Un peu de chaleur humaine ne serait pas de refus ! MADDY

La fin des vacances approche, et bizarrement, au lieu d’être angoissée et énervée comme la plupart de mes camarades à l’idée de retourner à Poudlard, je suis ravie et impatiente. J’aime la chaleur et la joie de vivre de cette école, où l’on passe facilement de bons moments en compagnie de nos amis, ou simplement seul, dans la salle commune devant un bon feu de cheminée, un livre à la main. Néanmoins, malgré cette impatience maladive, je suis quelque peu stressée. Je vais retrouver Lysander… Je l’aime à la folie ! Le jour du bal, il m’a avoué que lui aussi ressentait quelque chose pour moi, mais je lui ai dit que j’avais besoin de temps… Quelle idiote je fais !! Voilà pourquoi aujourd’hui j’ai si peur de le revoir. Et s’il ne m’aimait plus ? Ohh, par Merlin, je vais mourir !

« Maddy, dépêches toi, s’il te plait !!! » Me cris mon père avec agacement. Bizarre, il était chez les Poufsouffle à Poudlard… enfin, il faut avouer que nous aurions dût partir depuis bien plus d’une heure…
Je sais que je m’y prends en retard, mais nous avons prévu de faire les achats pour la rentrée aujourd’hui. Enfin… mon père est seulement censé me faire transplaner au chemin de traverse, puisqu’après il doit retourner au boulot.

Je suis enfin prête. Je descends lentement les escaliers après avoir attrapé mon sac à main, puis je viens placer ma main sur l’avant bras de mon tendre papa.
« Saches, mon cher monsieur, que le temps n'a pas d'importance, seule la vie compte. »

Soudain, alors qu’il s’apprêtait à transplaner, je lui lâche le bras puis cours vers mon petit Shadow, ma petite boule de poil adorée.
« Pauvre tigrounet à grande quenottes qui va se retrouver tout seul comme un gros naze, pauvre tigrounet à grandes quenottes. » Lui dis-je tandis qu’il me fixe avec son regard de chat vide d’expression. Je le dévore de bisous puis rejoint de nouveau mon père qui me fusille du regard.

CRAAAAAC.

Je me sens mal. Vraiment, je crois que je vais vomir. Décidément, le transplanage ce n’est vraiment pas fait pour moi. Je préfère… euh non en fait, je n’aime pas les transports magiques ; ni le transplanage, ni la poudre de cheminette, ni même les porte-au-loin, et encore moins le magico-bus. Enfin, au moins le transplanage a faculté d’être rapide.
J’embrasse mon père, qui disparait 30 secondes plus tard, puis je sors la liste des fournitures de mon sac –non sans mal il faut l’avouer, car ma mère lui a jeté un sortilège afin que je puisse y glisser la totalité de mes achats…

Je commence par aller chercher une nouvelle robe de sorcier, car la mienne commence à être trop juste. Comme tous les ans, je rentre dans la petite boutique spécialisée, Chez Madame Guippure, et il ne faut pas longtemps à la vendeuse pour faire mon bonheur. Lorsque j’ai réglé ma nouvelle tenue et la paire de chaussure assortie, je me dirige vers Fleury & Botts où j’achète la totalité des manuels de cours demandés, que je glisse ensuite dans mon sac extensible. On ne croirait pas comme ça, mais ça pèse une tonne tous ces achats !!

