Chez les londubat on se sent comme chez soit pv: Jeremiah

Qui dit repas chez les Londubat, dit discussion autour d'une bonne bouteille de vin. Sauf que cette fois ci c'était différent, en effet il s'agissait d'un ami à Franck. Oui mais qui? Alice en avait aucune idée, elle avait bien entendu essayé d'en savoir plus, mais son mari n'a rien voulu lui dire, la seule réponse de sa part à été "tu verras bien ma chérie". Malgré ses nombreuses tentatives, il n'a rien voulu lâché, serais-ce parce qu'il lui réserve une surprise, son anniversaire est passé pourtant, ou bien il a invité leur très bons amis Ted et Andro. Quoiqu'il en soit, l'invité mystère sera bientôt là, ce qui rappela à Alice qu'elle n'avait encore rien préparé à manger. Ni une ni deux, elle passa aux fourneaux, et prépara sa spécialité. Une fois le repas prêt, elle se rendit à l'étage où elle y retrouva Franck en train de se préparer, elle lui demanda une nouvelle fois, mais rien il ne voulait rien lui dire. Madame Londubat se dirigeat alors vers la salle de bain, puis une fois lavée elle enroula une serviette sur ses cheveux et une autre autour d'elle. Elle choisit alors une robe noire, chic et élégante, ce qu'il faut puis elle savait que son Francky l'adorait. Elle se maquilla rapidement, enfila des escarpins quand soudain la sonnette retentit.

Jeremiah avait commencé par refuser l'invitation avec véhémence, bien évidemment. Seulement, le fait qu'il n'aligne aucun argument pour justifier ce refus n'avait fait qu'encourager Franck à continuer d'insister, et sa patience avait été telle que l'héritier Orwell avait terminé par plier. Il ne pouvait décemment pas avouer à son nouvel ami que s'il refusait de rencontrer sa charmante épouse, c'était parce qu'il la connaissait déjà de longue date, et pas de la manière la plus innocente qu'il soit, pas vrai ? Seulement, face à son refus mutique mais obstiné, Franck s'était persuadé qu'il n'avait à faire qu'à un sorcier extrêmement poli, et avait protesté qu'ils n'en étaient plus aux relations formelles. Jeremiah avait terminé par rendre les armes, et Londubat lui avait donné rendez-vous le soir même chez lui, pour un dîner simple mais bon en compagnie d'Alice, qu'il connaissait malheureusement si mal.

Il faut dire qu'au sein de l'Ordre, les deux anciens amants ne se parlaient pour ainsi dire jamais, et affectaient de ne pas se connaître. C'était plus simple ainsi, et de toute façon Alice avait bien spécifié à Jeremiah, lorsqu'il avait mis un terme à leur relation, qu'elle ne voulait plus jamais le voir. L'arrivée des époux Londubat au sein de l'Ordre avait quelque peu bousculé cette résolution, mais Jeremiah ayant, par la force des choses, été le premier à rejoindre le mouvement, il ne s'était pas senti obligé le moins du monde de partir. Depuis, ils cohabitaient, sans que personne ne sache que les deux jeunes gens se connaissaient tellement plus qu'ils ne le prétendaient.

J'arrive ! entendit-il Franck claironner depuis l'autre côté de la porte, tandis qu'il venait de sonner et se tenait sur le seuil, une bouteille de vin à la main. Jeremiah avait toujours eu horreur d'arriver les mains vides chez son hôte, et se débrouillait toujours pour manifester une petite attention auprès de ce dernière.

Bonsoir Franck, lança-t-il cordialement à son ami en le voyant apparaître à la porte. Le seul souci, en fait, dans sa relation avec Alice, c'était lui : contre toute attente, et probablement à la grande désolation de son épouse, le courant était tout de suite passé entre eux. Pour la forme, Jeremiah s'était montré réservé, avant de réaliser que son drôle de comportement avait de quoi attiser la curiosité de son nouvel ami. Et puis finalement, il se fichait bien de ce que Mrs Londubat pouvait penser, il était ami avec son mari, pas avec elle, et comptait bien la surprendre ce soir.

Répondant à l'invitation de Franck, Jeremiah entra dans le hall de la demeure, plutôt spacieux et habillé d'un superbe escalier en son milieu, et se débarrassa de son manteau, qu'il suspendit à la patère prévue à cet effet.

Chérie, tu arrives que je te présente notre invité ? s'enquit pendant ce temps Franck par-dessus la rampe d'escalier, avant de dédier un clin d'oeil complice à son invité, ah, les femmes sauront toujours nous faire attendre !

Et c'est à cet instant qu'Alice Londubat parut en haut des marches.

Spoiler:

Les appels de son mari lui rappelèrent qu'elle devait se hâter afin d'accueillir son ami. Elle ne savait toujours pas l'identité de leur invité c'est pourquoi par politesse elle arriva sans plus tarder en haut des marches. C'est alors qu'elle aperçu au bas de l'escalier Frank mais aussi Jeremiah Orwell. Au début elle crut que c'était simplement le fruit de son imagination, que Orwell n'était pas chez elle au beau milieu de son salon. Elle regarda de nouveau, et non c'était en effet Jeremiah en personne. Il était donc l'ami de Franck, mais pourquoi lui? Pourquoi pas un autre? Avec le nombre de personnes sur terre il a fallu que son mari devienne ami avec son ex petit copain. Alice n'en croyait pas ses yeux, elle ne pouvait pas le croire, comment Jeremiah osait s'approcher d'elle ou bien de Franck après tout ce qu'il a pu lui faire endurer. Il ne manquait pas de culot, madame Londubat avait envie de faire demi tour pour se réfugier dans sa chambre, cependant elle ne le pouvait pas, Franck n'était pas au courant de la relation qu'elle a eu avec Orwell et elle ne voulait pas que cela change. Leur relation, ou bien le fait qu'ils se connaissaient tout simplement devait rester secret. C'est pourquoi, elle descendit les marches sans rien montrer, le sourire aux lèvres comme à son habitude, elle s'approcha de Jeremiah afin de le saluer comme il se doit.

"Bonsoir, enchantée de vous rencontrez Mr Orwell" dit-elle tout en esquissant un de ses plus beaux sourires. Elle en profita par la même occasion pour laisser échapper quelques mots que seul Orwell pouvait entendre. "Tu ne manques pas d'air" siffla t-elle entre ses dents.

Son mari invita alors Jeremiah à passer dans le salon, la table avait été dressée avec soin par Alice, mais si elle avait su que l'invité était Orwell, elle aurait simplement mis des assiettes en carton, ses assiettes en porcelaines avait bien trop de valeur pour un garçon de son espèce.

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