Dans la volière, au beau milieu de la nuit Regulus attendait que Prue daigne enfin se montrer.Il faisait les cent pas, seul manière de laisser échapper sa frustration. C'était ce que lui avait appris Moriarty quelques heures plus tôt qui le mettait dans cet état. Et qui le fit se lever au beau milieu de la nuit pour avoir une explication avec la concernée. Il avait d'ailleurs envoyer un hibou directement de la volière dix minutes avant et avait bien insisté pour qu'il ne revienne pas tant que Prue n'était pas décidé à le rejoindre.
Il ne parvenait pas à croire en la véracité de ce que lui avait révéler Eden, d'ailleurs, il ne savait même pas pourquoi il lui avait dit cela alors que Prue était sensé être son amie. Bref il était complètement perdu. Mais il ne pouvait empêché la colère de montée en lui, même si il ne savait pas encore si tout cela était véridique.
Il vit Prue arrivé dans la volière mais avant qu'il ne puisse lui parler elle commença.
"Je te préviens que si ce que tu as à me dire concerne mon poste au Quidditch, je vais me recoucher ! "
Le Quidditch ! Il ne s'était pas revue depuis le match car ils étaient tout les deux encore en colère vis à vis de la réaction de l'autre la remarque de Prue en était la preuve. Pourtant, il était quand même content de la revoir, même si cela ne dura que quelques secondes.

-"Nan ça n'a rien à voir, sauf si tu me cache encore quelques chose de la même manière que tu m'avais caché ton poste au Quidditch" lachâ-t-il froidement. Il voulait lui laisser la possiblité de lui dire elle-même, même si cela ne changerais absolument rien à sa colère. Si ce que l'autre Serdaigle lui avait dit était vrai cela compliquerait encore plus la relation, si cela ne risquait d'y mettre fin. S'il avait inconsciemment pardonner Prue pour le Quidditch, Regulus ne supporterais pas une seconde trahison.

En venir au fait. C'est bien ce qu'allait faire le serpentard. Et très rapidement même. Il n'allait surement pas prendre des gants, ni même cacher le rôle d'Eden dans sa découverte. Après tout son amitié avec Prue était en jeux et il était normale que celle entre Eden et Prue en pâtisse aussi dans le pire des cas.

-"J'ai eu une super discussion récemment avec un amie à toi. Tu sais Moriarty !" Commença-t-il. Il hésita un instant. Il avait le choix, ignorer ce que lui avait dit Eden ou apprendre la vérité, et risquer de perdre quelque chose de précieux. "Il m'a dit que tu n'étais pas sang-pur, c'est vrai ?" La question avait été poser il ne pouvais plus reculer. Il n'était pas prêt à perdre Prue, après avoir "perdu" Sirius. Pourtant selon la réponse à la question il savait pertinemment au fond de lui que la rupture serait inévitable.
Il considérait les sang-purs comme supérieur, et si les sang-mêlés, contrairement au né-moldu ne méritaient pas le rang d'esclaves, il n'en était pas moins qu'il était inférieur au sang-purs, inférieur à lui.
Il s'était d'ailleurs choisi choisi des amis en conséquence, comme Phillipa qui était une Yaxley. Seule Cléo avait fait exception à la règle, et lui avait menti. Elle le regrettait aujourd'hui. Sa famille ne se mêlait jamais avec autre chose que des sang-purs ou alors pour demandé des services trop embêtant à accomplir pour eux.

Avec Prue s'était différent, il la connaissait depuis tellement longtemps, qu'il ressentait de la colère à l'idée d'un tel mensonge. Il se sentait trahit par son mensonge.
Il avait envie d'étrangler Eden pour mis des doutes en lui.

Voilà, il avait lâché le morceau. Il n'était pas pressé de connaitre la réponse, réponse dont il se doutait déjà inconsciemment. Après tout, ils n'avaient jamais vraiment discuter de ça durant tout le temps de leur amitié. Pour lui cela avait été évident ! elle était sang-pur comme lui. Le serpentard maudit sa naïveté de gosse. Et pourtant Moriarty ne lui aurait sans doute pas menti. Qu'aurait-il eu a y gagné alors que mettre en colère Regulus pouvait empêcher le bleu et bronze de rejoindre les SERPENTS.