Continuant mon chemin à la conquête de mes fournitures, je passe soudain devant la boutique de Mr Ollivander, et comme le temps ne me presse pas, je m’arrête quelques instants pour le saluer. Quel brave homme ce Mr Ollivander…
« Au revoir Monsieur. » Lui dis-je alors que je m’apprête à retourner à mon "shopping". Néanmoins, lorsque je lève ma jambe droite pour rejoindre la rue, je trébuche sur je ne sais quoi, et m’étale de tout mon long en plein milieu de la porte d’entrée du magasin. Toute honteuse, je me relève doucement, puis reprend ma route comme si de rien n’était, sauf… qu’une demi-douzaine de passants me regarde d’un air interrogateur, certain me montrant même du doigt. Jamais je n’avais vu des personnes aussi ébahies suite à une simple chute…
Ce n’est que plus tard, lorsque je croise mon reflet dans la vitrine d’une boutique, que je comprends enfin leur réaction… Mes cheveux ont pris une teinte… vert caca d’oie ! Par Merlin, comme c’est moche, je suis ridicule ainsi !
Les gens continuent de me fixer dans la rue. Je ne supporte plus leurs regards… j’ai déjà bien assez à faire à Poudlard avec les élèves qui me prennent pour une aliénée car ils pensent que cela vient d’un sortilège qui a mal tourné… Bien heureusement, je peux toujours compter sur mes amis.
Je sens les larmes monter. Je me sens humiliée, c’est pourquoi je cherche du regard un endroit où je pourrais rester seule, sans avoir à craindre de croiser de nouvelles personnes qui me désigneraient du doigt sans la moindre gêne.

Après avoir réfléchi quelques instants, je décide d’aller dans une boutique où un porte-au-loin en direction de Pré-au-Lard a été mis en place, de manière à me rendre dans la petite rue sorcière où je passe des samedis entiers lorsque nous avons l’autorisation de sortir.
Cet endroit m’est si familier…

La fraicheur commence à s’emparer de Pré-au-lard en cette fin d’après-midi. Je marche sans but, comme je le fais souvent, quand soudain j’aperçois une silhouette qui ressemble étrangement à celle de mon ami Cooper. Ahh… Coop-Coop, il vient d’entrer dans la vie « active », la vie des adultes ; mais c’est assez étrange, je me l’imagine mal dans cet environnement… Et dire, que jamais plus je ne le croiserai dans les couloirs de l’école. Ca me file un coup de blues tout ça !
Je m’approche involontairement de cette silhouette qui en réalité ne ressemble pas à Cooper ; elle lui appartient…
« Cooper !!! Comment vas-tu ? Si tu savais comme tu m’as manqué !! » J’hurle tout en me jetant dans ses bras et en embrassant ses joues crop crop mignonne.

Cooper et moi on s’est rencontré assez bêtement en fait… Comme à son habitude il racontait une blague à ses amis, mais ces derniers, dépourvus d’humour, n’ont pas apprécié sa plaisanterie à sa juste valeur… alors que moi, oui !

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• Pauvre tigrounet à grande quenottes qui va se retrouver tout seul comme un gros naze, pauvre tigrounet à grandes quenottes. ▬ 3 dragées
• Le temps n'a pas d'importance, seule la vie compte. ▬ 1 dragée

J'hallucine ! La vie active n'aura pas eut raison de mon bavard de Cooper ! -ça ce dit? Suspect

- En même temps je n'en suis pas étonnée...
A peine a-t-il fini une phrase qu'il en commence une autre sans même me laisser le temps de répondre aux questions qu'il me pose. Mais ça me fait sourire. En fait c'est même pire que ça. Un immense sourire en coin vient rencontrer mon oreille gauche, tandis que mes cheveux kaki prennent une magnifique couleur jaune sur lesquels vient se refléter le soleil. Je crois que je ne me ferais jamais à tous ces changements de couleur, c'est à vous en donner la migraine !

Coop-Coop m’entraîne auprès d'un banc avant d'y prendre place. Je fais de même, m'asseyant à ses côtés puis, alors que je m'apprête à parler à mon tour, il continue son monologue... Very Happy

Non, j'y crois pas ! Monsieur Cooper Buckley, le clown de service de Poudlard, en pleine déprime ? C'est à mourir de rire ! Euh... en fait non, c'est vraiment très inquiétant... Très très inquiétant. De nouveau, j'ouvre la bouche pour parler, mais il change totalement de sujet, pour parler de Lysander. Mauvais choix Cooper !
Je sens mes joues rougir, tout autant que ma chevelure -d'ailleurs j'ignore si Coop est au courant pour mon..."don?"-
Aïe, aïe, aïe, que dois-je lui répondre ? En réalité la majorité de mes amis pensent que nous sommes ensemble, Lys et moi, mais bien que j'espère de tout mon coeur pour que cela se passe ainsi à la rentrée ce n'est pas -encore- le cas...
Je l'aime, ça ne fait aucun doute. Mais lui ? Tant de questions se bousculent encore dans ma tête...

