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| [ i ] — bon appétit, chères petites proies... | |
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James Potter ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1421 | AVATARS / CRÉDITS : DCriss /schizophrenic | SANG : Pur-Potter !
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Mar 7 Aoû 2012 - 14:09 | |
| Des ailes de poulet dans mon assiette et du soda dans mon verre, je me régalai en compagnie de mes amis, trop heureux d'une telle situation pour me rendre compte que nous étions en danger. — Je mange encore un gramme de poulet et j'explose, les gars ! Vous allez devoir ramasser mes boyaux ! dis-je en reculant ma chaise de la table et en soupirant, le ventre plein à ras bord. PAF ! Une première porte claqua, nous faisant tous sursauter. Cependant, un type à ma table se mit à roter et, distrait, je le regardai en riant, mi-amusé, mi-écoeuré par son attitude. Puis PAF ! Une seconde porte claqua et là, je me retournai vivement dans la direction du bruit. Tous les regards étaient tournés vers la porte d'entrée de la cantine. Derrière les vitres, on voyait des visages squelettiques, à moitié déchiquetés, collés à la vitre. On voyait des yeux vides nous regarder, des mâchoires sans lèvre, grandes ouvertes. Un silence de mort régna alors dans la cantine et on les entendit... Les grognements, les grincements de leurs ongles sur les carreaux, les coups de pieds et les coups de poings dans les portes... Et puis la panique se fit entendre et tous les élèves se mirent à hurler, ne sachant quoi faire face à cette horde d'inféri. Je regardai Sirius, les yeux affolés. — C'est quoi ce bordel ?! m'écriai-je en me levant brusquement, incapable de quitter ces créatures des yeux. |
| | | Wyn Jones MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 544 | AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Mar 7 Aoû 2012 - 22:56 | |
| Amusé, Gid se retenait à grande peine de rire en regardant son voisin de table, une cuillère à la main et le regard fixé sur elle. Ses yeux louchaient dessus tandis qu'il se concentrait pour faire son tour de magie sans baguette.
« La cuillère n’existe pas. »
Son ton était tellement sérieux, solennel, en total décalage avec ce qu'il était quelques minutes auparavant quand il avait eu cette formidable idée que Gid ne put s'empêcher d'éclater de rire. Quand quelqu'un tapa un grand coup à une porte, il mit quelques secondes à se calmer. Rapidement, le silence se fit.
« C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... »
Il se brisa bien trop vite à son goût finalement. Les coups aux portes recommencèrent d'un coup et ne s'arrêtèrent plus. Reprenant aussitôt son sérieux et gardant au passage son sang-froid, il fit glisser sa baguette le long de sa manche pour la tenir fermement entre ses doigts crispés. Ici, il n'y avait que des élèves encore à Poudlard ou qui venaient juste de le quitter et quelques adultes en charge de surveiller le repas. Dehors, les inferis étaient prêts à tout pour entrer et les dévorer un à un. Ils étaient pris au piège. Soudain, Gideon se rendit compte avec horreur que Fabian n'était pas là. Son pouls accéléra si vite que son regard se fit flou pendant un instant. Et s'il était aux abords de la cantine quand les inferis sont arrivés ? Pire, et s'il essayait de jouer les héros et qu'il se fasse tuer ? Jouant des coudes, Gideon jeta un oeil dehors mais une main à moitié rongée par les vers s'écrasa juste au niveau de son visage sur la vitre et il fit quelques pas en arrière.
- Spoiler:
- C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ▬ 1 dragée • La cuillère n’existe pas. ▬ 2 dragées
Dernière édition par Gideon Prewett le Lun 13 Aoû 2012 - 14:39, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Mer 8 Aoû 2012 - 12:15 | |
| Encore un petit effort et son puits de purée serait parfait ! Merlin qu’est-ce qu’elle pouvait s’ennuyer… Allez savoir pourquoi, mais en cette fin de soirée Minerva avait les idées gris souris. Ses cheveux orange coulant le long de son dos, elle s’amusait à piquer ses petits pois verts un à un. Passionnant me direz-vous. Fallait dire que la conversation autour d’elle ne l’intéressait guère. Depuis qu’elle avait reçu son hebdomadaire, celui-là même réservé aux férus de sortilèges, la rouquine enrageait de ne pas avoir été en Egypte pour assister à la conférence d’un éminent chercheur. Avec un peu de chance ses supplications auraient eu raison de sa mère. Vêtue d’une longue robe ivoire, sa fine taille de guêpe marquée par une ceinture de soie lilas, la sorcière rousse soupira, visiblement excédée avant de se tourner vers sa cousine Alshaïn :
- Tu imagines Al comme ça aurait pu être passionnant ! Mais non au lieu de ça je suis coincée dans ce réfectoire minable !
Elle pestait, encore traumatisée par le mot randonnée. Moon n’était pas du genre à aimer la marche, pas plus que l’idée de crapahuter pendant des heures pour admirer une cascade, aussi belle soit-elle lui faisait monter le rose aux joues. La grande rousse préférait de loin profiter d’une barque et profiter des eaux fraîches du lac aux boullus. D’ailleurs elle ne se voyait pas non plus dormir dans une tente bien que les derniers modèles soient équipés de tout le confort possible.
- Tu as vu cette fille, baissant la voix, elle lança un regard dédaigneux à une petite brunette assise quelques tables plus loin, Quelle idée de mélanger du jaune poussin et du turquoise ! Et pourquoi pas du fuschia tant qu’elle y est !
Le bleu froid des yeux d’Alshaïn suivirent le regard de sa cousine et toutes deux partirent d’un grand rire moqueur. Minerva ouvrit la bouche pour dire une autre méchanceté car elle se sentait d’une humeur de petite peste. Mais soudain il y eût un calme terrible, un calme suspect qui interrompit Moon dans sa lancée. Au-dehors le ciel était noir, lourd d’un drame qui se jouait sous leurs yeux. Quelque part dans des terres plus au nord le sang rouge et pur des Moon se mêlait à la boue grasse, mais cela, Minerva l’ignorait encore.
