Cours premier : Introduction aux DCFM [Années confondues]

On pouvait dire que le professeur Waddle n'avait pas vraiment fait long feu.. Le mois de février terminait à peine et il avait déjà quitté le château. Les raisons de son départ n'avaient pas été évoquées mais les rumeurs sur son compte avaient circulé aussi vite que le venin d'une acromentule.
Lorsqu'elle avait appris son remplacement au pied levé par un jeune, elle s'était inquiétée pour ses aptitudes et surtout pour les ASPICS qui arrivaient à grand pas.
D'ailleurs, c'était l'heure d'aller jauger le nouveau, juste après le repas...Soit ce serait un cours passionnant, soit ce serait l'occasion idéale de digérer le repas du midi par une petite sieste à peine dissimulée.

Lorsque la jolie blonde franchit la porte, son regard se porta machinalement vers la curiosité du jour. Jeune et plutôt charmant, le professeur Waldorf, d'après le tableau, aurait à faire ses preuves. Elle le savait, la jeunesse et le charme étaient loin de favoriser une carrière, au contraire, c'était plutôt un frein aux promotions et à la réussite professionnelle. Elle alla s'assoir près d'une fenêtre, sans avoir oublier de saluer le nouveau d'un poli : "Bonjour Professeur" et sortit son nécessaire: Parchemins, plume, encre et baguette, sur la table.

GRYFFONDOR

Rémus avait engloutit son repas à toute vitesse. Il avait apprit que les cours de Défense contre les Forces du Mal allaient être repris par un nouveau professeur. Or, en tant que véritable passionné de cette matière, il avait décider de tout revoir pour être prêt à suivre un nouvel enseignant avec des bases solides. Sans compter que ses amis et lui avaient décider de travailler particulièrement cette matière, voir de se faire des leçon supplémentaire pour être prêt à... certaines choses qu'ils craigaient. Bref il avait manger le plus vite possible pour avoir le temps de passer à la bibliothèque. Surveillant sa montre, il se présenta un légèrement en avance au cours, impatient de voir ce nouveau professeur.

En entrant dans la salle, il remarqua d'abord le tableau qui portait le nom et le nouveau titre qu'il venait d'acquérir. Première conclusion : il était heureux d'avoir eu le poste. Logique après tout. Est-ce qu'il était au courant que cela faisait quelque temps que les professeurs se succédaient à une vitesse alarmante ? Quoi qu'il en soit, il lui fit un petit sourire poli et le salua.

- Bonjour Professeur.

Ne trahissant pas ses bonnes habitudes, il prit sa place habituelle dans un coin au fond, et sortit son matériel. Il restait quelques minutes avant le début du cours, il ouvrit dans son manuel et feuilletait les pages, se demandant quel sujet ils allaient aborder.

Défenses contre les forces du mal, ce cours n'avait jamais eu autant de signification pour Bobby qu'aujourd'hui. Pour chacun d'entre eux la vie changeait, c'était certain. Mais pour une minorité des élèves, ils étaient personnellement impliqués. Le garçon passa son heure de midi le nez en l'air, à observer encore et encore cette salle immense. Il se rappelait parfaitement la première fois qu'il en avait passé les portes, il était alors âgé de onze ans et ne se doutait pas que six ans plus tard, tout ce qui avait toujours connu, était menacé.
Dumbledore avait dû engager un professeur sûr et expérimenté, personne ne doutait plus qu'il faudrait se battre et Bobby attendait avec impatience son nouveau cours. Il n'était pas le seul car une fois le repas terminé, les élèves se précipitèrent presque pour entrer dans la salle. Le jeune homme aurait pu se laisser aller aux mêmes débordements s'il n'avait pas eu une image à tenir. Et cette image était de rester le serdaigle calme et posé, dans son coin près de la fenê...
Ses pensées moururent lorsqu'il vit que la rangée était occupée par Daisy. Il reporta son regard sur le professeur qu'il jaugea rapidement. Jeune, ce n'était pas un défaut mais Bobby fut imperceptiblement déçu et son regard s'assombrit lorsqu'il tomba sur les copies. La dernière chose dont ils avaient besoin en DCFM c'était de la théorie. Du point de vue de Bobby, rien ne comptait plus que l'action.
Décidément d'humeur ombrageuse il se dirigea sans détour vers la rangée extérieure. Il ne changerait pas de place pour elle c'était certain. Il en avait plus qu'assez de jouer au lâche et l'éviter sans cesse. Puisqu'elle agitait toujours ses pensées, autant essayer une manière plus directe.
Bon d'accord, s'assoir juste derrière la serpentard ne fut pas la plus intelligente de ses trouvailles mais une fois assis, impossible de faire marche arrière. Son regard brun s'accrocha à sa nuque et sa main se resserra sur sa plume qui émit un craquement de protestation. En d'autres temps il l'avait observé de la même manière, de dos alors qu'elle était assise dans l'herbe grasse du parc. Un temps où, Day lui souriait encore, ou souriait tout court.
Il s'obligea à se concentrer sur leur professeur et lu son nom en levant un sourcil, Waldorf, original, espérons que le cours le soit tout autant, quoi qu'il était sûr d'avoir beaucoup de mal à s'y intéresser aussi exeptionnel soit-il.