Depuis sa plus tendre enfance, Regulus était élevé dans les idées pro sang-pur de ses parents. Entendre tout les jours des insultes sur des sorciers non sang-pur qui aurait mal fait si ou ça forgé tout une personnalité. Voir son frère quitté la maison du haut de l'escalier parce qu'il ne partageait pas ces principes avait convaincu Regulus de ne pas contredire ses parents. Il ne voulait pas plus encore d'une famille déchirée. Aussi quand il avait appris le sang-mêlé de Cléo, outre le mensonge pendant cinq ans, c'est cette peur que ses parents y voit du mal qu'il avait mis fin à leur amitié dans la forêt interdite, allant même jusqu'à abandonné la jeune femme au milieux des bois sombres et dangereux. Alors oui ça changeait beaucoup de choses !

-"Ca fait un mensonge de plus à ton compte ! Bravo ! Tu devrais te trouver un métiers ou mentir est nécessaire par ce que franchement t'es doué." Ouais encore une fois répondu à côté ! Cette note de sarcasme cachait mal ce qu'il ressentait. Au-dela de la colère vis à vis du mensonge, il y avait aussi un gros doute, de l'incertitude, de la déception....
" Tu m'aimerais moins si c'était le cas ? "
Elle avait le don pour lui poser des questions auquel il ne pouvait répondre. Oui il l'aimerait moins parce que elle était sang-mêlé, Non parce qu'elle était Prue et il ne voulait pas la perdre. Choix difficile.
-"C'est vrai ?" redemanda-t-il plutôt. Il avait besoins de savoir. Rester dans le doute aurait sans doute été préférable au nom de leur amitié, sauf qu'il devait savoir.

HJ:

En quelques secondes, le serpentard vit  son amitié avec la jeune fille défilé devant ses yeux. Leur rencontre dans un parc de Londres alors qu'ils étaient tout jeune, lui qui insistait auprès de sa mère pour retourner dans CE parc la, leur retrouvailles dans le poudlard express en première année. Tout défilait rapidement. Puis alors que le "film" arrivait à sa fin, et qu'on aurait pu espérer une suite, un possible avenir, rien ! Les souvenirs prirent fin comme précurseurs de se qu'il allait se passer avec leur amitié.
Un pincement au fond de son coeur, Une impression de solitude, un tas de sentiments et d'émotions l'envahirent en comprenant que quoi qu'elle dise, quoi qu'IL dise, rien ne changerait maintenant.
Elle s'expliqua encore une fois en colère. Aucun argument ne convaincrait plus Regulus ! Rien n'engageait au mensonge en encore moins dans une amitié aussi importante et aussi vieille que celle qu'il entretenait avec Prue.
prétendre qu'il ne l'aurait pas accepter comme elle était revenait à le traiter d'étroit d'esprit. Ca fait mal !

Il vit des larmes coulés sur les joues de la jeune fille, voulu amorcer un moment pour les empêcher de couler, mais la colère arrêta le mouvement avant qu'il ne commence et les larmes continuèrent de coulé et tombèrent au sol sans qu'il n'y fasse rien !
La dernière phrase retentit comme claque même si il aurai du s'y attendre. Il entendait toujours des échos inexistant la répétés sans cesse. Il ne savait pas quoi dire. Il n'y avait rien à dire. Une semaine plus tôt il avait insulté la famille de Cléo pour la même raison, mais la il ne pouvait simplement rien dire.
Il ne regrettait qu'une chose, avoir écouté Moriarty, avoir envoyer ce courrier à Prue pour en discuter, avoir écouté ce qu'on lui répétait jour après jour tel u bourrage de crâne.

-"C'est pas la peine de rester planter la !" dit-il méchamment. "Dégage ! Et ne reviens plus me voir !"