Gideon est entré dans le café où Tyb lui avait donné rendez-vous en tapant ses mains gantées l'une contre l'autre puis contre son manteau pour faire tomber la neige accumulée alors qu'il marchait dans un Londres tout blanc. Il a enlevé son bonnet et ses gants en laine (made in Madame Prewett !) ainsi que son manteau tout en essayant de repérer son meilleur ami... Qui lui reprocha aussitôt d'être en retard.

« Oh t'abuse, Tybou ! Qui est arrivé une heure en retard chez moi alors que j'avais préparé des pâtes super bonnes, la dernière fois ? »

Bon, d'accord, ils ne s'étaient simplement pas compris sur l'heure et au lieu d'arriver pour dix-neuf heure, Tybalt était arrivé sur les coups de vingt heure... Mais les pâtes avaient refroidi entre temps et Gideon avait du les repasser au four micro-onde, faisant bien rire son grand dadet de meilleur ami quand il avait sursauté une fois de plus au moment du DING ! qui annonçait que le plat était chaud.
Que c'était bon de retrouver Tybalt depuis le début de l'année ! Les lettres avaient à peine réussi à le faire patienter en attendant de sortir lui aussi de Poudlard, mais une année de correspondance avait bien suffi. Il n'aurait pas supporté d'attendre encore une année de plus. Le duo de choc était de retour (pour vous jouer un mauvais tour !) un peu changé mais au fond toujours les mêmes.

« Si tu m'offres juste une montre de chez farces et attrapes pour mon anniversaire... Je pleure... Et après, je me venge. »

Il a plongé un regard excessivement sérieux et quelque peu menaçant dans celui de Tybalt, l'air de dire « j'espère que c'est compris ». Puis trêve de plaisanteries, son expression est passé à un grand sourire de bien heureux et il a tapé des deux poings sur la table, comme un gosse qui attend son assiette pour manger.

« Alors, qu'est-ce qu'on commande à boire ?! »

Gideon avait eu une expression plutôt suspicieuse envers son ami qui attirait son attention sur un détail de la carte des boissons qu'il observait. Dès que Tybalt lui récita le nom de la soi-disant boisson, il se saisit de la carte dans un sursaut de pudeur et détailla la liste minutieusement pour se rendre rapidement compte que son meilleur ami s'était (encore) joué de lui.

« Ah, l'enfoiré ! N'empêche qu'ils n'auraient pas eu tort... » ajouta-t-il en jouant des sourcils.

Tybalt fit une transition plutôt remarquable et lança le sujet des Amours avec un grand A de Gideon. Aussitôt, il retrouva son sérieux, posant les deux mains sur la table et se penchant légèrement au dessus de la table, comme pour lui confier le scoop du siècle, le secret qui bouleverserait leur vie à jamais (ou pas).

« Je l'aime. »

Puis il s'est pratiquement jeté en arrière contre le dossier de sa chaise en poussant un soupir à fendre l'âme.

« Quand je suis avec elle, c'est comme quand je te vois avec Nora : on dirait que vous êtes seuls au monde et que plus rien ne compte... Le matin, quand je me lève, je me demande dans combien de jours je pourrais la voir. J'ai envie de parler d'elle et avec elle au moins une fois par minute. Je suis désespérément amoureux de Deidre, voilà, c'est dit. »

Il n'aurait parlé comme ça à personne d'autre, mais avec Tybalt, il savait qu'il pouvait se confier sans hésiter à dire ce qu'il avait sur le coeur et sans être jugé en retour. Il avait baissé les yeux sur ses mains pour les relever à la fin de sa petite déclaration, avec l'air de demander à Tybalt si « c'est grave, médicomage ? ».

Cette brune splendide. Jusque là, Gideon était totalement d'accord avec son meilleur ami. A laquelle il avait roulé une méga pelle... Il n'a pas écouté la fin de la phrase, littéralement abasourdi par ce que Tybalt venait de dire. UNE MEGA PELLE ? Sa mâchoire se décrocha et tomba sur la table entre les deux apprentis aurors.