MANGEMORT · Dernière édition par Gideon Prewett le Mer 2 Mar 2011 - 10:36, édité 1 fois

Enfin, les cours de Défense Contre les Forces du Mal allaient recommencer ! Waddle avait disparu depuis déjà un bout de temps et personne n'avait plus aucune nouvelle du professeur, surement mort. D'habitude optimiste, cette fois ci, je ne me berçais pas d'illusion. Il était très certainement mort et on ne retrouverait son corps que dans très longtemps, voir jamais. D'ailleurs, en parlant d'optimisme, je commençais à le perdre et si je continuais dans cette voie, je ne tarderais pas à avoir des rides soucieuses sur le front et des cheveux blancs. On était à l'entame d'une guerre, je m'en doutais et, même si Molly, dans ses lettres, se voulait rassurante sur le monde extérieur à Poudlard, je voyais bien que le Mal prenait de l'ampleur. Du reste, même ici, à Poudlard, nous n'étions pas en sureté.
C'était bientôt la Guerre et je ne faisais rien. J'avais envie de me bouger, de faire quelque chose, de me battre. J'en avais assez de venir en cours pour écouter des professeurs disserter sur Merlin sait quel sorcier qui a inventé Merlin sait quelle potion. Est-ce que les sorciers allaient se laisser faire tous massacrer jusqu'au dernier, sans rien faire ? Dumbledore faisait-il quelque chose ? Et si oui, quoi ?
Je détestais ne pas savoir, être là dans la Grande Salle en train de manger une saucisse, entouré de ces élèves qui faisaient comme si de rien n'était, qui ne s'inquiétaient que pour leur devoir d'Histoire de la Magie à rendre le lendemain au fantôme de professeur Binns.
C'était l'heure d'y aller. Au moins, c'était un cours de Défense Contre les Forces du Mal et avec un peu de chance, on y apprendrait quelque chose d'utile, quelque chose pour se battre. C'est la tête pleine de mes rêves de puissance - du haut de mes quinze ans, un peu trop confiant, je me sentais immortel et presque capable d'affronter seul le plus grand Mage sorcier de l'époque - que je me dirigeai d'un pas lent et trainant vers la salle de DCFM.
Je ne retiens même pas un grognement de déplaisir en constatant qu'il s'agissait d'un cours de théorie et, sans politesse aucune, je ne saluais même pas le jeune professeur, trouvant rapidement une place près du mur à l'avant dernier rang, où je me renfrognai encore plus en sortant une plume maltraitée du fond de mon sac, un parchemin un peu froissé et une bouteille d'encre noire à moitié remplie.
Appuyant ma tête sur ma main, je ne pris même pas la peine de regarder le nom du nouveau professeur écrit au tableau. Je le savais déjà, Molly me l'avait dit dans sa dernière lettre, car cela faisait déjà plusieurs semaines qu'on entretenait une correspondance plus régulière qu'à l'accoutumer et dans laquelle j'essayais de lui faire avouer qu'elle ne faisait pas rien face à cette menace. Car il était impossible que je la croie quand elle me disait qu'on ne pouvait rien y faire. Si les gens dehors faisaient quelque chose, je voulais y participer, même si pour ça, je devais abandonner Poudlard.