Elle se leva précipitamment, prise d’une soudaine angoisse, le cœur palpitant. Quel était donc ce bruit ? Ce bruit affreux, inhumain. Son premier réflexe, le plus salutaire certainement, fût de sortir sa baguette qu’elle tenait fermement. Quelques élèves s’étaient levés et une fraction de seconde plus tard, lorsqu’au travers des vitres ils virent les êtres décharnés, rongés par la vermine s’agglutiner autour du réfectoire, leurs corps osseux se presser la cantine vibra de hurlements de terreur et de panique.
Minerva ne hurla pas. Elle ne fit pas non plus de geste paniqué. Figée, semblable à une de ces belles statues de marbre blanc, veinée de gris, elle réalisait l’effroyable destin qui leur était réservé par ces créatures d’outre-tombe. Blême, les lèvres tremblantes, elle pleurait silencieusement.
******************************* • Faire un post avec dix noms de couleur ▬ 3 dragées Chaque pack validé rapporte 2 dragées. Pack Camp : réfectoire - randonnées - cascade - tente - barque |
| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Mer 8 Aoû 2012 - 17:29 | |
| Lors de sa balade sur la plage, la jeune fille s'était fait un petit pique-nique à l'improviste à midi et avait pensé en refaire un nouveau à la lueur des étoiles mais au dernier moment, elle s'était ravisée et avait prit le chemin du retour direction la cantine. En arrivant, les cris de son estomac s'étaient intensifiés. Sa balade l'avait complètement vidée. Lorsque enfin, elle se retrouva devant son assiette, elle avait l'eau à la bouche. Mais un garçon, probablement plus jeune, arriva en courant vers sa table en criant : “ Eh les gars, vous allez vous marrer... J’ai avalé un glaçon ! ” Mary se tourna alors vers le scroutt à pétard qui venait de crier le regard noir et un sourire ironique aux lèvres.
“ C’est marrant ce que tu dis parce que c’est pas tellement marrant ! ” lui lança-t-elle avant de se retourner face à son assiette.
Oubliant les imbécilités à côté d'elle, elle se focalisa sur son repas. Lorsque sa première bouchée atteignit son estomac se fut presque l'extase. C'était son moment : un moment où elle oubliait tout ce qui l'entourait et ne pensait à rien d'autre qu'à son tête à tête avec son repas. Une fois son assiette finie, elle passa au dessert. En approchant sa part de tarte à la framboise face à elle, un sourire niais s'afficha sur son visage. A croire qu'elle n'avait pas mangé depuis des semaines... Entièrement dans sa bulle, elle ne fit pas attention au remue-ménage qui l'entourait. Des bruits de portes claquèrent résonnant dans toute la cantine. Ne quittant toujours pas son succulent dessert des yeux, elle demanda distraitement d'où provenait tout ce raffut mais elle ne reçut aucune réponse. “ Si tu veux que quelque chose soit fait, fais-le toi-même ! ” se dit-elle la bouche pleine de framboises. En relevant la tête, elle découvrit avec stupeur que tous s'étaient arrêtés jetant des regards inquiets vers les vitres. Intriguée, elle tourna elle aussi les yeux vers les fenêtres. Ses yeux formés deux deux ronds semblables à des petites soucoupes et elle était bouche-bée ! C'était une vision d'horreur... Elle aurait voulu dire quelque chose de débile comme “ Tout se mange dans cette pièce, même moi, mais ça, ce serai du cannibalisme, et c’est très mal vu par la société. ” mais les mots se bloquèrent à mi-chemin dans sa gorge...
✂ ------------------------------ • Eh les gars, vous allez vous marrer... J’ai avalé un glaçon ! ▬ 1 dragée • C’est marrant ce que tu dis parce que c’est pas tellement marrant ! ▬ 1 dragée • Si tu veux que quelque chose soit fait, fais-le toi-même ! ▬ 1 dragée • Tout se mange dans cette pièce, même moi, mais ça, ce serai du cannibalisme, et c’est très mal vu par la société. ▬ 3 dragées |
| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Ven 10 Aoû 2012 - 14:36 | |
| Une scène cauchemardesque, même contée par le plus érudit et doué des écrivains n’aurai eu une teinte aussi proche de la réalité, une saveur aussi cruelle et une odeur aussi nauséabonde. Car ce n’était pas une page qu’il leur suffirait de tourner avant d’éteindre la lumière, mais une scène de leur vie, une réalité qu’ils pouvaient voir, toucher, sentir ; une réalité mortelle. Leurs visages creusés, absents, plus ou moins entamés par la décomposition lui donnaient envie de vomir. De grosses larmes coulaient sur ses joues, sa respiration se faisait plus saccadée, hachée ; terrifiée. Minerva voyait ces inferi, ces pauvres êtres autrefois vivants comme elle et aujourd’hui arrachés à leur sépulture, leur dignité se presser, grogner, saliver face aux proies qu’ils étaient désormais. Leurs visages lui rappelaient douloureusement la vision affreuse d’une Sybil Vane morte. Jusque-là la jeune rouquine s’était figurée avoir vu le pire, mais le pire, le plus inhumain n’était pas encore atteint. Avec les inferi ils franchissaient un pas dans l’horreur.
Il y eût un bruit sourd, et Minerva, ramenée brutalement au présent, arrachée d’un passé encore frais vit Alshaïn chuter. Victoire réagit la première et empêcha à la brunette de se faire très mal. Plus grande, Minerva se rapprocha de Victoire, accroupie au sol, elle ramena de longues mèches brunes derrière les petites oreilles blanches de Miss Rookwood.
- Al, Al, elle lui pinçait les joues, pas fort de peur de lui faire mal mais assez pour lui colorer la peau mais voyant que cela ne fonctionnait pas, Moon attrapa sa cousine par les épaules et la secoua un peu plus fort, Allez Al réveilles toi !
