Si t'es fier d'être Pouffy... [Fête de victoire du match contre Serpentard]

- POUFFY !! POUFFY !!! ON A GAGNEEE !!! ALICE ON T'AIMEUH ALICE ON T'ADOOOORE !!! ET ILS SONT OÙ LES SERPENTAAAARD ?!!

Et ce n'est d'un extrait des clameurs qui ont envahies les couloirs du château en suivant l'équipe victorieuse qui revenait du stade, entourée d'un gros groupe de supporter jaunes en folie. Les Poufsouffles n'était pas une maison arrogante, c'était même la seule à ne pas l'être d'un certain point de vue. Là où pour Gryffondors, Serpentards et Serdaigles se vantaient d'être supérieurs aux autre dans tel ou tel domaine, le courage, l'intelligence ou une autre soi-disant preuve de leur grandeur, Poufsouffle s'attachait à des valeurs tout autre, souvent peu reconnues. Eanna, une compétitrice dans l'âme, c'était même étonné, au tout début de sa scolarité, que le Choixpeau ait décidé de l'envoyé dans cette maison. Elle avait envie de briller, d'être la meilleure, alors que Poufsouffle n'était pas censé rechercher la lumière des projecteurs. Mais elle avait finit par comprendre pourquoi il était si important pour elle d'appartenir à cette famille. Et en ce jour de victoire, où toute la fierté de ses camarades explosait, elle n'avait jamais été aussi heureuse de porter ces couleurs.

Eanna n'avait pas fait un bon match. Elle s'était donné à fond, il n'y avait pas de doute là-dessus, mais la réussite ne lui avait pas sourit personnellement, au point où elle était tenté de douter d'elle-même, elle qui se pensait être une des meilleures Poursuiveuses de l'école. Mais son équipe avait gagné, et cela lui apprenait une leçon essentielle : au Quidditch, le talent, le travail, la passion sont importants, mais rien n'est plus essentiel que l'équipe, l'individualisme n'avait pas sa place. Tout comme à Poufsouffle. A ce moment précis, elle se fichait complètement de savoir si elle avait plus ou moins de passes réussies que ses adversaires, elle était simplement heureuse, et savait que cette joie, seul la victoire d'un groupe pouvait la lui procurer. Elle criait, chantait, riait en coeur avec ses camarades, euphorique. C'était presque comme s'ils avaient déjà gagné la Coupe, alors que ce n'étais que le premier match. Chacun savait que profiter de ce moment là n'était pas un manque d'ambition, un Poufsouffle sait simplement mieux que quiconque qu'elle est la véritable valeur d'une victoire et la nécessité de la partager.

Ils arrivèrent enfin dans la salle commune. A peine eurent-ils passé l'entrée d'une énorme clameur retentit de l'intérieur. L'autre partie des supporter n'avaient pas attendu que l'équipe sorte des vestiaires et c'était dépêché de filer tout préparer. Le résultat était parfait. Des banderoles de félicitation, une montagne de nourriture et de boisson, un poste de radio ensorcelée qui envahissait la salle d'une ambiance musicale on ne peut plus entraînante... Ils étaient prêt à prouver que les Poufsouffles savent faire la fête comme personne.

COTÉ DU BIEN

C'était un samedi particulier : au lieu de se lever comme à son habitude pour faire ses devoirs ou se rendre à la serre, Luzia avait revêtu sa cape et son écharpe aux couleurs de sa maisons.
Lorsqu'un match de quidditch était prévu, tout le château était en effervescence - même les professeurs semblaient tolérer quelques écarts de comportements. C'est donc joyeuse qu'elle suivit sa cousine et ses amis vers le terrain de quidditch.

Elle le savait à présent : son écharpe d'un jaune chaleureux égayait sa cape sombre - c'était un véritable signe annonciateur de la victoire. Y habian ganando el partido ! Contre Serpentard ! Elle se souvenait encore de certaines passes mémorables de la part des jaunes et de la moue boudeuse du capitaine de Serpentard lorsqu'il avait compris que son équipe perdait lamentablement.

A présent, les festivités débutaient dans la salle commune : les cris raisonnaient contre les murs, on faisait jaillir des étincelles multicolores des baguettes, les garçons se donnaient des accolades à se décoller la cage thoracique, les filles dansaient ou discutaient entre elles avec animation et d'autres s'affairaient à ramener des cuisines des gâteaux et des petits fours.

Luzia observait tout ce beau monde lorsque les joueurs, victorieux et dont le visage portaient encore les traces de leurs efforts, entrèrent dans la salle, provoquant un concert de félicitations.

- ON A GAGNNNNEEEEEE !!! ON A GAGNEEEEEE !!!!!!

