Wyn Jones MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 544 | AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer | SANG : Mêlé
| Sujet: Épopée Poudlarienne [Nora W] Mer 2 Mar 2011 - 22:17 | |
| Pris d'une insomnie soudaine (Molly aurait dit que c'était parce que je me faisais trop de soucis, si elle avait été là), je m'étais retrouvé assis sur le bord de mon lit, en pyjama, à écouter les respirations posées et régulières de mes camarades de dortoir en attendant que le sommeil consente à revenir. De nature impatiente, j'en avais rapidement eu assez d'attendre ce qui n'arriverait jamais et, après avoir enfilé une veste par dessus mon pyjama composé d'un tee-shirt blanc et d'un bas de jogging, j'étais descendu dans la Salle Commune de Gryffondor, déserte à cette heure ci tardive. Cherchant à tout prix de quoi m'occuper l'esprit, j'étais sorti dans le couloir du Septième étage, repoussant avec précaution le tableau de la Grosse Dame sur l'ouverture, sans même penser qu'à mon retour, je serais dans l'obligation de la réveiller pour entrer.
« Lumos. »
Ma baguette magique levée devant moi, je fis quelques pas dans la pénombre. Poudlard était étonnant la nuit, si calme, si vide et si inquiétant. Ce n'était ni ma première, ni ma dernière excursion de nuit dans le grand château. J'avais d'ailleurs déjà écopé d'une heure de colle à récurer les chaudrons dans les cachots après que le professeur MacGonagall m'ait surpris à me promener bien après le couvre feu, et je prévoyais depuis ce jour là, une excuse pour le moins bidon, au cas où. Mais à mon plus grand soulagement, jamais Piccott ne m'avait attrapé. Marché machinalement en me concentrant seulement sur ce que j'entendais était reposant et, alors que je baillais la bouche grande ouverte, je commençai à rebrousser chemin. Mais au détour d'un couloir, j'entendis un pas résonner à quelques couloirs de là.
« Nox. » murmurais-je.
Une main posée contre le mur, j'avançai rapidement jusqu'à trouver une porte. N'importe quelle salle, pourvue qu'il n'y ait aucun adulte dedans et surtout pas Peeves. Mais alors que je trouvais enfin une porte, je rencontrai brutalement quelqu'un qui me poussa à l'intérieur et je fermai la porte.
« Collaporta ! » m'exclamais-je tout bas, une main appuyée contre le bois, effrayé pourtant du bruit de suçon que provoqua le sort.
Ce n'est qu'après quelques secondes d'attente qui me semblèrent une éternité, l'oreille collée contre le chêne à m'assurer que personne ne l'avait entendu, que je me tournais vers Nora, tout étonné de rencontrer une camarade de ma maison si tard. Les élèves ne dormaient donc jamais ?
Dernière édition par Gideon Prewett le Mar 12 Avr 2011 - 20:30, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Épopée Poudlarienne [Nora W] Mer 16 Mar 2011 - 22:53 | |
| Une main sur mon coeur qui semblait battre si vite et si fort que je craignais presque que les battements ne résonnent dans tout le château, rameutant la moitié des personnes de garde cette nuit, je soupirai en constatant qu'il ne s'agissait que de Nora, et non d'une quelconque personne susceptible de retirer à Gryffondor une dizaine de points et de me faire subir une heure ou deux dans un cachot à récurer des chaudrons.
« En effet... belle nuit pour une belle balade en dehors du couvre-feu. » répondis-je avec une pointe d'ironie dans la voix.
M'éloignant de la porte que je n'avais pas quitté depuis notre entrée, je m'appuyai contre un des bureaux poussiéreux qui remplissaient la salle inutilisée. Tout était en désordre et il n'y avait aucune logique dans la disposition des meubles. Un vrai débarras, un fourre-tout pour les chaises cassées, les bureaux trop gravés et imbibés d'encre. D'un mouvement de tête, j'indiquai la porte close.
« C'était à tous les coups ce vieux Piccott. Il est lent, claudiquant et a un cerveau aussi vide qu'un chaudron après un Evanesco. Par contre, ses punitions sont redoutables... »
Je ris tout bas, en repensant à une heure de retenue que j'avais passé, les mains enfoncées dans un tas de limaces baveuses... Répugnant... Mais ce n'était pas, d'après certains échos que j'avais eu, la pire des corvées qu'il lui arrivait de donner. Je m'estimais donc chanceux en écoutant certains récits à rebuter les plus téméraires. |
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