Le visage baigné de larmes salées, Minerva commençait à paniquer car sa cousine ne réagissait toujours pas. Alors, se relevant brusquement, une lueur féroce de détermination et d’affection dans le regard, elle pointa sa baguette sur Alshaïn et s’adressant à Victoire :
- Tiens la bien ! Et soudain, sans crier gare, le geste souple et expert de celle qui s’entraîne régulièrement elle prononça distinctement, Aguamenti !
Victoire en prit aussi pour son grade, allègrement éclaboussée par le sortilège de Minerva qui trahissait sa puissance magique. La sorcière rousse esquissa un sourire d’excuse avant de filer dans la cuisine à la recherche d’un carré de chocolat pour Alshaïn. Les élèves dans la cantine se regroupaient, baguette tendue, comme si une telle proximité les sauverait. A moins qu’ils ne portaient en eux un espoir plus égoïste, plus proche aussi de l’espèce humaine : que leur voisin se fasse bouffer le premier. Il ne lui fallut guère de temps pour atteindre la cuisine. Elle tremblait, la vision voilée par les larmes, frissonnait d’être seule. Tout à coup elle se sentait plus vulnérable, l’absence de foule autour d’elle la rendait paranoïaque.
Baguette brandie, elle ouvrit tous les tiroirs à la recherche d’une tablette de chocolat car elle avait lu que c’était là le meilleur remède contre les chutes de tension. Quelque part tapie dans sa mémoire, cette information avait surgi et se transformait en ordre impérieux de sa conscience.
Alors qu’elle était dos à la fenêtre de la cantine un bruit alarmant attira l’attention de Minerva. Un raclement féroce, un grognement mais surtout une odeur de pourriture, suffocante qui la figea. Livide, elle se retourna pour se rendre compte avec horreur que la fenêtre de la cuisine était grande ouverte et par cette même entrée, infernale, tentaient d’entrer des inferi. L’un d’eux parvint à entrer, puis un second. Elle poussa un hurlement d’effroi avant de reculer, sa baguette tendue vers ces êtres décharnés, le corps nu et dévoré par la vermine sous les loques pourries. Plus elle reculait et plus ils avançaient. La porte de la cuisine s’était refermée derrière elle, prise au piège, un troisième inferi parvint à entrer dans la cuisine. Une femme, ou peut-être un homme, le corps était trop abîmé pour avoir une certitude émit un grognement terrible, ils fonçaient droit sur elle, tétanisée.
- LOCOMOTOR MORTIS ! Le maléfice toucha sa cible dont les jambes, du moins ce qu’il en restait se collèrent aussitôt et entraînèrent la chute du trépassé, mais celui-ci, animé, ou plutôt ensorcelé tendit la main et agrippa de toutes ses forces la robe de Minerva.
La rouquine voulut donner un coup de bien mais l’inferius l’entraînait déjà dans sa chute. Elle s’étala de tout son long mais dans son malheur eût la chance de tomber sur le dos. Les inferi sautèrent sur l’occasion. Acculée, elle tenta de reculer pour rencontrer la porte, fermée. Le tissu arrachait jusqu’à la cuisse dévoilait un morceau de chair et cette vision suffit à enhardir les inferi.
- OPPUGNO ! Une pluie dorée, féroce, s’abattait sur les inferi qui n’en demeuraient pas moins insensibles à l’attaque. L’un d’eux chuta néanmoins, ce qui ne l’empêcha pas d’attraper au passage la cheville de Minerva. Elle se débattit de plus belle, donnant de grands coups de pieds. Et puis, comprenant qu’ils allaient la dévorer, entière, vivante et qu’il n’y aurait point de salut, sa volonté de vivre, plus forte la sauva d’une mort certaine :
- CONFRINGO ! Le maléfice toucha sa cible avec une violence terrible. Lorsqu’elle rouvrit les yeux il ne restait pas grand-chose de l’inferius, si ce n’étaient des morceaux qui s’étaient collés de partout, éparpillés dans la pièce. Sa belle robe ivoire et lilas était souillée, ses cheveux aussi mais elle s’en fichait. Elle se releva, ouvrit la porte et la referma aussi sec. Quelques têtes se tournèrent vers elle, ne comprenant pas pourquoi cette fille puait autant.
De sa baguette elle déplaça un meuble jusqu’à le placer devant la porte de la cuisine. Minerva, paniquée, le regard fou et puant la charogne à des kilomètres à la ronde jouait des coudes pour atteindre Gideon. Lorsqu’enfin elle fût à sa hauteur elle l’attrapa par le bras, le forçant à se retourner. Elle était hors de souffle mais son apparence suffisait à confirmer ses dires :
- Les inferi sont dans la cuisine ! Une fenêtre est ouverte !
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| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Sam 11 Aoû 2012 - 12:51 | |
| Alix n'était pas allée manger, parce que... parce que la flemme. Les mains dans les poches, elle s'était promenée sur la plage, avait erré dans le camp vide à l'heure du dîner, quand, sous ses yeux, elle vit les créatures les plus ignobles qu'elle avait jamais vues. Un mélange entre un cadavre pestiféré et... Nan, en fait, un cadavre pestiféré c'est déjà suffisamment moche comme ça ! Et puant, en prime ! Brrr. La médicomage sortit sa baguette et, profitant qu'ils ne l'aient pas vue, se rua dans les toilettes, bâtiment le plus proche. Elle referma la porte derrière elle et, reprenant son souffle, parce que peur + panique + course = manque de souffle, donc récupération rapide ! Sortant sa baguette, elle regarda par la fenêtre. Les élèves étaient presque tous dans le réfectoire et les créatures rampantes avançaient inexorablement vers eux.