Je suis perdue dans mes pensées, quand je m'aperçois que Coop-Coop a encore changé de sujet. Génial, je vais éviter le sujet sensible...

« En fait, j'ai déjà fait mes achats, je suis venue ici pour éviter les moqueries des passants du chemin de traverse... » Dis-je, un soupçon de colère se faisant entendre dans ma voix.

Hj: Qu'est-ce que j'aime tes réponses ♥

« Pardon ?! Ma... coiffeuse...?! »
Sur le coup je ne comprends pas ce que Cooper veut dire, mais après une courte réflexion, je me rends compte que jamais je n'ai eu l'occasion de lui dire ce que je suis... devenue.

Néanmoins, je ne sais comment lui annoncer une telle chose ? Connait-il au moins l’existence des métamorphomages? Non, je n’insinue pas que Cooper est idiot -quoique - j'avoue que moi-même je n'avais jamais entendu ce terme jusqu'à ce jour dans la réserve, où Rémus m'a aidé à découvrir l'origine des changements intempestifs de la couleur de mes cheveux. J'en ai même était très choquée. Probablement car cela me concernait... Coop n'en aura peut-être rien à faire, ou alors pensera-t-il qu'il s'agit d'une plaisanterie débile dont lui seul à le secret. Plaisanteries qui, je le rappelle, sont l'éléments déclencheurs de notre amitié.

« Huuum... la coiffeuse n'y est pour rien Coop'coop, je suis métamorphomage... » Dis-je finalement d'une voix presqu'inaudible, tout en espérant pour qu'il me croit, de manière à ce qu'il ne me pose pas de questions et qu'il me sorte de nouveau l'une de ses blagues tordantes.

En fait le meilleur moyen pour cela est changer de sujet...
« Oh! S'il te plait, raconte moi encore cette plaisanterie hilarante à propos du strangulot... ou peut-être du scrout à pétard... Tu vois celle dont je veux te parler ? »

« - C'est quoi Métamorfromage ? »
Métamorfromage ?! Je regarde Cooper, prenant sur moi pour ne pas lui rire au nez, mais c'est plus fort que moi, je pars dans un fou rire incontrôlable. C'est fou, même lorsque c'est involontaire, Coop'coop a toujours le don de me donner le sourire. Parfois, le simple fait de l'observer réfléchir me fait rire, et ça me rend joyeuse, y comprit lorsque je suis au plus mal.

« C'est pas contagieux, tu risques rien tu sais ! » Lui dis-je en glissant une mèche désormais jaune entre mes doigts.
[...]

Et zut ! Mon plan de diversion a échoué, je suis démasquée. Bon, et bien, je crois que je n'ai pas d'autre choix que de lui raconter ma vie... Je crains d'ailleurs que cela l'ennuie au plus haut point.

« J'suis métamorphomage, mes cheveux changent de couleurs selon mon humeur. D'après ce que j'ai compris on a ça dès la naissance mais ça se déclenche plus tard, chez moi, c'était l'année dernière. »
Je reprends mon souffle, je lui ai craché le morceau en une traite, de manière à ne pas avoir à revenir sur le sujet.

« Et si tu me parlais de toi maintenant... Ton boulot, tout ça..?!! » Je fixe mon ami avec un regard interrogateur. Cela fait des mois que je ne l'ai pas vu et je ne sais même pas comment il occupe ses journées !

J’acquiesce d'un signe de tête pour confirmer ce que vient de dire mon ami, bien que sa dernière question était un peu exagérée. Quoique... il faudrait que j'essaie un de ces jours pour en être totalement sûre.
Je m'apprête d'ailleurs à lui préciser que pour l'histoire du pudding je n'en suis pas convaincu, lorsque déjà, il enchaîne avec la raison du déclenchement de mon "don".