La pointe de sa baguette frémissait d'une impatience communicative. Une longue chevelure rousse filait dans les couloirs, les mèches rousses de l'opulente chevelure de la sorcière se balançaient au creux de ses reins tandis que ses longues jambes marchaient d'un bon pas. Pour rien au monde, pas même la toute dernière collection d'escarpins parisiens, Minerva n'aurait loupé ce cours car ce jour était un grand jour. L'une de ses matières favorite, Défense Contre les Forces du Mal accueillait un nouvel enseignant et la jeune fille espérait bien qu'il soit compétent. Une excitation presque enfantine se lisait sur son joli minois, radieuse à l'idée d'en apprendre plus. Bien sur, en matière de forces du mal et magie noire la serpentarde était plutôt bien informée du haut de ses quinze ans. Sérieuse comme elle l'était Miss Moon ne s'estimait jamais satisfaite, les collections de la bibliothèque de Poudlard ne lui suffisaient pas, seule la collection de Marcus Shipton comblait sa faim vorace.

Alors, le cœur en liesse et ses longs doigts fins impatients d'agiter sa baguette, le petit talon de ses chaussures claquait vivement au sol. La jeune sorcière arriva rapidement devant la salle de cours, elle n'était pas en retard car le cours n'avait pas encore commencé. Comme beaucoup Minerva ignorait quelle tête aurait le professeur et même si la sienne était bien faîte, pleine et sur ses épaules son naturel coquet, gai en faisait aussi une jeune fille coquette, très sensible à l'apparence physique. Bien entendu la compétence primait mais la jeune rouquine était plutôt curieuse de savoir à quoi ressemblait ce nouvel enseignant. Miss Moon franchit le seuil de la porte, s'avança pour saluer le professeur Waldorf et...

- Bonjour Professeur ne put réprimer un sourire un peu niais, la bouche en cœur et le regard pétillant. Minerva prit tout son temps pour choisir sa place faisant mine de regarder l'intitulé du cours comme si, la férue de sortilèges qu'elle était espérait trouver là une nouveauté. Mais elle dut rapidement se résoudre à laisser le tableau, et au passage le prof à leur place pour s'en trouver une.

Minerva reconnut facilement deux têtes, l'une brune, le visage animé d'un sourire éloquent et l'autre blonde, plus renfermé. Ni une ni deux, Moon leur adressa un sourire avant de poser ses affaires sur la table d'à côté. Jamais, même dans les pires circonstances Minerva Violette Moon oublierait de se manucurer les ongles et même si ça n'aidait pas à donner une image très sérieuse la serpentarde sortit ses affaires comme si de rien n'était dévoilant ainsi tout un nécessaire très chic, soigné et bien entretenu. Puis lorsqu'elle eût fini elle se pencha vers ses amies, les jambes croisées elle s'amusait à faire tourner sa cheville, et dit d'une petite voix amusée :

- Espérons qu'il soit aussi compétent qu'il est agréable à regarder Bree puis elle reprit une position normale, sa baguette sur la table, Minerva se mit à lire un passage du bouquin de cinquième année.

