| HIBOUX POSTÉS : 496 | AVATARS / CRÉDITS : TerrenceTelle- By Galaad <3 | SANG : Pur bien que mélé à un sang africain ce qui dérange
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Sujet: Je te hais, oui je t'aime - PV Galaad Ven 24 Déc 2021 - 0:52
3 novembre 1978
Furies, bannies et autres harpies pouvaient aller se rhabiller. Leurs fureurs n’étaient rien à côté de celle de Selena Stomby qui venait de débarquer hystérique dans l’appartement d’Arès Zabini. Elle hurlait à en perdre sa voix. Insultait celui dont elle aurait aimé porter le nom. Le traitant de « menteur », de « manipulateur », de « traite », de « connard » et autres noms d’oiseau (tonnerre) tous plus charmants les uns que les autres. Ses mots étaient à peine audibles. Noyés entre les excès de rages et les sanglots. Elle le supplia de lui dire que ce n’était pas vrai. Mais qu’est-ce qui n’était pas vrai ? Il ne comprit rien. Jusqu’à ce qu’elle se calme et dise, tremblante, du bout des lèvres : « Arès c'était mon mec, Selena, et tu n'auras jamais ce qu'on a eu. Voilà ce que Galaad m’a dit ». Elle le fixait, le regard interrogateur. Il détourna le sien. Gêné. Il n’était pas prêt à assumer auprès d’elle cette relation et encore moins sa sexualité.
Sa colère à elle semblait s’être quelque peu apaisée. Elle s’était comme évaporée de son corps à elle pour prendre possession de son corps à lui. Du haut de son mettre quatre vingt onze, il sentait la rage l’envahir de la tête au pied, Il serrait les poings et crispait la mâchoire. Il n’avait qu’une seule envie : aller lui exploser la tête. Il ne savait pas ce qui l’énervait le plus, ni ce qui lui faisait le plus mal. Etait-ce le fait qu’il se permette de l’outer comme cela. Ou encore le fait qu’il ose le présenter comme son mec, lui qui n’avait jamais voulu de relation exclusive. Lui qui avait fuit chaque fois qu’il lui avait montré le moindre signe d’attachement « Son mec ? » demanda-t-il sèchement. Ce n’était peut-être pas la meilleure réponse à lui apporter à elle. Mais c’était la seule qui avait de l’importance pour lui. Comprendre pourquoi, il l’avait présenté comme son mec ? Etait-ce un jeu pour rendre jalouse sa sœur ? Ou bien était-ce parce qu’il l’aimait comme lui l’aimait ? « Il t’a dit que j’étais SON MEC ? » répéta-t-il en haussant le ton. Il laissa échapper un petit rire nerveux en même temps que quelques larmes. « Je crois qu’il voulait plutôt dire son jouet» .
La tempête qui avait pénétré son salon avait à présent pris possession de son corps et l’œil du cyclone se trouvait dans son cœur meurtri. Sans même jeter un regard à Selena, il pris une poignée de poudre de cheminette et se jeta directement dans les flammes en énonçant l’adresse de son ancien amant. Il n’était pas question de transplaner et de frapper à la porte. Il allait faire irruption dans son salon, que ces colocotaires soient là ou non. Il allait lui faire face et lui demander des explications. A moins qu’ils ne lui refassent leur portrait avant. De cheminées en cheminées, il essayait de se calmer mais il n’y parvenait pas. Il sentait le brasier s’allumer de plus en plus. Comme dans l’âtre d’une cheminée. Lorsqu’il arriva à destination, le feu de la haine qui brûlait en lui était plus ardent qu’un volcan. L’ancien batteur n’aurait pas besoin de sa batte pour cogner. Il sortit de la cheminée en hurlant son nom à ce petit con. « Galaaad !»
Galaad N. Stomby
NEUTRE Le silence est une opinion.