« Tu déconnes là ?! »

Son dernier mot partit un peu dans les aigus. Il essayait de se souvenir d'un Tybalt encore élève à Poudlard en train de lui raconter qu'il avait roulé une galoche à une fille brune, à Deidre, mais il n'en avait pas le moindre souvenir. Comment avait-il pu laisser passer quelque chose comme ça ? Ou alors il ne lui avait jamais dit mais alors pourquoi ? Mais surtout... C'était sa Deidre quoi...

« Connell, je vais t'avada-kedavriser... »

Il lui lança un regard noir. Il ne pouvait pas lui annoncer comme ça qu'il avait embrassé sa petite-copine... Même s'il ne savait pas encore que c'était sa petite-copine... Mais c'était comme si Gideon lui avouait qu'il avait embrassé Nora !... Ok, seulement en rêve et une fois... Mais il ne voudrait surement pas l'apprendre. Quoi que, c'était quand il était en Cinquième année alors c'était pas grave. Si ?

-Mais pourquoi tu as l'air si malheureux vieux ? Tu lui as avoué tes sentiments ?

Il se rapprocha un peu de Tybalt pour prendre tout son sérieux et ne rien perdre des conseils qu'il allait peut-être lui donner.

« Si... Enfin non. On n'en a jamais vraiment parlé, mais en même temps ce n'est pas le genre de conversations qu'on aborde, ça doit venir comme ça non ? Est-ce qu'il y a une date limite pour dire « je t'aime » la première fois ? »

Il aurait vraiment dit qu'il sortait avec une fille pour la première fois de sa vie mais en même temps, il n'avait jamais autant voulu qu'une histoire avec une fille soit aussi sérieuse qu'il le voulait pour son histoire avec Deidre.

« En fait... On est ensemble depuis fin octobre. On ne l'a dit à personne avant parce qu'on voulait profiter du peu de temps qu'on peut passer ensemble... Comment tu fais avec Nora alors qu'elle est encore à Poudlard ? J'ai l'impression de la voir tous les 36 du mois et c'est toujours que quelques heures... »

Non mais il se flagellerait bien pour être aussi naïf alors qu'il savait que Tybalt le faisait toujours marcher... N'empêcher que ça aurait très bien pu être possible qu'il est embrassé Deidre.

« Mais non, elle est encore à Poudlard ! Comme Nora, je te dis... C'est pour ça que je te demande des conseils, tu vois ? »

Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment pris les choses dans l'ordre pour annoncer la nouvelle à Tybalt. Mais apparemment il n'était pas le seul à cacher des choses à son meilleur ami. Alors que Gideon écoutait comment le couple que Tybalt formait avec Nora tenait le coup depuis si longtemps malgré les rares fois où ils pouvaient se voir au cours de l'année scolaire, il lui annonça la nouvelle après une pointe d'hésitation. Il fallut quelques secondes à Gideon qui en était encore à penser aux dragons complémentaires, pour assimiler le mot "fiancés" avec sa signification.

« FIANCES ?! »

La voix de Gideon partit dans un aigu surpris, incontrôlé. Dans le café, des regards tout aussi étonnés se posèrent sur le jeune homme qui avait pratiquement décollé de sa chaise. Un serveur vient déposer deux sous-verres sur la table en leur priant de faire moins de bruit et Gideon se rendit compte qu'ils n'avaient toujours rien commandé.

« Apportez-nous donc... du champagne, mon brave ! Cet homme est fiancé, nom de Zeus ! »

Un peu sceptique, le garçon de café s'éloigna et Gideon, qui avait presque oublié le sujet Deidre, reporta son attention sur son meilleur ami. Il joua des sourcils, l'air de dire *eh bien mon coquin, tu es un sacré cachotier*.