Un balais sur mesure, ça ne s'invente pas. Eanna avait passé assez de temps dans l'atelier de son père pour savoir exactement toutes les informations dont il avait besoin pour créer le remplaçant de son dernier balais, puvérisé lors du dernier match. Mr Morane lui avait tout de même fait parvenir la liste des mesures dont il avait besoin et elle était justement en pleine séance de prise de mesure lorsqu'elle prit conscience de l'heure. Elle poussa un juron sonor et laissa tout en plan, attrapant juste son sac et sa cape avant de courir à toute allure dans les couloirs. En plus, ce n'était pas n'importe quel cours où elle risquait d'être en retard, mais bien le premier du nouveau professeur de DCFM. Avec un dérappage parfaitement contrôlé, elle arriva au bout du couloir et vit un petit groupe d'élève qui s'apprêtait à rentrer dans la salle. D'autres retardataires, une chance ! Elle fonça pour arriver juste derrière eux et rentrer discrètement derrière Sirius Black, dont la carrure était parfaite pour dissimuler cette demi-portion d'Eanna.

Elle s'assit où il restait de la place, essayant de reprendre une respiration normale. Finalement elle leva les yeux vers le professeur Waldorf et écouta son petit discours d'introduction. Elle ne dissimula pas une moue déçue en recevant le test de connaissance. Non pas qu'elle ait particulièrement honte de son niveau tout à fait honnorable pour une deuxième année (ou en tous cas suffisant selon elle), mais devoir immédiatement se concentrer sur une feuille de papier lui semblait... ennuyeux. Avec un petit soupir, elle prit sa plume et fronça les sourcils pour tenter de quand même faire des réponses un minimum sérieuses.

Dernière édition par Maddy Bow le Dim 20 Mar 2011 - 13:59, édité 2 fois

Maddy s’habituait de plus en plus au don qu’elle avait découvert dans le courant du mois de novembre 1975 et, bien qu’elle ne se faisait toujours pas aux insultes et aux remarques désobligeantes, elle reprenait peu à peu une vie sociale ordinaire. Ce jour-là, elle avait laissé de côté la place du fond près de la fenêtre, qu’elle avait pris l’habitude d’occuper depuis près de 4 mois, et s’était assise auprès de ses amis lors des cours. Elle avait également partagée son repas avec la totalité de ses camarades Poufsouffle, participant vivement à la conversation « comme au bon vieux temps. »
Une heure sonna ; elle était toujours dans la grande salle. La jeune métamorphomage se dépêcha alors de terminer son dessert –une délicieuse mousse au chocolat- puis attrapa son sac avant de se rendre en cours de Défense contre les forces du mal. A ce qu’elle avait compris, un nouveau prof leur enseignerait cette matière, suite à la démission du professeur Waddle pour des raisons encore inconnues. En entrant dans la salle, la jeune fille fut époustouflée par les quelques modifications qu’avait fait le nouveau professeur. C’était un homme charmant, dont le jeune âge étonna la Poufsouffle, qui s’interrogea un cours instant sur les capacités du nouvel enseignant. Néanmoins, elle songea que s’il était ici c’est qu’il avait la confiance de Dumbledore, et qu’en outre il serait un excellent professeur.

« Bonjour Professeur. » Dit-elle timidement, en s’apercevant qu’elle avait failli oublier ses bonnes manières.

Maddy aperçut ensuite Alice et Loreena qui se trouvaient au premier rang, et malgré son enthousiasme léger à être aussi proche du tableau elle prit place à leurs côtés. Elle les salua, puis remarquant le regard de Loreena, elle lui murmura, en souriant :
« Je suppose que c’est toi qui a choisi la place ? »

Le professeur prit la parole, salua les élèves, et distribua un règlement. A l’instant même où ce dernier abordait le sujet d’un devoir, la Poufsouffle sortit plume et parchemins. Son visage se décomposa alors. Elle n’avait rien révisé et craignait de faire perdre des points à sa maison. Par chance il s’agissait d’un devoir de présentation, aussi elle se mit à écrire avec confiance, levant la tête de temps en temps pour observer ses camarades.