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Sujet: Re: Je te hais, oui je t'aime - PV Galaad Lun 31 Jan 2022 - 14:30
ft. Ares Zabini ▬ novembre 1978
But i'm not so brave and i'm not so smart i'm doing you a favor
Galaad était encore dans son lit. Ce qui n'avait rien de bien surprenant, puisque l'après-midi ne faisait que commencer. Il sortait moins, ces derniers temps - la faute à une Selena furieuse qui, dans son esprit, attendait à tous les coins de rue de lui tomber dessus - mais cela n'empêchait pas ses grasses matinées de jouer les prolongations. Il était donc enfoui sous sa couette, très occupé par le délicat procédé qu'était d'émerger de son sommeil, quand il entendit le feu s'activer dans la cheminée. Pas besoin d'une oreille très fine pour cela, le conduit était adjacent au mur de sa chambre - ce qui était bien pratique pour y conserver une température très confortable. Mais le woof enflammé qu'il avait entendu n'était pas de ceux qui amènent de la chaleur. Il amenait plutôt des gens. Encore à demi endormi, Galaad songea que sa colocataire rentrait plus tôt du travail. Sauf que même si Glinda prononçait souvent son nom sur un ton particulièrement agacé, elle n'avait pas ce timbre typiquement masculin. Ce timbre qu'il ne mit que quelques secondes à reconnaître. Ares. L'adrénaline acheva de faire émerger l'irlandais. Ce ton furieux ne pouvait être de bonne augure. Le premier réflexe d'un ex-Serpentard comme lui aurait été la fuite, mais il connaissait assez bien la configuration de son appartement pour savoir qu'en arrivant par la cheminée, Ares bloquait aussi bien l'âtre que la voie menant à la porte d'entrée. Une autre option était de prétendre ne pas être là, mais même tiré du lit, Galaad savait que cette stratégie ne fonctionnerait pas longtemps.
Alors le jeune homme rassembla les quelques miettes de son courage, et parvint à s'extraire du refuge que constituait sa couette. Il enfila en vitesse un t-shirt froissé et un jean qui traînaient par terre, au milieu du désordre. L'idée était davantage de se sentir moins insignifiant que de se donner une décence. Ares avait eu moult occasions de se familiariser avec son anatomie, après tout ... Une dernière inspiration pour essayer - en vain - de trouver un peu d'audace en lui, et il poussa la porte de sa chambre. Mieux valait faire ça vite, sinon quelque chose lui soufflait qu'il allait se la prendre dans la tête. - Hem ... Salut Ares ? tenta-t-il avec une esquisse de sourire - il n'était pas parvenu à faire mieux, pas en se retrouvant face au visage furieux de son ancien amant. Galaad n'était pas le plus malin des Stomby. Il était même bon dernier sur ce point. Et son cerveau tournait d'autant moins vite qu'il était inquiet. La connexion entre sa récente altercation avec Selena et la colère d'Ares était donc loin de se faire. Elle n'allait d'ailleurs pas se faire toute seule, car le jeune irlandais se sentait brutalement comme un animal traqué. Le cadet Zabini exsudait la hargne par tous ses pores. Galaad n'avait jamais fait grand cas de la réputation d'étudiant violent qu'il avait pu avoir à Poudlard. Et pour cause, quand ils se côtoyaient, Ares était doux comme un agneau. Mais aujourd'hui, cette réputation ne lui semblait plus usurpée. Plus du tout. Figé comme un niffleur surpris la patte dans le sac de Gallions, Galaad n'osait plus bouger de l'encadrure de sa porte.