Etait-elle donc la seule à se retrouver en dehors du réfectoire ? Elle avait en tout cas, en tant qu'adulte et membre de l'OdP, le devoir de sauver tous ces jeunes. Mais malgré ses pouvoirs et son âge, elle ne parviendrait pas à venir à bout de tous ces Inferi, puisque c'en étaient bien ! Elle entendit alors des murmures, de l'autre côté de la paroi. D'autres rescapés ? Elle chercha un moyen de les rejoindre puis, lorsqu'elle entendit qu'ils voulaient sortir, elle manqua leur hurler de rester à leur place. Les murmures s'éloignèrent. Elle pointa sa baguette sur le mur, qui s'effondra en partie, créant un trou à travers lequel elle passa pour rejoindre ces autres élèves. Effarée, elle vit que les Inferi s'en prenaient à une élève rousse debout dans le no man's land qui s'étirait entre le réfectoire et les sanitaires. Et c'était vraiment un no man's land, puisque les seules créatures à s'y promener étaient mortes. Et bien dégueulasses, d'ailleurs...
Elle s'avança vers le trio qui était parvenu à attirer trois Inferi. Elle vit alors la jeune fille brune tenter un sortilège informulé, qui se révéla impressionnant, pour un élève. Alix se mit à leurs niveaux, sa baguette devant elle, sans quitter les Inferi des yeux.
" Tu parlais d'un sortilège cumulé " dit-elle sans quitter du regard les créatures, s'adressant au jeune homme debout entre la brune et Malo, qu'elle avait reconnu. " Excellente idée. Un confringo ? " murmura-t-elle, pensant que ce sortilège d'explosion pouvait peut-être fonctionner à cinq baguettes... - Spoiler:
HJ : pardon de répondre si tard, j'étais en vacances ! j''espère ne pas trop être out !!
EDIT ; post modifié - j'espère que cela ne dérangera pas trop dans les posts des élèves suivants =/
Dernière édition par Alix J. Folkhart le Lun 13 Aoû 2012 - 23:52, édité 1 fois |
| | | James Potter ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1421 | AVATARS / CRÉDITS : DCriss /schizophrenic | SANG : Pur-Potter !
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Sam 11 Aoû 2012 - 18:08 | |
| Debout devant Sirius, les mains crispées sur la table à manger, mon regard restait rivé sur les fenêtres qui s'étaient mises à trembler sous la force des coups données par les inféri. Puis soudain, je ressentis une vive inquiétude grandir en moi. Mes yeux firent le tour de la salle et, paniqué, je lançai à mon meilleur ami : — Bordel, où est Lily ?! La révélation fut aussi violente qu'une claque en plein visage. Lily n'était pas dans le réfectoire, elle n'était pas avec nous. Elle était dehors, avec eux, avec les inféri, c'était sûr...! Alors je commençai à prendre peur et, hors de moi, j'attrapai le poignet de Sirius et le secouai vivement. — Putain, Lily est dehors !! Lily est dehors, nom d'un chien, Sirius, faut la sortir de là !! Et sans attendre une réponse de mon meilleur ami, je fis voler la chaise derrière moi qui tomba lourdement sur le sol. Je bousculai les gens sur mon passage en sortant ma baguette de la poche de mon pantalon, filant droit vers les fenêtres qui empêchaient encore aux inféri d'entrer. Sans peur, sans même réaliser que je me trouvais face des morts-vivants n'attendant que de me croquer, je collai mon nez à l'une des vitres qui trembla lorsqu'un inférius fit de même de l'autre côté. Il me fixai, sa bouche décomposée grande ouverte et moi, je tournai la tête dans tous les sens, essayant d'apercevoir quelqu'un de vivant à l'extérieur. N'arrivant pas à distinguer quoi que ce soit, je grimpai sur une chaise et ouvris le haut de la fenêtre de quelques centimètres. Les mains des inféri passaient par l’entrebâillement, sans pour autant parvenir à entrer. Je savais qu'ils étaient trop bas pour que je puisse me sentir en danger. — LILY !! LILYYYYY !! criai-je en mettant mes mains en porte-voix lorsqu'un inférius m'attrapa le poignet. Ah, casse-toi, imbécile ! dis-je en retirant un par un les doigts squelettiques serrés autour de mon bras. LILY, TU M'ENTENDS ? L'amour, des fois, ça vous rend un peu trop intrépide. |
| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Dim 12 Aoû 2012 - 20:15 | |
| Mourir dans de telles conditions ne faisait pas partie de ses plans. D’ailleurs qui serait assez givré pour souhaiter une fin aussi glauque ? Elle avait encore tant à vivre. Convaincue que son heure n’avait pas encore sonné, Minerva refusait de leur laisser gagner aussi facilement cette partie. Quelque chose en elle s’était levé jusqu’à prendre possession de son être. Ce n’était plus la Minerva incertaine de ses choix, hésitante mais une jeune fille déterminée à sauver sa peau. S’ils voulaient la dévorer il faudrait qu’ils y laissent de leur carcasse.
Le regard brillant de détermination, la rouquine avait séché ses larmes. Elle puait la charogne mais s’en fichait éperdument. Ses précieux vêtements tenaient plus du haillon mais là encore ça lui était égal. Son cerveau se bornait à une seule chose : empêcher ces maudites créatures d’entrer dans la cantine ; autrement ce serait la curée. Une peur terrible la malmenait et pourtant sa soif de vivre était plus forte. - Citation :
- Ecoutez-moi bien les jeunes ! Il vous faut rester calmes, les plus jeunes et ceux qui n'ont pas leur baguette, restez près de moi, ou des plus grands, les autres, écoutez-moi ! Les Inferi ne craignent presque rien, sauf le feu, lancez-leur des Incendio, vous savez le faire !
C’est à peine si elle entendit Orwell en dépit de son sonorus. Elle venait de débouler dans la pièce principale en hurlant que les inferis étaient dans la cuisine. Malgré la lourde armorie qu’elle avait placé devant la porte d’un coup de baguette on pouvait entendre leurs râles, sentir, voir le meuble bouger au rythme de leurs coups. - Citation :
- Rendez-vous utiles, surveillez les plus jeunes ou bien suivez-moi ! Nous ne laisserons pas ces monstres nous faire de mal.
