|  Sujet: [i] Mission 1 - Alix et Cooper Sam 21 Avr 2012 - 17:39 | |
| Samedi 22 avril 1977 .. 22 h 00 L’hôpital de sainte Mangouste était bondé, pas étonnant pour un samedi soir, les Londoniens sortaient et par conséquent finissaient parfois aux urgences. Les malades et le personnel vaquaient à leurs occupations, comme tous les soirs de printemps mais ce soir un évènement viendrait perturber leur quotidien.... Dans un silence inquiétant, l'ambiance de l’hôpital devint glaciale. Ils arrivent .. au nombre de dix...transformant le hall d'entrée en un enfer glacial. Les sorciers allaient connaître un funeste sort .... |
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| | Sujet: Re: [i] Mission 1 - Alix et Cooper Lun 14 Mai 2012 - 18:52 | |
| La journée avait été harassante. Allongée dans la petite chambre de garde, Alix regardait le plafond avec insistance. Elle y avait projeté des photos de Brading et de son île natale, dans la baie de Portsmouth. Le paysage féerique de son enfance défilait devant ses yeux, tandis qu'elle s'interrogeait sur le nombre d'interventions d'urgence qu'elle devrait faire pendant la nuit. Nous étions le 22 avril. Pas un jour particulier. Juste un dimanche. Globalement, rien de bien excitant, si ce n'était les fêtards du samedi toujours de sortie ou pas encore dé-saoulés. Toujours la même chose. Elle décida d'aller prendre une douche, avant d'attaquer la nuit de garde. Déposant ses vêtements et sa blouse sur son lit de camp, la jeune femme entra dans la minuscule salle de bain attenante à la salle de garde, unique refuge des médicomages et infirmiers lors des vagues de patients assoiffés d'aide et de réponses à des questions toutes plus farfelues les unes que les autres. Malgré les tronches de Pitiponks qu'il lui arrivait de rencontrer, Alix adorait son métier. Le côté humain, les relations avec les patients, les histoires personnelles la fascinaient. Pour rien au monde elle n'aurait échangé sa situation. Certes c'était dur, elle n'avait pas autant de temps avec Noah qu'elle l'aurait souhaité, mais elle avait un métier gratifiant et elle apprenait sans cesse. Et cela, elle l'adorait.
- Alix ! appela la voix légèrement paniquée de Michel, le médicomage d'origine kényane. Viens-voir !
La jeune femme sortit rapidement de la douche, se sécha et se rhabilla en quatrième vitesse, attachant ses cheveux mouillés en un chignon d'où s'échappaient de nombreuses mèches. Elle attrapa sa baguette et la fourra dans la poche de sa blouse qu'elle boutonna en sortant, rejoignant son collègue au bout du couloir, à l'accueil. Elle releva la tête de ses boutons et allait demander à Michel ce qu'il se passait, lorsqu'elle sentit une incompréhensible vague de froid s'abattre sur Sainte-Mangouste. Les murs prirent une teinte légèrement argentée, comme si du givre les avait recouverts. Le souffle des médicomages, infirmiers et patients devint buée et le silence se fit. Que se passait-il ? La main d'Alix glissa à sa taille, où elle gardait le jeton qui lui servait à contacter les membres de l'Ordre en cas de problème. Et là, s'en était un de taille. Un cri s'échappa à sa droite et une main tremblante se tendit vers le fond du couloir, où les portes de l'escalier de secours s'ouvrirent avec un battement sec, laissant place à d'effrayantes silhouettes encapuchonnées planant à quelques centimètres du sol. C'était impossible. Comment des Détraqueurs pouvaient-ils se retrouver à l'intérieur de Sainte-Mangouste ? C'était bien le dernier lieu pour une attaque ! Et puis Alix se souvint de la technique des Japonais, pendant la Seconde Guerre Mondiale. L'ordre donné par les généraux était de tuer les infirmiers car ainsi, les soldats américains seraient déboussolés et plus aisément tuables. Était-ce la même façon d'agir ?
Alix détacha de sa ceinture l'espèce de gros médaillon qui lui servait à joindre l'Ordre et le porta à ses lèvres, tout en brandissant sa baguette. Elle savait qu'elle serait entendue et qu'un membre de l'Odp la rejoindrait rapidement.
- Ici Folkhart. Mangemorts à Sainte-Mangouste, j'ai besoin de renforts.
Un murmure, mais bien assez pour qu'on l'aide rapidement. Elle tendit sa baguette devant elle et ordonna d'une voix sèche à ce que tous les sorciers capables de former un Patronus se tiennent prêts. Les autres devraient rester cachés. Bien qu'une cachette n'ait aucun avantage sur un Détraqueur. Faîtes qu'on m'ait entendue... Noah. Noah. Noah.
- EXPECTO PATRONUS ! formula-t-elle à haute voix, que les créatures des ténèbres sachent qui elles avaient en face d'elle : une femme prête à se battre et dont le patronus, une loutre, alla gaiement gambader vers les Détraqueurs, leur barrant la route. Ils étaient trop nombreux, son patronus ne les arrêterait pas tous. |
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