Décidément, il n'a que le nom de Lysander à la bouche aujourd'hui. Enfin; je dois avouer que ce dernier hante mes pensées jour et nuit, mais parler de lui me rend mal à l'aise. Bref.
En réalité, mes cheveux ont changé de teinte pour la première fois après une altercation avec un groupe de Serpentard. Ceux-ci m'avaient renversé dans le couloir, avant de m'ordonner de m'excuser...
De nouveau, je tente de l'expliquer à Cooper, mais ayant prononcé nos questions quasi simultanément, il répond à la mienne, me donnant l'occasion d'ignorer la sienne.

« Tu travaille pour le Magicobus ?! La classe Coop'Coop. » Dis-je avec un grand sourire, l'imaginant déjà laisser voyager tous les gens gratuitement sous prétexte qu'ils lui rappelent telle ou telle personne. Je m'abstiens de lui dire qu'il ne devrait pas faire cela avec tout le monde au risque de lui faire perdre son travail, puis me concentre sur la fin de sa phrase.

« Ah je te comprends. Heureusement que la rentrée arrive bientôt. Enfin tu sais, on pourra toujours tous se donner rendez-vous ici même lorsque les sorties à Pré-au-Lard seront autorisées. »

Ça me fait beaucoup de peine d'imaginer le retour à Poudlard sans Cooper. Plus jamais je n'aurais l'occasion de le croiser dans les couloirs. Qu'est-ce qu'il va me manquer.
Et là, alors que je devrais remonter le moral du meilleur ami de mon amour, je fond en larme à l'idée de ne plus le voir au château. Je suis idiote !!

HJ: Honte

Cooper Buckley tu n'es q'un idiot ! Je pense intérieurement, tout en me blottissant dans ses bras, ce qui me rend encore plus triste.
« Tu vas me manquer Coop'Coop. » Dis-je entre deux sanglots, tandis que je pose mon visage sur son épaule. Je ne devrais pas dire de telles phrases car lui, ce n'est pas une personne qu'il ne verra plus, c'est la totalité de ses amis...

Reprenant mes esprits, je m'écarte de mon blagueur préféré -ou presque- essuie mes larmes d'un revers de manche puis tente de nouveau de changer de sujet... Parce que Cooper est un rigolo, un vrai, et j'ai besoin d'entendre ses histoires hilarantes, car le voir rire ça me rend heureuse. En fait, le simple fait de voir l'un de mes amis de bonne humeur me rend heureuse... comme quoi, il ne me faut pas grand chose.
« Et si on allait boire un bon jus de citrouille ? » Je propose. Je ne lui laisse pas franchement le choix, l'attrape par le bras et l’entraîne vers le pub le plus proche, et m'installe en terrasse, l'invitant à m'imiter. Lorsqu'il est enfin assis, je le regarde avec un air sérieux, presque menaçant...
« Bon, maintenant Cooper Buckley, tu vas me raconter une blague; vu ?! » Je lui adresse un clin d'oeil, puis attends qu'il me trouve un histoire comique...

Hj: Aïe aïe, j'ai honte de mes réponses... Honte

« Euh, bah en fait, j'en sais absolument rien; c'est une bonne question ! » Dis-je d'un air à la fois gêné et amusé, en réponse à sa question.
Bras dessus, bras dessous nous marchons en direction du pub le plus proche.
« Vas pour la bière mais il est hors de question que tu payes ! » Je lui dit en fronçant les sourcils, tandis que mes cheveux deviennent soudain carmins, me donnant alors un air plus ou moins persuasif. Le truc étrange, c'est que, pour la première fois depuis que j'ai découvert mon don, j'ai en quelque sorte contrôler ce changement de couleur, sans vraiment comprendre comment.... Fière de moi, j'essaie de leur rendre leur couleur orangé habituel, je me concentre un maximum pour ma chevelure reprenne son roux originel, mais rien à faire; je m'énerve et finalement ils finissent par devenir caca d'oie.La couleur que je déteste par dessus tout ! Grrr, quelle poisse !
Faisant comme si de rien n'était, j'écoute attentivement la blague de mon Coop'Coop nationnal, admirant en même temps mon vernis anthracite au reflet argentés que j'ai appliqué sur mes ongles ce matin. Ils sont vraiment trop doués ces moldus !