Enhardie par ces paroles, Minerva se plaça aussitôt près d’Orwell. Une part d’elle espérait de tout cœur qu’il serait plus efficace qu’une adolescente terrifiée. Tremblante, et aussi à deux doigts de faire pipi dans sa culotte, Moon déglutit péniblement lorsque l’héritier Orwell lança un premier Incendio. Une odeur écœurante de chair grillée se répandit dans l’air. Elle eût un haut le cœur terrible et son repas se répandit sur le sol. Titubant légèrement, Minerva s’éloigna, incapable de sentir cette odeur immonde une seconde de plus.
Autour d’elle les plus jeunes, les plus fragiles cédaient à la panique. Et les plus âgés n’étaient guère en meilleure forme . Légèrement hénétée, Minerva trébucha soudain contre Meadowes manquant ainsi de tomber à la renverse et d’offrir par la même occasion un repas à l’un des inferis. Le poing fendait l’air en quête d’un bout de chair. Meadowes cherchait quelque chose ; elle comprit le drame qui se jouait sous ses yeux. La créature fragilisa un peu plus le verre. Moon pointa sa baguette, prête à faire exploser ce cadavre en un tas de bouillie mais se ravisa au dernier moment. Au lieu d’aggraver leur cas, la rouquine attrapa une casserole vide et donna de grands coups de l’ustensile sur le poignet. Elle s’acharna tant et si bien que le poignet tomba au sol, probablement fragilisé par l’état avancé de décomposition.
******************************************************** • Participer à un sujet d'intrigue ▬ 2 dragées |
| | | Wyn Jones MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 544 | AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Lun 13 Aoû 2012 - 15:01 | |
| Gideon ne prêta même pas attention à ce que Minerva lui disait. Il l'entendit parler des inféris dans la cuisine mais l'information se perdit en route sur le chemin entre les oreilles et le cerveau. Trop inquiet pour son petit frère, il cherchait du regard s'il n'y avait pas une chance qu'il soit dans la cantine, en vain. Qui des deux étaient le plus à l'abri ? Les inféris étaient tous concentrés autour du bâtiment, Gideon était pris au piège mais au moins, il avait encore la protection des murs. Si Fabian ne prenait pas de risque, il n'y avait aucun soucis à se faire pour lui mais son grand frère ne l'imaginait pas caché, sans rien faire. Il réussit néanmoins à se calmer. Fabian était débrouillard et puissant, courageux mais pas téméraire... Certes il réagirait en Prewett digne de ce nom mais Gideon devait aussi se préoccuper de son propre sort et de celui des autres prisonniers de la cantine. Écoutant attentivement Jeremiah, il décida de rester dans la salle principale du réfectoire. Déjà plusieurs personnes se lançaient pour tenter de vaincre les inféris de la cuisine mais ici aussi, ils avaient besoin de bras. En parlant de bras, un inféri réussit justement à briser un carreau et y passait déjà la main pour essayer d'attraper un des sorciers qui s'éloignaient en toute hâte de la fenêtre en question. Pris par surprise, Gideon réagit avec un peu de retard mais pointant sa baguette en direction de la créature, il souffla le premier sort qui lui vint à l'esprit.
« Expulso ! »
Le mort-vivant qui avait essayé de passer sa tête à la suite de son bras, se retrouva tout juste repoussé d'une cinquantaine de centimètres, mais suffisamment pour que Gideon répare la vitre aussitôt.
« Reparo ! »
Les morceaux qui étaient tombés au sol se reconstituèrent et la fenêtre redevint intacte. Gideon n'avait pas voulu risquer de faire s'incendier le petit espace devant la fenêtre en lançant un sortilège de feu, bien que sa solution n'était pas vraiment très efficace sur le long terme.
- Spoiler:
• Participer à un sujet d'intrigue ▬ 2 dragées • Lancer un sort (contre quelqu’un ou sur un objet) ▬ 1 dragée x 2
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| | | Remus Lupin* GRYFFONDORLe courage ne se laisse jamais abattre. | HIBOUX POSTÉS : 909 | AVATARS / CRÉDITS : Charlie Heaton | SANG : sang mêlé
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Ven 17 Aoû 2012 - 0:44 | |
| Manger comme quatre, cela arrivait de plus en plus souvent au jeune loup garou. A vrai dire, c’était comme si son estomac était détraqué. Il pouvait passer plusieurs jours à ne manger qu’un bout de pain pour être rassasier, puis enchaîner une semaine complète à engloutir tout ce qu’on mettait dans son assiette. Pourtant, cela n’avait aucune influence sur sa silhouette de haricot vert. Ce soir-là, il était occupé à engloutir une énorme entrecôte lorsque les claquements de portes annoncèrent la présence des inferi. La suite fut un chaos indescriptible. A vrai dire, Rémus n’avait jamais connu une telle scène de panique. Pourtant, la guerre provoquée par Voldemort leur avait déjà fait endurer de sacrées épreuves. Mais là, c’était différent. Ils étaient pris au piège, face à une mort lente et inarrêtable. Ils étaient tous des proies. Rémus pensait avoir vu assez d’horreurs dans son intimité pour pouvoir rester stoïque au milieu de la panique. Mais s’il garda son sang froid et l’esprit clair, il ne put empêcher son cœur de battre violement dans sa poitrine en voyant les cadavres gratter de leurs mains putréfiées aux fenêtres. Au milieu du chaos, certains réussir à organiser la défense, et rapidement, plusieurs groupes de formèrent, avec la protection des plus jeunes au centre. Voyant que plusieurs de ses amies encadraient de dernier groupe, il chercha des yeux les autres Maraudeurs qu’il avait perdus de vue dans un premier temps. Il entendit les hurlements de James qui appelait Lily par la fenêtre. Son cœur manqua une pulsation. Lily était dehors… Mais s’obligeant à ne pas céder à la peur, il s’élança vers son idiot d’ami, qu’Alex avait déjà tiré en arrière et tenté de raisonner par une bonne gifle.