La jeune fille se joignit aux applaudissements tandis que l'on commençait à servir la bièraubeurre.

J'suis totalement fou de joie, premier match en tant que capitaine, et Poufsouffle gagne face aux Serpentard c'est totalement dingue j'y crois toujours pas. évidemment, j'savais qu'on était bien meilleurs que ce ramassis de vipères, évidemment, me faites pas dire ce que j'ai pas dit, mais en fait j'm'attendais pas à ce qu'on gagne quoi, parce que tout le monde sait que les serpentards sont de sacrés trich... bref, on a gagné, on arrête de parler d'eux, ils le méritent pas, ce soir on voit jaune, on mange jaune, on boit jaune, on chante jaune, on danse jaune. bon, j'sais pas comment on danse jaune, mais faut pas trop qu'je réfléchisse, j'porte Alice sur mes épaules tandis que l'équipe traverse le Château en chantant pour rejoindre la salle commune des Poufsouffle, on va faire la fête toute la nuit, c'est clair et net.

Nous sommes les Pouffy, sauvages et fiers de l'être-euh, j'm'égosille dans les couloirs, nos voix résonnent contre les murs, on fait un tintamarre pas possible, mais moi j'aime bien. c'est Eanna qui est en tête, elle est intenable, c'est pour ça que j'lui ai pas proposée de monter sur mes épaules, elle m'aurait cassé le dos à gigoter partout et me donner des coups de pieds.

J'entends déjà les éclats de voix dans la salle commune, y'a un première année qui surveille l'entrée, quand il nous voit arriver, il part en courant en criant "Ils arrivent, ils arrivent !" et soudain, on passe la porte, et c'est l'ovation, de tous les côtés nos copains qui nous sautent dessus, nous congratulent, nous hurlent dans les oreilles, rigolent tout autour de nous.

POUFSOUFFLES ! On vous a dit qu'on les aurait, ces serpents de malheurs, on les a eus ! j'm'égosille en levant mon gobelet de Bièraubeurre. Je veux lever un toast, à toute notre fabuleuse équipe, à ce championnat qui commence de la meilleure des manières, et à vous, supporters Pouffys !

Et sans attendre plus longtemps, j'vide mon gobelet d'un trait, parce que nom d'une goule, un match de Quidditch contre Serpentard, ça donne soif !

COTÉ DU BIEN

Les acclamations résonnaient contre les murs de la salle commune, créant un tumulte épouvantable. Luzia plissa les yeux et enfonça sa tête entre les épaules, peu habituée qu'elle était à de telles explosions de joie !

Tous les joueurs étaient là, à présent, certains avaient encore leur cheveux mouillés, signe qu'ils sortaient tout juste de la douche tandis que d'autres avaient gardé leur tenue de quidditch, mais tous avaient sur leur visage un sourire jovial, un air fatigué mais exultant. De la où elle était, la jeune fille avait une vision générale de la salle : appuyée contre une alcôve, elle laissait errer son regard sur les Poussouffle de tout âge.

Beaucoup acclamaient les joueurs, applaudissant et criant - certains serraient les sportifs dans leurs bras et ne voulaient pas les lâcher. Luzia remarqua même, parce qu'elles faisaient des bruits étranges et suraiguës, un petit groupe de filles qu'elle situait en deuxième ou troisième année se pâmant sur un des joueurs de quidditch : le grand roux au sourire insolent.

- L'est troooooop beau ! disait l'une d'entre elle en passant une main dans ses cheveux.
- Tu aurais vu comment il a renvoyé le cognard. Il avait une tête de concentré ! MA-GNI-FIQUE !
- J'étais là, j'ai vu !

Luzia leva les yeux au ciel mais ne pût s'empêcher de sourire. * Aprovecha de tu gloria *

Puis, s'arrachant de ce spectacle, la jeune fille décida de se mêler à la foule. Crier pendant le match lui avait donner soif et elle voulait fêter la victoire dignement - aussi se dirigea-t-elle vers le buffet improvisés autour duquel quelques élèves s'affairaient à distribuer chocogrenouilles, dragées et bouteilles de bièraubeurre. Elle remercia la fille de cinquième année qui lui tendait une bouteille et se mit à boire directement au goulot.

COTÉ DU BIEN

Boire de la bièraubeurre faisait toujours le même effet à Luzia : la boisson piquante et forte lui rappelait toujours la première fois qu'elle en avait goûté, en troisième année, lors d'une de ses premières excursions à Pré-au-Lard. Novice, elle avait bu dans sa chope avec innocence et avalé de travers, surprise par l'amertume de la boisson.
Depuis, la jeune fille avait étendue ses découvertes au vin et préférait de loin le Vin du Sorcier que buvaient ses parents lors des repas importants. Là, en l’occurrence, ce vin était un luxe pour les soirées étudiantes et il fallait se contenter de ce que l'on avait sous la main.