Dernière édition par Galaad N. Stomby le Dim 13 Mar 2022 - 19:04, édité 1 fois
Ares Zabini
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Sujet: Re: Je te hais, oui je t'aime - PV Galaad Ven 25 Fév 2022 - 18:03
« Galaaad !» répétais-je encore et encore avec chaque fois plus de fureur tout en me dirigeant d’un pas ferme vers sa chambre dont je connaissais très bien l’emplacement. Il avait intérêt à ne pas se cacher et à oser m’affronter ou ma colère serait plus terrible encore. J’étais hors de moi. Cela faisait des années que je n’avais pas ressenti une telle rage. J’avais envie de prendre sa tête pour cible et de la ruer de coups. Je voulais extérioriser ma rage sur son corps que je chérissais pourtant tant. Alors que je m’apprêtais à défoncer la porte de sa chambre d’un coup de pied, celle-ci s’ouvrit le laissant apparaître avec son regard de saint et son visage d’ange. « Hem ... Salut Ares ?» dit-il avec son petit sourire au coin des lèvres et son air innocent qui le rendait si craquant. L’espace d’une fraction de seconde, lorsque nos regards se croisèrent, je succombais à son charme et m’apprêtais à poser mes lèvres sur les siennes. Mais l’instant fut bref et la fureur repris immédiatement le dessus. D’un geste brusque, je le bousculais en posant mes mains sur sa poitrine. L’obligeant à reculer de plusieurs mètres. Je renouvelais l’opération à plusieurs reprises tout en l’insultant de «Connard.» jusqu’à ce qu’à le coincer entre un mur et mes bras d’armoire à glace. «Tu te fous de ma gueule toi !» . Tout en prenant le soin de le bloquer à l’aide de ma main gauche et de mes jambes, je libérais ma main droite. Je serrais fermement mon poing avant de l’envoyer fermement contre le mur à quelques millimètres de son visage à deux reprises. «Estime toi chanceux que je ne te le foute pas dans ta gueule ! Et c’est pas l’envie qui m’en manque !» lui dis-je en posant à nouveau mes deux bras autour de lui pour le bloquer et en avançant mon visage à quelques centimètres du sien. Et cette fois, ce n’était pas pour l’embrasser. Je lui jetais un regard aussi noir que ma peau. D’un geste ferme, j’attrapai le col de son t shirt par lequel je le soulevai, tout en le laissant contre le mur. «Je peux savoir à quoi tu joues ! » . Lui demandais-je en approchant encore plus mon visage du sien. J’avais envie de lui cracher à la figure. J’avais envie de lui taper sa tête contre le mur mais j’en étais incapable. Je tenais trop à lui pour lui faire mal, malgré tout. Mais il faisait de mieux de faire attention à ce qu’il allait dire car à tout instant, je pouvais craquer et passer à l’acte. «Tu te prends pour qui pour m’outer!? Tu n’avais pas le droit putain ! » . lui dis-je ou plutôt lui hurlais-je dessus. Je le laissais tomber sur le sol. J’espérais qu’il s’était fait mal. C’était tout ce qu’il méritait. «Puis, je peux savoir à quel moment j’ai été TON mec ? » . Mélange de rage et de douleur, je ne pus retenir plus longtemps une larme que je m’empressais de chasser.
Galaad N. Stomby
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Sujet: Re: Je te hais, oui je t'aime - PV Galaad Dim 13 Mar 2022 - 20:13
ft. Ares Zabini ▬ novembre 1978
You will find a better man than i am trust i'm doing you a favor
La situation se figea, l'espace de quelques instants. Juste assez longtemps pour que naisse un espoir dans l'esprit de Galaad - l'espoir qu'Ares n'était pas si fâché, qu'il avait mal compris son ton, que ... Ses illusions moururent quand une bourrade le renvoya dans sa chambre bien plus vite qu'il n'en était sorti. Il ne s'en tirerait pas à si bon compte. Sauf qu'il ne savait toujours pas d'où il devait se tirer, exactement. Son faible sourire avait au moins eu la décence de disparaître, ce qui était clairement la chose la plus prudente à faire. Mais rien de volontaire là-dedans. L'aurait-il voulu qu'il aurait eu du mal à garder un semblant d'assurance face à la fureur d'Ares, qui le dominait de toute sa taille. Avant d'avoir compris comment il avait pu en arriver là, Galaad se retrouvait coincé contre le mur par son ancien amant, à fermer les yeux malgré lui quand le poing de celui-ci frappa la cloison. Une première fois, puis une deuxième. L'irlandais songea que le troisième coup serait sans doute pour son visage, mais il tarda à venir. - Ares, qu'est-ce qui ..? tenta-t-il, pensant profiter de sa chance - et d'avoir encore toutes ses dents - pour éclaircir la situation. Mais il fut aussitôt interrompu par de nouvelles menaces, criées à quelques centimètres de son visage. S'il essayait d'avoir l'air désolé, le pauvre Galaad avait surtout l'air d'un lapin pris au piège. Ce qui ne s'arrangea pas le moins du monde quand Ares le souleva par le col. Son t-shirt pourtant trop large lui serra le cou, et les protestations qu'il aurait voulu formuler moururent dans sa gorge, tandis qu'il ouvrait et fermait la bouche tel un strangulot sorti de son bocal.