A l'aide je m'étouffe !! Cooper, vient d'annoncer la chute de sa blague alors que j'étais en train d'avaler une gorgée de ma bière au beurre que nous avons commandé il y a quelques minutes... Je suis morte de rire, mais j'ignore si c'est parce que j'ai trouvé sa blague drôle, si c'est sa façon de raconter qui me fait marrer, ou si c'est parce qu'elle est tellement idiote qu'elle en devient hilarante... Quoiqu'il en soit, je ris, et ça, ça risque de faire plaisir à Cooper chéri.
« Qu’on lui coupe la tête ! » J'hurle, en me marrant toute seule... En fait je viens de me souvenir de l'espèce de tête qui pendouille à l'avant du magico-bus... Haha ! L'humour bidon c'est contagieux... Rolling

Hj: Désolée pour tout ce retard Honte

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• Pack Couleurs : Argenté, carmin, caca d'oie, orangé, anthracite ▬ 2 dragées
• Qu’on lui coupe la tête ! ▬ 2 dragées

Qu'y a-t-il de mieux qu'un après-midi hilarant en présence de l'un de ses plus proches amis pour achever les vacances, et commencer à merveille une nouvelle année ? Inutile de vous creuser les méninges, la réponse est déjà toute faite: rien ! Non, il n'y a rien de mieux que cela. Comment je peux en être si sûre ? Jetez un oeil à ma chevelure azure et vous comprendrez. Sirotant une gorgée de bière au beurre dorée, je tente tant bien que mal d'arrêter de rire quelques instants afin de ne pas m'étouffer, ce qui n'est pas chose facile.
La deuxième blague de Cooper est tout bonnement superbe ! Je ne sais pas d'où il sort toutes ces histoires ! Il doit être vraiment persévérant et carrément travailleur pour inventer tout ça !
« Cooper chéri, tu... tu es un génie ! » Je dis entre deux gloussements, tandis que les autres clients installés en terrasse me jettent des regards obstinés et interrogateurs censés me demander à la fois de me taire, et me faire comprendre -une fois encore- que je suis une personne bizarre car mes cheveux ont de nouveaux changés de couleur pour prendre une teinte violine très jolie d'ailleurs... Heureusement que la loyauté de mes amis m'a sauvé, il y a un an, lorsque je me suis aperçue que j'étais quelque peu... différente d'eux...
Soudain je repense à la rentrée, et à Lysander... est-ce que mon don va me trahir devant lui ? Est-ce que ma chevelure va devenir magenta, ou pire: rose ?
En attendant, les joues des gens deviennent elles, vermeilles. C'est sympa aussi, mais c'est pas bon signe... ils ont pas l'air motivé pour faire la fête ... u-u

• Pack poufsouffle : loyauté, inutile, travailleur, obstiné, fête ▬ 2 dragées
• Nouveau Pack Couleurs : magenta, azur, violine, doré, vermeil ▬ 2 dragées
• Dire à Cooper Buckley que c'est un génie ▬ 2 dragées
• Complimenter un autre personnage (de manière explicite) ▬ 2 dragées

Partager toute une après-midi avec l'incroyable Cooper Buckley est quelque chose de vraiment très apaisant et ressourçant... Il parvient à me mettre de bonne humeur en l'espace de quelques secondes, tant par ses blagues, que par sa frimousse rayonnante; mais surtout, il me rappelle à quel point j'aime Lysander, son meilleur ami, que je regrette amèrement d'avoir fait poireauté tout l'été, d'autant plus que j'ai peut-être perdu toutes mes chances avec lui désormais...