« Félicitations ! Tu comptais me le dire avant l'enterrement de vie de garçon ou alors seulement le jour des noces ? »

Il était ravi et ne pouvait pas lui en vouloir de lui avoir caché leurs fiançailles, après tout il lui avait aussi caché sa relation avec Deidre pendant des mois.

Maintenant que Tybalt l'avait fait marcher plusieurs fois, Gideon tentait de rester maître de lui-même et serrait les dents pour ne rien répliquer aux remarques de son meilleur ami. Deidre n'était qu'à lui et Nora toute à Tybalt, il n'y avait aucun soucis à se faire là-dessus. Il n'empêche que Gideon se rendait compte qu'il avait un gros problème de jalousie et que c'était loin de ne concerner que Tyb... Si encore il n'y avait eu que lui, il en serait drôlement rassuré mais le soucis était que Deidre était plutôt jolie et avait un entourage à Poudlard qui se composait de beaucoup d'éléments masculins. La concurrence était rude, surtout sachant que lui n'était plus à Poudlard pour repousser les prétendants à coup de sortilèges.

Tybalt continua de plaisanter concernant ses fiançailles et Gideon rigola de plus bel lorsqu'il mentionna le baptême de son premier enfant. Tybalt, père... Le gosse était mal barré, heureusement que Nora, malgré ses deux ans de moins, était déjà plus mature. Peut-être même que Tybalt l'avait choisi pour ça : elle n'avait pas trop d'avance sur lui sur le plan de la maturité et il pouvait toujours la rattraper. De toute façon, ce bébé n'était quand même pas déjà en route. Non ? Gid récupéra un peu de son sérieux.

« Mais sans rire... Nora n'est pas enceinte, hein ?! »

A nouveau la conversation se réorienta sur le sujet Deidre/Gideon. Cette conversation partait dans tous les sens et seuls Tybalt et Gideon étaient capables d'en suivre le cours. Si des oreilles indiscrètes se seraient immiscées dedans, il y a un moment déjà qu'elles se seraient perdues.

« Elle est en dernière année et on est ensemble que depuis octobre mais je supporte déjà mal le fait de ne jamais la voir... Alors sachant que toi, tu l'attends depuis deux ans, ça me tue ! C'est fou que tu ais cette patience, ce n'est pas à Gryffondor que le Choixpeau aurait du t'envoyer, plutôt chez les blaireaux. »

Il avait bien évidemment fait exprès d'employer le terme de blaireaux et non celui de Poufsouffle. Que serait une bonne amitié sans sa petite dose de fausses insultes ? Puis Tybalt lui refila ses idées géniales pour s'assurer de rester avec Deidre et Gideon s'imagina soudainement avec une ribambelle de chérubins qui mélangeaient les caractéristiques physiques de l'espagnol et de l'anglais.

« Avec mes gênes et les siens, on aurait des descendants parfaits ! » se complimenta-t-il avant de continuer, un peu moins sur le ton de la rigolade. « Ce n'est pas que je ne veux pas me marier avec elle, je l'aime et tout mais ça serait mettre la calèche avec les sombrals... Je lui ai même encore jamais dit que je l'aimais. Et puis déjà, je voudrais qu'on emménage ensemble l'année prochaine mais je n'ose même pas lui demander, je trouve cette idée... prématurée ? Bref, je ne voudrais pas qu'elle refuse ou qu'elle se sente obligée de dire oui. »

C'était vraiment toute une histoire.

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500 mots – 2 dragées.
Inventer une expression sorcière – 2 dragées.

Gideon fit les gros yeux et manqua se décrocher la mâchoire en imaginant Tybalt un bébé dans les bras. Il n'avait même pas vingt ans, il ne pouvait pas devenir père ! Et Nora, elle avait seulement dix-huit ans, c'était trop jeune, impossible.