Enfin, alors que les coutures de son t-shirt commençaient à craquer - l'irlandais était plus lourd qu'Ares ne le laissait deviner - la main relâcha le tissu, et ses pieds retrouvèrent le sol. Sans grande assurance, si bien que sans le mur dans son dos, il se serait certainement effondré par terre. Son souffle était court, son cou lui faisait mal, mais ce qui piquait le plus, c'étaient les mots d'Ares, dont la fureur commençait enfin à faire sens. Parce qu'ils n'osaient pas affronter le regard de son ancien amant, les yeux de Galaad s'égarèrent sur sa chambre en désordre. S'arrêtèrent un long moment sur sa couette. Dire qu'il s'y sentait encore à l'abri quelques minutes plus tôt ... L'adrénaline l'avait réveillé plus sûrement que quinze cafés. Mais n'avait pas fait de miracle pour autant : Galaad commençait seulement à assembler les pièces du puzzle, à faire le lien entre Ares et sa récente dispute avec Selena. - Cette sale vipère, elle est tout venu te raconter ? grinça-t-il. Il devait applaudir la stratégie de sa sœur : elle n'aurait même pas besoin de se déplacer pour le réduire en bouillie, puisqu'Ares allait s'en charger pour elle. Mais maintenant qu'il y réfléchissait un peu - mieux valait tard que jamais - il réalisait l'horreur de sa bévue. Quand il s'était outé auprès de Selena, il ne s'était inquiété que pour lui. Et n'avait absolument pas réalisé qu'il avait entraîné Ares avec lui hors du placard. Selena avait ses entrées partout dans le beau monde sorcier. Et une langue bien pendue, avec ça ... - Je suis vraiment trop con, lâcha-t-il alors à mi-voix, bien plus pour lui-même que pour son ancien amant. Il était trop tard pour être désolé, trop tard pour s'excuser. Non seulement le mal était fait, mais il ne l'avait même pas réalisé. Il avait fallu qu'on vienne lui hurler dessus, lui mettre le nez sur sa connerie, pour qu'il réalise à quel point il avait dérapé. Car non, Galaad ne pouvait pas se soucier des autres, trop inquiet qu'il était pour sa petite personne ... Il avait envie de disparaître. Et avec tout ça, comment était-il censé justifier son stupide accès de jalousie, qui l'avait poussé à se montrer si possessif envers Ares ? Le même Ares qu'il avait repoussé, encore et encore, quand ce dernier se montrait trop envahissant ... - Je t'avais bien dis que tu finirais par te lasser, soupira-t-il finalement avec un rictus désolé. C'était moche, vraiment moche, d'utiliser ainsi de vieilles promesses, de réveiller de vieux souvenirs. C'était comme s'il essayait d'inverser la situation. De faire oublier qui était le coupable, et qui était la victime. Il ne faisait pas exprès bien sûr - ce n'était pas son genre de calculer son coup, de manipuler les autres. Au final, il était juste triste d'avoir eu raison : il avait réussi à tout gâcher. Encore.