La jeune fille, encore à côté du buffet, cherchait sa cousine du regard - elle ne l'avait pas vu depuis la fin du match et voulait absolument la féliciter pour ses performances ! Elle était fière d'être sa cousine et savait que dès le lendemain, elle écrirait à son oncle et sa tante pour leur raconter les prouesses de leur fille.

Elle était si perdue dans ses pensées qu'elle entendit à peine qu'on l'interpellait : une fille de cinquième année, la moue joyeuse et des étoiles plein les yeux, lui demandait de lui passer une bièraubeurre. Attrapant une bouteille, Luzia la lui tendit avec le sourire et but une autre gorgée.

Elle ne comprit pas ce qu'il se passa ensuite - on la percuta suffisamment fort pour que le contenu de sa bouteille, au lieu de couler dans sa bouche, atterrît sur son pull blanc.

- Cuidado ! s'exclama-t-elle avant de se rendre compte que la personne qui l'avait percutée n'était autre que la fille à qui elle avait passé une bouteille.

- Je suis vraiment désolée, dit cette dernière précipitamment. Je ne voulais pas trébucher comme ça, je vais t’aider à essuyer !

Luzia regarda autour d'elle et vit que d'autres élèves étaient déjà en train de les observer. Elle devait avoir l'air bien avec son haut dégoulinant de liquide jaunâtre qui coulait à présent sur son pantalon et venait éclabousser le sol de salle commune. Hébétée, elle laissa dans un premier temps la fille s'affairer à l'essuyer, se répandant en excuses.

Mierda ! Pourquoi fallait-il que ça lui arrive à elle, de se payer la honte devant TOUS les Pousouffle réunis ?!

- Laisse, dit-elle un peu sèchement à la fille, je vais aller me changer.

Elle allait tourner les talons mais se ressaisit et, soupirant, elle lui dit :

- Ce n'est pas grave, mais fais attention la prochaine fois. Les gens apprécient moyennement d'être arrosés de la sorte.

La jeune fille savait qu'elle était un peu dure mais elle avait tellement honte qu'elle ne pouvait s'empêcher de lâcher ces paroles. Elle savait aussi qu'elle pouvait très bien lancer un sort de nettoyage pour que son pull redevienne blanc comme neige, mais sachant qu'elle était énervée, elle ne voulait pas rater son sortilège au risque de se ridiculiser davantage.

Elle posa sa bouteille de bièraubeurre - vide, désormais - sur le buffet et, aussi vite qu'elle le pût, elle se précipita dans son dortoir.

Spoiler:

COTÉ DU BIEN

Luzia avait finalement changé de haut et avait opté pour un tee-shirt noir - comme ça, on ne s’apercevrait même pas si quelqu'un lui renverse de nouveau son verre dessus. Enfin, la voilà qui redescendait les marches de son dortoir, prête à regagner la Salle Commune..

La rumeur qui lui parvenait s'était amplifiée - signe que de nombreux autres Pousouffle s'étaient joints à la fête. Peut-être que Deidre avait enfin décidé de se montrer ! Luzia la chercha du regard, se demandant ce que sa cousine pouvait bien faire ! Était-elle restée avec Garance à la suite du match ?

La jeune fille s'était arrêtée devant le buffet et se saisit d'une meringue avant de s'éloigner par mesure de prudence.

Bon, songea-t-elle, et si j'allais voir Charlie ? Il devait être tout fou de la victoire de Pousouffle et Luzia voulait absolument voir sa joie !

Je me réveilla très tôt le lendemain. Si tôt qu'il faisait encore un peu noir. Pendant un instant, je crut que c'était encore la nuit. Je regarda ma montre il était un peu plus de six heures et demie, puis je pris mes béquille pour me lever et je passa par la porte ronde pour aller dans notre douillette salle commune où le feu finissait de brûler avec quelque crépitement, je regarda par la fenêtre et les hautes herbes qu'on voyait tout les jours était là à peine visible. Je sentit alors un courant d'air froid à l'intérieur de moi, le Moine Gras, fantôme de la maison Poufsouffle, flottait dans les airs, je détestait ça. Ce moment où un fantôme te traverse comme si t'était pas là. T'avais un peu l'impression que la mort tende la main vers toi puis finalement décide de te relâcher. Je m'avança près du canapé, regarda les quelques petites flamme qui restait dans la cheminée, puis je décida de mettre une ou deux bûche dedans en sautillant sur mon bon pied, elle mirent un peu de temps à prendre feu mais, c'était reparti. Au loin on voyant par les fenêtres les arbres se pencher avec la légère brise du matin, la forêt interdite se voyant derrière eux. Je me coucha dans le canapé et le regarda et en attendant l'aube, je pensais au match. Dans quelques heures, j'aurais du aller sur le terrain de Quidditch, mais ça n'allait pas avoir lieu.

