Alors que j'allais me diriger en cours de botanique avec Sirius, Peter et Rémus, j'aperçu au détour d'un couloir ma belle et tendre Kathleen qui partait seule dans la direction opposée à celle du parc. Nous avions cours, que mijotait-elle qui lui ferait sécher les cours ? Sans attendre, je partis à sa rencontre, restant quelques mètres en retrait derrière elle pour ne pas me faire prendre. Si elle me trompait, je devais le savoir car on ne trompe pas James Potter ! Surtout que si je ne suis pas au courant, je vais finir par être la risée de l'école, et c'était une chose IM-PO-SSIBLE !

Lorsque Kathleen s'arrêta devant un mur vide, je plissai les yeux. Qu'était-elle en train de faire ? Elle ne bougeait plus. Avait-elle un malaise ? Quand soudain une porte apparue sur le mur qui était encore quelques secondes avant nu comme un ver. La bouche grande ouverte, je ne comprenais pas. Nous, les inventeurs de la carte des Maraudeurs n'avions jamais remarqué ce lieu ?

Kathleen ! Eh qu'est ce qu...

Mais trop tard, la jeune fille était déjà rentrée. Je me précipitai derrière elle et remarquai que la porte était restée entrouverte. Délicatement, je poussai la porte de bois et passai la tête par l'entrebaillement.

Leen, qu'est ce que tu fais ic... Oh mazette ! Qu'est ce que c'est que ça ?

Autour d'eux, des trampolines, des balais de course, des machines à sous -probablement des pièces de Gobelins- et tout un tas d'autres choses, la plupart inconnues aux yeux du jeune homme.

C'est... C'est magnifique !!

Le décor était tellement magique, magnifique que je ne pouvais détacher mon regard. Au bord du lac, près du banc et des balais de courses, une barque nous attendait pour une balade romantique sur l'eau. Un peu plus loin, des machines étonnantes côtoyaient celles à sous. Des marteaux étaient accrochés à ces engins et le but était de taper sur les têtes de trolls qui sortaient à toute vitesse. Surement une invention moldue détournée à la façon sorcière. A notre droite, des ballons géants et rebondissants sur lesquels on pouvait monter et sauter en toute sécurité à plus de 10 mètres du sol.

Kathleen, j'en reviens pas ! C'est tellement magnifique ! dis-je en la serrant dans mes bras, avant de la laisser filer pour s'amuser dans ce décor grandiose.

Plus nous avancions, plus nous en voyions. Des jeux par milliers qu'il était impossible de tout essayer en une seule journée. Nous reviendrions surement ici, jusqu'à ne plus pouvoir quitter cette salle tellement nous serions accro.

La machine à marteau m'intriguait tellement que, comme poussé par une force invisible, je me précipitai vers le siège posté devant. Aussitôt mon derrière assis, j'attrapai un marteau tandis que les têtes de trolls essayaient de m'échapper, sortant et rentrant à toute vitesse.

Oh c'est pas vrai ! Rhaaa mais c'est super stressant ce jeu ! PAF ! PAF !! Ahaha, je t'ai eu... NON, je les loupe tous ! Kathleen, regarde ça !... Leen ?

Je me retournai pour voir que ma petite amie était beaucoup plus concentrée par autre chose que par mes activités.

Je souris en regardant ma petite amie s'amuser sur la balançoire. Je crois que c'était le plus bel endroit que je n'avais jamais vu de toute ma vie. Même Poudlard lui même, à côté de ce lieu, ce n'était rien du tout.

Je laissai tomber le marteau sur le bord de la machine alors que les têtes de troll continuaient de jaillir plus rapide encore que le meilleur balai de course. En parlant de balai, Kathleen nous proposa de s'amuser un peu. Ainsi, pensai-je, nous pourrions voir de haut ce que ce lieu nous cachait. Peut être verrions-nous des licornes, des hippogriffes, des terrains de football moldus ou que sais-je encore !

Je me mis à courir en direction des balais, un grand sourire sur le visage. Il était difficile de ne pas sourire devant un tel lieu ! Je baissai la tête au niveau de la balançoire qui était en train de redescendre. Mon geste était inutile tellement la balançoire était haute, mais on ne contrôle pas ses réflexes !

Le dernier arrivé aux balais est une goule mouillée !

Pas de chance pour moi, je sautai au dessus du banc de bois et mon pied resta accroché. Dans une magnifique cabriole, je me retrouvai allongé de tout mon long sur le sol, le corps secoué de tremblement tellement je riais. Bien sûr, Kathleen arriva première au balai du coup.

