Installée au bord du lac, Daisy lisait tranquillement le dernier ouvrage de Fabritius Têrtuflette. Principalement connu pour ses livres de cuisines, l'auteur avait rédigé "L'art de magnifier la cerise sur le pudding" et en avait fait un best seller en trois semaines.
Particulièrement absorbée par la recette de la tarte aux chocogrenouilles, la jeune femme ne remarquait pas les petits poissons qui commençaient à s'amasser autour des roseaux à quelques mètres d'elle, ni même le rossignol qui s'était arrêté de chanter à cause du sort qu'il avait reçu par une bande de serpentards en goguette, ni même le sombre crétin qui allait pointer sous peu le bout de son nez !

Sombre crétin, c'était vite dit ! Aujourd'hui, j'avais revêtu un pull rouge et or si flamboyant que j'aurai pu éclairer une soirée de noël dans la grande salle à moi seul. On me remarquait de loin, de très, très loin ! Je n'avais décidément rien d'un sombre crétin, plutôt un lumineux idiot.

Je reviens, Sirius ! Peter, ça va, je pars pas si loin, t'es pas perdu...

Alors que je laissai derrière moi ma jolie bande des maraudeurs, je m'avançai en direction du lac et m'arrêtai discrètement derrière Blackstone, concentrée dans un bouquin de cuisine, son gros nez difforme touchant presque les pages. D'une voix forte pour que les élèves autour de nous puisse prendre part à notre discussion, je lui lançai :

Tiens, Blackstone ! T'entraînerai-tu pour faire la popotte à Donagan ? Comme c'est chou et ringard à la fois ! Comment t'y prends-tu pour voir ce qui est écrit avec ton gros pif, hein ?

La main dans la poche, baguette entre les doigts, je regardai Daisy en souriant, un air de défi dans le regard.

Sa quiétude fut donc perturbée par la voix nasillarde du plus grand des imbéciles heureux. Ahahah quelle remarque à deux mornilles.. Il pouvait faire beaucoup mieux.. vraiment beaucoup mieux ! Voyant que certains regards se tournaient déjà vers eux, Daisy pensa qu'elle allait leur donner un spectacle digne de ce nom.... Ainsi, la première réaction qu'elle eut, instinctive, fut de lui jeter violemment le bouquin au visage..


IMPAIR : PIF dans le nez. "Alors Potter, qui a le plus gros pif maintenant ? " lui lança-t-elle avant de rigoler aussi fort qu'une truie en rut.. (oui oui ca fait du bruit)

PAIR : PIF dans les ...bijoux de famille. Ah ben il ferait moins le malin le tout petit riquiqui Potter

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'le dé ' : 2

Le choc fut si violent dans mes parties que je ressenti une atroce douleur dans le ventre, des sueurs froides à l'appui. Etait-elle folle de me lancer un bouquin dans mes bijoux de famille alors qu'elle aurait pu me faire cracher des limaces comme tout bon sorcier qui se respecte ? Ne savait-elle pas que si elle venait à me rendre stérile, l'histoire n'existait plus ?!

OUTCH ! fût ma seule réponse.

Cette mocheté allait le regretter.

PAIR : Tel un sale moldu, je rangeai ma baguette dans mon pantalon et attrapai le livre de cuisine de Daisy avec lequel je commençai à lui frapper sur la tête frénétiquement. Tiens, prends ça, sombre folle ! lui lançai-je au visage.

IMPAIR : Je pointai alors ma baguette dans le lac et lançai un "ACCIO STRANGULOT !" avant de voir arriver l'une de ces bestioles qui tomba lourdement dans les cheveux couleur paille de Daisy.

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'le dé ' : 3