J'ouvre de grands yeux ahuris lorsque Coop'coop m'annonce sa nouvelle blague... Un lapide... un lapide ? Tout en réfléchissant, j'avale une nouvelle gorgée de bière au beurre. Est-ce que cela pourrait-être un croisement entre deux animaux ? Un lapin et un gorille ? Ou peut-être un lapin et un caniche. Oui ça doit être ça. Ou peut-être pas d'ailleurs. S'agit-il d'un objet moldu ? Un nouveau téléphone ? Ou une voiture dernier cris...? Hey ! Ho! Maddy c'est la réponse à une blague que tu cherches là ! Pas une invention scientifique !
Cooper s'est absenté quelques instants sans que je ne m'en aperçoive vraiment; je suis bien trop préoccupée par cette nouvelle histoire. Lorsqu'il revient et qu'il m'annonce la chute, j'en suis tellement surprise que j'en reste bouche bée, avant d'exploser de rire après avoir -enfin- compris. Je me sens tellement nulle que j'aimerai qu'on m'assome avec un rouleau à pâtisserie, là, maintenant.

Un bonhomme assez... bizarre, accompagné de son chinchilla, se place près de nous et commence à jouer de la musique sur un espèce de tourne-disque manuel, si bien que je n'entends pas tout de suite que mon ami me demande à mon tour de raconter une blague...
Ouuh... c'est que je suis pas super douée pour ça moi... Jouant le jeu, je réfléchi quelques instants...
« C'est une grenouille et kangourou qui jouent au Monopoly, et là, la grenouille dit à l'autre: Tu sautes ton tours ! » Héhéhé, c'est bidon, tu sais ?

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Pack Moldu : téléphone, voiture, tourne-disque, rouleau à pâtisserie, Monopoly.
Nouveau Pack Animaux : gorille, chinchilla, grenouille, kangourou, caniche

Je parle à Cooper. Ou du moins j’essaie. Il est vrai que s’exprimer lorsqu’un vieillard vous joue une musique insupportable dans les oreilles n’est pas évident lorsque l’on a une petite voix. Je pris de toute mes forces pour que l’homme parte plus loin, mais rien n’y fait, il reste planté là et se met, mondieuquellehorreur, à chantonner une hideuse mélodie qui va finir par casser nos verres s’il ne bouge pas. Fixant le vieux monsieur avec un regard intimidé, je m’apprête à lui demander poliment de s’en aller, lorsque mon ami Coop’Coop, prend la parole. L’entendre prononcer de tels mots me laisse sans voix. Il est vraiment trop chou. J’observe le vieillard partir et raconte de nouveau mon histoire à Cooper, un immense sourire de satisfaction sur les lèvres… Sourire qui disparaît quelques secondes plus tard, lorsque je découvre que ma blague n’a absolument pas amusé mon ami. Si un expert des histoires drôles comme lui ne se marre pas, personne sur Terre ne trouvera mes blagues hilarantes. Je n’en suis pas inquiète pour autant étant donnée que je n’ai pas prévue de faire une carrière comique, mais tout de même… c’est assez vexant. Le jeune homme marmonne alors une phrase incompréhensible. Je l’observe, tout en me demandant s’il s’agit là d’une nouvelle blague. Visiblement, ce n’en est pas une. Soudain, il part dans un fou incontrôlable et je réalise alors qu’il vient de comprendre mon histoire. L’espace d’un instant j’ai oublié que Cooper n’est pas une personne très vive… mais je me mets à rire avec lui, parce que tout le monde le sait, c’est contagieux.
Je tourne le regard un instant, observant la place parée de couleurs automnales, assorties au roux de mes cheveux, quand je remarque au loin la silhouette de mon père. Il est venu me chercher. « Je dois y aller Coop’Coop. J’ai passé un très bon moment en ta compagnie; merci beaucoup. » Je dis en me levant, tout en rassemblant mes sacs d’achats. Je le serre dans mes bras puis lui murmure quelques mots à l’oreilles… « Au fait ! Je n’aime pas le clafoutis. »
Sur ses dernières paroles je me dirige joyeusement vers mon père qui m’attend déjà les bras croisés.