Je mis un moment à me relever tellement je riais. Même avec l'aide de Kathleen, j'eu beaucoup de mal à me remettre sur mes deux pieds. Elle me tendit un balai que j'enfourchai aussitôt.. Bon, j'étais peut être une goule mouillée pour cette fois, mais alors une très jolie goule, c'était certain. Alors que nous filions vers le fond de la salle sur demande, plus grande que cinq terrains de Quidditcch, la jeune demie-vélane me posa une question un peu embarrassante.

Et bien... dis-je, une main cramponnée sur le balai, l'autre contre ma jambe. Comme tu n'allais pas en direction du cours de botanique, je me suis demandé où tu allais et... Je t'ai un peu suivi, en fait.

Maintenant que j'y pensais, j'allais passer pour un petit jaloux qui suis sa copine partout. Je devais bien être ridicule, et j'espérai que ça ne la fasse pas fuir ! Puis en y repensant encore plus fort, je me rendis compte que le professeur Zegger, de botanique, allait probablement nous attendre ! Peut être écoperaient-ils tous les deux d'une retenue qu'ils pourraient passer à se bécoter... En y pensant, c'était une super idée !

N'empêche, on va surement se faire engueuler par Zegger, Leen... Pourquoi t'as pas voulu aller en cours ? Tu savais qu'un tel lieu existait ?

Alors que nous volions l'un à côté de l'autre au dessus du lac enchanté, je fus soulagé de voir que Kathleen riait. Elle ne prenait pas ma soi-disant jalousie pour une quelconque tare. Puis je n'étais pas jaloux en fait, je souhaitai simplement qu'elle ne me trompe pas, pour ne pas être la risée du collège. Mais ce petit commentaire égoïste, j'allais bien entendu le garder rien que pour moi.

En regardant plus bas, je remarquai que le lac était parsemé de choses étranges et plus farfelues les unes que les autres. Un toboggan géant qui tombait tout droit dans l'eau, des pédalos, des sortes de bananes qui étaient tirées par des bateaux invisibles... Tout y était pour s'amuser. Cependant, je n'étais pas très chaud pour me mouiller, sur le balai, c'était beaucoup mieux.

Vous l'aviez trouvé comment, cette salle ? Il faut faire quoi pour qu'elle apparaisse ?

Alors que j'attendis la réponse de Kathleen, je remarquai plus bas des anneaux qui flottaient dans l'air, à peu près de la même taille que les anneaux qui permettaient de marquer des buts au Quidditch. Je pris mon élan puis plongeai en direction du lac. Arrivé à quelques mètres seulement de l'eau, je redressai le manche de mon balai pour passer à l'intérieur de l'anneau. Je filai rapidement en direction du second cercle, que je passai tout aussi facilement. Puis je revins vers Kathleen, un grand sourire sur les lèvres.

C'est vraiment un endroit génial ! C'est incroyable d'imaginer qu'on puisse trouver ça à Poudlard !

Alors que je revins à la hauteur de Kathleen, celle ci me rejoignit sur ma lancée et... M'avoua qu'elle m'aimait. Je ne savais si elle le pensait ou non, si c'était un effet magique de cette salle qui lui faisait battre le coeur plus fort encore que si nous nous étions trouvé dans la bibliothèque. Quoiqu'il en soit, elle venait de le dire et c'est avec le sourire que je le pris. C'était peut être méchant à penser mais elle n'était pas la première à me le dire et il fallait avouer que c'était quasiment à chaque relation qu'une fille m'avouait ses sentiments de la sorte. J'étais habitué et je savais même y répondre...

D'un geste doux, je vins caresser la joue de la jeune fille puis je lui déposai un baiser en plein air, alors que nous nous dirigions tout droit vers les bords du lac. Nous posâmes nos balais sur les côtés puis je serrai la main de Kathleen dans la mienne...

Je crois qu'on s'est bien trouvé, toi et moi...

Et en bougeant les lèvres, sans un son, je lui dis tout bas "Moi aussi, je t'aime...". Certes, la sincérité n'était pas là, mais j'étais James Potter, un grand dragueur. J'avais su dès le départ que l'on s'entendrait bien, mais que nous ne finirions pas notre vie ensemble. J'adorai être avec Kathleen et je pensai que si je ne lui disais pas ce qu'elle souhaitai entendre, elle pourrait le prendre mal et me laisser tomber. Mais j'étais si bien avec elle que je ne pouvais prendre ce risque.

