Si vous cherchez le Ministre, il n'y a que deux endroits où regarder. Son bureau au ministère ou son bureau à son domicile. Ce soir, le feu crépitait dans le second. Les flammes ondulaient depuis une bonne heure et se reflétaient dans les nombreuses vitrines qui constituaient sa bibliothèque personnelle. La teinte orangée était bien plus chaleureuse que le propriétaire des lieux. La grande demeure était plongée dans le silence. Il était très tard et les domestiques étaient dans les sous-sols, en train de profiter d'un moment de répit, tout comme les deux gardes à l'entrée du manoir, a moitié abrutis par la fatigue.

Plongé dans la lecture du dernier article de Finnick Bingum, de la revue économique sorcière la plus cotée, Brutus plongea dans une semi-inconscience. Bercé par les crépitements du feu et une odeur inhabituelle de jasmin, il finit par s'assoupir complètement dans son fauteuil de velours, la tête lourde, le papier moins serré dans ses doigts boudinées.
Sa jambe handicapée était tendue de tout son long, tandis que sa canne-baguette gisait sur le sol en bas de l'accoudoir quand un bruit sourd le sortit de son sommeil ....

Lorsque ses paupières se soulevèrent, il vit la demi-douzaine de sorciers qui pointaient leurs baguettes dans sa direction(hj: imaginons que vous êtes plus). Le plus vieux d'entre eux était l'un de ses meilleurs aurors, et à sa vue il ne comprit pas tout de suite qu'ils n'étaient pas dans le même camp. Les autres comptaient des recrues plus ou moins jeunes, peu connus du Ministre. Puis, une pensée s’immisça en lui : Et s'il venait s'en prendre à lui ? Ses opinions ne faisaient clairement pas l'unanimité auprès de la population sorcière, et les rebelles devaient s'élever chaque jour plus nombreux face à ces décrets tyranniques.
D'un mouvement brusque et un peu engourdi, il se pencha sur le côté de son fauteuil afin de saisir sa canne baguette ; mais dans la précipitation, il bascula et s'écrasa de tout son poids sur le sol. Sa jambe raide le faisait souffrir, tout comme sa tête qui venait de percuter lourdement le sol. Emmitouflé dans son peignoir en col de fourrure, il leva la tête et hurla à qui voudrait bien l'entendre :

- A L'AIDE !! A L'AIDE !! JE SUIS ATTAQU......

Il ne pouvait pas être tout seul dans ce manoir !! Il était le Ministre de la Magie !!! Ou étaient donc ses incapables de gardes !! Et ses conseillers ?? Pourquoi les payaient-ils ? Où était son foutu fils ?
Des bruits de pas commencèrent à se faire entendre, puis avant d'avoir pu crier davantage, il fut percuter par ...


(vous pouvez vous lvrer à une bataille avec 3-4 gardes, puis m'embarquer dans la cabane ou se trouve déjà Indrani, Paige et Audrey. M'attacher, me torturer... et tout ce que vous voudrez

.. Était-ce un rêve ? .. Son magazine, la cheminée, les bruits, les intrus , le silence, les sorts qui fusent, le silence.. le silence...
Les yeux clos, Brutus reprit peu à peu connaissance, il avait mal au crane et son premier réflexe aurait été de toucher sa tête si ses mains n'avaient pas été attachées derrière le dossier d'une chaise en bois. Ses jambes tentèrent un mouvement mais une corde, fermement nouée au pied du siège, les maintenait contre le meuble. Le bourdonnement dans ses oreilles s'estompait progressivement, laissant place à des conversations lointaines. Petit à petit, la réalité reprit ses droits dans son esprit, chaque élément s'assemblant à merveille. Il était prisonnier. De qui ? de quoi ?
Tentant de forcer sur ses liens, sans succès, Hardbulll ouvrit lentement les paupières et distingua du flou qui s'estompa. Il ne pouvait pas voir directement combien ils étaient, mais il pouvait voir au sol une dizaine de silhouette. Qui étaient-ils et que lui voulaient-ils ?
Le plus discrètement possible, il tendit l'oreille afin de connaître le but de ses mécréants...




Ordre de post : Indrani - Tybalt - Robyn - Alsator - Puis Audrey et Paige.
Je peux bien entendu couper le rythme par des remarques et des menaces

Brutus entendait les individus bavarder mais ils finirent par se pointer devant lui. Il ouvrit les yeux et découvrit Alastor Maugrey, l'un de ses meilleurs aurors. Ainsi était-il l'un des instigateurs de son enlèvement ! Mais que voulait-il ? Surement pas une promotion.
Lorsque l'homme brandit l'outil en l'air, le Ministre eut un mouvement de recul de la tête en fermant les yeux, par réflexe. Puis il répondit à sa menace :

- Maugrey, c'est donc vous !! Le nommer montrait qu'il connaissait son identité et avait pour but de menacer son intégrité. Vous feriez mieux de me relâcher avant qu'il n'y ait trop de dégâts, si vous le faites maintenant je promets de ne pas porter plainte contre vous !!

Entre la menace, le promesse de clémence et la séduction. Brutus était prêt à tout pour rester en vie !




(je vous propose d'intervenir chacun votre tour dans mon interrogatoire, ça vous dit ?
Audrey - Indrani - Tybalt - Robyn - Alsator
Si vous ne savez pas quoi dire, vous envoyez un mp au suivant pour qu'il prenne votre place.)
(Paige ne peut pas participer au sujet, on fait comme si elle était dans la pièce.)

Que devaient -ils faire à présent ? L'équipe chargée de l’enlèvement était revenu avec le colis et les ordres étaient bien clairs. Ministre vivant ! Mais la curiosité d'Audrey la poussait à en savoir plus sur certains individus soupçonnés d'être proches d'Hardbull, et l'idée de faire tomber quelques têtes, en plus du Ministre, la ravissait au plus haut point. Maugrey tenta une première approche, plutôt musclée.
Audrey observa la réaction de Brutus avec attention. Mais quel idiot, même dans cette position de faiblesse il tentait l'intimidation :

- Vous n'êtes pas en position de négocier !!

Elle se positionna à quelques mètres de lui et brandit sa baguette en direction de sa poitrine.

Une autre figure connue au Ministère se mit devant lui. Une auror dont le nom ne lui était guère inconnu. Combien étaient-ils au sein de l'administration à se liguer contre lui ? Probablement que les quelques individus étaient un petit échantillon d'un groupe beaucoup plus fourni. Et pourtant les services secrets sorciers lui avaient toujours caché la naissance d'une quelconque opposition. Dubitatif, il continua tout de même sur le ton de l'arogance un peu moins assuré :

- Ah oui vous croyez, Worthington ? Hop un deuxième nom. Si votre père vous voyez, il vous enfermerait directement à Azkaban !!

Des menaces, toujours des menaces.. Mais un soupçon d'inquiétude...

- Et si vous me relâchiez .... Répondit-il sur le ton de défi à la jeune femme ... avant que mes gardes ne viennent me récupérer ?

Il y croyait encore, peut-être avait-il besoin d'un bon électrochoc pour comprendre que personne ne viendrait le sauver, aussi loyaux soient ses gardes. Il fixa chaque tête présente dans la pièce afin de photographier leurs visages. Il avait une bonne mémoire visuelle, et ceux qui étaient là subiraient les conséquences de son enlèvement, lorsqu'il serait relâché.
Renfrogné par la remarque de la jeune femme qui le toucha dans son orgueil il finit :

- Et je ne suis la marionnette de personne !!!!!