GRYFFONDOR

Le professeur était sur le point de commencer lorsque Sirius fit finalement son entrée. Rémus n'était pas franchement étonné de le voir arriver en retard, mais lorsque leurs regards se croisèrent, il leva quand même les yeux aux ciels en réponse à son petit sourire tout sauf coupable. Il s'était d'ailleurs installé non loins de lui au dernier rang, mais Rémus resta concentré sur les premiers mots du professeur Waldorf. Il paraissait très rigoureux, organisé et dynamique, ce qui plut assez au jeune homme. La preuve en était ce petit text d'entrée, une bonne idée selon lui, cela voulait dire qu'il pourrait immédiatement adapter ses cours au niveau des élèves. Le réglement signé, il se plongea dans les questions posées, hésitant parfois entre donner son propre avis ou réciter simplement les leçons bien apprises, il finit par céder à la première option, laissant apparaître tout de même ses bases solides dans la matière.

MANGEMORT

Je levai enfin la tête vers le nouveau professeur et remarquai bien vite qu'une grande partie des filles, si ce n'est pas toutes, étaient déjà sous le charme. Il avait tout l'air d'être parfait avec sa robe de sorcier qu'il repassait surement entre chaque cours avec un rouleau à pâtisserie pour s'assurer qu'il n'y est aucun pli. En fait, il me faisait drôlement penser à un vieillard précoce et il devait passer ses soirées installé dans un fauteuil en velours, un bon feu crépitant dans la cheminée, une pipe dans la bouche et un vieux tourne-disque passant les chansons phares de l'époque, lui tapant le rythme de la musique du bout du pied en murmurant régulièrement des « Ça, c'est de la musique. ».
Il me fallut quelques secondes pour que je consente à me concentrer réellement sur le cours, parce que, même si c'était un cours de théorie, c'était tout de même un cours de Défense contre les Forces du Mal ! Et puis, je me devais d'avoir des bonnes notes, au moins dans ma matière préférée, et ce n'est pas en maugréant contre la théorie que je pourrais suivre correctement. De plus les bonnes notes menaient à de bonnes études et donc à un bon métier avec un bon salaire à la clef... parce que même si ce n'est pas l'argent le plus important, ce n'est pas grâce à des billets de Monopoly que je pourrais plus tard remplir mon chaudron.
Lorsque le professeur Waldorf posa devant moi un parchemin, je fus quand même exaspéré d'avoir un devoir dès le premier jour et je retiens bien difficilement un soupire.

« C'est parti les amis, on attache les ceintures et en voiture ! »

Murmurais-je pour moi-même en repensant à cette phrase qu'Arthur m'avait un jour dite. En parlant d'Arthur, ma famille me manquait et les lettres ne suffisaient plus. Leurs voix me manquaient et j'avais envie de les entendre me rassurer sur ce qu'il se passait en dehors de Poudlard... ça serait toujours plus convaincant que les lettres... dommage qu'à Poudlard, il n'y ait pas de téléphone – une invention moldue dont son beau-frère lui avait parlé il y a longtemps -, un coup de fil et tout aurait été pour le mieux.

MANGEMORT

Posant ma plume au même moment que le professeur Waldorf annonçait qu'il ne nous restait que deux minutes, je m'étirai longuement sur ma chaise, un sourire satisfait aux lèvres. Ça s'était passé mieux que je ne le pensais et finalement, je n'avais aucune raison de m'inquiéter. J'espérai un Effort Exceptionnel et pourquoi pas, un Optimal. J'étais assez optimiste sur la note finale. Les quelques derniers élèves posèrent à leur tour leur plume et je fis passer ma copie.
Les mains jointes et mon menton posé dessus, j'écoutai le professeur tout en le regardant et ne baissai pas les yeux lorsqu'il regarda chacun de nous avec un petit sourire ironique. Son histoire de gnomes était du niveau d'enfants de huit ans et j'étais loin d'appréhender... le prochain cours serait pratique et amusant. Super ! Aucune question pour moi.

« Sortilèges d'attaque... Déjà, tout simplement, le sortilège de Désarmement qui, comme son nom l'indique, permet de désarmer son adversaire. La formule est "Expelliarmus". Je pense que c'est celui qui nous vient le plus rapidement à l'esprit lors d'un duel. »

Je fis une courte pause puis, voyant que personne ne continuait, je repris la parole, assez inspiré sur le sujet.