Puis, avant qu'elle n'ai eu le temps de dire ouf, je l'attrapai par les hanches, la soulevai et la projetai dans l'eau en riant.

Une sirène à la mer !

Comme de par hasard, près du lac se trouvaient des cabines ainsi que des maillots de bain... On aurait dit qu'il suffisait de penser une chose pour qu'elle apparaisse. C'est alors que je me mis à rêver d'une bonne grosse glace à la vanille et comme par magie, ma main en tenait une.

Alors que Kathleen allait s'apprêter d'un maillot de bain, je léchai ma fabuleuse glace en l'attendant. Une fois sortie, je fus époustouflé. Déjà en uniforme, elle était ravissante mais alors là, en maillot de bain, elle était magnifique. Maudit sang de vélane, il me rendait totalement gaga de cette fille. Décidément, elle était plus que merveilleuse, cette fille.

T'as raison, mais tiens ma glace alors...

Je lui tendis ma crème glacée sur son cornet puis me dirigeai vers les cabines. J'attrapai un short de bain noir puis avant d'aller l'enfiler dans la cabine des garçons, je me retournai vers ma petite amie.

T'as pas intérêt à tout manger, bien sûr ! dis-je en la pointant des doigts, un faux air menaçant sur le visage.

Puis je ris avant de pénétrer dans la cabine. Au bout d'une minute à peine, je ressortis et avant qu'elle n'ai le temps de me voir, je courrai en direction du lac magique et plongeai. L'eau était assez froide mais ça faisait tellement de bien de se baigner !

Aller, rejoins-moi ! lui ordonnai-je, oubliant totalement qu'elle avait ma glace dans la main.

Mince. Malgré la rapidité avec laquelle j'avais couru dans l'eau, Kathleen (x1) avait quand même vu mon soucis de pilosité. C'était décidé, le lendemain, je rasai tout. Déjà qu'hier, à la table des Gryffondors au petit déjeuner, je m'étais bien tapé la honte avec ce potin ridicule sur mon compte... Loreena (x1) avait même été dire à Kathleen (x2) qu'elle pourrait se faire un manteau de moi ! C'était pire que ridicule, surtout que ce n'était pas si moche... Ok, je n'avais que quinze ans et déjà beaucoup de poils sur le torse, mais je restai tout de même un beau gosse ! Cependant, je pensai déjà à ma vengeance et Lily et Loreena (x2) n'avaient qu'à bien se tenir.

C'est quand même pas si moche, si ? Certains ont des poils sur le torse et pas de cheveux... J'ai encore de la chance d'avoir les deux ! Puis tu verras en vieillissant, tu vas finir par apprécier !

Je fis à clin d'oeil à Kathleen (x3) puis lui souris. Elle était belle a croquer avec ses cheveux doux et brillants, comme Loreena (x3) mais en blonde. Ces deux-là étaient super jolies et merveilleuses avec leurs chaussures admirablement bien cirées.

Je plongeai la tête sous l'eau un moment et me rapprochai doucement de ma petite amie. L'eau n'était pas très claire, elle ne pouvait voir où j'allais. Me mettant derrière elle, je lui pinçai les cuisses avant de ressortir la tête de l'eau. Elle se tourna vers moi et j'en profitai pour lui envoyer de l'eau en pleine figure.

Tu te rends compte qu'on devrait être en cours de botanique, en ce moment...

Qui avait bien pu écrire ce potin ? Cette question m’avait trotté dans la tête une bonne partie de la journée d’hier. Surtout lorsque j’avais surpris des filles glousser sur mon passage en me montrant du doigt, aussi lorsque j’avais vu un Serpentard au cours de botanique se mettre de la mousse d’arbre sur le pull pour imiter ma pilosité développée, ou encore quand j’avais vu le professeur Dumbledore lui-même, devant son assiette de ratatouille souriant derrière sa longue barbe, visiblement amusé que ce potin me touche autant. Qui était l’auteur de ce fichu torchon, voilà bien une question intéressante. Et croyez-moi que si j’attrape ce garnement, il ne mangera plus que de la soupe de potiron pendant un bon moment.

Je n’en ai pas la moindre idée. Mais crois-moi, sur la tête de Morgane la Fée, si j’attrape cette vieille gargouille édentée, que dis-je ? Cette espèce de lutin de Cornouaille purulent, je lui ferai regretter d’être né.

Je n’y allais pas mollo sur les grossièretés. Mais comme tout être humain qui se respecte, je n’appréciai pas que l’on puisse dire du mal de moi. J’avais la chance d’être un garçon populaire, avec la sécurité d’avoir toujours des amis. Que se passerait-il le jour où cette fichue Gazette publierai quelque chose de bien pire à mon sujet ? Qu’en serait-il de ma popularité pour le coup ?

