le ferait-elle prochainement ? Il avait été sincère avec elle pendant tout l'échange, des souvenirs douloureux étaient remontés à la surface et le sorcier ne se sentait pas d'attaque de passer quelques jours tout seul chez lui en Angleterre. Ainsi après l'avoir signifié à Freya, pourquoi, bonne question ? Il avait prit quelques affaires et s'était réfugié dans ce petit village.
Quelques jours furent transformés en une semaine complète, le sorcier avait prit quelques couleurs, quoi que les températures restaient froides en cette saison hivernale. Mais le froid de l'Ouest Français était toujours plus chaleureux que son Angleterre où il avait un pied à terre. Le sorcier n'était pas rentré chez lui les mains vides, complétant sa cave bouteille de vin de son cru, il en avait ramené pour un de ses amis qui tenait un pub ainsi qu'un petit supplément.
Le sorcier rangea ses affaires, aéra la petite maison et profita du dimanche qui offrait des éclaircies sur leur belle île anglaise. Prenant le temps également de rattraper sa lecture sur la Gazette du Sorcier. Des bonnes et des mauvaises nouvelles, rien n'avait bien changé pendant son absence, comme d'habitude dira-t-il avec une humour. La journée se déroula sans accroche, pas de hiboux à l'horizon. Le vieil homme quoique encore pas mal pour son âge termina sa journée dans son bureau où il feuilleta ses dossiers en attente. Comme bon négociant, il cherchait toujours une idée dans laquelle investir, de bouche à oreilles, ça lui arrivait de recevoir des projets sérieux ou loufoques dans lesquels il pourrait investir. Pour les chanceux, il prenait le temps de boire un verre avec eux afin de discuter gallion, pour d'autres, il les conseilla de plancher un peu plus et de revenir vers lui quand le projet serait plus « abouti » ou « viable ». Sa petite analyse l'occupa ainsi le restant dans la journée. L'homme se coucha tôt afin de reprendre un bon rythme en ce début de semaine approchant.
La nuit passée, il recommença son petit rituel matinal avant de se décider à rejoindre son vieil ami sur le Chemin de Traverse. Même habillé décontracté, Oscar jouissait d'une classe naturelle. Il avait opté pour un ensemble bleu avec écharpe rouge pour se protéger des brises du mois de mars.
- Spoiler:
Il se dirigea donc d'un pas tranquille jusqu'au bar en question, il croisa quelques sorciers et sorcières. Il était encore tôt pour un verre sa montre indiquait onze heures lorsqu'il franchit la lourde porte de Gentleman Assoiffé.
Ah qu'il aimait sentir l'odeur du bois travaillé qui arpentait les murs du local, il aurait tellement investi dans ce pub si son vieil ami lui avait permis. Mais par principe et surtout refus de ce dernier, il n'avait pas la main mise sur cette richesse. Même si au fond, il était ravi de lui donner un coup de main si Marius lui demandait. Le sorcier fut accueilli par un elfe, il suivit la créature à la table déterminée. Oscar retira ses lunettes teintée d'orange afin de réhabituer ses yeux à la luminosité et surtout l'ambiance du pub.
-Le patron n'est pas là ? Demanda-t-il à l'elfe en déposant un sac sur la table devant lui.
La créature acquiesça, mais ne répondit pas, il avait sans doute eu pour ordre de ne pas déranger son patron sans une bonne raison. Ainsi Oscar lui répondit chaleureusement.
-Est-ce que vous pouvez lui faire passer un petit message pour moi, s'il vous plait.-Je vous écoute.-Dites-lui mot pour mot que s'il veut servir un vrai nectar pour ses clients qu'il daigne sortir de sa cave et qu'il ramène sa vieille carcasse dans la salle. Oscar rigola puis reprit son sérieux.
Vous pouvez faire ça pour moi ? Restez le plus sérieux possible s'il vous plait.Il y avait dans sa voix une roublardise que l'elfe ne comprenait pas. La créature avait un peu peur de répéter les paroles du sorcier. Mais d'un autre côté, le fait qu'il soit si poli prouvait qu'il connaissait M. Draven ? Que risquait-il ? Au pire, c'est le client qui allait prendre la colère de son patron et non lui. L'elfe quitta la salle pendant quelques minutes. Pendant ce temps Oscar se mit à l'aise sur la banquette où elfe l'avait installé.