« Quoi ? NON ! Tybalt, vous pouvez pas devenir parents... Et moi je peux pas devenir parrain maintenant ! »

Comme s'il allait forcément devenir le parrain du premier enfant de Tybalt et Nora... Et comme si ça changeait quelque chose à l'affaire, après tout il était déjà cinq fois tonton. Il n'empêche que Gideon était inquiet à l'idée qu'il y ait une possibilité que son meilleur ami se retrouve coincé dans les couches et les biberons. Il se projeta dans son propre couple et s'imagina lui-même père. Non, vraiment, ce n'était pas possible.

Gid s'offusqua de l'insulte de Tybalt : un serpentard vraiment ? Il préférait largement être comparé à un blaireau qu'à un serpent ! Il se moqua même de ses descendants (tous des gryffondors, c'est sur !) mais il verra bien, quand il aura des enfants, s'ils ne sont pas dix fois plus mignons que ceux qu'aura Tybalt... Avec des origines espagnoles, irlandaises et anglaises, le mélange devrait être explosif et extraordinaire.

« Mais, ce n'est pas si simple ! Je t'aime, ce n'est pas comme dire qu'il fait beau. C'est sérieux, je ne peux pas lui dire ça n'importe quand et n'importe comment. »

Et si Deidre ne se sentait pas prête à lui dire aussi et que finalement elle ne lui répondait rien ? Ca ne devait pas être trop grave, il lui laisserait prendre son temps. Mais si c'était l'inverse, que ce soit lui qui n'arrive pas à lui dire quand elle le fera en premier et qu'elle se vexe ? Au fond, il était persuadé que si elle le disait la première, il n'aurait aucun problème pour lui dire aussi. Tout était une question de mots, c'était si stupide parce qu'il savait qu'il l'aimait et il le lui montrait bien. Y aller doucement, à son rythme. Étape par étape, tout irait bien.

« Oui, je me sens prêt à lui dire bientôt ! Et c'est quoi la suite, alors ? »

La demander en fiançailles, c'était peut-être un peu trop tôt... En tout cas, lui n'était pas prêt à faire comme son meilleur ami. Il devait faire les choses dans l'ordre. Gid n'était vraiment pas doué en terme de relation amoureuse... Heureusement que Tybalt était là. Qu'est-ce qu'il ferait sans lui ?

« ...si vous êtes encore ensemble et que tu en as envie ... »

Oh que oui, il espérait bien passer le reste de sa vie avec Deidre. Il ne s'imaginait pas la quitter dans quelques semaines ou mois, c'était une des rares personnes avec qui il arrivait à envisager son futur sans difficulté ni compromis.

« ...tu pourras la demander en fiançailles, comme moi avec Nora. »

Une demande en fiançailles... C'était romantique, ça n'arrivait qu'une fois (enfin c'était préférable)... Il était bien capable de tout fiche en l'air en bafouillant ou même en oubliant ce qu'il avait prévu de dire. Sûrement que ça devait être un jour très important pour n'importe quelle fille, le genre de moment qu'elles racontent à n'importe quelle occasion, presque pour se faire concurrence. Bizarrement, le problème de Gideon n'était pas dans la question de savoir quand faire cette demande mais plutôt comment la faire. Au fond, il était sûr qu'un jour, il aurait envie que Deidre devienne sa femme. Seulement, ce n'était pas pour maintenant. Comme Tybalt le disait, c'était pour dans trèèèèès longtemps. D'ici là, il avait le temps de mettre au point une demande originale et inoubliable. D'ici là, il pouvait se passer pleins de choses.

« Ouais, je vois le truc. Étape par étape. Pas plus vite que la musique ! »

Il n'empêche que tout se faisait vite en temps de guerre. Gideon n'était pas sûr de l'avenir, il ne voulait pas non plus que les choses traînent pendant des années parce qu'il n'était pas sûr d'être encore là ou que Deidre soit encore là. Bref.
Tybalt attira l'attention d'un homme au comptoir en faisant un bruit que n'importe qui aurait trouvé agaçant et Gid lui fit un faux sourire accompagné d'un petit signe de la main hypocrite.