Kathleen orienta le sujet ensuite sur le professeur Zegger. Je ne pouvais pas voir ce prof, cette sale goule puante et sa vieille tête de pudding. Il n’y avait pas plus exécrable et coincé que lui. Combien de retenues avais-je pu avoir à cause de scrout à pétard sans ventouse ? Des centaines de milliers, pas moins. C’était donc à peu près aussi sûr qu’une tarte aux myrtilles était délicieuse que nous allions finir tous les deux en retenues. Pour mon plus grand bonheur. Mais connaissant cette bouse de sombral malodorantE de prof, il allait trouver un moyen pour que nous ne soyons pas ensemble pour l’effectuer, cette retenue. Du moment que je pouvais apporter des patacitrouilles…

Pas si sûr qu’on soit ensemble. Tu connais Zegger, il fera tout pour nous donner des corvées atroces et surtout différentes pour que l’on ne puisse pas discuter. Moi, ce qui me fait rire, c’est ce que vont penser les autres… Comme par hasard, les deux seuls qui doivent manquer, ça doit être nous. Je suis sûr qu’ils se font des films en ce moment même… dis-je, le regard dans le vide et un sourire en coin, comme si j’avais l’intention de préparer un mauvais coup.

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Pack Insultes Magiques : Sale Goule Puante, Scrout à pétard sans ventouses, Vieille Gargouille édentée, Bouse de Sombral malodorante, Espèce de Lutin de Cornouaille purulent
Pack Gastronomie : Ratatouille, soupe de potiron, pudding, patacitrouille, tarte aux myrtilles.

HJ : COMMENT C'EST TROP COLOREEEE !!

Effectivement, rien ne pouvait venir égaler cette salle que l’on trouvait tous les deux des plus somptueuses. Je balayai la salle du regard d’un air pensif, un léger sourire s’affichant sur mes lèvres alors que mes doigts caressait les feuilles d'un brin de muguet dans l'herbe. Je me demandai soudain combien de personne avait pu découvrir ce lieu si magique et s’il existait d’autres pièces du même genre dans le château. Poudlard cachait bien des trésors et même après sept années à Poudlard, j’étais sûr de ne pas tout découvrir. Les maraudeurs et moi-même étions déjà quasiment les seuls élèves à connaître les cuisines de l’école et par-dessus le marché une bonne partie des passages secrets menant dans la zone à Pré-au-Lard, mais cette salle était restée muette pendant tout ce temps… Comment étions-nous passés à côté ?

Cette salle vaut effectivement bien une retenue, Kathleen… Elle vaut même bien plus que ça…

Je baissai le regard en direction de ma petite amie qui venait de faire un plongeon du tonnerre en glissant du haut du toboggan. Lorsqu’elle sortit la tête de l’eau, j’avais un large sourire sur le visage.

Je crois que je vendrai ma mère pour vivre dans un tel endroit toute ma vie !

J'en étais sûr, si je pouvais, je passerai ma vie entière ici. Durant les vacances, durant les jours fériés, les fêtes de la purée, de la bierraubeurre et la fête du travail ! Bref, tout le temps...

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Pack Mai : Jour férié, muguet, fête du travail, vacances, Zone A.

Je souris à Kathleen lorsqu'elle vint s'allonger près de moi et me déposer un baiser sur les lèvres. Il était effectivement l'heure de manger et mon estomac l'avait bien remarqué. Il faut dire que ça creuse, l'eau ! Puis il fallait avouer aussi que j'avais tendance à manger comme un véritable ogre ! Tout ce que j'engloutissais à chaque repas avait le don d'étonner chaque jour mes trois meilleurs amis.

Tu as raison, rentrons ! Enfin... Nous sommes toujours dans le château en fait... Cet endroit nous fait tellement oublié que l'on est dans une salle, c'est incroyable ! Cette salle, cest un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité.

J'attrapai la main de Kathleen puis l'aidait à se relever. Main dans la main, épaule contre épaule, nous sortîmes de cette endroit magique avec la promesse d'y retourner un jour. C'était un endroit tellement merveilleux qu'il aurait été triste de s'en passer, ça c'était clair et net.

Tu sais quoi ? Je crois qu'un bon steak frites avec des tonnes de mayo ne seraient pas de refus ! J'ai une faim de loup !

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HJ : avec plaisir, miss Kathleen

Citation : "C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité."
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