« Ensuite, on a le sort de Stupéfaction qui rend l'adversaire inconscient. La formule est "Stupéfix" et son inverse, c'est l'Enervatum. En fonction de la puissance du sorcier, il dure plus ou moins longtemps.
Après, comme viens de le dire Camilla, le Petrificus Totalus, ou maléfice du Saucisson. Il rend l'adversaire totalement immobile et raide, comme une statue. On est encore conscient de ce qu'il se passe autour de nous, mais on ne peut rien faire, on est totalement impuissant. »

C'était les bases, les sortilèges qu'on apprenait très vite et qui nous servirait tout le temps, surement.

GRYFFONDOR

Le caractère du professeur se précisait de plus en plus dans l'esprit de Rémus, et il lui plaisait bien. Exigent, méthodique, il n'y avait pas de place pour la paresse ou le manque de concentration. Peut-être mettait-il un peu trop de pression mais après tout, ce n'était pas vraiment un défaut de vouloir les préparer au mieux. Question sur les sortilèges d'attaque... Branche que Rémus n'avait pas encore énormément creusé, même s'il en connaissait assez pour être considéré comme un duelliste assez doué. Gidéon mentionna la plupart des sorts auxquels il pensait en premier lieu, le Stupefix étant selon lui le sortillège d'attaque par excellance.

- On peut rajouter les autres sortilèges de paralysie du même genre que le sortilège du saucisson mais plus localisés, comme le le Maléfice de Bloque-Jambe, mais qui est, à mon avis, moins efficace que le Stupefix ou le Petrificus Totalus. Toujours dans le même style des sort d'entrave, il y a l'Incarcerem, qui fait apparaître des cordes et ligotte l'adversaire.

Dès le premier jour de cours, le Professeur Waldorf avait donné à toute la classe une interrogation. Mary Elizabeth s'était tout d'abord dit que ce nouveau professeur de DCFM n'allait pas lui plaire mais lorsqu'elle lut les questions posées, son jugement changea. Ce nouvel professeur voulait tout simplement savoir qui il avait en face de lui. Mary Elizabeth s'était donc mis à la tâche, et à mesure que le temps s'écoulait, son parchemin se noircissait d'encre. Lorsque que Monsieur Waldorf annonça la fin de l'évaluation, la jeune Gryffondor venait d'atteindre le bas de son parchemin. Elle relut sa copie et la rendit lorsqu'on passa à ses côtés pour les ramasser.
Le Professeur restait énigmatique aux yeux de la jeune fille, mais il avait l'air d'être un bon prof'. Ce premier cours était basé sur les révisions et les connaissances que chacun avait amassé. Pour sa part, Mary Elizabeth était en pleine réflexion et essayait de rassembler ses connaissances mais dans l'immédiat, elle préférait attendre la question avant de s'égarer dans des montagnes de connaissances qui se révéleraient probablement hors-sujet. La question tant attendue par la jeune fille finit par se montrer.

« Quels sont les sortilèges d’attaque que vous connaissez ? »

C'était une excellente question... Mary Elizabeth rassembla ses connaissances, toute en écoutant ses camarades qui répondaient déjà à la question posée. Gideon en cita une bonne partie et l'intervention de Rémus ne laissa à la jeune fille qu'un mince choix... Une idée traversa son esprit, pourquoi ne pas parler des sorts de défense ? Puisque qui dit attaque entend forcément défense par la suite...

« Je pense que mes camarades avant moi ont évoqué les principaux sorts d'attaque ou du moins un nombre important. » Marquant une pause, elle offrit un aimable sourire aux autres avant de continuer. « Néanmoins, lorsque l'on parle des sorts d'Attaque, les sorts de Défense sont mentionnés tôt ou tard. Puisqu'ils font partie d'un échange. Car si les sorts d'Attaque n'existeraient pas, ceux de Défense n'aurait probablement pas vu le jour. Le sort du Bouclier en est un bon exemple... »

Mary Elizabeth n'était pas convaincue de sa réponse. Elle pensait avoir fait un léger hors-sujet mais peu importait sa réponse n'était pas sans sens et s'incluait dans l'objet de la question !

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