- James ! Bon sang ce n’est pas le moment de se laisser aller ! Il faut s’organiser. C’est nous qui sommes pris au piège, pas Lily. Les Inféri… Feu et lumière pour les repousser. Il ne faut pas laisser de brèche s’ouvrir.
Au même moment, leur surveillant prit la parole et son discours compléta ce que Rémus avait pensé. Sans perdre une minute de plus, Rémus se précipita vers un coin du réfectoire où un seul élève se retrouvait à défendre trois fenêtres assaillies par les inféri. Au passage, d’un coup de baguette, il renforça une porte avec une table couchée en travers de l’encadrement. Alors que son pauvre camarade isolé lançait pour la troisième fois consécutive une « Reparo » sur une vitre pilonnée par les morts-vivants, la vitre voisine vola à son tour en éclat, laissant apparaître des moignons de chairs en décomposition qui avait du appartenir à des bras. Rémus lança un Lumos Maxima qui repoussa un bref instant les assaillant. Il en profita pour embraser l’encadrement de bois de la fenêtre d’un sortilège informulé (maîtrisé à la perfection depuis qu’il avait pris l’habitude d’être toujours le premier à rallumer la cheminée de la salle commune le matin). Le cadre en feu serait une protection plus pérenne qu’une vitre rafistolée. Mais alors qu’il était sur le point d’utiliser le même type de protection sur la fenêtre suivante, il s’immobilisa. Baissant sa baguette, il leva les yeux puis balaya l’ensemble du réfectoire.
- Nom de… Arrête !
Il attrapa le bras de son voisin qui était sur le point de l’imiter avec un Incendio bien senti. Rémus venait de se rendre compte que le réfectoire, comme l’ensemble du camp d’ailleurs, était majoritairement fait de bois. Et en tant qu’installation éphémère, même sorcière, elle ne semblait pas pouvoir résister à une salve de sortilège enflammée. Les foyers commençaient à se multiplier et une épaisse fumée n’allait pas tarder à emplir la voûte en charpente. A ce train là, ils allaient s’étouffer eux-mêmes, et les Inferi pourront se régaler de bonnes viandes fumées au feu de bois. Leur meilleure défense risquait de se retourner contre eux. Réfléchissant à toute vitesse, le jeune homme ne voyait plus qu’une seule solution… « Il faut qu’on tente une sortie… » se dit-il tout bas, pour lui-même. Puis il haussa la voix, tentant de couvrir le boucan ambiant :
- Il faut qu’on force une sortie ! Le réfectoire va prendre feu !
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| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Dim 19 Aoû 2012 - 23:54 | |
| L’envie de vivre était plus forte que tout. Complètement hystérique, méconnaissable pour ceux qui ne connaissaient d’elle que cette fille docile, discrète et hautaine. Sa casserole en main, elle affichait un large sourire victorieux, brandissant l’ustensile souillé tel une arme fatale contre ces maudits inferis. Mais déjà un autre problème se profilait. Sa victoire n’était qu’une goutte d’eau dans l’océan qui menaçait de tous les noyer. Les brèches se faisaient plus grandes et les inferis, plus nombreux, parvenaient maintenant à faire entrer une bonne partie de leur carcasse. Le sol était jonché de verre brisé. Elle pouvait entendre le verre se briser encore un peu plus sous chaque pas. Un poing, cadavérique, et c’était le cas de le dire, passa par la fenêtre, répandant au passage pas mal de verre. Minerva eût le bon réflexe. Elle tourna le dos à l’inferius pour protéger son visage, mais ce faisant, elle lui offrit au passage sa longue crinière qu’il ne tarda pas à attraper. Elle hurla, de douleur, et de panique aussi car la force du cadavre dépassait de loin la sienne. Sa baguette en main elle n’osait pas lancer un sortilège de peur de se blesser. - Citation :
- "Lumos Maxima"
Une lumière crue l’aveugla, ses paupières se fermèrent instinctivement. La pression se relâchait, son cuir chevelu était certes encore douloureux mais elle ne sentait plus cette puissance terrible la tirer en arrière. Alors, se retournant pour faire face à l’inferius, et au passage glissant sur ce qui était certainement de la chair en décomposition, Minerva lança un maléfice d’explosion qui loupa de peu la créature et toucha une carafe qui éclata en mille morceaux. - Citation :
- "Reparo"
Dorcas avait les bons réflexes. La vitre brisée se reconstitua, offrant à nouveau une mince barrière contre la horde d’inferi ensorcelés par le mage noir. Le souffle court, le visage pâle, Minerva lançait des regards paniqués autour d’elle. Partout où son regard se posait de nouvelles brèches s’ouvraient, mais surtout elle commençait à avoir une gêne à respirer. Levant les yeux en l’air elle comprit rapidement le danger qui les menaçait. Par leurs sortilèges de feu les sorciers transformaient le réfectoire en un rôtissoire… Toussant, mais bien déterminée à ne pas rôtir comme un vulgaire poulet, Minerva s’employa alors à éteindre de sa baguette les foyers naissants. Dans l’immédiat elle n’aurait su dire quelle mort était la pire, mais une chose était certaine, s’ils continuaient à lancer des sortilèges de feu tout azimut les inferi n’auraient plus qu’à passer à table. - Citation :
- Ecoutez-moi encore un peu, les jeunes,, Ce que vous faites est super, mais on ne va pas pouvoir rester ici indéfiniment. Vous remarquez qu'il y a du bois dans la charpente, ce qui n'est pas compatible avec le feu. Alors on oublie les Incendio, faire de la lumière suffit !
Elle n’avait pas très bien entendu les premières paroles d’Orwell. A l’intérieur c’était la panique, et pas une petite crise d’angoisse. Les hurlements d’horreur se succédaient ce qui créait une certaine cacophonie. Pourtant Minerva tendit l’oreille. Sûrement ses habitudes de petite fille docile, mais dans cette situation, elle espérait de tout cœur qu’Orwell les tirerait de ce mauvais pas. Après tout ils n’étaient que de simples élèves. - Citation :
- Y aurait-il des volontaires pour tenter une sortie ? Nous ne pouvons pas rester ici indéfiniment, il nous faut organiser l'évacuation des lieux. Nous pouvons faire diversion, assurer les arrières d'un petit groupe de personnes, qui irait chercher de l'aide. Y a-t-il des volontaires ? Je ne veux forcer personne.