« De l'ambiance ! Je me disais bien que quelque chose clochait ! Trêve de bavardages, si on passait aux choses sérieuses ? »

Il prit une paille dans un petit récipient en verre posé au milieu de la table et aspira bruyamment un peu de sa boisson tout en fixant l'homme qui les regardait d'un air mauvais. Agacé, il tapotait le comptoir nerveusement du bout des doigts et se leva enfin pour marcher droit vers eux quand Gideon commença à faire des bulles en soufflant dans la paille.

« Les problèmes commencent, Tybou... »

L'homme s'installa à leur table à la grande surprise de Tybalt et Gideon qui le regardèrent bêtement en attendant qu'il agisse. Gid était presque en train de se réjouir de se voir offrir un diabolo grenadine quand le colosse prit les deux verres posés sur la table et les versa sur eux. Profondément choqué, il mit quelques secondes avant de comprendre ce qu'il venait de leur arriver.

« Il va le regretter... » murmura Gid en lançant un regard complice à Tybalt.

Le farceur était déjà reparti à sa place et avant qu'il s'assoit sur le tabouret, Gideon agita sa baguette discrètement sous la table. Si ça s'apprenait, il risquait de gros problèmes avec le ministère de la magie. Mais brusquement, la chaise au bar se décala d'une bonne vingtaine de centimètres et au lieu de s'asseoir dessus, l'homme tomba dans le vide et se retrouva les quatre fers en l'air. Gideon s'esclaffa sans discrétion et pris d'un fou-rire, tapa du poing sur la table, dans la flaque de boisson.
Le bonhomme se redressa promptement et, cette fois-ci bien énervé, il remonta les manches de son sweat en s'approchant à nouveau de la table des deux jeunes sorciers. Quelque chose disait à Gideon que cette fois-ci, il ne se contenterait pas de leur verser un diabolo sur la tête. Peut-être était-il temps de fuir ? Ou alors affronteraient-ils la brute ?

« Quoi ? Vous loupez la chaise et c'est notre faute ? » interrogea-t-il, hilare.

Gideon pensait avoir calmé l'homme ou au moins à l'avoir convaincu que ce n'était pas sa faute et qu'il ne méritait pas d'être puni de sa maladresse, mais ce fut tout autre et le colosse l'attrapa par le col. Il avait à peine eu le temps de dissimuler sa baguette dans sa poche mais Tybalt prit moins le temps de réfléchir, prouvant à Gid qu'il n'avait pas été envoyé à Gryffondor pour rien. Oh punaise...
Au moins, il n'avait pas lancé de sort, on pouvait remercier son impulsivité d'avoir une certaine limite. Devant autant de moldus, ça leur aurait valu un aller simple pour Askaban avec la certitude de voir leurs baguettes brisés en deux. Le gros monsieur se mit à rire grassement, tellement hilare qu'il en lâcha Gideon. Aussitôt, Tybalt l'attrapa par la manche et le tira dehors après avoir lancé un billet au barman. Ils ne s'arrêtèrent pas là et filèrent quelques rues plus loin, essoufflés.

« Tybalt, tu veux vraiment qu'on ait des problèmes ! »

C'était fini les bars moldus ! Pendant un bon moment au moins. Plus que des bars sorciers où ils pourront sortir leurs baguettes quand ils voudront... et où les gens étaient beaucoup moins coincés, il fallait le dire.

« Un jour, avec nos bêtises, nous finirons par avoir de gros ennuis ! »

Il rigolait pourtant en repensant à la tête de l'homme quand Tybalt lui avait mis sa baguette, sa branche d'arbre, sous le nez.

« Oh bon sang, il avait une tête de merlan frit, c'était vraiment trop drôle ! »