Je pris une gazette du sorcier qui datait de plusieurs jours, mais il n'y avait rien d'intéressant dedans et je l'avait déjà lu au paravent. Je remonta m'habiller entièrement dans mon dortoir, là était accroché, la tenue que j'avais porté pendant trois ans, au moins une trentaine de fois, pour les matchs, et pour les entraînement, cette tenue de quidditch or et noir. Je la pris et l'envoya à l'autre bout de la pièce, je ne pouvais plus la voir depuis mon accident. Comme pour mon balai, il était resté dans les vestiaires, rien que la pensée de m'en resservir ne me plaisait pas, je n'osai même pas y penser. Je sortit en silence j'ouvris la porte, quelque chose me frôla la jambe. Je posa une de mes béquille pour me pencher et attraper Chaussette qui était en train de se frotter à ma jambe avec ma main droite. Mon petit chat venait me dire bonjour, il me câlina un peu puis alla se coucher dans le fauteuil près du feu.

Je sorti du repère des blaireaux comme il faisait jour et descendit dans la Grande Salle pour manger. En générale, les matinées de matchs, je ne mangeais pas grand chose du à l'excitation de partir et de voler et d'aller tâté un peu le terrain avant que la foule n'y aille, mais là, je n'avais envie de rien aussi je mangea tranquillement mon déjeuner. Il y avait une seule chose à laquelle je pensait : qui avait pris ma place en tant que gardien de l'équipe ? Qui ? Quand j'eus finit de manger toute l'équipe était là mais je ne pris même pas le temps de les regardé tout ce que je vu, c'était Dowey qui était assis là. Simplement en train de manger, il était en tenue, alors je détourna le regard. Je revoyais toujours cette accident dans ma tête mais d'un autre regard que le miens, je me voyais en face tombant et me ramassant sur le pied me faisant pour l'occasion une foulure. Je parti par réflexe en direction du stade de quidditch. J'étais rentré dans les vestiaires, tout les ans, pour le premier match au moins, ce trouva notre capitaine devant nous, nous faisant un petit discours, l'année d'avant ça avait été Vérité, cette année ça allait être … personne pour moi. Il n'y aurait personne. Le simple vide, le silence, chantant. Mon balai était là, là où il se trouvait la porte était entre ouverte, je l'ouvris le regard rien que quelque secondes, puis je ne pu m'empêcher de vite refermer la porte et de me coller contre, comme si quelqu'un allait l'ouvrir contre mon gré. Quand je m’avança sur le terrain en prenant les portes que les joueurs prendraient plus tard pour sortir des vestiaires, je voyait déjà des supporteurs s'installer dans les gradins ce remplissant au fur et à mesure indiquant que le match allait bientôt commencer. Quand je fit demi-tour pour repartir vers le château par les vestiaires, j'ouvris une des deux portes qui claqua contre le mur, Dowey, il était là faisant des ronds en marchant, il devait sûrement réfléchir à ce qu'il allait dire. Je le regarda quelques instant puis reparti par une autre sorti la tête basse.

Alors que tout le monde se dirigeaient vers le stade de quidditch, moi je me dirigeais dans le sens inverse. Je descendit aux cachots direction les cuisines, quand je fut arriver devant la salle commune, on sentait la bonne odeur des cuisine. J’entre dans la salle commune de notre façon que personne ne connaît. Il ne restait plus personne dedans, tous était parti au match avec leur écharpe et leur banderole pour soutenir l'équipe. Je fila vers mon lit pris ma guitare et la positionna dans mon dos. Je ressorti de la salle commune, Poudlard était vide, une école de magie fantôme, on entendait le silence prendre place dans tout ses couloirs, tout ses escaliers et les classe. Dans la Grande Salle, plus un seul plat n'étais à disposition d'une personne qui passerai par là et qui aurait faim. Tout était bien rangé, les chaises de la table des professeurs était bien repoussé, tout propre comme neuf. Sorti du château et me dirige vers le parc et son lac. J'y passa ma journée. Quand je revenu, les poufsouffle criaient joie, il avait sans doute gagné le match, on les entendaient au loin. Ils étaient tous parti à la salle commune pour fêter ça. Je parti pour voir ça, arrivé, je voyais que la salle commune n'avais plus rien avoir avec ce matin, les gens se renversaient même les gobelets sur eux, je regarda Dowey dans les yeux, il était heureux … les autres joueurs de l'équipe aussi et fêtaient ça avec leurs amis. Je reparti donc … les yeux baissés … !

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