Minerva, qui s’était rapprochée pour attendre les instructions de son aîné s’étouffa avec sa salive en entendant les paroles d’Orwell. Ce fût tout à coup la panique dans sa tête. Certes ce type lui avait semblé plutôt antipathique, mais dans l’immédiat, elle se serait jetée à son coup plutôt que de le voir partir. Elle eût un rire nerveux de chat étranglé lorsqu’elle dit tout fort, mais d’une voix blanche :- Vous n’êtes pas sérieux ?! N’est-ce pas ?! Pourtant certains témoignaient d’un courage plus grand, ou d’une bêtise plus abyssale. Peu importe, elle était consternée et tout à coup très inquiète de voir Orwell partir. - Citation :
- « Nous sommes volontaires, monsieur. »
- C’est du suicide ! r épondit-elle en s’étranglant à nouveau, la voix tremblante de peur. Elle ne connaissait pas cette fille, mais à voir le regard inquiet que lui lança Minerva, on comprenait tout de suite que la rouquine était bien au-dessus des rivalités entre maisons. - Et aller chercher de l’aide auprès de qui ?! poursuivit-elle, de plus en plus hystérique. Si on sort on va tous se faire bouffer ! Ils sont des centaines, des milliers, on ne peut pas savoir ! Ils sont partout ! Ils peuvent surgir de l’eau, de partout ! On va tous crever ! Ils sont ensorcelés Orwell, ce sont des pantins, c’est de la magie noire, rien ne les arrêtera ! Il faut attendre les aurors et empêcher les inferi de rentrer !********************* • Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées |
| | | Remus Lupin* GRYFFONDORLe courage ne se laisse jamais abattre. | HIBOUX POSTÉS : 909 | AVATARS / CRÉDITS : Charlie Heaton | SANG : sang mêlé
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Lun 20 Aoû 2012 - 13:16 | |
| La situation devenait de plus en plus critique mais la panique n'aurait fait que les condamner. Lorsque leur surveillant, que Rémus connaissait à peine, se redirigea vers eux, transmettant à l'ensemble des élèves ce qu'il craignait, ce dernier écouta avec attention son plan. Si on pouvait appeler ça un plan... Plusieurs élèves, parmi les plus âgés, s'étaient rassemblés et quelques volontaires de proposèrent pour tenter une sortie. Puis Minerva, d'une réaction certes hystérique et paniquée, mis le point tout de même sur quelques problèmes non négligeable... Rémus s'approcha d'elle et lui tendit un morceau de chocolat qu'il avait attrapé sur une table voisine. Elle paraissait à bout de nerf. Il lui glissa à l'oreille, se voulant rassurant.
- Avale ça... On va s'en sortir. On a besoin de toi, garde ton calme.
Puis il s'adressa au reste du groupe.
- On ne sait pas si de l'aide nous attends dehors... On ne sait pas combien sont ces Inferi. Et surtout, on ne sait pas combien de temps le réfectoire va tenir debout avec toutes ces attaques... C'est une évacuation qu'il faut qu'on organise, pas une opération commando. On ne peut pas tenter une sortie en laissant la majorité des élèves pris au piège. Il faut qu'on brise leur encerclement. Le feu restera plus efficace que la lumière une fois qu'on sera au milieu d'eux... Mais pour les combattre efficacement, il faut qu'on soit à l'extérieur...
Il s'interrompit, voyant un patronus s'approcher de Jeremiah Orwell. Un Alligator dont s'éleva la voix de Maugrey... Le toit... Rémus leva les yeux vers le passage qui menait au grenier... Il était impossible de faire monter pour le monde pas là, la charpente ne supporterait pas le poids...
- On peut faire deux groupes. Les plus jeunes montent à l'étage avec Mr. Maugrey, il a l'air d'avoir un plan. Mais il ne faut pas trop charger la charpente... Les autres, on tente une percée. En utilisant les tables, on peut se créer des boucliers enflammés.
L'idée seraient d'avancer petit à petit, en créant tout autour d'eux une barrière de flamme. S'ils restaient en groupe compact, il pourraient à la fois se protéger les uns les autres, et détourner l'attentions des créatures pendant que l'évacuation par le toit s'organisait avec les plus jeunes. |
| | | James Potter ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1421 | AVATARS / CRÉDITS : DCriss /schizophrenic | SANG : Pur-Potter !
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Ven 24 Aoû 2012 - 14:47 | |
| Je sentis la main d'Alex claquer contre ma joue et, les yeux ronds, je le regardai avec étonnement, la bouche entrouverte et ma main posée sur ma peau douloureuse. — Ouais, mais Lily, elle est dehors... commençai-je avant de croiser le regard de Sirius qui me fit comprendre qu'il fallait que je revienne auprès de lui, que ça ne servait à rien. Non, t'as raison mec, c'est débile ! dis-je en redescendant sur terre. La gifle d'Alex m'avait fait recouvrer mes esprits. Alors sans attendre, je me dirigeai vers Sirius et Rémus, écoutant les instructions de monsieur Orwell. Sortir de là, c'était... Risqué, mais on ne pouvait pas faire autrement. Alors quand Rémus prit la parole, j’acquiesçai d'un signe de tête. — Ton plan est génial, Lunard ! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu es le sage de la bande. Viens, on va rassembler les tables pour préparer notre sortie ! Puis Victoire pris la parole et je me retournai vivement dans sa direction, arrêtant toute activité que j'étais en train de commencer. Était-elle sérieuse ? — Victoire, la ferme ! Ton idée est idiote, et toi aussi ! dis-je en la regardant, les yeux plissés, comme si j'étais écoeuré qu'elle puisse dire un truc de ce genre. Tu n'as dont rien dans le crâne ? Je secouai la tête de droite à gauche, puis je reportai mon attention sur Rémus. — Faut qu'on se dépêche, je crois qu'ils commencent à péter les plombs... dis-je, inquiet, alors que je poussai de toutes mes forces l'une des tables en direction des fenêtres. |
| | | Wyn Jones MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 544 | AVATARS / CRÉDITS : Armie Hammer | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Sam 25 Aoû 2012 - 13:15 | |
| La fumée envahissait peu à peu l'espace, si bien qu'on avait du mal à distinguer ce qu'il se passait à plus de deux mètres de soi. Si Fabian était dehors, à l'intérieur il y avait d'autres personnes à qui Gideon tenait. ll avait perdu Minerva un peu plus tôt mais il lui avait semblé apercevoir Garance et Deidre quand il était allé au fond du réfectoire. C'était la panique mais dans tout ça, des petits groupes se montaient avec plusieurs idées plus ou moins bonnes... On ne parlera surtout pas de l'idée de Victoire et Alshaïn... Tellement d'idées et de déclarations que Gideon ne savait plus quoi faire, avec qui se ranger. Pour l'instant, il réparait les fenêtres qui se brisaient sous les coups des inféris et lançait des Lumos dès qu'il avait un peu de répit avec les carreaux. Les élèves commençaient à se rassembler au centre du réfectoire et un nouveau bruit de verre se fit entendre à l'autre bout de la grande salle. Quelqu'un cria et Gideon se précipita vers une nouvelle fenêtre. Dans la cohut, il bouscula malencontreusement Mary-Elizabeth qui se trouvait sur son chemin. Un inféri avait réussi à passer la moitié de son corps en décomposition par la fenêtre. Mais à peine arrivé, la créature s'accrocha au bras droit de Gideon et, surpris, l'ancien gryffondor tomba au sol, bousculant un peu le vaisselier qui se trouvait derrière lui. D'un coup brusque, il dégagea son bras armé juste avant que l'inféri ne finisse de pénétrer dans la pièce et lança un Lumos Maxima pour le repousser dehors avant de réparer, encore une fois, la fenêtre. En se relevant péniblement, il s'appuya sur le vaisselier qui glissa un peu plus. Là, il eut la surprise de découvrir le début de ce qui semblait être une trappe. Son idée se confirma quand il le poussa entièrement. Quand il la souleva, il n'hésita pas une seconde et sauta à l'intérieur. Devant lui se dessinait une sorte de chemin étroit dont l'obscurité ou la longueur l'empêchait de voir le bout même à l'aide d'un Lumos Maxima. Il avait peut-être trouvé là une solution pour échapper aux inféris mais c'est en l'explorant seulement qu'il saurait si c'était assez sûr pour tenter de fuir de ce côté là.
- Spoiler:
Seulement deux personnes peuvent m'accompagner dans la trappe sous le vaisselier, j'ai déjà choisi ces personnes par MP.
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| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... Sam 25 Aoû 2012 - 17:55 | |
| Tout en réfléchissant aussi vite qu’elle le pouvait, Alix écouta la proposition de la jeune fille brune. Méthane… inflammable… flammes. C’était certes une bonne idée, mais ne risquaient-ils pas de se mettre eux-mêmes en danger ? Manier le feu n’était pas à la portée de tous les élèves de Poudlard. Et ils ne semblaient pas être en septième année. Alix s’approcha de la petite blonde qui semblait particulièrement apeurée et posa sa main sur sa joue, lui souriant tendrement.
« Ne t’inquiètes pas, tout va bien se passer. On va tous s’en sortir, nous comme tes amis. »
Mais si la voix d’Alix était posée et sûre, son esprit l’était beaucoup moins. Elle analysait la situation, cherchant le meilleur moyen de sortir ces élèves de cet enfer. Des éclats de voix leurs parvenaient de la cantine, cris d’élèves terrifiés et ordres hurlés à plein poumon par les plus âgés et les enseignants. En parlant de protecteurs, où était donc Jeremiah ? Ce snob ne s’était-il donc pas levé depuis le matin ? Avait-il donc décidé qu’il était plus intéressant pour lui d’aller se promener à Londres pour faire du shopping et ainsi vêtir décemment ses royales fesses ? Ce fut alors que Malo eut une idée de génie. Il monta se percher au sommet des sanitaires, expliquant au petit groupe de rescapés que le seul moyen de sauver leurs amis était la voie des airs. Alix approuva. Elle regarda les élèves qui semblaient hésiter puis après leur avoir ordonné de monter – oui, parce qu’elle avait quand même le droit d’être un peu autoritaire – elle monta elle-même, attrapant la main de Malo. Son idée était vraiment bonne… Elle le laissa aider ceux qui se décideraient à monter et se tourna vers les cabanes en bois qui se trouvaient à 500m. Elle formula silencieusement un « Accio balais ». Espérant que son sortilège fonctionnait, elle se retourna vers les élèves pour aider Malo, quand une forme spectrale l’inonda de lumière, manquant la faire basculer dans le vide. Son cœur battait à tout rompre quand le loup de lumière parla avec la voix de Jeremiah.
« Nan mais pour qui il se prend, celui-là ? » gronda-t-elle après avoir écouté le message, éberluée. Maugréant que même dans ce genre de situations l’héritier Orwell trouvait le moyen d’être désagréable, elle forma son Patronus et envoya la loutre argentée lui répondre. « Je suis avec un petit groupe de rescapés au sommet des sanitaires. On a trouvé un moyen pour vous récupérer : les balais. Fais monter les plus jeunes sur le toit par petits groupes et garde les plus âgés pour les protéger. On se dépêche. »
Les balais arrivaient. Elle en enfourcha un et tendit sa main à Malo, sachant combien il détestait la hauteur depuis son enfance.
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| | | | Sujet: Re: [ i ] — bon appétit, chères petites proies... | |
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| | | | [ i ] — bon appétit, chères petites proies... | |
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